samedi 24 juin 2017

Elections françaises analyse de fin....


Dimanche dernier a donc eu lieu le dernier round des élections générales en France, les plus importantes débutée par celle du président de la république suivie des législatives.
On sait ce qu’il en advient, un président élu par un formidable alignement des planètes en sa faveur mais sans doute le plus mal élu de la Ve république par une forte abstention et une assemblée nationale avec une majorité de députés à la main du président, n’ayant pour la plupart même pas été élu dans le moindre conseil municipal tout comme leur mentor le président lui-même.
Ce groupe de députés eux aussi élus avec la plus forte abstention qu’aient connue ces élections seront donc aux ordres d’une poignée d’énarques au plus haut niveau de l’Etat.
On a dit que Macron n’aurait pas de majorité et ce serait la quatrième république, moi je pense plutôt que ce sera la deuxième et son évolution vers l’empire sous Napoléon Bonaparte, d’ailleurs l’accession au pouvoir de tout ce groupe partage beaucoup de similitudes avec cette période historique de notre pays, on sait comment cela s’est terminé après l’effervescence du début.
Rien n’entrave la progression d’Emmanuel Bonaparte, il arrive même à faire élire ou disposer à bonnes places de ses amis, pourtant atteints par des affaires de moralité qui a pourtant été son cheval de bataille.
Il entraine dans son sillage tous ceux et celles qui en mal d’exercice du pouvoir sont prêts à brader toutes convictions pour une assiette de lentille, une place d’honneur ou un simple pincement de l’oreille.
La vague Macron a presque tout emporté balayant des députés ayant pourtant bien travaillé sans avoir pour autant accumulé des mandats successifs hors normes.
Dans le département ce sont deux députés sur trois dans la mouvance de Macron qui ont été élues, laissant sur le tapis la troisième au profit d’un candidat communiste, décevant au passage quelques édiles qui auraient bien vu avec cette élection manquée leur revenir quelques places, hochets ou influences pour rester ou revenir au-devant de la scène. Mais le Bourbonnais sans doute plus que les autres garde ses traditions bien ancrées et surtout ne croit pas aux mirages, mais davantage aux réalités bien connues, bien palpables ayant fait leur preuve.
Derrière cette agitation, ces feux d’artifices, ces fêtes royales il reste donc sur l’échiquier politique une gauche anéantie et une droite affaiblie. Je fais partie de ces élus de droite fidèles à mes convictions de ce que représente la droite républicaine, qui n’a pas peur de cette traversée du désert et qui reste convaincu qu’après un temps en viendra un autre. Je ne fais aucunement allusion à un quelconque calcul politique, mais bien davantage je mise sur une clarification de son paysage, qui ne croit pas au ni droite ni gauche car quelle que soit l’histoire de notre pays et des autres démocraties, il y a toujours eut affrontement des idées politiques, c’est la base même de la démocratie, Macron voudrait nous faire croire au parti unique mais il n’y a que dans les dictatures que ce système a existé. Peut-être que les curseurs vont bouger, les étalons se repositionner, mais il reviendra très vite un système bipolaire ou les forces de progrès social voudront affronter les forces du libéralisme et réciproquement.
Laissons passer tout ce brouhaha et recomposons une droite forte capable de proposer demain des idées neuves basées sur la liberté d’entreprendre, la réduction de l’Etat omnipotent et la mise en valeur du travail, du mérite et de l’effort récompensé.
Mon action au sein du conseil régional avec la confiance de Laurent Wauquiez me permet d’agir dans une majorité avec laquelle nous prouvons et prouverons plus encore que l’allègement des procédures, la réduction du fonctionnement permet d’investir davantage et de créer des emplois.

La réussite sociale passe par le plein emploi et la majorité du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes s’y emploi chaque jour avec force et détermination. 

lundi 12 juin 2017

Elections: l'histoire est un éternel recommencement


Tout comme Emmanuel Macron n’est pas mon président Pauline Rivière si elle est élu ne sera pas ma députée. Elle sera celle des électeurs de cette circonscription avec la légitimité des urnes indiscutable mais je ne me reconnais pas dans des femmes ou des hommes politiques sans convictions politiques claires. Ainsi donc je soutenais Pierre-André Périssol, pour moi la campagne électorale s’arrête là et je continue à aider indirectement Emilie Bonnivard qui sera au deuxième tour de la 3e circonscription de Savoie par mon action au conseil régional le temps de sa campagne.
J’espère pour ma circonscription un député proche du terrain, soucieux de l’extrême nécessité d’un monde rural vivant et convaincu que l’agriculture soit la première force économique de notre département, aux électeurs de faire le bon choix.
Nous risquons donc d’avoir dimanche prochain une assemblée nationale « petits pois » avec des députés aux ordres, ceux qui seront donnés par les énarques toujours et bien en place en ayant tous signé une charte les engageant à la solidarité de groupe, cela veut dire en plus clair une assemblée godillots.
Et bien entendu nous aurons un contre pouvoir dans la rue et une presse qui fera du Macron bashing d’ici deux ans. Sans compter que sur plus de 400 députés il sera impossible de faire respecter une discipline de groupe, des personnalités voudront émerger et des courants se feront en son sein.
Emmanuel Macron fustige les vieux partis, mais s’est dépêché d’en créer un à ses ordres avec toutes les affres que peut connaître son fonctionnement, les courants, les personnalités, les rivalités, les prises de pouvoir, les affaires, les petits interets mesquins et les grandes divisions de pensées.
Je reste avec mes convictions de droite, même si c’est moins à la mode, ce n’est pas la girouette qui tourne mais le vent, je suis persuadé que très vite un clivage droite-gauche reviendra, c’est le fonctionnement même de la 5e république et tant qu’elle restera en vigueur les nuages comme écran de fumée passeront mais le libéralisme affrontera toujours le progrès social sans tomber pour autant dans la lutte des classes.
A la grande différence de 2012 où je cherche toujours des électeurs ayant voté Hollande, je connais bon nombres de ceux qui ont voté pour Macron et ses petits pois, ce sera donc facile de leur demander des comptes en temps voulu.
Mais la droite a besoin d’un fort renouvellement, les électeurs ont très bien montré leur volonté, je l’ai beaucoup écouté aussi au cours de cette campagne et il faut donc trouver de nouvelles forces vives dans les acteurs de terrain qui jusqu’alors ne se sont pas découverts, une nouvelle génération de trentenaires serait la bienvenue.
Le non cumul des mandats dans le temps que j’appelle de mes vœux jouera son affaire pour ne plus avoir à l’avenir des vieux routiers de la politique dont c’est le seul métier.
Nous avons très bien vu avec ces élections que le « dégagisme » devenait un sport national et si les vieux candidats potentiels n’ont pas la sagesse de s’enlever du chemin, les électeurs le font pour eux.
Je me souviens très bien que ceux atteints par la limite d’âge aujourd’hui n’avaient pas de mots assez forts pour faire comprendre à leurs ainés qu’il fallait leur laisser la place et qu’au grand jamais ils ne feraient pareil forts de cette expérience.

L’histoire est un éternel recommencement…..