mercredi 29 avril 2009


Continuez à manger du porc!!!! La viande de porc n'a rien à voir avec cette maladie même si elle porte son nom. Cette grippe se transmet d'homme à homme et surtout pas par la viande.

Mangeons du porc!

mardi 21 avril 2009

Je m'excuse!


Deux attachées parlementaires de Ségolène Royal ont travaillé sans être payée, et cette dernière vient d'être condamnée par la justice à payer plusieurs mois de salaires. Que ces deux attachées parlementaires veuillent bien excuser la France, car ce ne sont les faits que de Ségolène Royale.

samedi 18 avril 2009

L'alimentation: enjeu de demain


De plus en plus de pays mettent la souveraineté alimentaire comme priorité politique principale. A ce jour cinq pays d’Asie ou du moyen orient, disposent de 7,6 millions d’hectares cultivables hors de leurs frontières nationales, soit près de 6 fois la taille de la Belgique. La Libye, vient de signer un accord avec l’Ukraine de location de 100.000 hectares contre du gaz transporté par bateau depuis la Libye.
La Chine, la Corée du Sud, le Japon, les Emirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, et tant d’autres pays jettent leur dévolu sur des pans entiers de pays, tels le Soudan, Madagascar, le Congo, l’Ukraine ou le Kazakhstan.
La spéculation foncière n’est pas la préoccupation de ces pays qui font main basse sur des millions d’hectares, la seule volonté est de produire, produire plus de denrées alimentaires pour nourrir leurs peuples. Cela passe par la location, mais le plus souvent par du troc, notamment le pétrole du moyen orient.
Déjà 15% de la surface agricole Roumaine est aux mains d’investisseurs étrangers dans ce pays.
La crise financière vient de donner un coup d’élan encore plus fort à ces pratiques, les fonds d’investissements, quittent les valeurs in concrètes pour du solide et palpable.
L’enjeu alimentaire sera sans doute un enjeu majeur du 21e siècle.
40% de la population du globe aujourd’hui est composée de paysans et 75% des gens qui ont faim sont dans les campagnes.
Le métier d’agriculteur qu’il soit en Afrique ou en France n’est pas rémunérateur pour celui qui le pratique. Par contre il enrichit ceux qui en dépendent, et commercent avec les denrées issues de l’agriculture.
En France et dans les pays occidentaux principalement, il se perd l’équivalent d’un département tous les 10 ans. Entre 2000 et 2006 ce sont 720.000 hectares qui ont disparu sous le goudron ou le béton.
Les villes s’agrandissent, les infrastructures aussi, la population augmente et les surfaces agricoles diminuent. Et pas dans les départements où la valeur agronomique est la plus faible, au contraire c’est autour de Paris, en pleine Beauce, ou bien encore plus près de nous en Limagne par l’agrandissement de l’agglomération clermontoise.

Une étude récente, mais produite par un comité scientifique pro écologiste, vient de démontrer que les OGM n’augmentaient pas les rendements des cultures. Hors c’est la principale voie d’espoir pour nourrir demain les 9 milliards de personne sur terre. Mais il n’y a pas besoin d’être scientifique et de faire des études pour connaître ce phénomène. En effet les seuls OGM en culture actuellement le sont dans un but de résistance à des insectes ou des mauvaises herbes. Il n’y avait donc aucun gain de rendement à espérer, puisque les OGM se substituent à des pratiques de traitement chimique. Et l’augmentation des rendements n’est pas l’objectif des OGM en culture actuellement, et de constater qu’il n’y a pas de baisse de rendement par ces OGM est déjà une prouesse, car les résistances recherchées et les rendements sont souvent antagonistes. Par contre la recherche travaille sur les OGM de demain qui seront résistants à la sécheresse, résistants à la salinité de sols, deux OGM qui permettront de faire pousser des plantes dans des régions semi-désertiques. Ou encore des OGM permettant à des plantes des concentrations en amidon ou protéines plus importantes, et donc plus nourricières.


La France et l’Europe feront vite fausse route si dans les 5 ans qui viennent l’alimentation et l’agriculture ne devient pas une priorité dans les différentes politiques menées. Notre souveraineté alimentaire sera mise à mal, au profit des pays qui auront pris de l’avance et qui de plus s’appuieront sur une gestion de l’eau minutieuse, qu’elle soit de surface ou en profondeur.

vendredi 10 avril 2009

Et si tout n'était pas si noir....?




France : « douze raisons d’espérer », affirme Jacques MarseilleEn 2007, rappelle LE POINT, l’institut d’économie de Cologne « avait prédit que la France deviendrait en 2035 la première puissance économique européenne devant l’Allemagne. Fin 2008, déjà exprimé en dollars, le PIB par habitant de la France vient de dépasser de peu celui de l’Allemagne. Et si la crise qui rend les Français si dépressifs allait accélérer le mouvement et anticiper cette prévision ? » Dans LE POINT, Jacques Marseille invite ses compatriotes à regarder autour d’eux. Du côté du Royaume-Uni, par exemple, qui « est en train de subir la pire récession depuis le lendemain de la Guerre Mondiale ». Ou encore vers l’Espagne qui, « est devenue la championne d’Europe du chômage ». Quant à l’Allemagne, première puissance exportatrice mondiale, elle pourrait connaître en 2009 « sa pire contraction depuis 1945 ». Autant d’occasions, pour Jacques Marseille, de « prendre conscience des formidables atouts de la France ».L’économiste en recense douze. « Des enfants par milliers ». Avec dorénavant un peu de 64 millions d’habitants, notre pays représente, à lui seul, près de 65 % de la croissance naturelle de la population européenne. Résultat, dans une vingtaine d’années, « la France sera le pays le plus peuplé d’Europe, entouré de nations vieillissantes et moins dynamiques ».Deuxième atout : « l’indépendance énergétique » : la France possède quatre grands groupes parmi les leaders mondiaux dans le domaine de l’énergie : Total, Areva, EDF et GDF Suez. Grâce à son parc de réacteurs, elle atteint un taux d’indépendance énergétique « supérieur à 50 % », à comparer avec celui de l’Allemagne (39,2 %) ou de l’Espagne (21,7 %).La France est également « un pays béni des dieux » avec une position centrale qui fait que notre pays possède le seul lien terrestre avec le Royaume-Uni et avec l’Espagne. Le géographe Strabon, qui vivait à l’époque du Christ, rappelle Jacques Marseille, admirait, dans ce pays dont il vantait « la correspondance qui s’y montre sous le rapport de fleuves et de la mer, de la mer intérieure et de l’océan », ce qu’il appelait une « prévision intelligente ». Et, poursuit Jacques Marseille, « que dire de notre espace maritime, qui, avec plus de 11 millions de kilomètres carrés, est la deuxième superficie maritime du monde et la seule à couvrir les trois grands océans ? »Cette vocation géographique s’est doublée d’« un réseau moderne » de transports qui explique aussi que la France est devenue une terre d’accueil privilégié. Avec 950 000 kilomètres de routes, le troisième au niveau mondial pour le nombre de kilomètres par habitant, la France dispose d’un des réseaux routiers le moins encombré. Et sur le plan ferroviaire, le trafic à grande vitesse représente à lui seul la moitié du trafic européen. « Autant de performances liées à l’excellence des entreprises de travaux publics françaises, qui occupent les trois premières places mondiales, avec Bouygues, Vinci et Eiffage ». Une vocation qui s’inscrit dans une tradition historique et qui, « du Pont de Normandie au Viaduc de Millau, du Tunnel sous la Manche aux chantiers titanesques de l’Amérique du Sud, de l’université de Ryad à l’oléoduc de la Cordillère des Andes, assure la réputation de l’ingénierie française ».Quatrième atout : « un pays attractif ». Depuis le début des années 90, la France est devenue l’un des principaux destinataires des investissements directs étrangers. Désormais, dans le secteur privé, un employé sur sept travaille pour une société étrangère. Plus qu’en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas ou aux Etats-Unis. Et les emplois créés par les entreprises qui s’installent en France (40 000 en 2006) sont largement plus importants que ceux perdus par les entreprises françaises. Dans le même temps, les entreprises françaises ont largement réussi leurs implantations à l’étranger. En 2006, la France était le deuxième investisseur mondial à l’étranger.« Le pain et le vin ». « L’agriculture et l’industrie agroalimentaire française sont les plus performantes au monde », assure Jacques Marseille. A elles seules, les exportations de vins assurent chaque année l’équivalent des ventes de 147 Airbus A320 ou de 273 TGV.Septième atout : « la culture, une arme anticrise ». Les espaces de culture ou de loisirs ne connaissent pas la crise : à l’Opéra de Paris, la fréquentation dépasse les prévisions. A Versailles, Jeff Koons a attiré 200 000 visiteurs en moins de deux mois. Au Grand Palais, l’exposition Picasso a reçu près de 780 000 personnes. Quant au cinéma français, il s’est particulièrement bien exporté. Enfin, grâce à son patrimoine inégalable, la France est devenue très attractive pour les tournages… « Autant dire que si la ‘marque’ France était mieux valorisée, en particulier dans le domaine des industries culturelles, elle gagnerait les points de croissance qui lui ont fait tant défaut ces dernières années ». D’autant que la France enregistre déjà « l’une des plus fortes augmentations proportionnelles d’étudiants étrangers en Europe, en particulier chinois, dont le nombre a été multiplié par neuf dans les quatre dernières années ».« Un capitalisme à deux têtes » : parmi les 500 premières entreprises mondiales, recensées par le magazine Fortunes, 39 sont françaises, plaçant la France au deuxième rang, derrière les Etats-Unis, mais devant la Grande-Bretagne et l’Allemagne. Un classement sur lequel seraient bien inspirés de se pencher les « déclinistes » français. D’ailleurs, remarque Jacques Marseille, « quelles sont les banques du monde qui résistent le mieux aux turbulences ? Les banques françaises, évidemment… ». A cela s’ajoute le fait que la France « est un pays où le capitalisme familial reste majoritaire ». Et « lorsqu’on mesure le fait que ces entreprises embauchent plus que les autres et privilégient les orientations stratégiques à long terme, nul besoin de vouloir refonder le capitalisme. Ce capitalisme refondé, qui privilégie la longévité sur la performance, existe déjà en France et dans une proportion bien plus forte qu’ailleurs », souligne Jacques Marseille.« Un pays de fourmis » : alors que la dette des ménages américains est passée de 85 % du PIB en 2000 à 116 % en 2007, celle des ménages français ne dépasse 50 %. C’est en France que le taux d’épargne des ménages est le plus élevé : en moyenne de 15 à 16 % du revenu alors qu’il est de 3 % aux Etats-Unis, de 5 % au Royaume-Uni. « Un formidable amortisseur » qui se double du fait que, « hormis la Suède (12 %), la France est aussi le pays où le taux de pauvreté monétaire (revenus inférieurs à 60 % du revenu médian) est le plus bas : 13 % comme en Allemagne, mais 19 % en Italie et au Royaume-Uni ». Cet effort d’épargne continu depuis une trentaine d’années « a fait des Français l’un des peuples les plus riches au monde ! Avec un patrimoine net par habitant égal à près de 144 000 euros, ils se placent largement devant les Etats-Unis (128 000 euros) et l’Allemagne (90 000 euros) ». En dépôts et comptes sur livrets, les Français détiennent plus de 1 000 milliards d’euros. Quant aux sommes placées en assurance-vie, elles s’élèvent à 1 352 milliards d’euros, soit, relève Jacques Marseille, « plus que la dette de l’Etat ! »« France, terre de luxe » : en moins de 20 ans, grâce à la mondialisation, quelque 400 millions de Chinois, d’Indiens, de Brésiliens, et d’autres, sont sortis de la pauvreté. « Autant de nouveaux clients pour les produits de luxe français ». Ensemble, cinq marques françaises représentent 53 % de la valeur totale des 15 premières griffes mondiales, contre 28 % pour les six marques italiennes. Même si le luxe n’échappera pas à la crise, les réserves de croissance que constitue la clientèle des pays émergents font de l’industrie du luxe français, qui emploie près de 80 000 personnes, « un atout de premier ordre pour l’avenir ».« Destination France » : avec près de 82 millions d’arrivées de touristes internationaux, en croissance de quatre ans depuis 2005, notre pays détient la première place mondiale dans l’industrie du tourisme. Ainsi, « contrairement à ce que croit notre Président de la République, ce n’est pas l’industrie automobile qui est le premier employeur de France, mais le tourisme, qui assure un excédent de la balance des services de plus de 10 milliards d’euros, emploie près de 2 millions de salariés et pourrait créer entre 300 000 et 600 000 emplois supplémentaires ». A condition toutefois de tout faire pour valoriser la marque France. Et assurer à l’étranger « la promotion d’une histoire, d’un patrimoine, d’une gastronomie et d’une variété de paysages exceptionnels ».Enfin, douzième atout, « l’édredon social ». Plus que d’autres, les Français peuvent s’appuyer sur « l’édredon protecteur d’un Etat qui emploie directement ou indirectement plus de 5 millions de fonctionnaires ». Un nombre, « trop élevé en période où il faut lâcher les chevaux de la croissance » mais qui constitue un « amortisseur de premier ordre quand il faut réduire la voilure ». Avec 31,1 % de dépenses totales de protection sociale en pourcentage du PIB, la France est de loin le pays du monde qui protège le mieux ses citoyens. A elle seule, indique Jacques Marseille, les pensions de retraite « représentent plus de 23 % du revenu des ménages déclarés à l’impôt ». Des sommes qui, estime l’économiste, « montrent qu’il n’est nul besoin de relancer la consommation en France tant l’Etat providence y pourvoit déjà plus qu’ailleurs ».En fait, conclut Jacques Marseille, « la seule chose qui manque aujourd’hui aux Français, c’est le moral et la confiance dans les atouts du pays ». Et de souligner les paradoxes français : « ce pays si hostile à la mondialisation est en fait celui qui en a tiré les plus grands avantages. Ce pays si hostile aux entreprises est aussi celui qui a su les propulser aux tout premiers rangs du monde. Ce pays si méfiant à l’égard de tout plombier polonais est également celui dont les salariés travaillent le plus pour des firmes étrangères ».

vendredi 3 avril 2009

Quelle agriculture demain?


Je reviens du congrès de la FNSEA à Poitiers, où nous avons eu 2 jours de débats forts notamment sur la répartitions des aides européennes en France avec les disparités entre les régions.
Mais bien plus que les aides, se sont le revenu qui inquiète les agriculteurs. En effet le prix des matières premières est le même depuis 1990 au départ des exploitations, tandis que le prix sur les étals est de 5 à 10 fois supérieur aux mêmes références des années 1990. De plus les agriculteurs encaissent la hausse des charges comme tous.
Alors les agriculteurs sont de moins en moins nombreux, et le gâteau même diminuant est partagé par beaucoup moins de monde. Mais à ce train là, il ne restera bientôt plus qu’un seul agriculteur par commune.
Que représente les aides Européennes pour les agriculteurs ? C’est en moyenne 233€ par hectare, et parfois 100 voir 150% du revenu. C’est à dire que lorsqu’un agriculteur touche 150€ il ne gagne comme revenu que 100€.
Et pour le consommateur contribuable que représente les aides Européennes ? C’est 100€ par an et par personne pour avoir le droit de se nourrir sans limite et avec une alimentation saine de qualité. C’est 0,5% du PIB lorsque l’éducation en coûte 6% ou la défense nationale 3%.
Le budget de la Politique Agricole Commune pour toute l’Europe à 27 pays c’est l’équivalent du budget de l’éducation nationale française. Est il moins important de se nourrir que d’apprendre ?
Mais la vrai question qu'il faut se poser c'est combien coûterait l'alimentation sans la PAC et ces 100€ par an et par personne, combien cela coûterai en terme sanitaire, quantitatif et qualitatif?

Et pour notre pays que coûte ou rapporte l’agriculture ? C’est un excédent commercial de 9 milliards d’€ lorsque l’industrie automobile est déficitaire de 3,4 milliards d’€. C’est l’équivalent de 147 Airbus A320, ou encore 273 TGV. C’est aussi 300.000 emplois directs non-délocalisables car liés à la terre. Mais c’est aussi 1,5 millions d’emplois liés directement à l’agriculture.
On le voit bien il est nécessaire de préserver une agriculture en France et en Europe, et il faudra que le consommateur citoyen contribuable se détermine clairement du rapport qu’il souhaite avoir avec l’agriculture, avec les agriculteurs. Il ne sera pas possible demain de nourrir 9 milliards d’individus sur terre sans une prise de conscience véritable de la population. Est-ce que la sécurité alimentaire, est-ce que la souveraineté alimentaire compte pour le citoyen de demain ? Est-ce qu’on doit faire confiance à l’agriculture professionnelle d’aujourd’hui et de demain ? Est-ce que l’aménagement et l’occupation du territoire ont une importance ? C’est à toutes ces questions et à d’autres que la population doit répondre et agir dans ses décisions de consommateur et d’électeur. L’agriculture est bien plus qu’un métier, c’est un choix de société. Il faudra faire ce choix tous ensembles.