lundi 25 avril 2016

Mon activité de conseiller régional


Cela n’enlève pas les contacts que j’ai avec mes autres fonctions et qui peuvent être communes.
Lorsque je mets « contact » c’est le plus souvent des échanges téléphoniques ou électroniques pour avancer sur des dossiers.
 

Lundi 18
Inauguration déchetterie
Contacts services agricoles
Gannat
Courriels
Mardi 19
Contact avec le groupe LR-DVD-SE
courriels
Mercredi 20
Forum FNSEA03
Contacts services programmation FEADER
St Pourçain
Courriels
Jeudi 21
Contacts avec cabinet
Téléphone/courriels
Vendredi 22
Signature CRSD 277
Varennes sur Allier
Samedi 23
 
 
Dimanche 24
Cérémonies déportés
St Pourçain

vendredi 22 avril 2016

La région Auvergne-Rhône-Alpes s'engage sur le contrat de revitalisation du détachement Air de Varennes sur Allier


C’est pour un élu un agréable moment que j’ai passé cet après-midi sur l’ancien détachement Air de Varennes sur Allier.
En effet c’était la signature du contrat de revitalisation de la base aérienne désormais fermée et cédée à la communauté de communes de Varennes Forterre.
Ce contrat était signé entre l’Etat représenté par le Préfet, le président de la communauté de communes Roger Litaudon, la région représentée par Brice Hortefeux, le département représenté par Gérard Dériot et l’IRSTEA représenté par son président.
Chacun de ces partenaires va contribuer financièrement sur un projet de revitalisation économique qui a déjà créé 80 emplois, plus d’une centaine sont à venir avec la création de plusieurs entreprises qui occuperont les locaux laissés par les militaires.
Dès mon élection comme conseiller régional le président de la communauté de communes de Varennes m’a sollicité pour travailler sur ce dossier et c’est avec grand plaisir que je l’ai fait et servi d’interface entre les services de la région qui ont été très réactifs et la communauté de communes.
C’est ainsi que conformément aux orientations de la nouvelle majorité à laquelle j’appartiens à la région sous la présidence de Laurent Wauquiez, les crédits européens gérés par la région vont désormais soutenir les investissements qu’ils soient aux collectivités ou aux entreprises.
Pour cette opération sur un plan total de 17 millions d’Euros très largement porté par l’Etat, nous avons décidé d’aider ce plan à hauteur de 880.000€ dans la cadre de la rénovation du site dans un premier temps et pratiquement autant peuvent être mobilisés sur les projets à venir.
Voilà le résultat d’un travail de terrain d’un élu à la Région et qui prouve qu’avec de la détermination et du temps à s’impliquer dans les dossiers il est possible de mobiliser des fonds pour soutenir l’économie et la création d’emplois dans notre bassin de vie.
J’ai apprécié que Brice Hortefeux et le Préfet dans leurs discours soulignent mon engagement sur ce dossier au nom de la Région et ce fut l’occasion encore une fois au cours de cette cérémonie de nouer de nombreux contacts utiles avec des chefs d’entreprises et de nombreuses personnalités qui comptent dans le monde économique.
Le chantier à venir très rapidement c’est la concrétisation d’un agrotechnopole qui fait partie du plan de revitalisation signé cet après-midi, avec plusieurs partenaires tels que l’IRSTEA, Limagrain, Céréales Vallée, VétagroSup, des universités clermontoises dont beaucoup de leurs représentants étaient présents, avec qui j’ai pu échanger et d’ailleurs ce sera l’occasion d’une réunion à la région lundi matin avec la vice-présidente à l’agriculture Emilie Bonnivard.
J’ai bien l’intention que la Région soit moteur sur ce projet qui peut permettre d’aboutir à des réalisations en faveur de l’agriculture au travers de l’innovation et de la recherche, pour améliorer l’agriculture et créer des emplois dans ce secteur.
C’est une mission passionnante surtout lorsqu’au-delà des discours la concrétisation est réelle au service de ceux qui m’ont élu. 

mardi 19 avril 2016

Sioule-Biogaz des nouvelles


Il est temps de vous donner quelques nouvelles de Sioule-Biogaz.
Depuis 1 mois l’installation fonctionne à peu près normalement avec un débit honorable en progression grâce aux améliorations apportées. Ces améliorations sont essentiellement sur la ration chargée dans les digesteurs, sa composition, son mélange et l’aspersion.
Du fait d’un bon niveau de production, les garages sont quasiment tout le temps en pression et l’air ne peut donc plus, ou moins rentrer.
Nous avons eu de gros soucis avec l’aspersion et des canalisations qui se bouchent par des dépôts solides mais non organiques, un nettoyage des cuves a été nécessaire.
La méthanisation demande beaucoup de travail d’observation, donc de patience et il ne faut surtout pas penser qu’une modification dans le process se ressent tout de suite.
Cela demande aussi un temps considérable de surveillance afin que le moindre critère de fonctionnement ne vienne perturber l’ensemble.
Mais depuis juillet dernier, date de l’ouverture à l’injection du gaz dans le réseau, il s’est passé beaucoup de choses et surtout beaucoup de problèmes.
En premier avec Air-Liquide dont les ingénieurs sont sans doute très compétents en matière de recherche, mais c’est une machine immense qui manque de réactivité et qui n’a pas assez de personnel sur le terrain. Une demande de modification prend des semaines et nécessite l’accord d’une chaine hiérarchique pléthorique. De plus les ingénieurs font peu confiance à l’exploitant et veulent trouver des raisons à tous les problèmes et malheureusement il n’y en a pas toujours, c’est l’œil de l’exploitant, comme celui d’un éleveur qui détermine les problèmes et solutions sur place, ce qui n’est pas forcément visible à 400km sur un ordinateur. Par contre les techniciens de terrains sont très souvent débrouillards et consciencieux.
Le bras de fer a donc été dur jusqu’en février dernier où le purificateur fonctionne avec beaucoup moins de problèmes, mais une somme de petits problèmes auraient pu être résolus dans un temps très court si Air-Liquide nous avait écouté davantage.
Ensuite nous avons eu des problèmes avec le poste d’injection et là aussi pendant des semaines, des compteurs bloqués, des détendeurs défectueux et le dosage du THT (l’odorisant) qui ne fonctionnait pas rendant le gaz non-conforme et donc non valorisable. Les techniciens de GrDF ont été toujours très réactifs, leur sous-traitant Elster un peu moins, mais lorsqu’on ajoute les problèmes du purificateur et du poste d’injection parfois en même temps, parfois en décalé, nous sommes restés parfois des semaines sans pouvoir injecter.
Il faut saluer la patience du Crédit Agricole et de nos actionnaires jusque là en matière de remboursement ou règlement des intérêts.
Il ne faut pas non plus passer sous silence notre problématique d’étanchéité des garages qui a été accentuée par le fait de ne pas pouvoir fonctionner. En effet les arrêts et démarrages successifs sur des temps très courts de l’installation en aval du digesteur ne permettant pas un bon fonctionnement du méthaniseur qui demande de la constance et de la régularité, comme tout ce qui est biologique.
Cependant nous avons bien amélioré cette étanchéité par la dépose d’un brevet pour compenser la dépression par l’injection de gaz dans les digesteurs  et sécuriser l’inertage car chasser du méthane avec de l’air en fin de cycle est d’un danger rare et réuni toutes les composantes de l’explosion.
Enfin nous sommes toujours effarés sur les normes imposées en matière de qualité du gaz à injecter dans le réseau. Comme c’est une habitude en France on demande à la méthanisation de produire du gaz dont la qualité est supérieure à  tout le gaz fossile exploité et même pire, le gaz vendu par les distributeurs est d’une qualité inférieure aux normes imposées pour l’injection. Grâce aux analyseurs dont nous disposons nous avons pu mesurer le gaz naturel acheté ayant un PCS bien inférieur à 10,70 et un taux de CH4 de 87% alors qu’on nous impose un PCS supérieur à 10,70 et un taux de 96% de CH4 pour l’injection. A noter que dans les autres pays européens aucune norme aussi drastique n’est demandée aux exploitants. Comme tout ce qu’on fait en France on veut absolument développer la méthanisation mais avec des boulets accrochés aux pieds des porteurs de projet, on marche sur la tête !
Nous affirmons qu’il faut abaisser ces normes pour que la méthanisation se développe enfin, surtout parce qu’en matière de biologie la constance n’existe pas.
Et les contacts que nous avons avec les autres sites agricoles de méthanisation et d'injection nous relatent les mêmes problèmes avec un gradient plus ou moins important.
Le procès à l’encontre de COVEA-RISK, assureur de Méthajade, pour l’explosion de la cuve en mars 2014 suit son cours et pour le moment je n’en dis pas plus, mais lorsque les jugements seront rendus là aussi j’ai beaucoup à dire sur les acteurs de cette procédure.
Nous envisageons de mettre en place un cluster de recherche sur la méthanisation voie discontinue avec plusieurs partenaires, à partir de notre unité de méthanisation afin de comprendre, d’analyser et d’améliorer le principe de la méthanisation et de la valorisation du gaz à injecter. Ce sera du concret et non comme tous ces groupes de travail ou think-thanks en cols blancs, qui coûtent une fortune, théoriciens en puissance sans avoir jamais passé plus de quelques heures à faire vivre un méthaniseur. Mais là aussi c’est bien français, beaucoup d’argent pour des réunions autour des petits fours qui déboucheront sur de grands principes qui ne pourront jamais s’appliquer.
Nous pensons maintenant à une inauguration officielle à la fin du printemps et nous aurons l’occasion de nous exprimer plus largement à cette occasion.

dimanche 17 avril 2016

Mon activité de conseiller régional


Cela n’enlève pas les contacts que j’ai avec mes autres fonctions et qui peuvent être communes.
Lorsque je mets « contact » c’est le plus souvent des échanges téléphoniques ou électroniques pour avancer sur des dossiers.  

Lundi 11
 
 
Mardi 12
 
 
Mercredi 13
Contact avec les services CRSD277
courriels
Jeudi 14
Session assemblée plénière
Lyon
Vendredi 15
Réunion agricole
Réunion CRSD277 varennes
Lyon
Lyon
Samedi 16
Printemps du St Pourçain
St Pourçain
Dimanche 17
 
 

vendredi 15 avril 2016

Assemblée plénière région Auvergne-Rhône-Alpes, une pantalonade de l'opposition



C’est à une assemblée plénière ubuesque à laquelle nous avons assisté le 14 avril dernier.
Une fois que la présidente du CESER a lu son rapport, l’opposition à l’exception du groupe écologiste, a quitté la salle au mépris du débat démocratique.
La raison ? Pas assez de temps pour étudier les documents du budget envoyés trop tard. On notera au passage que le CESER a eu le même délai et pourtant a rendu son avis. Une autre raison ? Des documents pas assez complets. Il est vrai que sous l’ancienne mandature la présentation du budget nécessitait 980 pages pour la région Rhône-Alpes et 1400 pages pour la région Auvergne alors que le budget de l’Etat présenté à l’Assemblée Nationale est regroupé dans un document de moins de 300 pages. Ainsi en ayant bien veillé à signer les feuilles de présence le matin avant de rentrer les élus pourtant indemnisés pour faire cette mission ont quitté la salle avec force vociférations.
Le groupe Front National a fait de même et se trompant est même revenu avant le vote du budget et donc est ressorti de la salle constatant le manque de cohérence de son attitude.
Nous avons assisté à une pièce de théâtre, à l’exemple même de tout ce que les électeurs reprochent au monde politique, le manque de sérieux, la démonstration de la petite politique au mépris de la démocratie.
Mais quelle réelle motivation cachait cette débâcle en rase campagne?
En réalité les groupes politiques rentrés dans l’opposition ont fui l’historique de leur gestion calamiteuse et clientéliste. Je pourrais faire une litanie de chiffres tous les plus accablants les uns que les autres. D’ailleurs nous attendons avec impatience les quatre rapports de la Cour des comptes sur la gestion de l’ancienne mandature.
Juste un seul fait : si la gestion de la région Auvergne-Rhône-Alpes avait conservé le mode de fonctionnement de l’ancienne majorité, la région était en faillite en 2020 !
Mais bien plus, c’est une politique clientéliste qui était appliquée avec une somme de plus de 150€/habitant pour Bourg en Bresse, dont le maire était le vice-président, aux finances alors que la moyenne était de 94 €/habitant dans le reste de la région.
Que dire des largesses offertes aux élus du conseil régional au travers des associations parallèles pour plusieurs millions d’Euros. 
Bizarrement en fin d’après-midi alors que le budget était voté par la majorité, les élus de l’opposition sont revenus en salle en apportant nombre d’amendements sur les rapports à l’ordre du jour, pourtant communiqués en même temps que le budget.
Comment des électeurs peuvent faire encore confiance à des femmes et des hommes politiques qui bafouent le débat démocratique et qui n’ont pour seul but de toucher leurs indemnités en gesticulant comme pour justifier une fonction qu’ils n’honorent plus.