lundi 24 avril 2017

Cette campagne n'est plus la mienne!

Cette campagne électorale pour la présidentielle qui se termine aura un goût amer pour l’élu de Droite républicaine que je suis.
Une rapide analyse locale me contente toutefois puisque St Pourçain est la troisième ville (>3500hab)  du département à faire le meilleur score en faveur de François Fillon derrière Vichy et Bellerive qui historiquement ont toujours et sur tous les scrutins des fortes majorités de droite, bien mieux que Moulins, Montluçon, Cusset et toutes des villes dirigées par la droite, et bien supérieur au niveau départemental.
La gauche fait à peine plus de 21% quand dans le département elle fait plus de 25%.
Par contre L’extrême droite fait un bon score dans une ville ou pourtant le développement économique est plus fort qu’ailleurs dans le département et son équilibre se fait dans le département  presque partout en réciprocité d’une gauche forte ou faible, donc logique.   
Toujours à St Pourçain Macron même si il est en tête, fait moins que la moyenne départementale et surtout beaucoup moins que les mêmes villes comparées notamment à Vichy, Moulins et Montluçon.
C’est donc un socle fort à Droite pour notre ville et j’en suis très satisfait.
Evidemment au niveau national nous nous retrouvons avec l’extrême droite face à Emmanuel Macron lesquels j’ai combattu fortement les idées au cours de cette campagne électorale.
Aussi cette campagne à venir n’est plus la mienne, je ne veux pas perdre dans la crédibilité de ma parole, ce qu'on reproche trop souvent aux hommes politiques, et je ne peux pas au lendemain du scrutin du premier tour voter ou appeler à voter pour ceux  dont chaque jour durant de longues semaines j’ai tout tenté pour convaincre que leur programme était mauvais.
Il existe des girouettes en politique je n'en suis pas, je préfère être battu avec mes idées plutôt que de gagner par la compromission avec d'autres, j'ai un métier, je ne vis pas de la politique je suis donc libre!
Je n’ai pas choisi ces candidats, ces candidats ne sont pas les miens et je ne me retrouve dans aucun d’eux. Que ceux qui les ont porté là où ils sont assument et continuent d’assumer leur choix, cela ne me regarde plus.
J’entends déjà ceux qui vont me dire que je ne fais pas barrage au Front National. Nous sommes dans un pays démocratique et si le FN est dangereux pour notre pays il faut l’interdire, ce n’est donc pas ma responsabilité si il est là où il est.
Nous sommes dans un pays libre et ma liberté est de ne plus m’exprimer officiellement sur ce sujet après cet article.
Enormément de gens dans mon entourage franchiront le Rubicon, j’essai de les en dissuader mais la désespérance de notre famille en ses cadres est grande.
A ceux qui peuvent avoir des regrets sur notre candidat de la Droite et sa désignation, je dirai que Les Républicains est un parti démocratique et que chaque adhérent pouvait en temps et en heure faire que dans les statuts il y ait ou non les primaires et que s’il y avait, des portes de sorties soient éventuellement prévues à ce genre de situation. Je note que les deux candidats retenus pour le deuxième tour ne sont pas passés par aucune primaire. 
A ceux qui trouvent que nous avons la Droite la plus bête du monde, je dirais que c’est surtout celle qui a les dirigeants les plus vieux et que par conséquent ils doivent bien avoir une once de responsabilité dans sa construction et sa gestion.
Enfin Emmanuel Macron a révélé une évidence au besoin de renouvellement des hommes, il serait sans doute bien que la Droite la plus vieille du monde y pense aussi et j’attends avec impatience et gourmandise de voir les candidats aux législatives d’En Marche, ces gens que forcément nous ne connaissons pas.

Je suis ravi du travail que je fais aux côtés de Laurent Wauquiez dans une majorité de Droite républicaine et nous montrerons aux termes de notre mandat qu’une gestion de Droite est source d’économies, de création d’activités et donc d’emplois et de simplification. 

vendredi 21 avril 2017

Les raisons de mon appel à voter François Fillon


Cette campagne présidentielle se termine comme elle a commencé c'est-à-dire imprévisible.
La France est dans une situation économique catastrophique dans laquelle entreprendre est devenu coupable, travailler est un gros mot mais où des intérêts particuliers tirent des ficelles pour garder des privilèges s’appuyant sur un sentiment de vengeance des commentateurs nationaux.
L’attentat d’hier soir sur les Champs-Elysées démontre que le pouvoir en place depuis 5 ans n’a rien fait pour arranger les choses dans ce domaine, incapable au niveau international de s’allier entre grandes puissances militaires pour éradiquer l’islamisme intégriste ni même sur notre sol pour protéger nos concitoyens. A tous ceux qui pourraient me taxer de récupération je répondrai qu’on juge ceux qui dirigent à leur capacité à régler les crises, que leur mandat ne tient qu’à leurs réussites ou leurs échecs, même si ce jugement doit se faire à l’apogée de l’une d’elle.
On ne règlera pas un problème d’extrémisme religieux par des extrémistes politiques, le résultat ne peut que s’empirer par la surenchère permanente. On ne réglera pas des années d’inconstance économique par des solutions à l’eau tiède et sans remise à plat des fondamentaux économiques.
On ne réglera pas la somme accumulée des problèmes rencontrés depuis des dizaines d’années par l’élection d’un président de la république sans expérience s’appuyant sur une majorité d’élus « Internet » n’ayant jamais exercé de mandat politique ni même ayant eut d’expérience dans la conduite d’un pays ou d’une collectivité.
Ce serait inévitablement laisser le pouvoir au fonctionnement en place, c'est-à-dire aux hauts fonctionnaires d’Etat qui n’ont pour seule mission de continuer à gérer sans rien changer au gré de majorités instables.
François Fillon n’est pas le candidat que je soutien par passion comme je l’ai fait pour Nicolas Sarkozy en 2007. Moi qui m’attache à ne rien devoir personnellement aux collectivités dont je participe à la gestion, dont mes mandats me coûtent plus qu’ils ne me rapportent, j’ai été troublé par le comportement de François Fillon, mais je devais être comme beaucoup à vouloir voir en lui un saint alors qu’il n’est qu’un homme.
Par raison, par expérience de la vie politique locale, parce que je sais que réformer à quel niveau que ce soit est difficile, que d’abattre les intérêts particulier au profit de l’intérêt général est une tâche harassante, seul à la fin le résultat compte et  je ne veux pas en 2022 retrouver mon pays comme le laisse François Hollande en 2017.

Alors oui je voterai François Fillon au premier tour de l’élection présidentielle prochaine et j’appelle tous ceux et celles qui me font confiance et qui approuvent mes actions dans la vie politique à me suivre et faire de même.