mercredi 28 décembre 2011

Mais OGM résistant à la sécheresse



Le ministère de l’agriculture américain vient d’homologuer à la vente un maïs génétiquement amélioré résistant à la sécheresse, produit par la firme Monsanto.
Cela attire deux réflexions de ma part. La première c’est qu’il est prouvé désormais que les OGM n’ont pas que le but d’enrichir les firmes semencières, bien qu’il faille qu’elles rentabilisent les énormes coûts de recherche, et que l’amélioration des plantes a pour but de les adapter très rapidement aux conditions pédoclimatiques des différents endroits de la planète. De la même manière que le riz a pu être modifié pour amener davantage de vitamines, la pomme de terre davantage d’amidon, voilà une plante résistante au manque d’eau. C’est une très grande avancée pour l’amélioration des plantes qui pourront pousser là où la population est la plus nombreuse.
La deuxième réflexion c’est encore une firme américaine, et qui plus est Monsanto, qui découvre cette plante et qui encore un peu plus va détenir le monopole de la recherche et de ses applications. Outre le fait que cela lui rapporte de l’argent, et les fonds de pension qui sont derrières, c’est la clé du vivant et de la nourriture des hommes que cette firme détient. C’est naturel puisque seule cette firme dispose des moyens financiers pour cette recherche fort coûteuse. Elle est de plus largement aidée dans sa tâche par le refus des européens d’engager des recherches dans ce secteur, contrés par une poignée de militants obscurantistes ayant une vision du moyen age.
Il faudra sans doute attendre, là comme dans d’autres secteurs, la bienveillance des chinois et leur imposante recherche en biotechnologie pour apporter de la concurrence en faisant fi des brevets internationaux. Au passage les OGM chinois seront comme les jouets, avec sans doute quelques malfaçons de temps à autre, les chinois n’ayant pas pour habitude de s’embêter avec les procédures.
L’Europe et particulièrement la France avec une recherche en agriculture et biotechnologie la plus performante des années 1970 à 2000, laisse passer le train de la recherche sous la pression politique de quelques uns dont les principaux moyens de communication pour mener à bien ses actions sont le téléphone portable et Internet, fruits de la recherche …… américaine !

vendredi 23 décembre 2011

Immigration, sujet tabou?




L’immigration en France est toujours un sujet de polémique. Sans doute est-ce du à notre passé qui a toujours offert jusqu’à la dernière guerre plus d’émigrants que d’immigrants. En effet lorsque nous avons colonisé le monde, l’Afrique, l’Amérique en partie, nous avons envoyé des milliers de gens dans ces nouvelles contrées et souvent au prix de guerres. Nous avons, avec ces migrants, diffusé aussi notre mode de vie et notre démocratie. La greffe n’a pas toujours pris, et parfois trop bien.
Le résultat aujourd’hui est que sans doute par culpabilité inconsciente ou souvenir du temps de la philosophie de Voltaire, nous n’osons plus mettre de règles sur l’immigration et les mouvements de personnes.
Pourtant bien des pays ayant une réputation d’accueil et favorable à l’immigration appliquent des règles que certains dans notre pays assimilent au fascisme.
Prenons deux pays de cette réputation bienveillante, l’Australie et le Canada.
Pour toute activité autre que le tourisme il faut un visa et des permis de séjour ou de travail. Les peines pour fraude sont dissuasives et la dénonciation est encouragée voir rémunérée. Un numéro de téléphone vert est largement diffusé pour favoriser la dénonciation.
Il existe de vrais ministères de l’immigration avec de vrais agents de cette autorité ayant pour rôle le contrôle et la traque de la fraude.
Tout citoyen de ces pays qui ferait travailler ou favoriserait l’immigration illégale peut être emprisonné jusqu’à dix années et payer plus de 30.000€.
Un étudiant ayant un visa pour étudier doit veiller particulièrement à l’extension de son visa si nécessaire, sinon il doit retourner dans ce pays de départ jusqu’à l’accord de cette extension.
Le visa pour étudier est complètement différent de celui pour travailler, n’est pas automatique et doit justifier d’un contrat à durée indéterminé, ou assimilé, pour pouvoir rester.
Vouloir devenir citoyen nécessite la réussite d’examens, de langue en premier, de connaissance du pays, de potentiel d’intégration, de respect du drapeau et des signes officiels et le devoir d’assister à une cérémonie officielle.
L’immigration n’est pas seulement choisie, mais plus encore décidée. Il existe des secteurs économiques dans lesquels l’immigration est plus que favorisée, tels le médical, l’informatique, l’aéronautique, et certains absolument interdits souvent concernant la main d’œuvre peu qualifiée.
Il existe beaucoup de lois sur l’immigration et régulièrement le pouvoir politique prend des décisions par le biais de circulaires ministérielles, présente des rapports, des statistiques même ethniques sans que cela fasse aucunement polémique.
Plutôt que l’immigration soit un sujet d’enjeu électoral, nous devrions bien nous inspirer de ces pays afin de dépassionner le débat et qu’il soit un choix pour la France avec des règles fixées par le parlement et appliquées par le pouvoir démocratiquement élu.

mercredi 14 décembre 2011

Espace Louis Dumas



Le Conseil Municipal a donc donné l’autorisation au maire de signer le contrat de Bail Emphytéotique Administratif avec un groupement d’entreprise et de financement composé entre autre du Crédit Agricole et d’une filiale du groupe Vinci, pour la construction d’une salle socioculturelle à la place du marché couvert.
Ce dernier sera rasé et à la place un bâtiment neuf sera construit pour être livré fin 2013.
Cela fait au moins deux ans que nous travaillons dessus, et nous avons commencé par établir un programme, c'est-à-dire une définition du besoin, avant de lancer un appel d’offres au niveau national.
3 groupements avaient répondus, Bouygues, Eiffage et Vinci, c’est ce dernier qui a été retenu, pour un bon rapport qualité-prix.
Le principe est d’avoir une salle principale au rez de chaussé de plus de 1000m² avec des équipements tels gradins amovibles, chaises, parquet, tables, etc… afin de répondre aux plus de configurations possibles. Annexés des sanitaires, un office de préparation de repas, une buvette et des locaux techniques. A l’étage 4 salles de réunions indépendantes mais qui peuvent être réunies jusqu’à faire une seule.
Ce bâtiment aura la possibilité d’être mis à disposition pour aller de 1 à 5 occupations différentes simultanées, par un jeu de badges discrétionnaires. Il pourra ainsi accueillir plus de 2000 personnes d’un seul coup.
Ce nouveau complexe sera destiné à de simples réunions dans les salles de l’étage jusqu’à des congrès utilisant tout le bâtiment, des expositions, des exhibitions sportives, des repas, des bals etc..
Nous avons essayé de penser à tous les paramètres, qu'ils soient techniques, d’utilisation, de confort, de fonctionnalité. Ce bâtiment aura les équipements sommaires de base, et il est évident que les organisateurs de manifestations devront apporter des équipements propres à chaque manifestation, tels sono, éclairage particulier, mobilier adapté.
Lorsque les travaux commenceront, il devrait normalement plus y avoir de travail de conception ni de modification tant le travail a été important et studieux en amont.
Des journées et soirées de travail ont été nécessaires à la réflexion de cet ensemble, tout ceci dans un planning serré, mais soucieux du moindre détail.
Il a fallu concevoir, choisir, et s’arrêter sur des solutions qui restent un compromis technique et financier à la dimension de la ville.
Dès la fin 2013 nous verrons si nos idées ont été bonnes, et si l’entreprise les aura bien mis en œuvre.

lundi 12 décembre 2011

La LGV en Auvergne



Le débat sur la future ligne grande vitesse fait rage dans notre région. Chaque maire de grande ville souhaiterait que cette ligne devant supporter le TGV passe par « sa » ville. Et les élus de la métropole clermontoise déploient des forces considérables pour que la ligne s’approche le plus de cette ville.
C’est d’ailleurs devenu un enjeu politique où chaque responsable s’attribue la paternité de la moindre virgule des déclarations ou décisions favorisant l’Auvergne.
Le Conseil Régional qui ne cesse de critiquer le manque de compensation de l’Etat dépense des sommes hors normes en communication sur ce sujet, ne comptant pas l’argent dépensé.
D’autres élus houspillent la SNCF car l’arrivée des trains à Paris se fait gare de Bercy et non plus Gare de Lyon.
La réalité c’est que si une ligne passe proche de l’Auvergne c’est uniquement pour désengorger la ligne Paris-Lyon et que RFF et la SNCF privilégieront forcément la ligne la plus rentable dans ce sens. Les élus d’ailleurs si vindicatifs ne peuvent pas demander que la future ligne passe dans chaque ville au risque de transformer le futur TGV en tortillard, et en même temps exiger que la SNCF soit rentable.
Cette ligne passera forcément au nord de la région et peut être dans l’Allier sans que ce soit une certitude.
Ensuite que le train arrive gare de Bercy ou gare de Lyon, peu importe il est tellement plus important que les trains respectent les horaires.
Ma vision serait une ligne passant par Varennes sur Allier avec une gare à la place de la base aérienne qui fermera sans doute rapidement, ce serait l’emplacement idéal pour toute la région.
Alors sur un tel sujet si nos élus pouvaient avoir un peu plus le souci de l’intérêt général que celui de se faire réélire, pour une fois la population y gagnerait beaucoup.

jeudi 8 décembre 2011

Une piste africaine au coeur de l'Allier




Comment peut on se satisfaire d’une route à grande circulation d’une aussi mauvaise qualité ? La RD2009, ex RN9 devenue départementale il y a peu est transformée en piste africaine ! Cette route qui n’était pas forcément en mauvais état, avait bien été réparée par les services du département l’été 2010 et donnait toute satisfaction. Mais voilà que le Conseil Général, nouveau propriétaire, a voulu lui refaire une beauté. Bien mal lui en a pris, car les travaux réalisés en se reprenant au moins à deux fois ont détruit cette si jolie route. Elle devenue pleine de bosses, le revêtement se détache ça et là, deux ornières se creusent à l’emplacement du passage des roues, des flaques d’eau se créent à divers endroits et sa couche de roulement devient si lisse qu’on pourrait y faire du patin à glace.
Mais ce résultat n’est pas étonnant et pas besoin d’être ingénieur des routes pour connaître le résultat final avant que les travaux soient engagés.
La méthode qui a été employée est un « Enrobé Coulé à Froid ». Mais à froid ne veut pas dire « par gel » ! Et justement cette méthode fonctionne parfaitement quand la température extérieure est élevée pour compenser la chaleur de fabrication de l’enrobé. Mais l’entreprise qui a refaite la route l’a fait par temps froid voir de gel ! Ainsi tous les ingrédients étaient réunis pour un échec. De plus cet ECF n’est fait que pour des routes à faible circulation, et pour ma part la ville de St Pourçain en a beaucoup employé sur ses routes de campagne, mais surtout pas sur des routes passagères !
Voilà comment une belle route est devenue un chemin rural, et le pire contre l’avis des techniciens du département qui en privé condamnent la méthode !
La solution était de scinder la route en trois tronçons entre Chemilly et St Pourçain et couler de l’enrobé à chaud l’été sur trois année afin de ménager le budget et de laisser le temps de réalisation, car il était impossible de tout faire en un an.
Le Conseil Général a voulu faire à peu de frais, il en a pour son argent et devra à court terme payer deux fois, car la route refaite ne durera pas plus de deux ans.
Et quand je questionne le Vice-Président chargé des routes, il me répond que le travail n’est pas si mauvais que cela et que tout va bien. Il est vrai que pour lui d’aller de Avermes à Moulins est bien plus confortable. Les habitants du sud du département obligés de prendre la RD2009 chaque jour apprécieront, et je suis bien placé pour savoir que ils sont très nombreux à se plaindre !

lundi 5 décembre 2011

Jean Mallot battu





Jean Mallot battu dans les primaires socialistes départementales pour les investitures aux législatives de 2012.
Certes sa circonscription disparaît et il lui faut bien trouver un port d’attache pour continuer sa carrière politique, mais ses ambitions nationales viennent d’en prendre un coup.
Ce refus des militants de la circonscription de Montluçon de l’accueillir est un échec cuisant pour le patron socialiste de l’Allier mais logique.
Et Montluçon était sa seule circonscription possible bien que celle qui reprenne le moins de communes de son ancienne circonscription. Vichy étant réservée au PRG et vue l’histoire sur Moulins il n’avait pas d’autre choix. N’oublions pas que la dernière fois il avait présenté une candidate parisienne contre le maire socialiste d’Yzeure, Guy Chambefort qui l’avait remporté. Et ce n’est pas pour rien que ce dernier avait déposé une candidature « conservatoire », au cas ou Jean Mallot aurait eu la mémoire courte.
Son suppléant Serge Boulade est de plus dans la circonscription de Montluçon.
Mais voila Jean Mallot privé de futur mandat national, c’est maintenant une certitude. Il essaiera sans nul doute de briguer un poste aux sénatoriales en 2014, comme tous ceux qui ont eu un mandat national déchu, mais sans grande chance d’y accéder.
Il devra donc se contenter de mandats locaux et ce dès 2012 car n’oublions pas que son mandat s’arrête en juin 2012 même en cas de victoire socialiste.
Il est sur qu’il va briguer tous les mandats autour de St Pourçain, un peu en désespoir de cause, mais pas avant 2014. Ce sera les conseillers territoriaux et les municipales.
Pour le premier il est conseiller régional et donc il sera légitime qu’il se présente au poste de conseiller territorial, mais comme ce sera aussi le remplacement du conseiller général sur le territoire du canton il va avoir en face de lui des adversaires de taille, en plus de mécontenter quelques amis, maires ou adjoints socialistes des communes autour de St Pourçain qui s’y verraient bien.
A gauche l’investiture du conseiller territorial sur St Pourçain pourrait ne pas être un fleuve tranquille pour Jean Mallot. Et à droite Bernard Coulon est difficilement détrônable, et devant cette nouvelle situation pourrait bien remettre à plus tard son désir de ne pas refaire un mandat, tout comme aux municipales au cours desquelles Jean Mallot s’est heurté la dernière fois faisant le score le plus faible de la gauche de toute l’histoire des municipales depuis la guerre. Et puis n’oublions pas que, sauf une division à droite en 1977, St Pourçain a toujours voté à droite.
En 2008 Jean Mallot a été élu par accident contre Yves Simon grâce à l’épouvantail brandi par Jean-Louis Borloo sur la TVA sociale, il ne s’y attendait même pas, surtout avec la victoire de Sarkozy aux présidentielles.
Il reviendra donc à un rôle d’élu local parachuté, glanant quelques mandats qui passent devant lui, ayant toujours eu du mal à s’implanter localement. L’actualité en est le plus belle preuve.


A moins que le PS ne fasse bien les choses et que Lesterlin ne puisse résister à une proposition avantageuse loin de Montluçon, ce qui laisserait la place à ...... Mallot!

mardi 29 novembre 2011

Armand Pauly

Je veux ici rendre hommage à un très grand St Pourcinois. Un homme d’exception, un bâtisseur, un chef d’entreprise hors du commun. Armand Pauly est tragiquement décédé samedi matin et laissera un grand vide dans la création d’entreprise. Vigilec, le groupe Galva Union, sont les plus visibles dans notre ville, mais partout en France existent des entreprises créées par M.Pauly.
Il s’était fait tout seul, avec son certificat d’études en poche il avait commencé à monter des lignes électriques à la sortie de la guerre et de deux personnes il avait construit une société nationale sur ce secteur, et même au delà de nos frontières.
Ses petits Unimog tout terrain qu’il avait adopté au cours d’une démonstration de la marque au début de sa carrière, restent encore une trace vivante de sa façon de travailler.
Ce n’était pas un homme de bureau, ni de calculette, tout au feeling, et la méthode du « topé là ». Sa parole valait mieux que n’importe quel contrat et si au fil du temps il s’était entouré de techniciens et spécialistes sa décision se faisait sur son ressenti.
Malgré mon âge, j’ai eu la chance de le côtoyer de multiples fois, et je me rappelle de ses nombreux conseils.
C’est un peu un homme à la Audiard, Blier ou Gabin qui s’en va. Des formules à l’emporte pièce, pas toujours dans la dentelle, il allait droit au but sans détour.
Il reste comme un homme juste, y compris avec ses nombreux employés, et je crois savoir qu’il reste aimé, admiré et respecté. Il n’avait pas peur de l’affrontement et même physiquement avec ses employés, mais pour tous c’était un grand monsieur.
Notre ville lui doit le début du développement économique et je me souviens de l’usine de Galva Eclair construite sur un champ de ma famille, sans permis de construire et sans être propriétaire du terrain. C’était lui, il avait reçu l’accord de tous et donc pour lui le formalisme n’était pas son problème.
Combien de fois ai-je été « convoqué » dans sa maison pour régler quelques bricoles.
Je me souviens d’une fois où en 1993 alors que j’avais mon premier téléphone portable et qu’il sonnait devant lui, il était ébahi, ignorant l’existence de cet appareil, et surtout dans les mains d’un paysan… Un paysan qui lui apprenait à lui l’existence des téléphones portables alors qu’il était en plein chantier d’enterrage de lignes France Telecom.
De même la fois où il ne voulait pas payer les 26€ d’assainissement autonome, et j’ai passé 1h chez lui à discuter de tout sauf du sujet réglé, en quelques secondes.
J’ai failli monter avec lui une entreprise de transformation de légumes, et mon service militaire a tout mis par terre, il voulait faire cela tout de suite mais pas sans moi.
Mais beaucoup à St Pourçain peuvent en raconter autant que moi et plus, lorsqu’il faisait parti du club de rugby ou d’autres associations.
Il n’a connu que peu d’échec, si ce n’est sa vie sentimentale, et il en souffrait beaucoup.C’est un homme atypique qui s’en va, souhaitons que là où il aille maintenant il reste un entrepreneur.

lundi 21 novembre 2011

Le grignotage urbain








La Commission Départementale de Consommation des Espaces Agricoles a été mise en place le 17 octobre dernier et s’est déjà réuni deux fois.
Nous sommes à ce jour, le seul syndicat agricole ayant siégé avec la Chambre d’Agriculture.
Cette commission créée dans chaque département et instituée par la loi de modernisation agricole de 2010 a été demandée par la FNSEA lors de l’élaboration de la loi afin de veiller à ce que les terres agricoles ne soient pas indéfiniment grignotées par l’agrandissement de l’urbanisation. L’agriculture a besoin terres pour vivre et travailler et l’agrandissement parfois exagéré des zones constructibles diminue d’autant l’outil de travail des agriculteurs. Sans compter que l’Europe fait par-là une bonne opération en supprimant les DPU qui sont annulés de fait.
Ainsi cette commission est saisie ou se saisie de tous les dossiers qui concernent l’empiétement des constructions futures sur les zones agricoles. Cela va du simple permis de construire aux schémas d’aménagement conséquents tels les documents d’urbanismes des collectivités ou des créations d’infrastructures.
Combien d’exemple dans notre département de zones vouées à l’économie par les communes ou les intercommunalités complètement vides et devenues des friches ? Combien de lotissements ruraux aménagés qui ne verront aucune construction ? Combien de zones destinées à l’urbanisation future dans des communes en perte de population ?
Grâce à cette commission le monde agricole va pouvoir avoir un œil sur l’occupation de son outil de travail et limiter les abus.
De nombreux pays ont depuis longtemps un tel système et qui fonctionne bien, incitant fortement la réhabilitation des friches industrielles ou la rénovation de logements avant la construction de nouveaux.
La défense du monde agricole passe par la préservation de ses biens et de son faire valoir.
L’équivalent d’un département tous les 7 ans disparaît en surface agricole au profit de l’urbanisation. L’agriculture ne peut être réduite à devenir un fournisseur de matière première et d’espace.

dimanche 6 novembre 2011

Vous avez dit crise?

Ce matin je vais acheter un journal chez Bouchon, le marchand de journal sur la place de la mairie qui vend aussi des produits de la Française des Jeux.
Devant moi trois personnes qui achètent des jeux à gratter. Des personnes de condition modeste, cela se voit, mais surtout je le sais.
54€, 78€, et .....113,80€!!!!!
Je suis éffaré!!!
Vous avez dit crise?

samedi 5 novembre 2011

Le coopératisme



Nous sommes revenus au temps de la décadence, incapables de réagir et de prendre des mesures radicales sur un système qui nous entraîne vers notre perte.
L’occident ne ce complet que dans l’oisiveté, dépensant plus qu’il ne gagne, dans des loisirs et biens de consommation non indispensable pour vivre.
L’endettement sert à payer des services, du confort, des biens de luxes, au dépend de l’alimentation, de l’habillement et de l’éducation. Ces trois dépenses réunies représentent dans un foyer moyen pas plus de 30%.
L’orient s’enrichit sur notre dos, finançant notre dette à vil prix, et nous fournissant les téléphones portables et écrans plats si indispensables à notre vie, tandis que nous leur fournissons de l’alimentation payée par un marché mondial ultra subventionné à un prix dérisoire.
Nous nous appauvrissons, ils s’enrichissent grâce à une mentalité besogneuse, et une religion stricte leur dictant leur mode de vie.
Nous sommes tétanisés, et nous élisons des gouvernants incapables de nous dire la vérité et de nous permettre de se remettre en cause.
Nous sommes devenus autistes, au profit de parasites d’un système devenu fou et pervers.
Il n’est pas utile de trouver des modes de correction, de vouloir réglementer ou réguler.
L’argent est devenu un but et non un moyen, aucune règle ne pourra contraindre un système tourné entièrement vers l’argent.
Il faut changer notre logiciel économique, fini le marxisme, fini le capitalisme il faut créer le coopératisme. La responsabilisation de chacun, la participation intégrale physique et démocratique aux décisions, l’économie réelle maîtrisée par les hommes eux-mêmes est la clé de notre sauvetage. Nous avons la solution, elle est éprouvée, il suffit de la généraliser en remettant complètement en cause et faisant abstraction de ce que nous connaissons sur les modèles économiques.

jeudi 27 octobre 2011

La Chine nous tient!



Le 7 octobre 2008 dans un post édité sur ce blog, je prévoyais la catastrophe économique que nous subissons et que la Chine serait appelé en renfort.
Le 27 octobre 2011 cette prévision se réalise.
Nous venons purement et simplement de livrer notre économie, notre pouvoir de décision aux fonds de pension Chinois, pour sauver l’Euro.
Les Chinois détenaient déjà une grande part de l’économie Grecque, Italienne et Espagnole, maintenant ils détiennent une partie du fond de sauvetage européen, c’est à dire qu’ils détiennent la ficelle de notre bouée de sauvetage sur laquelle nous sommes réfugiés.
Nous avons bonne mine maintenant de leur parler droits de l’homme ou Tibet. Il ne va pas trop falloir leur chatouiller les oreilles avec ça.
Lorsqu’un américain gagne 25$ il en dépense 26, dans le même temps un Chinois gagne 1$, en dépense 0,75$ et en épargne 0,25$…..qu’il prête aux américains…
Mais si la Chine a besoin que l’on s’endette auprès d’elle pour lui acheter des biens de consommation, le péril à venir est l’alimentation. L’Asie est la partie du monde qui a l’accroissement démographique le plus important pour le siècle à venir. Il va donc falloir nourrir tous ces gens et la Chine a commencé d’acheter des pans entiers de pays pour produire des denrées alimentaires. Mais cela ne suffira pas car elle ne pourra indéfiniment faire son marché des terres dont les états restent souverains. L’étape suivante est la maîtrise des denrées agricoles. Elle a commencé en détenant pour 2011 60% du stock mondial de soja. Demain elle viendra monnayer sa dette contre de la nourriture, à notre dépend ou celui des pays les plus pauvres.
Nous avons créé l’Europe pour sa puissance et son indépendance. C’est raté !
Merci M.Delors et son administration qui a accordé entre 1989 et 1993 7.195 millions d’Ecu (A peu près la même valeur en Euro) à la Grèce sans aucune contre partie pour déjà un plan d’aide. Le doigt était mis dans l’engrenage.
Merci M.Delors de n’avoir pris aucune mesure de contrôle sur cet état et les autres, dans la tenue de leurs budgets.
Merci à M.Delors et cette politique socialiste généreuse qui a permis de distribuer sans compter des aides à des pays sans aucune rigueur budgétaire.
Le mal vient bien de là et les responsables sont M.Delors et les commissaires européens de l’époque !L’avenir du monde est composé de deux facteurs, l’Islam qui sera la religion de demain, celle des pays pauvres, celle qui s’imposera à nous comme la chrétienté s’est imposée durant 2000 ans, et l’économie qui sera asiatique. Je l’ai souvent écrit ici, le centre du monde se déplace en Orient.

dimanche 23 octobre 2011

fusion des com-coms, fin?



La réforme des collectivités locales dans l’Allier est morte née. La carte du redécoupage de l’intercommunalité dessinée par l’ancien préfet de l’Allier Pierre Monzani ne verra sans doute jamais le jour. En effet fort d’une circulaire et d’une loi l’ancien préfet avait pris son plus beau feutre et avait éliminé là, regroupé ailleurs, supprimé, modifié le contour des intercommunalités sans se soucier ni de l’avis des élus, ni du respect des bassins de vie, ni même de la particularité de certaines communauté de communes. Certes, certaines de ces collectivités ont peu de substances et leur création a plutôt pour origine soit de petits arrangements politiques, soit le remplissage du vide créée par des cartes remplies antérieurement. Une révision par ci par là aurait sans doute un sens, et se fera sans doute, mais au gré de la volonté des acteurs de terrain. La bronca des élus du département et le changement de majorité du sénat n’est pas étranger à ce revirement d’attitude. En ce qui concerne la position des élus, ceux de St Pourçain, Varennes et Lapalisse n’ont pas été pour rien dans cette évolution. Si la fusion semblait acquise lors du dévoilement de la carte, le travail mené par les trois collectivités a révélé rapidement des points d’achoppement de taille. La différence des compétences, des niveaux de budget et de leur conduite, et la gouvernance politique a eu raison très rapidement de ce projet d’envergure. J’ai fait partie dès le départ des très rares à s’être positionné résolument contre la fusion avec Lapalisse, et d’un travail avec Varennes sur le long terme avant une possible fusion dans un temps plus long non déterminé à ce jour. Je reste partisan d’un travail avec Varennes sur des points précis ne nécessitant pas d’échange de compétences et notamment sur le devenir de la base aérienne avec une transformation en gare TGV potentielle pour le département. Je suis tout autant partisan d’un renforcement de la communauté de communes de St Pourçain avec le rattachement de certaines communes faisant partie du bassin de vie. Certes le nouveau préfet n’a pas encore enterré le projet, mais il semble bien que les élus soient tous d’accords, quels que soient leur appartenance politique, sur un statu quo. La bataille a été rude et les pressions nombreuses, mais je suis convaincu que c’est la meilleure solution pour nos communautés de communes. Nous devons rester à une taille ou les élus devons être capable de connaitre nos concitoyens et près des problèmes qui les préoccupent. St Pourçain a encore beaucoup à faire, la tâche est immense, et les élus travaillent en collégialité dans un climat de confiance. Bernard Coulon a su écouter sa base et c’est tant mieux, l’avenir sera j’en suis sûr plus serein.

samedi 22 octobre 2011

DSK suite...



Le chef de la sûreté est allé à Washington avec des jeunes femmes pour rejoindre le patron du FMI


Jusqu'où l'affaire du Carlton lillois ira t-elle ? Après avoir commencé, il y a maintenant près de trois semaines, par éclabousser le petit milieu de notables de la métropole du Nord, avant de rattraper Dominique Strauss-Kahn au second tour de la primaire socialiste, voilà qu'elle commence à ébranler sérieusement la hiérarchie policière du Nord.
Depuis jeudi 20 octobre, le commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde, chef de la sûreté départementale du Nord, est entendu par l'inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices. Les enquêteurs sont venus l'entendre dans son bureau, dès huit heures du matin, alors qu'il prenait sa permanence, comme tous les jours depuis une semaine, comme chef de la police du Nord.
A l'hôtel de police de Lille, personne ne fut vraiment surpris. La semaine précédente, le commissaire avait annoncé à ses chefs de groupe qu'il serait prochainement entendu dans cette affaire où cinq personnes - un avocat reconnu, la direction d'un hôtel de luxe lillois, et un chef d'entreprise - sont déjà mises en examen pour " proxénétisme aggravé en bande organisée ".
Directement impliqué
Vendredi 21 octobre, Jean-Christophe Lagarde était toujours en garde à vue. Selon des sources proches du dossier, l'implication celui qui est présenté comme un " super flic " et un " meneur d'hommes " ne fait plus de doute. Le policier, qui travailla dans les années 1990 aux côtés de Michel Neyret, ancien numéro deux de la police judiciaire lyonnaise récemment incarcéré dans une affaire de trafic de stupéfiants et détournements de scellés, est directement " impliqué dans cette affaire de proxénétisme ". L'enquête montre que Jean-Christophe Lagarde a fait le voyage à Washington, à plusieurs reprises, accompagné de jeunes femmes de Dominique Alderweireld, alias " Dodo la Saumure ", un proxénète français installé en Belgique. M. Lagarde aurait même fait plusieurs allers-retours, notamment en mai, peu de temps avant l'affaire du Sofitel de New York. Il aurait été accompagné de David Roquet, le chef d'entreprise du bâtiment, aujourd'hui incarcéré dans le dossier. Celui-ci aurait joué le rôle de rabatteur lors d'une soirée organisée à Paris.
" Il y a peu de doutes sur la matérialité des faits (voyages, soirées) mais les vérifications restent à faire ", appuie une source policière. Il s'agit d'un réseau de queutards invétérés ", poursuit cette même source. Les enquêteurs précisent cependant que recourir à des prostituées n'est pas puni par la loi. En revanche, selon l'article 225-5 du code pénal, amener et présenter des jeunes femmes professionnelles à des clients répond à la définition légale du proxénétisme.
Le nom de Jean-Christophe Lagarde avait déjà été cité par René Kojfer, 70 ans, vieille connaissance de Dodo la Saumure, et indic de la brigade des moeurs à ses heures. René Kojfer est connu de tout le petit milieu lillois. Le chargé des relations publiques du Carlton a affirmé aux enquêteurs sur procès-verbal qu'il a déjeuné avec le commissaire Lagarde en compagnie de Dodo la Saumure.
Un autre membre de la hiérarchie policière lilloise, Jean-Claude Ménault, directeur de la sécurité publique du Nord, a fait le voyage aux Etats-Unis. " Mais il n'apparaît pas mis en cause dans l'affaire de proxénétisme ", précise une source judiciaire.
Laurent Borredon et Emeline Cazi
© Le Monde

DSK suite....




Le maire, DSK et la tentative de suicide de Marie-Victorine


Au service des urgences de l'hôpital de Gonesse, dans le Val-d'Oise, en ce début février 1998, Marie-Victorine M'Bissa sort du coma. La veille, la jeune étudiante en droit international a avalé une bonne poignée de comprimés dans une salle de cinéma des Halles, à Paris, puis s'est enfermée à double tour dans la chambre du pavillon de Sarcelles où vit alors son père. Un gros chagrin d'amour, l'envie de mourir. Au milieu des appareils de réanimation, elle ouvre enfin les yeux. François Pupponi, le maire (PS) de la ville, est à son chevet.
Depuis six mois, la jeune femme de 24 ans entretenait une liaison avec Dominique Strauss-Kahn. Sur la table du séjour, avant sa tentative de suicide, Marie-Victorine avait laissé une lettre destinée à son père, André M'Bissa, un militant socialiste, qui a aidé " Dominique " à prendre Sarcelles. " Pour une raison que j'ignore, le silence s'est installé entre nous ", raconte la jeune fille d'une écriture régulièren, en évoquant sa liaison avec celui qui est alors devenu ministre de l'économie. " Il y a un an (...), j'ai su que je ne pourrais plus vivre sans avoir cet homme dans ma vie ", ajoute-t-elle. " Tu liras dans mon journal intime tout ce qui s'est passé entre nous. (...) Je ne veux plus pleurer. Plus de force. " Elle laisse un numéro de téléphone, que compose son père. " Je tombe sur Dominique ", raconte M. M'Bissa au Monde." Je dis : "C'est André. La fille est morte" ". A l'autre bout du téléphone, un silence lui répond. " Il ne dit pas un mot, puis il coupe. "
Que fait donc le maire de Sarcelles à l'hôpital, quelques heures après ce coup de fil, au chevet de Marie-Victorine ? Est-ce " Dominique " qui l'a envoyé ? " Certainement pas !, répond M. Pupponi. Qui m'a averti, je ne sais plus, c'est loin. Je ne connaissais pas cette fille, elle était shootée et délirait. Les médecins m'ont dit que ses jours n'étaient pas en danger, je suis parti. " Il dit n'avoir jamais su - et ne pas croire - qu'une liaison passionnelle ait pu se nouer entre elle et DSK.
Rattrapée par cette histoire
Tant que sa fille avait gardé le silence sur sa liaison, M. M'Bissa s'était tu. Mais après l'épisode du Sofitel, Marie-Victorine, 38 ans aujourd'hui, désormais consultante en Californie, répond au questionnaire serré de Kenneth Thomson, l'avocat américain de Nafissatou Diallo. Puis, à Paris où elle se réfugie, elle accorde un long entretien à l'hebdomadaire suisse L'Illustré. Aujourd'hui, elle n'en soustrait ni ne veut y ajouter un mot.
Car comme M. Pupponi, elle est rattrapée par cette histoire qu'elle voulait oublier. Le 9 août, son père est contacté à Sarcelles par Youri Mazou-Sacko, adjoint au maire : " Il est venu me chercher en voiture, m'a conduit au stade de la ville, et m'a demandé de donner le numéro de ma fille et son adresse, sans me donner le motif ".
Faux, a répondu M. Mazou-Sacko au Parisien, le 2 septembre. " André M'Bissa voulait me parler de sa situation personnelle délicate (...) - pas de logement, pas d'emploi... " Il ajoute que " DSK n'a jamais été au courant de cette rencontre " et qu'à M. Pupponi, il a " juste dit " qu'il allait voir " l'ex-militant socialiste, sans qu'il soitjamais question de Marie-Victorine ". M. Pupponi insiste : il n'a jamais donné l'ordre à son adjoint d'aller dire à M. M'Bissa que sa fille parlait trop, dit-il au Monde.
La justice tranchera : le 23 août, les avocats de Nafissatou Diallo ont déposé plainte pour " tentative de subornation de témoin ". Le dossier est entre les mains des policiers de Versailles.
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E. C. et Ar. Ch
© Le Monde

vendredi 14 octobre 2011



Le commissaire Dacian Ciolos vient de rendre sa copie. En effet mercredi il a présenté à la commission européenne puis au parlement européen le projet de futur PAC 2013-2020.
Celui-ci sera maintenant examiné en conseil des ministres et fera d’ici 2013 l’objet de négociations entre états car il est bien évident qu’il y a des choses à revoir.
C’est pour discuter autour de ce projet que la FNSEA03 organise un forum le 17 octobre à 20h30 salle Mirendense à St Pourçain avec Thierry Boulleau ingénieur COPAMAC-SIDAM et Michel Dantin député européen membre de la comission agricole.Ce sera l’occasion de dialoguer avec ceux qui feront la PAC de 2013.

mardi 11 octobre 2011

La solution économique



A l’heure où les économies vacillent, où si bien le capitalisme que le collectivisme ont fait la preuve de leur échec, où il faut réinventer une nouvelle façon de vivre ensemble sur d’autres bases économiques, il existe peut être un système qui a fait ses preuves depuis une centaine d’année, mais qui est resté à l’état micro-économique.
Je ne suis pas en train de vous proposer une économie utopiste, qui nécessiterait de tout détruire et de refaire un monde nouveau. Je laisse cela aux rêveurs qui veulent un monde sans argent, sans loi, sans règle.
Je vous propose un système économique où l’argent est un moyen et non un but, où le dynamisme est récompensé, où la solidarité existe, où la démocratie exerce pleinement les orientations politiques.
Cela s’appelle le système coopératif. Il a été très largement employé en agriculture et a permit la révolution agricole du XXe siècle, et aujourd’hui 40% de l’agriculture et de l’agroalimentaire passe par le système coopératif. La coopération ce sont les bienfaits du capitalisme et les avantages du collectivisme. Chaque performeur peut gagner davantage et les moins chanceux ne sont pas laissés sur le bord de la route, et tout ceci par une décision collective où un homme égale une voix, quel que soit son rôle économique.
Les entreprises peuvent fonctionner sous ce système, mais bien au-delà c’est la macroéconomie qui peut fonctionner par ce principe.
Plus de rapports conflictuels entre patron et ouvriers, entre élus et électeurs. Le patron garde son capital qu’il met à disposition de la coopérative et cette dernière le rémunère au taux du marché et il reste propriétaire. Il exerce alors une place de dirigeant dont la rémunération est décidée par l’assemblée générale. Par contre la spéculation devient dans ce système complètement impossible car par définition les parts sociales ne sont pas commercialisables qu’entre la coopérative et ses adhérents. Certes les bourses devraient s’adapter à ne commercer que sur des marchandises physiques, mais est-ce un mal ? Par contre la concurrence pourrait complètement s’exercer et l’adhérent serait à même de bien cerner le coût de son travail et des moyens de production.
Le cas de faillite en coopérative est extrêmement rare et n’a été que l’aboutissement aveugle d’une gestion dogmatique ou dénuée de contrôle interne.
Dans un système coopératif macro-économique l’Etat n’aurait plus que ses rôles régaliens, à savoir l’éducation, la défense et la sécurité. Le pouvoir se déplacerait alors de la démocratie politique à la démocratie économique. La fiscalité devrait complètement être réformée et surtout les taux devraient être considérablement abaissés, car l’Etat n’aurait plus besoin de s’occuper d’économie qui est largement la cause de son endettement.
La SNCF par exemple pourrait être remplacée dans son statut par une coopérative et je n’ose imaginer les avantages et l’amélioration du service. Voici en quelques lignes une idée, qui n’est pas nouvelle, mais que personne n’a pensé à adapter à l’échelle d’un pays ou d’un continent, et qui pourtant a fait ses preuves.

lundi 10 octobre 2011

Beau succès des primaires



Les primaires sont incontestablement un succès démocratique.
Il faut reconnaître que pour un parti mobiliser 12 fois plus que l’effectif de ses adhérents est une gageure réussie. Cela remet du souffle dans l’expression des gens dans l’avenir de leur pays et c’est tant mieux.
Ensuite dire que c’est « la solution » pour tous les partis politiques et ringardiser ceux qui ne procèdent pas à un tel procédé est un peu rapide. En effet la décision appartient d’abord aux militants des partis. Ceux du PS ont accepté les primaires, mais ce sera sans doute au détriment du militantisme, car à quoi sert désormais de militer si lors des décisions cruciales ces derniers ont une parole diluée, voir inexistante.
C’est d’ailleurs le drame du syndicalisme, le nombre de syndiqués en France est bien inférieur et de loin de ceux qui répondent à l’appel des manifestations.
Les partis politiques ont un rôle majeur dans la vie démocratique et affaiblir ceux-ci n’est pas de bon augure.
Le pays qui fonctionne avec un tel système, les USA, a un taux de militantisme des plus faible des pays démocratiques.
Alors oui les primaires rafraîchissent la politique, non ils risquent de faire mourir la moelle des partis.
J’appréciais davantage les primaires de 2006 qui accordaient la possibilité de voter à ceux qui adhéraient, même au dernier moment.

mercredi 5 octobre 2011

Comment ne pas penser au Crédit Agricole dans cet exemple...

Management
La crise bancaire est d'abord une crise de gouvernance


Trois ans après l'affaire des subprimes, ces crédits hypothécaires à risque, le spectre des crises bancaires est de retour. En réaction, le Fonds monétaire international (FMI) invite des banques à se recapitaliser et on attend que de nouvelles régulations (Bâle 3) forcent le secteur à la prudence. Mais pourquoi les banques prennent-elles tant de risques ?
On évoque souvent l'appât du gain, les bonus des traders, mais pour quelles raisons un management compétent, éclairé par de bons experts et un conseil d'administration vigilant, accepterait-il de courir au précipice ? Reste une explication structurelle : en finance, beaucoup plus que dans d'autres secteurs, les activités les plus profitables sont nécessairement les plus risquées. Dès lors, la promesse de profits et de dividendes élevés imposerait de prendre des risques déraisonnables.
C'est ce mécanisme qu'a mis au jour le Sénat américain dans son enquête sur la banque Washington Mutual (WAMU) dont la faillite, en septembre 2008, a été éclipsée par la chute de Lehmann Brothers. C'est pourtant la plus grande faillite bancaire de l'histoire des Etats-Unis (" Wall Street and the Financial Crisis : Anatomy of a Financial Collapse ", United States Senate, April 2011).
Stratégie agressive
Née en 1890, WAMU était une caisse d'épargne mutualiste de taille moyenne spécialisée dans les prêts hypothécaires garantis par les institutions fédérales. En 1983, elle devint une société anonyme. De 1996 à 2002, son succès lui permit plusieurs acquisitions qui en firent la première caisse d'épargne et la sixième banque du pays à une époque où s'imposait l'idée que la valeur pour l'actionnaire est le meilleur critère de performance, y compris pour une banque.
Sur ce principe, en juin 2004, le PDG de WAMU proposa une stratégie agressive : " Notre but pour les cinq prochaines années sera d'atteindre un rendement moyen du capital d'au moins 18 % et une croissance des dividendes de 13 % en moyenne par an. "
A cette fin, la banque devait développer des produits plus rentables - " Nous devons réorganiser nos ventes et nos réseaux dans le pays pour proposer des produits à fortes marges. " Reste que ceux-ci étaient à haut risque et que cette stratégie fut adoptée malgré les avertissements des experts.
L'exposition de WAMU ne tarda pas à s'inverser. En 2003, les prêts prudentiels et à faible marge formaient 65 % du volume d'activités de la société, ils tombèrent à 25 % en 2006. A l'inverse, les prêts à haut risque (subprimes notamment) passèrent de 19 % à 55 %. La WAMU semblait certes plus profitable, mais à l'intérieur de l'entreprise, les signaux d'alerte se multipliaient. En vain.
Un piège implacable
Dès 2004, le chief risk officer avait prévenu le PDG du groupe qu'une bulle immobilière était avérée. Mais ses agents n'eurent jamais l'autorité nécessaire pour bloquer des prêts hypothécaires insensés, voire maquillés, surtout s'ils pouvaient être revendus (c'est-à-dire titrisés). Durant l'année 2005, se sentant débordé, il dénonça un " appétit croissant pour le risque ". Mais en 2007, son service fut décentralisé et placé sous la responsabilité des divisions commerciales, perdant ainsi toute indépendance. En septembre 2008, WAMU coula à pic.
L'enquête du Sénat américain livre une moisson de données (messages, documents internes...) qui est sans équivalent pour comprendre la crise. Elle confirme une logique d'autant plus inexorable que le PDG de WAMU, en poste depuis onze ans, n'a pu éviter la rupture stratégique de 2004.
Le primat de la valeur actionnariale est partout contestable, mais pour les établissements bancaires, c'est un piège implacable. Toutes n'ont pas connu le sort fatal de WAMU mais l'avertissement est clair : il faut adopter une gouvernance des banques qui ne provoque pas un appétit compulsif pour le risque. Sans quoi les régulations attendues n'auraient que peu d'effets.
Armand Hatchuel
Armand Hatchuel,
professeur
à Mines ParisTech.
© Le Monde

lundi 26 septembre 2011

construction de la nouvelle station d'épuration



C’est donc décidé et les travaux commencent de la construction de la nouvelle station d’épuration (STEP). Après plus d’1 an de travail sur les dossiers, la consultation des entreprises, et la mise au point du marché avec la société Ternois retenue pour cette tâche une nouvelle STEP verra le jour au cours de 2012 et sera une des plus moderne de France, et surtout sera la seule à traiter les micropolluants.
Nous avons travaillé en essayant d’anticiper 40 années de fonctionnement et de prendre de l’avance sur la réglementation à un coût très raisonnable.
L’ancienne station n’était plus aux normes depuis 2005 et nous avions l’obligation sous peine de fortes astreintes financières, de la mettre aux normes pour le phosphore et l’azote.
Mais si nous avons quelque peu dépasser le délai réglementaire c’est que nous souhaitions prendre en compte deux critères importants, à savoir le devenir des boues de station et le traitement des micropolluant. Sur le premier critère le SICTOM dans sa mise aux normes a prévu l’incinération des boues et sur le deuxième critère la technique nous permet maintenant de traiter tous ces résidus que sont les médicaments, les hormones humaines et les perturbateurs endocriniens.
La nouvelle station rejettera donc dans la nature une quasiment pure du niveau de l’eau potable.
Ce dossier a été très compliqué à traiter mais très captivant et le conseil municipal a voté à l’unanimité le dossier proposé par la commission. Belle prouesse démocratique où lorsque l’interet général l’exige les barrières politiques tombent.
Cela aura un coût sur la facture d’assainissement c’est incontestable, mais je le dis depuis 2001 le coût de l’assainissement ne cessera d’augmenter dans les années futures. Malgré cela nous restons à un coût du mètre cube d’eau consommée le plus faible de France.
Je suis très impatient de la voir fonctionner et d’être à la hauteur des espérances que nous mettons dans les nouvelles techniques. En attendant vous pouvez la visiter virtuellement à cette adresse : :http://metaverseconcept.com/fr/telechargements/viewcategory/1-mc3d-viewers.html

vendredi 23 septembre 2011

L'agriculteur est une espèce en voie de disparition



Les chiffres parlent d’eux-mêmes et le récent résultat du recensement agricole indique que le nombre d’agriculteurs a diminué de 26% en 10 ans. Le nombre d’exploitations agricoles est passé sur cette même période de 663.000 à 490.000. Cela signifie que clairement que l’agrandissement des exploitations restantes est une évidence. Par contre elle est inégale sur le territoire français et européen, car le phénomène est bien à cette échelle. Qu’est ce que cela implique derrière cette constatation en matière d’occupation du territoire et de production ? Pour le premier point c’est une adaptation de l’espace à la mécanisation, et sans doute une vision moins bucolique de la nature. Pour le second point c’est une obligation de produire pour satisfaire le besoin alimentaire et demain de production d’énergie. Les agriculteurs ont ils choisi cette évolution ? Non ! Ils la subissent et constatent avec amertume que ce sont les politiques agricoles qui orientent leur avenir.
Nul doute que cette diminution de l’effectif agricole est une volonté sociétale qui souhaite toujours davantage de réduction du coût de l’alimentation, et comme bien qu’en diminution le nombre d’agriculteurs restent mille fois plus élevé que la grande distribution qui achète leurs produits, le rapport de force est toujours au désavantage de l’agriculteur.
L’agriculteur devient donc une espèce à protéger, à moins que demain on revienne au système autarcique, ce que je ne crois pas. L’avenir de l’agriculture se doit par conséquent d’être discutée sans tabous entre les agriculteurs qui sont les premiers concernés et la société. Ou ? Comment ? ne serait-ce pas aux hommes politiques de faire ce travail ? A moins que la langue de bois, si naturelle, ne se cantonne à flatter les uns et les autres au gré des échéances électorales. Alors peut être est-ce au syndicalisme de provoquer le débat, et je pense que nous devons le faire.

A lire!



Je vous conseille vivement de lire "Biotechnologies végétales" aux éditions Vuibert, pour ceux que cela intéressent. Vous connaitrez tout de l'évolution des plantes depuis des milliers d'années et vous apprendrez ainsi que la transgénèse existe à l'état naturel et n'est pas le seul fait de l'homme. Ce livre a été écrit par des spécialistes éminents et qui ne prennent pas part au débat des plantes modifiées, mais expliquent à charge et décharge les principes, les avantages et les inconvénients des biotechnologies. Certains passages sont un peu techniques mais peuvent être laissés sans compromettre la bonne compréhension de l'ensemble.
Sous la préface d'Axel Kahn, cet ouvrage s'adresse aux novices et aux étudiants, assez vulgaire et pointu à la fois, pour répondre à toutes les questions.

lundi 19 septembre 2011

Magnifique acteur!



Une vraie pièce de théâtre avec un acteur de grand talent ! Voilà comment j’ai trouvé la prestation de DSK hier soir à la télévision.
C’est vrai que les femmes de chambres guinéennes immigrées sont réputées pour aimer des liaisons sexuelles consenties avec des hommes qu’elles ne connaissent pas en 7 minutes… C’est aussi vrai que tous les détenus de Long Island s’ils pouvaient avoir une caution de plusieurs millions de dollars et la possibilité de verser un loyer de plusieurs milliers de dollars par mois préfèreraient eux aussi ne pas vivre en prison…
C’est aussi vrai que le rapport du médecin qui a ausculté Nafissatou Diallo n’est qu’une fiche d’entrée de l’hôpital…
Mais pourquoi Claire Chazal ne lui a pas demandé pourquoi les caméras de surveillance de l’hôtel l’avaient vu avec deux autres femmes entrer dans sa chambre respectivement le soir et la nuit précédent le viol ?
Le rapport du procureur ne dit d’ailleurs pas que DSK est blanchi ! Il dit qu’il n’a pas assez d’arguments pour le condamner, c’est un peu différent ! DSK a été libéré car le lobby juif est très puissant à New York, et pour paraphraser le Général De gaulle, un peuple capable de tuer son président (JFK) doit tout aussi être capable de libérer un ami puissant !

samedi 17 septembre 2011

Xavier Beulin à St Pourçain



Xavier Beulin, Président de la FNSEA était donc vendredi à St Pourçain à l’invitation de la FNSEA03 et de la chambre d’agriculture. Un homme d’une simplicité extraordinaire et une connaissance de ses sujets exemplaire, sans notes et pas dans un langage d’énarque.
Ce que je retiens surtout de son intervention, c’est que l’agriculture est un métier d’avenir et que notre planète aura besoin d’agriculteurs pour nourrir le monde. Que l’agriculture est fortement contrariée par des mouvements, notamment écologistes, dont le seul but n’a rien à voir avec l’écologie mais est électoral et dogmatique. L’écologie est un prétexte pour associer tous ceux qui se cherchent une raison d’exister dans la contestation.
Le syndicalisme doit par conséquent servir à deux choses : contrer les oppositions en démantelant des arguments souvent basés sur des idées fausses et préconçues et rassembler les agriculteurs autour de leur métier. En effet tant sur le marché intérieur que sur les pays tiers le rapport de force commercial entre l’agriculture et la distribution est de 1 pour 10.000. Il n’est d’autres solutions que de se regrouper, s’unir pour peser à égalité dans le rapport de force. Et c’est d’autant plus vrai sur le marché de la viande, dans lequel il existe un essaimage de petites structures, et le département de l’Allier est bien placé pour le savoir, qui non contentes de se livrer bataille sur l’aval se font la guerre entre elles. Le syndicalisme doit donc reprendre la main en organisant les discussions dans les filières et entre filières. Notre première tâche est donc de s’organiser entre nous avant toute demande envers des gouvernements exsangues.
Le misérabilisme n’a pas sa place dans notre agriculture et les pleureurs et assistés de tous poils, doivent commencer par se remettre en question avant d’en appeler à une solidarité qui ne sera toujours que dans un seul sens. Certes il existe des situations difficiles, et le syndicalisme est là aussi pour soutenir et réorienter des agriculteurs dont la voie est sans issue. Le Président national nous a tenu donc un discours de vérité et d’optimisme, à nous maintenant sur le terrain de rassembler tous ceux et celles qui croient à leur métier, c’est je l’espère le plus grand nombre !

lundi 12 septembre 2011

Xavier Beulin à St Pourçain



Vendredi à 9h30 salle Champ Feuillet, nous recevrons Xavier Beulin, président de la FNSEA.
Juste un an après la création de la FNSEA03 c’est une reconnaissance que d’accueillir le président national. Ce sera aussi l’occasion de dialoguer avec lui sur les problèmes d’actualité et sur l’avenir de l’agriculture en France et en Europe.Tous les agriculteurs sont invités à venir à cette rencontre.

samedi 3 septembre 2011

L'agriculture source d'innovations

































Vous ne le savez peut être pas mais un grand nombre de produits que vous utilisez au quotidien sont issus de l’industrie céréalière, et pas seulement pour l’alimentation.
Les céréales produisent une grande quantité d’amidon qui est la base de constitution de nombreux produits après le travail de cet amidon.
Ainsi peut on trouver de l’amidon de céréales dans de plus en plus de colles. Celle des timbres, des enveloppes autocollantes, des reliures de livres ou la fabrication du carton. Dans l’industrie pharmaceutique, toutes les dragées ou gélules sont à base d’amidon. Il est présent aussi dans les produits de beauté ou les dentifrices, les cotons tiges, ainsi que les lessives liquides, et même dans la construction au travers des tuiles ou des plaques de plâtre. Mais la révolution la plus importante est sans doute la fabrication de plastique à base d’amidon, et de ce fait le plastique devient biodégradable au contact de l’humidité en moins de 30 jours.
Le paillage en horticulture emploi beaucoup ce type de plastique, mais aussi les sacs des supermarchés, les barquettes contenant de l’alimentation et aussi les chips de calage dans les colis.
Une marque de papier toilette fait un argument commercial de rendre le tube central où s’enroule le papier, biodégradable. J’ai testé en quelques secondes le tube se dissout dans l’eau.
A ce jour l’industrie chimique emploie 60% de pétrole et seulement 8% de matière végétale. L’objectif est d’arriver à 15% en 2017.L’agriculture est une formidable source de matières premières renouvelables, respectueuse de l’environnement en produisant des produits complètement biodégradables, en plus de nous rendre autonome. Alors faisons une force de l’agriculture européenne !

mercredi 24 août 2011

J'ai honte!



Oui j’ai honte pour mon pays, et je suis en rage contre le jugement de DSK qui n’aura pas lieu.
J’ai honte que ce monstre ne puisse être jugé juste car la plaignante n’a pas dis toute la vérité sur des éléments de sa vie privée qui n’ont strictement rien à voir avec son viol.
Sous prétexte qu’elle aurait pu mentir sur son immigration aux USA, justice ne peut lui être rendue, malgré des preuves scientifiques et médicales accablantes pour le violeur.
Et aujourd’hui DSK pavane comme un agneau blanc étalant son fric, ses millions de dollars qui lui ont permis d’assurer une défense de milliardaire.
Quelle gifle pour toutes les femmes du monde, qui parce qu’ont est puissant et riche, même le crime est justifiable.
Et quelle honte dans les propos des femmes du Parti Socialiste, qui voit maintenant en DSK un homme politique neuf, vierge, blanchi de toutes accusations.
Quand j’entends Martine Aubry louer la présomption d’innocence quelle courte mémoire lorsqu’elle accablait Eric Woerth de tous les maux et de crimes qui ne sont encore même pas jugés ! Ou est elle la présomption d’innocence ?
Que penser de cette conseillère régionale d’Ile de France déclarant que maintenant DSK est blanchi il doit jouer un rôle politique en France et en Europe ?
Quelle honte pour la politique tout entière !!
Aujourd’hui si j’avais le choix au 2eme tour des présidentielles entre DSK et Marine Le pen, je n’aurais aucun doute sur mon vote ! Régissez, allez y laissez des commentaires, il faut moraliser la vie politique !

dimanche 14 août 2011

syndicalisme, mutualisme agricole?



Je suis en train de lire le livre sur Michel Debatisse écrit par Claude Goure. Je suis impressionné par le charisme de l’homme, le foisonnement d’idées et la persévérance à les faire aboutir.
J’ai appris beaucoup de choses sur la création des lois d’orientation agricole de 1960 mises en œuvre par Edgar Pisani. Et sur la création des organismes mutualistes, Crédit Agricole, MSA, coopération…
Certes, certains existaient auparavant, mais en 1960 un tournant a été pris dans ces organismes en faveur de l’agriculture.
Par contre des choses mises en place à l’époque dans un contexte précis mériteraient d’être modifié voir abolies, je pense aux SAFER notamment.
Mais que sont devenus nos organismes mutualistes, quels rôles jouent ils aujourd’hui dans l’agriculture ?
C’est triste de constater que ce ne sont plus les agriculteurs sociétaires qui décident maintenant, et que les directeurs ont prit les rênes pour ne plus les lâcher.
Les présidents eux-mêmes me disent ne plus rien décider. Il faut qu’ils demandent l’autorisation aux directeurs pour prendre des orientations. Le comble c’est quand ce sont des directeurs qui se font élire dans les instances nationales à la place des élus sociétaires.
Et quand je demande un peu plus de mutualisme, un peu plus de relation avec le monde agricole, on me répond que les agriculteurs ne représentent plus rien en chiffre dans la banque. Certes à prêter aux états en faillite ou investir dans les subprimes, les chiffres ne doivent pas pouvoir se comparer ; le retour en impayé non plus…
Si Michel Debatisse ou ses collègues étaient encore là aujourd’hui, que diraient ils ?
Je pense qu’ils nous diraient deux choses : soit vous reprenez le pouvoir, soit vous recréez à côté des organismes dévoués au monde agricole.
Que le Crédit Agricole prête à la Grèce qu’est ce que cela apporte aux agriculteurs sociétaires ?
Nos organismes nous ont échappé et je ne pense pas que nous pourrons reprendre le pouvoir, alors que la fracture se fasse et qu’ils vivent leur vie sans nous. Arrêtons de nous impliquer dans des organismes où nous servons de caution pour le nom, mais dont nous ne décidons plus rien, malgré notre capital social, et nous ne sommes traités sans aucune différence d’avec les autres banques privées.
Peut être est il temps de recréer une autre banque agricole, exclusivement dévouée aux agriculteurs et leurs familles. Peut être devons nous recréer des coopératives plus soucieuses de défendre les agriculteurs que le portefeuille de leurs débouchés. Mais est-ce que les agriculteurs d’aujourd’hui auront la moelle de nos aînés de 1960, ou préfereront ils se laisser faire ?

Pauvre France!



Oui pauvre France, comment un pays peut il s’en sortir sans un peu d’optimisme, de pragmatisme et sans la crainte de mesures radicales.
Voilà trois exemples précis d’actualité qui reflète la différence entre les Français et le reste du monde :
Suite aux émeutes en Grande-Bretagne, le peuple est derrière ses dirigeants. Il soutien le Premier ministre, dénonce les pilleurs, s’organise pour contrer de nouveaux débordements, et soutien les mesures drastiques de lutte contre cette violence gratuite, les tribunaux jugeant 24h/24h les fauteurs de trouble. Résultat en 3 jours les émeutes sont enrayées.
Les mêmes émeutes en France en 2005, commencées de la même façon qu’en Grande-Bretagne c’est à dire le décès d’un homme tué par la police. La population est contre le gouvernement, les médias diabolisant la police, les partis d’opposition fustigeant le pouvoir, les défenseurs des libertés prenant fait et causes pour une jeunesse désoeuvrée, des tribunaux ne voulant pas juger sans enquêtes approfondies, résultat 15 jours d’émeutes.

Autre fait, une scène géante s’écroule hier en Indiana aux USA. Je regardais la télévision canadienne et voici comment l’info a été traitée là bas et ici :
Au Canada on visionne la scène, on déplore les morts et blessés, mais on met en exergue le courage des gens présents aidant les sauveteurs. On fait remarquer que le vent est la cause de l’accident et que ce n’était pas prévisible.
En France, on visionne la scène, on cite les morts et les blessés et tout de suite on se demande si les mesures de sécurités ont bien été prises, si il n’aurait pas fallu interdire le spectacle, qui va assumer la responsabilité, et quelles seront les conséquences.
Voilà deux exemples flagrants de la différence de nos mentalités et de pourquoi certains s’en sortent mieux et plus vite que nous. Il ne faut pas oublier que le Canada alors que sa dette publique atteignait en 1994 68,4% de son PIB a décidé un plan drastique d’économies qui passait entre autres mesures par la suppression, et non le non-remplacment, de 50% de ses fonctionnaires. Résultat à ce jour le Canada est endetté à hauteur de 45% de son PIB avec un objectif de réduction à 25% en 2015, et dans 3 ans le budget fédéral sera excédentaire. En France nous sommes à 87% du PIB et le déficit budgétaire est de 68 milliards d’Euros…

jeudi 11 août 2011

Nous ne sommes pas au bout!

Nous ne sommes pas assez loin dans cette crise économique qui secoue la planète. Il faut que tout le système explose et il faut donc que la chute des bourses aille jusqu’à son terme, c’est à dire la mise en faillite des états endettés.
Des hommes depuis trop longtemps se sont permis de jouer avec la finance, par la spéculation, non pas au service de la croissance et de l’entreprise, mais juste pour des profits faciles et juteux.
A capital égal, quel paradoxe entre un chef d’entreprise faisant travailler des salariés et des moyens de production avec une marge d’à peine 2% et un spéculateur boursier tout seul dans son bureau avec un ordinateur et un téléphone avec une rémunération de plus de 15%.
L’argent ne doit pas être un but mais un moyen ! L’argent est un outil au service des hommes pour leur permettre de vivre décemment et être une règle, un étalon pour récompenser la valeur des hommes sans excès. Il est normal que quelqu’un qui dispose de compétences ou qui travaille davantage gagne plus que celui qui n’en dispose pas ou ne fait rien.
Mais il faut mettre un plancher c’est ce qu’on appelle la solidarité et surtout des plafonds, car quel que soit le brillant d'un homme, il ne vaut jamais des millions de fois plus que celui de la base. Surtout lorsque c’est un footballeur qui tape dans un ballon 4 heures par jour…
C’est donc tout un système économique, politique et social qu’il faut remettre en place. Le communisme et le marxisme ont montré leur aberrance. Le capitalisme a montré ses limites et ses excès. Il faut donc construire un modèle économique basé sur la liberté d’entreprendre, l’encouragement à produire, une plus grande liberté de travail avec des limites, même si celles-ci sont éloignées.
Chaque homme doit avoir sa chance, doit être motivé par le meilleur et l’excellence, doit être récompensé pour ses efforts, sans excès ni dans un sens ni dans l’autre.Il faut pour cela que le moteur économique qui fonctionne aujourd’hui explose !

mardi 2 août 2011

On s'approche de la catastrophe!



Ce qui vient de se passer aux USA est absolument surréaliste ! Les parlementaires américains viennent tout simplement d’accorder un découvert supplémentaire aux gouvernements américains (fédéral, états, collectivités…) de 2000 milliards de dollars au-dessus du plafond fixé par eux-même quelques années précédemment.
C’est un peu comme si un ménage en surendettement se voyait accorder par sa banque une rallonge de crédits pour rembourser les premiers.
Ou pour prendre une autre image, c’est comme si à un drogué par l’héroïne, on administrait une dose un peu plus forte pour le soulager de sa dépendance. Autant dire que ce genre de situation se termine très mal.
En Europe la dette publique est montrée du doigt et les pays concernés mis au banc des accusés pour leur dette conséquente. Mais il faut savoir qu’hormis la Grèce, tous les autres pays européens même les plus endettés n’arrivent pas au niveau des USA.
Le Portugal, ce pays le plus endetté d’Europe après la Grèce a sa dette qui représente 94% de son PIB. Mais les USA c’est 102% du PIB ! Et avec ce nouveau plafond ce sera 120%. C’est à dire 45.000$ par habitant et dépassera le niveau de la Grèce! En clair si les USA voulaient rembourser leur dette en totalité il faudrait demander cette somme à chaque habitant américain.
Rappelons qu’en France c’est 1.500€ par habitant, et c’est déjà beaucoup.
Et toute cette dette américaine est due pour une très grosse part à la Chine, puis les Britanniques, le Japon et les pays producteurs de pétrole.
Comment ne pas voir dans la politique étrangère américaine des positions servant l’interet de ces pays ? D’autant plus que même très endettés les USA restent la première puissance militaire mondiale…
Jusqu’où et jusqu’à quand cela peut il durer ?
La Chine détient la dette des USA et de beaucoup de pays endettés, c’est le pays le plus peuplé du monde, c’est le pays qui détient la croissance la plus forte et la richesse par habitant qui augmente chaque année, c’est le pays qui consomme le plus, qui produit le plus et qui épargne le plus. Est-ce à dire qu’une dictature communiste aura raison du capitalisme mondial ? Mao aura t’il raison ?
Le capitalisme exacerbé, l’ultralibéralisme, l’argent virtuel, l’argent de la spéculation verront bientôt leur mort. L’oppression des peuples même au nom du communisme verra aussi sa mort bientôt.
Il nous faut inventer un nouveau système économique, ou plus exactement un homme avait appliqué un certain pragmatisme économique, alliant richesse, solidarité et équité, cet homme avait une certaine idée de la France. Peut être serait il temps de s’en inspirer pour avoir une certaine idée du monde…

jeudi 21 juillet 2011

Le Conseil Général se fout des éleveurs!



Le Conseil Général a voté lors de sa séance plénière du 21 juin dernier une aide de 400.000 € en faveur des éleveurs sous forme d’aide à l’affouragement du bétail.
Cette aide devait, en passant par des initiatives collectives, aider directement les éleveurs sur l’achat de la paille et réduire ainsi son coût.
Hors le président pour des raisons politiques a décidé de revenir sur le mode d’attribution de cette aide et va proposer lors de la commission permanente du 22 juillet d’adjoindre cette somme au fond de calamité agricole décidé par l’Etat.
C’est un camouflet en direction des éleveurs les plus nécessiteux et ceci ne viendra pas diminuer le coût de la paille qui est déjà fixé à 130€/T rendu dans notre département !
La subvention votée va ainsi aller à tous les agriculteurs étant éligibles au fond de calamité, ayant besoin de fourrage ou non. Cela pourra faire même de graves distorsions en aidant parfois des gens qui n’en ont pas besoin et n’apportant rien à des exploitants très nécessiteux.
De plus, la surface étant un critère dans l’attribution du fond de calamité, les petites exploitations qui sont les plus demanderesses passeront à côté de l’aide.
En respectant certains critères d’éligibilité, des agriculteurs s’étant diversifiés dans d’autres productions et notamment des productions hors sol ne pourront pas prétendre à cette aide pour l’élevage des bovins ou ovins.
En clair, l’aide votée pour l’aide à l’affouragement ira à tout sauf à son but.
Le Conseil Régional lui fait la sourde oreille et a repoussé à septembre l’étude d’une aide possible, négligeant le désarroi des agriculteurs en souffrance, laissant en mémoire les 20 millions d’Euros d’aide votés par la majorité conduite par Valéry Giscard d’Estaing lors de la sécheresse de 2003.
Nous le voyons bien les collectivités territoriales départementales et régionales n’aiment pas les agriculteurs et font tout ce qui est possible pour qu’aucune aide ne soulage la souffrance de nourrir leurs animaux, sans tenir compte de l’intérêt de l’occupation des territoires par les agriculteurs et leurs animaux si chère à la politique de promotion touristique.

lundi 18 juillet 2011

Ca va mal finir!



Nous allons devant de très graves problèmes et sans doute des désordres mondiaux très importants. Sans nul doute il va y avoir la guerre entre les pays endettés, c’est-à-dire les principaux pays de l’occident, et ceux qui détiennent cette dette, essentiellement les pays d’Asie.
La guerre ne veut pas forcément dire militairement, quoique, mais la perte de souveraineté des pays ne peut pas s’accompagner de mesures de rétorsions.
Les USA accumulent une dette de 14.300 milliards de dollars, la France 1.800 milliards d’Euro, la Grèce 350 milliards d’Euros. Cela vous donne le niveau d’à peu près tous les pays hyper-endettés. Seuls l’Allemagne a réussi à contenir cette dette, et le Canada qui lui a réagit il y a plus de 10 ans en ramenant sa dette à quasiment nulle, au prix d’un effort considérable sur ses dépenses publiques, notamment en nombre de fonctionnaires.
La faillite d’un pays est tout à fait possible. L’exemple du Minnesota aux USA qui est en cessation de paiement et qui ne peut plus payer ni fonctionnaires ni travaux, a tout simplement fermé boutique. En clair les établissements publics sont fermés. Plus près de nous la Grèce est quasiment dans cet état, et si le FMI et l’Europe ne venaient pas à son secours, il y a bien longtemps que le pays serait en faillite.
Si seulement les gouvernants avaient la bonne idée ou le moyen de stopper cet endettement et d’engager des politiques de désendettement, le mal serait moindre, mais le congrès américain discute âprement en ce moment d’une modification de sa constitution pour augmenter le plafond de cette dette aujourd’hui atteint. Nous le voyons bien c’est la fuite en avant, et cela ne peut pas durer car lorsque ces pays auront atteint la limite de 100% du PIB cela voudra tout simplement dire que le patrimoine du pays ne suffit plus pour rembourser. L’Italie est à 114% et le Portugal à 120%... La France à 85% et les USA à près de 90%...
Ainsi par cette dette détenue par des créanciers essentiellement asiatiques, ces derniers peuvent devenir en un instant propriétaires d’un pays qui ne pourrait plus rembourser et détenir par le biais de la dette tous ses actifs. Les Chinois ne se privent pas en devenant propriétaires de pans de pays entiers en faveur de remises de dettes, notamment en Afrique. Mais demain imaginons que les USA ne puissent rembourser la Chine de cette dette, deux scénarios sont possibles, le premier les américains disent aux chinois d’effacer la dette, et c’est la guerre, le deuxième de céder les actifs aux chinois, mais la perte de souveraineté américaine est alors inadmissible est c’est aussi la guerre. Le scénario de l’entrée en guerre de l’Allemagne en 1939 suite au crash de 1929 est identique.
Tout comme une famille en surendettement, demain les pays qui le sont ne pourront se priver d’une politique d’austérité drastique, qui inévitablement rejaillira sur les populations. Pendant des années nous avons voulu avoir des acquis sociaux plus importants que ce que notre économie ne le permettait, des salaires élevés, des avantages sociaux, beaucoup de fonctionnaires, des retraites au presque même niveau que les salaires, mais nous allons le payer très cher, et avec les intérêts !

samedi 9 juillet 2011

Abeille mon amie



Le déclin massif des abeilles est en voie d'élucidation
Les effets délétères de l'association entre pesticides et un parasite commun ont été démontrés


Depuis un peu plus d'une dizaine d'années, des mortalités massives d'abeilles domestiques sont relevées un peu partout dans le monde - principalement aux Etats-Unis et en Europe. Un constat d'autant plus inquiétant qu'environ un tiers de la nourriture consommée à l'échelle mondiale repose sur la pollinisation des cultures, dont les abeilles sont le principal agent. Les raisons de la raréfaction d'Apis mellifera sont très débattues.
Parasites naturels ou exposition aux insecticides agricoles ? Selon des travaux publiés dans la dernière édition de la revue PLoS One, c'est une synergie entre ces deux facteurs qui est sans doute à l'origine du déclin de l'insecte social. L'étude, qui démontre en laboratoire l'effet délétère sur les abeilles de deux molécules insecticides d'usage courant, devrait relancer la polémique consécutive à la remise sur le marché, mi-juin, du pesticide Cruiser, commercialisé par Syngenta.
Ce n'est cependant pas au principe actif du Cruiser - le thiamétoxam - que se sont intéressés les chercheurs, mais à deux molécules de deux familles très distinctes : le fipronil et le thiaclopride (proche du thiamétoxam). La première est le principe actif du Régent de BASF, suspendu en France depuis 2004 ; la seconde est commercialisée par Bayer sous l'appellation Calypso.
" Effet cocktail "
En exposant une dizaine de jours des abeilles saines à des doses très faibles de chaque produit, les chercheurs ne notent pas de mortalité importante. Mais, en réitérant l'expérience sur des insectes préalablement infectés par Nosema ceranae, un parasite intestinal très courant, les auteurs relèvent des mortalités d'environ 70 % à 80 %, pour l'une et l'autre molécules.
" A elle seule, l'infection par Nosema ceranae ne provoque que des mortalités limitées, explique Frédéric Delbac, enseignant-chercheur au Laboratoire micro-organismes, génomes et environnement (université Blaise-Pascal à Clermont-Ferrand, CNRS) et coauteur de l'étude. De même les niveaux d'exposition auxquels nous avons soumis les abeilles étaient très faibles, de l'ordre d'un centième de la dose à partir de laquelle on observe 50 % de mortalité. "
Pour ce qui est du fipronil, les doses appliquées en laboratoire aux insectes sont du même ordre que celles rencontrées dans la nature, voire inférieures, selon Frédéric Delbac.
A de tels niveaux d'exposition, aucune des deux molécules testées n'est donc dangereuse pour l'insecte. Mais chacune entre en synergie avec les effets de Nosemaceranae : c'est ce " cocktail " qui est mortel.
Un tel constat est de mauvais augure pour l'hyménoptère. " Il est plus difficile, pour une espèce, de s'adapter à une pression qui résulte de la conjugaison de deux facteurs très différents que lorsqu'un unique facteur est en cause ", explique M. Delbac. Cet " effet cocktail " démontré en laboratoire n'est pas étonnant : les spécialistes le soupçonnaient de longue date, sans l'avoir quantifié.
Le fait singulier est plutôt que chacune des deux molécules - appartenant pourtant à deux familles chimiques très différentes - provoque des effets comparables lorsqu'elle est associée au parasite. Les auteurs n'ont pour l'heure pas d'explication à ce phénomène, qui pourrait conduire à un réexamen des autorisations des molécules phytosanitaires.
Stéphane Foucart
© Le Monde

jeudi 30 juin 2011

Observatoire des prix et des marges



Le rapport de l’observatoire des prix et des marges a accouché d’une souris.
Certes il met en évidence que la grande distribution se taille des croupières sur le dos des producteurs sur certains produits alimentaires, mais que cette dernière d’une manière générale ne fait pas des bénéfices exceptionnels sur ce secteur.
En clair la conclusion du rapport explique bien que les producteurs ne gagnent pas leur vie avec leurs produits, et les transformateurs et la grande distribution font une marge de 1 à 2% et donc comptent sur le volume pour améliorer les marges nettes.
Qui est le gagnant ? Sans doute le consommateur qui peut se nourrir avec une alimentation de qualité pour un prix dérisoire, moins de 15% de son budget familial.
Mais cela peut il durer ? Non, et le risque est l’envolée des prix pour le consommateur ou la disparition des producteurs.
C’est donc toute la chaîne de l’alimentation qui est à revoir, car même si le consommateur achète des produits bons marchés, il les paie souvent de 4 à 10 fois le prix payé au producteur. Conclusion, l’imposante et lourde machine qui sépare le producteur du consommateur fait se multiplier le prix de départ. Mais cette lourde machine fait travailler des milliers d’emplois qui sont aussi des consommateurs et tout ceci procure des taxes à l’Etat.
Il faut donc faire un vrai choix de société sur notre système alimentaire.
La solution la plus simple et qui déstabiliserait moins un système qui ne marche pas si mal que cela, serait sans nul doute le coefficient multiplicateur en partant du prix de revient du producteur, tolérer à chaque maillon de la chaîne une marge minimum.
Certes cela risque de faire augmenter les prix à la consommation de 1 à 3% en moyenne, mais n’est ce pas le prix à payer pour une alimentation saine et en abondance ?
C’est le système qu’applique la filière avicole, et cela ne marche pas si mal…
L’autre alternative est la vente directe, cela peut être une solution pour quelques produits, mais d’une manière générale, la famille de la banlieue parisienne ne fera pas plusieurs dizaines de kilomètres pour trouver ses produits chez plusieurs producteurs.Il serait temps qu’en matière d’alimentation nous nous posions les vraies questions.

lundi 27 juin 2011

Réforme des collectivités




Mercredi dernier a eu lieu un débat de fond sur l’avenir de notre communauté de communes et la réforme de l’intercommunalité.
La carte telle que proposée par le Préfet, regroupe St Pourçain, Varennes et Lapalisse.
La fusion entre St Pourçain et Varennes semble logique et ce sont deux com-com qui travaillent depuis longtemps en collaboration. La fusion de cet ensemble avec Lapalisse est par contre là une surprise de la carte et sans réel fondement.
De plus la tergiversation des élus de Lapalisse, voulant, puis ne voulant plus, puis voulant, et un certain double jeu du président de la com-com de Varennes, ont provoqué un très gros doute chez les responsables St Pourcinois.
Quoi qu’il en soit les élus de St Pourçain, si bien en conseil des maires qu’en conseil communautaire, se sont prononcés à l’unanimité pour une fusion entre Varennes et St Pourçain, en refusant la fusion avec Lapalisse et l’acceptation de la commune de Broût Vernet.
Bernard Coulon qui un temps se serait laissé forcer la main pour la fusion des trois com-com a bien réagi en écoutant les élus, et surtout en mesurant l’enjeu d’une fusion dénuée de logique.
Il a donc rétabli le bon sens et a affirmé vouloir créer un 4e pole économique dans le département autour de St Pourçain et Varennes et laissant la porte ouverte à quelques communes limitrophes qui voudraient s’y rattacher.
Les conseils municipaux vont maintenant délibérer, sans doute dans ce sens pour les communes composant la com-com de St Pourçain, et la Commission Départementale de Coopération Intercommunale devra aussi se positionner afin de donner un avis au Préfet qui aille dans ce sens.
La réforme de l’intercommunalité est sans doute nécessaire et possible, mais en discussion avec les élus de terrain, avec une logique respectant les bassins de vie, et surtout en permettant que les citoyens s’y retrouvent et que cela leur apporte un plus.
Il est trop facile de dessiner une carte dans un bureau moulinois ou parisien, sans tenir compte des particularités locales. C’est comme cela que s’est créée l’Union Soviétique à une certaine époque…
Il existe des affinités, des habitudes de vie, mêlant des réseaux culturels, sociaux, religieux, économiques qu’il faut respecter !C’est dans ce sens que la volonté des élus de St Pourçain et son président Bernard Coulon se sont prononcés.

dimanche 19 juin 2011

Danger du bio!



Dans l’affaire de la bactérie tueuse en Allemagne sur les graines germées, jamais nous n’avons entendu la presse dire que la contamination s’est faire dans une ferme bio ! Et pourtant c’est la vérité, et la preuve que le bio n’est absolument pas une garantie d’innocuité pour la santé humaine, même bien au contraire, car beaucoup de maladies des plantes ou des animaux sont dangereuses pour la santé humaine. Les traitements que les agriculteurs font sur les plantes malades ont très souvent pour rôle de rendre ces êtres vivants sains et d’assurer par voie de conséquence la bonne santé des hommes.
Le bio peut être plus dangereux parfois que des résidus de produits qu’on peut trouver dans les plantes, car il tue instantanément, la preuve a été faite !
Cessons encore une fois de mettre le bio à la fausse place où il est, le bio a tué 30 personnes !C’est bien plus que le nucléaire à Fukushima !

Sécheresse



Jeudi nous étions à Clermont en réunion de cellule transport de paille, et vendredi à la préfecture pour faire l’état des problèmes financiers agricoles dus à la sécheresse.
La réunion de jeudi réunissait les représentants de la SNCF, des fédérations de transporteurs, de l’Etat et des responsables agricoles régionaux. Après avoir évalué les besoins de la région Auvergne, soit 140.000 tonnes, chaque département a fait état de ses besoins, et les opérateurs de transport ont proposé des solutions.
La SNCF peut mettre à disposition en France 10 trains de 30 wagons à raison de 500T par train. Sachant que pour un train il faut une semaine par rotation cela fait 5000T de potentiel par semaine. Rien que pour la région Auvergne si le seul opérateur est la SNCF il faudra 28 semaines à conditions que tous les trains de France soient consacrés à l’Auvergne ce qui est impossible et ubuesque. Le prix indicatif étant de 50€/T mais peu de gare en Auvergne peuvent recevoir des trains complets ce qui complique la donne.
Les transporteurs routiers disposent en été d’un potentiel limité par les vacances et la forte demande en transport par les producteurs d’eau en bouteille. Leur estimation là encore si tout se fait par la route est une flotte dédiée, c’est-à-dire des camions qui ne font que cela, est de 33 camions par semaine, à un coût de 110€/T. Ils pensent que l’affrètement n’est pas possible pour ce genre de travail car trop aléatoire, mais par contre qui diviserait le prix en deux.
Même par un mixage des deux solutions le problème du transport va être un réel problème d’autant plus si le délai exigé est court. Nous avons demandé aux responsables de l’Etat de faire appel à l’armée avec des moyens importants.
Vendredi à la préfecture étaient réunis les responsables de toutes les organisations agricoles, les banques et le secrétaire général de la préfecture ainsi que le directeur de la DDT. La chambre d’agriculture et la FNSEA03 ont fait un descriptif sans concession mais non alarmiste de la situation en estimant un surcoût par exploitation de 25.000€ due à la sécheresse par l’achat de fourrage. Nous avons bien relaté le problème de la paille, mais avons encore espoir que les pluies viennent minimiser l’impact sur l’affouragement. Les autres organisations agricoles comme à l’habitude, sans données chiffrées ni références, ont bien sur décrit une situation épouvantable, la faute au gouvernement qui ne fait rien, et que bien entendu tout était foutu. Les banques ont corroboré les estimations que la chambre et la FNSEA03 ont faites, et proposé des solutions qui sont pour le moment essentiellement des mesures à court terme. Je soutien le courage de Christian Michalak, préfet par intérim qui a organisé cette réunion sans se défausser de sa responsabilité, et qui a soutenu les agriculteurs en demandant aux banques de faire un effort supplémentaire envers le monde agricole. Nous avons tous convenu de nous revoir en septembre, pour faire le point après les moissons, la récolte de paille et un nouvel état des finances des agriculteurs.Sur ce sujet brûlant la FNSEA03 et la Chambre d’Agriculture chaque jour met en œuvre des moyens administratifs et humains dans la résorption de cette crise sans précédent.