mardi 26 avril 2011

Extrême droite

Tous les ingrédients sont réunis pour une arrivée massive de l’extrême droite au pouvoir et pas seulement en France.
La Hongrie modifie sa constitution qui entrera en vigueur au premier janvier prochain avec des articles ségrégationnistes. L’Italie voit le parti de la Ligue du Nord se renforcer. En France le Front National bat des records dans les sondages.
A chaque fois la peur de l’étranger, à chaque fois un bouc émissaire, à chaque fois une minorité choisie pour cible responsable de tous les maux.
Mais le mal n’est pas là ! Le mal est économique ! Comme en 1932 l’arrivée des nazis au pouvoir en Allemagne suite à la crise de 1929, la montée de l’extrême droite prolifère sur les désordres économiques d’une crise mondiale que nous venons de vivre et qui n’est pas terminée. Cette crise provoquée par l’avidité d’une poignée d’hommes à s’enrichir très vite sur l’argent des autres, sur l’argent d’honnêtes travailleurs, ce qu’on appelle la spéculation.
S’ajoute à cela une croissance de la population qu’il faut nourrir et que les politiques agricoles des pays occidentaux n’honorent pas, car des visions environnementalistes prodiguées par des bobos vivant en ville le ventre plein, freinent une production qui pourrait être bien supérieure.
Les poches vides ou le ventre criant famine, le mélange est prêt pour l’explosion, ce sont des révolutions dans les dictatures, ce sera l’extrême droite dans les démocraties.
Ce qui est inquiétant, c’est que jusque là les journalistes très réservés et plutôt critiques et généreux, n’hésitent plus à faire leurs, les thèses de la peur de l’étranger. C’est un révélateur très fort.
Le seul remède à cela n’est surtout pas une politique sociale ni de gauche qui ne pourrait que percer des poches déjà vides. Non, le seul remède est une politique économique, ce qui ne veut pas dire ultra-libérale, une politique ferme qui détruise le mal à la racine, qui administre un remède de choc, qui ne joue pas avec les petites phrases pour flirter avec l’extrême droite, qui fasse de l’équilibre des budgets son dogme, et de la croissance son objectif.
Cela passe inévitablement par la réduction de la dette publique, cette dette devant être éteinte par la destruction de l’hyper réglementation qui nécessite des cohortes de fonctionnaires pour les appliquer. Moins de réglementation, moins de fonctionnaires dans les bureaux, maintient de ceux nécessaires dans l’éducation, la défense, la justice et le médical sera suffisant.
Il est urgent de laisser la place à la création de la valeur ajoutée, base de tout système de vie en commun ayant des échanges commerciaux.Sinon ce sera le chaos !

jeudi 21 avril 2011

gaz de schiste



Comme d’habitude en France toute découverte sur l’énergie ou invention par des découvertes scientifiques deviennent un débat écologisme, passionnel, politique et dogmatique.
Ainsi l’exploitation du gaz de schiste n’est ni plus ni moins que la découverte du pétrole au 19e siècle mais bien entendu avec des moyens très modernes, le progrès scientifique ayant depuis permis d’explorer et capter des matières premières qu’il était impossible de faire jusqu’alors.
On écoute de tout sur ce sujet, et surtout comme d’habitude des arguments extrêmes si possible faisant peur, car là est le fond de commerce des écologistes.
Il serait bien trop long de développer une contre argumentation, mais la plus grosse que j’ai entendu c’est que le gaz polluerait l’eau des nappes… Alors à tous ceux qui boivent de la Badoit, Perrier, Chateldon et autres eaux gazeuses je vous mets en garde vous buvez une eau polluée par du gaz et du gaz carbonique en plus!
Et que fait le gaz lorsqu’on ouvre la bouteille ? pschitt…. Il s’évapore !
Bien entendu à la veille d’élections, le gouvernement pas courageux pour deux sous, n’a surtout pas voulu amplifier un débat tel celui du nucléaire, des OGM ou d’autres sujets très passionnels, et a vite éteint le feu en jurant que jamais l’exploitation du gaz de schiste n’aurait lieu en France, alors que paradoxalement si nous n’avons pas de pétrole, et encore moins des idées, nous avons du gaz.
Les USA et le Canada mise sur une autosuffisance en gaz par ce biais et pour des siècles selon les experts. Hormis le Québec qui l’a interdit, sans doute car ce sont d’anciens français (sic), toute l’Amérique du Nord exploite à fond cette ressource et l’économie tout entière réagit aussi fort que lors de la découverte du pétrole.
Plus fondamentalement il faudra un jour qu’en France nous ayons un vrai et sérieux débat sur l’énergie. Malgré les propositions des écologistes je vois mal les Français revenir à la bougie. Donc si nous devons nous passer du nucléaire trop dangereux, du pétrole trop polluant, des éoliennes qui défigurent le paysage, du photovoltaïque trop cher et du gaz qui pollue, comment rouleront demain les voitures électriques propres ou communiqueront les forums écologistes sur Internet ?Une fois de plus nous marchons sur la tête, nous réagissons au passionnel, sans réfléchir, et surtout en criant très fort contre la hausse du prix de l’énergie !

vendredi 15 avril 2011

Coup de gueule!


Un coup de gueule qui ne va pas me rendre très populaire mais tant pis ! Avec les beaux jours réapparaissent des utilisateurs des routes peu présent l’hiver. Je veux parler en priorité des cyclistes et des camping caristes. Les premiers ont la mauvaise habitude de se déplacer en grappes, à plusieurs de front, empruntant partiellement ou toute la chaussée et rendant le dépassement très difficile. Mais parfois un cycliste même seul, roule au milieu de la route et ne se range même pas lorsqu’une voiture veut le dépasser. Lorsque j’ai appris à faire du vélo, il y a bien longtemps, mes parents n’ont cessé de me répéter de tenir ma droite et de rouler au bord de la route. Les enseignements ont ils changé en la matière ? Et cela vaut aussi pour tous les vélomoteurs qui aujourd’hui roulent allègrement à 1m voir plus du bord de la chaussée. Certes il faut partager la route, mais une voiture dont la limitation de vitesse est de 90km/h peut elle se résigner à attendre des kilomètres derrière un vélo roulant à 30km/h pour atteindre le bon créneau de dépassement ? Ensuite la deuxième catégorie, les camping-cars, qui eux prennent toute la chaussée voir plus, ne se soucient jamais d’utiliser des routes qui servent aussi à ceux qui travaillent. Le camping-car est l’expression des vacances, des retraités, de tous ceux qui par définition ne travaillent pas. D’une part comme aucun permis spécifique n’est demandé pour conduire un tel engin, on peut souvent assister au « petit père » qui toute sa vie a conduit sa Mégane, en train de manœuvrer un véhicule qui ressemble davantage au poids lourd. De plus sur les routes cette catégorie profite, et sans doute à juste titre, de ses moments de vacances ou de loisir pour se promener sur nos petites ou moyennes routes, flirtant avec le 50km/h tranquillement sans se soucier le moins du monde deux ceux qui derrière peuvent être déjà en retard à leur rendez-vous de travail.Alors je souhaiterais fortement que les choses reprennent leurs places et que si tout le monde a le droit de pratiquer ses activités, on considère toujours que la priorité est à ceux qui travaillent, et que par conséquent ceux qui profitent de leurs loisirs ne gênent pas ceux qui attendront pour en avoir !

lundi 4 avril 2011

Les nitrates sont bons pour la santé!


A contre-courant du dogme actuel sur la prétendue toxicité des nitrates, de nombreuses communications médicales présentées jeudi à l'Hôpital de La Pitié-Salpêtrière ont montré qu'il faut poser un autre regard sur les rapports entre cette molécule, les nitrites, l'oxyde nitrique, et la santé. La plupart des contributions ont en effet mis en avant des effets bénéfiques avérés émanant des nitrates. Ces interventions avaient lieu dans le cadre d'un colloque médical organisé par l'association Adicare (présidée par le cardiologue Christian Cabrol), sous le patronage de l'Académie nationale de médecine. De l'eau a en effet coulé sous les ponts depuis un premier colloque scientifique organisé en 2000 sur cette question, où il avait déjà été démontré que la norme de 50 mg/l reposait sur du sable. A l'époque, le docteur Jean-Louis L'Hirondel, à partir des travaux de son père (pédiatre), avait démonté « l'affaire ». Il est revenu jeudi sur cette fameuse méthémoglobinémie du nourrisson (maladie bleue), pathologie invoquée à l'origine aux USA pour justifier une norme en 1962, sur laquelle s'était ensuite calée à peu de choses près l'Union européenne en 1980. Jean-Louis L'Hirondel a rappelé qu'il fallait une prolifération bactérienne considérable, d'au moins 1.000.000 germes/ml d'eau pour avoir la transformation des nitrates dans le biberon (il faudrait par exemple laisser une soupe de carottes 48 heures à température ambiante pour atteindre ce seuil) et enclencher la maladie. Un déni d'hygiène qu'on ne rencontre heureusement plus dans les pays développés. Pour preuve, cette maladie propre chez les humains aux seuls nourrissons a complètement disparu du paysage européen depuis des lustres. Et ce, d'autant plus que l'eau d'adduction publique doit être servie à moins de 100 germes/ml. Aujourd'hui les nouvelles études sorties montrent au contraire le caractère essentiellement positif sur l'organisme du complexe nitrates-nitrites-oxyde d'azote. Dans son intervention, le professeur Nathan Bryan (Université d'Austin, Texas) a souligné « qu'il y a nombres d'études – sans controverse – qui montrent l'effet protecteur des nitrates et des nitrites vis-à-vis des risques cardio-vasculaires ». Andrew Jones (Université d'Exeter, Grande-Bretagne) a montré l'impact d'une supplémentation en nitrate alimentaire (via du jus de betterave rouge) sur la performance musculaire, la résistance à la fatigue et la propension à consommer moins d'oxygène. Une découverte utile pour les personnes âgées, les insuffisants respiratoires, etc. Le professeur Jean-Claude Dussaule (hôpital Saint-Antoine) a expliqué que certains travaux expérimentaux montrent que l'apport en nitrites et nitrates, en favorisant la synthèse d'oxyde nitrique, a un rôle protecteur contre les maladies rénales chroniques. L'équipe du professeur Jon Lundberg (Karolinska Institute, Suède) a mis en évidence sur des souris et des rats l'effet fortement protecteur des nitrates contre l'hypertension et les dysfonctionnements rénaux. Une étude étonnante réalisée en 2007, citée par le docteur L'Hirondel, montre que des Tibétains vivant à 4.200 m d'altitude ont un taux plasmatique moyen en nitrates 5,9 fois plus important que des américains à 260 m. Une adaptation à l'altitude qui interpelle. Compte tenu de l'effet vasodilatateur des nitrates (autrement dit, la tuyauterie sanguine est plus ouverte), de leurs effets sur la performance musculaire et d'une moindre exigence en oxygène, pourrait-on expliquer avec cela la formidable résistance des sherpas à haute altitude ? Nathan Bryan a fait une proposition de classement de 300 aliments testés selon leur indice en oxyde nitrique afin de traduire en aspects pratiques les diverses effets bénéfiques observés. Dans le peloton de tête sortent notamment le jus de betterave rouge, les épinards et la chicorée. Les médecins présents sont conscients que la pente va être raide avant de pouvoir faire entendre un tel discours détonnant et politiquement incorrect auprès des pouvoirs publics et des institutions internationales. Jean-Marie Bourre de l'Académie nationale de médecine est parfaitement conscient que la question de l'acceptabilité sociale entre en jeu. « Nous, scientifiques et médecins, estimons que dès lors qu'une chose est réelle et cartésienne, elle doit être acceptée. » Or, a-t-il reconnu, ce n'est pas comme cela que ça se passe : « La relation sociale est aujourd'hui plus émotionnelle que cartésienne. Un élu va tout de suite vous poser la question de l'acceptabilité sociale. Et en ce moment, elle est nulle pour les nitrates... » La solution pourrait passer par la publication auprès du grand public. « Il nous faut publier dans des revues généralistes pour que le grand public sache que le problème n'est pas là où il le croit », a suggéré Jean-Marie Bourre. Vaste entreprise en perspective : dans la salle, aucun journaliste de la presse généraliste n'était là.


FA 1er avril 2011