mercredi 28 octobre 2020

La fin de la pandémie passe par l'aménagement du territoire.

 


Notre film de science-fiction continue et nous passons épisodes après épisodes de moments d’euphorie à l’abattement général. Nous souffrons psychologiquement, physiquement et économiquement d’une situation dégradée et dangereuse pour notre santé. Ce virus maléfique nous touche tous mais pas de la même façon. 

Nous voyons que c’est toujours dans les zones à fortes concentrations urbaines qu’il prend sa source avant de s’étendre à tous les territoires par la mobilité des biens et des hommes. Et si ce virus était un révélateur d’aménagement de territoire ? Et si ce virus nous alertait sur le fait que la concentration était néfaste à la vie tout simplement ?

Observons la nature, plus les élevages sont concentrés plus les risques de pandémie sont importants, le monde agricole connait cela parfaitement et dispose des moyens pour parer ou résorber ces pandémies. Quand une espèce animale sauvage devient en surpopulation, une maladie infectieuse vient toujours réguler les effectifs, la myxomatose chez le lapin de garenne par exemple, ou la consanguinité chez d’autres espèces. Lorsqu’une plante devient invasive, il arrive toujours un moment où elle se tue elle-même par saturation de son espace vitale. Mais la régulation naturelle se fait toujours par la mort ou la destruction, tout ce qui est tabou et impensable chez l’homme civilisé et c’est bien normal. 

Jean Ferra dans sa chanson « La Montagne » nous disait : « Ils quittent un à un leur pays pour s’en aller gagner leur vie loin de la terre où ils sont nés, depuis longtemps ils en rêvaient de la ville et de ses secrets… » Aujourd’hui dans ma petite ville de St Pourçain l’immobilier est pris d’assaut par ces « gens des villes » qui retrouvent chez nous l’affaiblissement du potentiel de contracter la maladie. Notre Etat Jacobin et centralisateur depuis la sortie de la guerre a tout fait pour ramener dans de plus en plus grandes métropoles les forces vives pour soi-disant abaisser les coûts de production, de communication et de mobilité. Mais ces efforts d’économie depuis 60 ans ne vont-ils pas être complètement détruits par une catastrophe économique qui ne va durer qu’un ou deux ans ? 

La solution à la fin de la concentration urbaine et tous ces méfaits, car je n’ai pas cité la hausse des coûts de l’immobilier, la hausse des pollutions, l’imperméabilité des sols, leur stérilisation, la destruction de la biodiversité et tant d’autres effets néfastes, ne passerait-elle pas par l’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ? 

Je serais le gouvernement à cet instant je lancerais une grande opération de retour à la vie économique dans nos campagnes. La solution passe par la création d’infrastructures de communication, routière, ferroviaire, aérienne, numérique afin de permettre que la vie à Guéret, Ambert, Figeac, St Pourçain, Gannat soit aussi facile qu’à Paris, Lyon, Marseille, Nantes ou Bordeaux. La création de services de santé, administratifs, éducatifs de proximité. Nous avons tout à y gagner, une vie économique dynamique, une vie sociale de qualité, l’élimination des ghettos urbains, de la délinquance, de la drogue et de tout ce qui nuit à la vie et particulièrement ce virus.

 Alors plutôt que d’ouvrir les fenêtres pour aérer, plutôt que les gens des villes viennent se confiner dans nos campagnes et puis repartent, prenons l’initiative au plus haut de l’Etat que la répartition de la population se fasse sur la totalité des territoires de notre pays, accompagnons cela avec les mêmes moyens de vivre quelques soient les régions. Ainsi il sera plus facile de sortir en toute tranquillité pour s’aérer plutôt que d’ouvrir les fenêtres à un air vicié. La solution à ce virus et à toutes les pandémies à venir passe par la déconcentration de l’aménagement du territoire !

La e-lettre du Conseiller Régional

dimanche 20 septembre 2020

Après la défaite l'humiliation à St Pourçain.

 

Quelques mois de silence où je me suis abstenu de tout commentaire sur l’élection municipale et des rebondissements à son issue. Mais désormais que le recours au tribunal administratif a été jugé en faveur de la liste que je menais je peux parler.

Chacun sait que les conditions sanitaires ont perturbé les élections au point de repousser le deuxième tour de plusieurs mois, tout comme l’élection des exécutifs municipaux des listes élues au premier tour, ce qui fut notre cas. Mais de là à penser que nos adversaires se serviraient du malheur des français à des fins de combat politique je ne pouvais imaginer de telles basses manœuvres.

Tandis que durant presque deux mois nous nous débattions, mon équipe et moi-même à la mise en œuvre de la protection de notre population et de nos personnels, mes adversaires confinés bien confortablement chez eux prenaient le temps d’instruire un mémoire en recours de notre élection, le même mémoire ce qui prouve la collusion parfaite entre mes deux adversaires. On peut tout de suite voir la comparaison du sens des valeurs entre servir et se servir. 

Quelle honte du côté de notre adversaire de gauche homme politique éminent ayant brigué un mandat national, une vice-présidence régionale et fait partie des cabinets ministériels de gauche depuis François Mitterrand, cela ne nous rajeuni pas, lui l’énarque battu par un agriculteur local. Quelle tristesse que de finir une carrière en simple conseiller municipal d’opposition, entraînant avec lui les conseillers municipaux de sa liste n’ayant à mon sens pas pris en compte la mesure de la basse démarche, mais devenus solidaires. 

Et que dire de celle dont le père avec les élus a construit une partie de l’économie locale avec qui j’ai tant échangé et même projeté de construire ensemble une usine agroalimentaire, elle qui aujourd’hui n’a pour seule volonté la destruction, la division et l’animation de rancœur de ne pas exister entrainant avec elle le parti des mécontents, ceux qui ont profité à des fins personnelles des bontés et des avantages de la municipalité. Elle ferait mieux de faire honneur au mandat qui lui a été confié par les électeurs plutôt que de briller par son absence aux conseils municipaux ou aux commissions municipales. Par son absence répétée au conseil municipal elle ne pourra même pas être grand électeur aux prochaines élections sénatoriales alors qu’un poste lui était réservé. 

Voici donc les arguments de mes adversaires devant le tribunal, hormis l’effet COVID que le Conseil Constitutionnel a débouté depuis début juillet, tous rejetés par les juges dans un jugement commun prouvant la similitude des deux recours.

La diffusion d’un bulletin municipal moins de 6 mois avant les élections, un journal de campagne de ma part qui serait polémique, des photos utilisées durant la campagne qui auraient appartenues à la municipalité dont une en présence de la Préfète. Mes adversaires argumentaient que j’aurais dévoilé des projets de campagne dans le bulletin municipal ou que j’aurais abusé de mon rôle de conseiller régional dans la campagne. Ils vont même jusqu’à demander aux juges de me condamner pour avoir participé à un goûter chez une colistière. Cependant les juges ont bien mis en valeur la différence de près de 10% soit 183 voix qui séparait notre liste de la première de nos adversaires et que dire des 356 voix séparant de la dernière. Je vous laisse à votre tour porter une appréciation sur la faiblesse des arguments révélant par cette procédure l’exacerbation de la défaite dans une piètre démarche.  

La défaite par le vote n’a pas suffi, il leur a fallu ajouter à cela l'humiliation infligée par le jugement du tribunal au nom du peuple français. 

Il y a bien longtemps que St Pourçain n’avait pas connu de tels bassesses dans le déroulement des élections municipales, le syndicalisme d’un employé de la mairie y a joué un rôle dont je reviendrai ici dans les jours prochains, ainsi que des éléments extérieurs.

Mais avec une liste formidable autour de moi, des gens courageux, dont la seule volonté est de se battre pour St Pourçain, j’ai fait face, imperturbable dans les tempêtes, stoïque face à l’adversité n’ayant pour seul cap la hauteur des idées, l’envie folle de porter les projets dévoilés durant la campagne pour le service de St Pourçain et des St Pourcinois.  Ma devise pour une élection est que je préfère être battu avec ma conscience plutôt que de gagner avec une compromission, plus que jamais cette devise m’anime et prouve que j’ai eu raison, tant les pièges m’ont été tendus.

Désormais les jeux sont faits, je reste plus que jamais le maire de tous les St Pourcinois pour 6 ans et je m’attache à le prouver tous les jours, je suis même le maire de ceux qui ont été abusés par des adversaires qui s’en sont servis  pour leur usage personnel, bien loin du désintérêt lié normalement à la fonction.

“La vérité tombe de l'esprit quand elle est mûre, comme le fruit de l'arbre.” Henri Gougaud

samedi 2 mai 2020

Masques, voilà que la grande distribution réussie là où nous galérons





Quand j’ai appris que la grande distribution allait mettre en vente dans ses supermarchés des millions de masques chirurgicaux, j’ai failli tomber de ma chaise.
Voilà des semaines que partout dans le pays la pénurie de masques est criante pour nos personnels soignants, que l’Etat se dit démuni sur l’approvisionnement en masques et d’un seul coup toutes les enseignes de la grande distribution décident de mettre en vente des masques le même jour.
Nous-mêmes collectivités depuis des semaines nous passons notre temps à contacter des fournisseurs de masques qui nous annoncent des délais longs, des prix parfois prohibitifs et quasiment sans possibilité d’import car on nous explique que ceux-ci sont réquisitionnés par l’Etat à leur arrivée.
Nous contactons des entreprises locales avec plus ou moins de succès et en quantité souvent limitée, dont leur priorité n’est souvent pas de fabriquer des masques mais leurs produits, nous nous regroupons avec les autres collectivités, les départements, les régions avec comme seule voie possible la fabrication locale pour enfin obtenir un résultat à la hauteur de l’enjeu.
Des couturières locales dépensent une énergie folle en cherchant dans les fonds de tiroirs du tissu et des élastiques pour en fabriquer et les donner hélas en petit nombre.
Les 9 millions de masques commandés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes vont coûter 30 millions d’Euros pour des livraisons qui vont s’échelonner jusqu’à fin mai.
Alors bien sûr il y masques et masques. Ceux commandés par la Région seront de qualité et réutilisables plus de 60 fois tandis que ceux de la grande distribution sont des chirurgicaux utilisables seulement une fois 4h maximum, mais nos concitoyens feront ils la différence ? Dans le premier cas il en faudra des millions dans le deuxième des milliards.  
Mais en cherchant un peu on se rend compte que la grande distribution n’a pas de masques en stocks, encore faudra t’il le prouver, mais dispose d’une capacité d’achat à l’étranger dépassant de beaucoup celui des Etats par leur implantation commerciale dans les pays producteurs avec des habitudes et des contrats. Ces masques ont été commandés récemment, principalement en Chine et seront livrés au fur et à mesure de leur production. Au passage la Chine a produit le virus et les moyens pour le combattre.
Une fois ma première réaction de colère passée, reste la démonstration qu’une crise voulant être gérée en totalité par l’Etat est une erreur absolue et qu’il fallait lui-même et dès le début de la crise, s'adresser à la grande distribution pour s’occuper d’approvisionner la France en masques, pour nos soignants, pour tous ceux qui en ont besoin et pour la population et sans doute que depuis des semaines nous serions tous équipés à des prix dérisoires si bien sûr, parce que cela reste à prouver que, la grande distribution arrive à honorer ses promesses.
En outre l’approvisionnement en masques ne résoudra pas toute cette crise sanitaire, d’abord par des qualités de masques différentes mais aussi la façon de les porter qui nécessite d’infinies précautions et un rituel bien établi au risque d’amplifier la contamination.
Mais si la grande distribution arrive à fournir à nos concitoyens ce pour quoi nous nous battons depuis des semaines, après tout je dis tant mieux, mais sachons en tirer les conclusions qui s’imposent et la première qu’un Etat centralisateur, englué par une administration despotique parisienne nous emmènera toujours à la catastrophe, c’est pour cette même raison déjà que nous avions perdu la guerre en 1914.


dimanche 19 avril 2020

Quel film vivons nous?


Nous sommes le 12 mars 2020. Il est 21h05 et un film débute à la télévision avec Bruce Willis comme acteur principal. L’histoire raconte que la Chine a développé dans un laboratoire un virus mortel pour l’homme, qu’un petit groupe de terroristes s’est emparé de ce virus en décidant de faire chanter les grandes puissances internationales contre une rançon. Bruce Willis en sauveur du monde court autour de la planète pour se saisir des fioles si dangereuses avant la catastrophe planétaire touchant tous les pays. Nous allons tous au lit à 22h45 rassurés par l’exploit de notre super héros qui en plein vol a récupéré les fioles dans un avion fou sans pilote qui allait s’écraser sur la Corée du Sud.
Le 13 mars au matin nous nous réveillons et là nous nous apercevons que la déclaration du président de la république à la télévision la veille, ce n’était pas un film. Nous sommes bien touchés par ce virus qui tue, 5 mois après que la Chine ait subi les premiers symptômes et que de l’Asie par le Moyen-Orient ce virus attaque désormais l’Europe sans savoir où il s’arrêtera ou pas.
C’est l’affolement généralisé, les hôpitaux sont débordés, les morts se comptent en milliers et suivant que les pays soient équipés ou non en moyens médicaux on meurt avant, ou dans l’hôpital.
Nul besoin de vous raconter un peu plus l’histoire nous la vivons encore en ce moment confinés chez nous, c’est-à-dire privés de liberté de mouvement parce que c’est le seul remède efficace que nous ayons trouvé à ce jour.
Il viendra dans quelques mois le moment d’analyser ce qui s’est passé et d’en tirer des conclusions.
Mais à chaud comme cela je suis effaré du manque d’anticipation de ce genre d’épidémie pour l’homme alors que depuis des générations nous le sommes pour les animaux d’élevage. 20 millions de vaches en France, 15 millions de porcs, 8 millions d’ovins plus quelques millions de poules, bref nous arrivons facilement à 50 millions d’animaux d’élevage et pour certains dans des conditions très denses, ce qui permet une comparaison avec l’espèce humaine sur presque tous les critères.  Si par malheur un élevage devait découvrir un virus contagieux les procédures existent, sont d’une rigueur implacable et tout est mis en œuvre pour stopper la diffusion de la maladie.
Cela passe inévitablement dans un premier temps par une analyse de sang afin de détecter les animaux malades, les vétérinaires libéraux et d’Etat sont formés à cela, disposent des équipements de protection et d’analyse et chaque département dispose d’un laboratoire où les analyses sont exploitées en moins de 24h. On confine alors l’élevage et on stoppe ainsi la maladie avant qu’elle ne se répande plus loin. Alors pour l’espèce humaine et alors que depuis des mois nous voyons se déplacer le virus du COVID19, nous sommes donc prévenus, pourquoi n’avons-nous pas appliqué le même dispositif que pour les animaux et procédé à des analyses systématiques quitte à utiliser les laboratoires vétérinaires de chaque département ? l’Allemagne l’a fait et cela semble efficace, le confinement n’aura duré que 15 jours alors que dans les autres pays il est en moyenne de 2 mois.  Cela signifie donc que nous avons pour l’espèce humaine et malgré des milliards d’Euros investis chaque année dans nos dispositifs de santé un manque de prévention et de détection des maladies contagieuses, cela me laisse rêveur… Il est vrai qu’on ne cherche pas à réanimer une poule en insuffisance respiratoire, mais on fera tout pour éviter qu’elle y arrive ! Et à celui qui me dira que les animaux ne se déplacent pas comme les humains je répondrai que beaucoup de maladies contagieuses des animaux sont véhiculées et transmissibles par l’homme, et donc entre élevages ! En la matière il me semble donc que nous ayons des progrès à faire.
Ensuite une fois la pandémie passée comment poursuit-on la vie et comment reprend-on une activité normale ? Car cette inactivité de deux mois laisse des traces aussi mortelles que la maladie elle-même je veux parler des conséquences économiques qui peuvent tuer aussi. Tuer ceux qui vont se trouver sans activité et donc sans revenu. Là encore l’Allemagne qui était déjà dans une bonne forme économique, grâce à l’arrêt très court de son activité va bien moins sentir ce passage difficile que notre pays qui va accumuler une dette colossale. J’écoute chez quelques gauchisants qu’il suffit d’effacer la dette. Mais la dette si elle est effacée ce seront les petits épargnants qui vont le subir en perdant leurs économies et sans doute une part de leur revenu. Car les banques ne prêtent jamais que ce que les épargnants placent chez elles. Ou bien c’est de la dette étrangère et je doute que les créanciers effacent cette dette sans contrepartie, c’est-à-dire une part de notre souveraineté.
Notre président de la république a indiqué que nous sommes en guerre et si effectivement nous le sommes et qu’il faille reconstruire le pays ce ne se fera pas sans efforts collectifs et sans revenir sur des avantages acquis dans les années grasses et riches. Quand j’écoute certains syndicats dans un égoïsme exacerbé exiger non seulement de ne rien défaire mais pire d’aider davantage encore par des aides sociales c’est-à-dire payées par l’impôt, je me dis seulement mais qui va payer l’impôt puisque sans activité pas d’impôts. Et si pas d’impôts plus de fonctionnaires non plus.
Je suis inquiet car si tous ne font pas d’efforts nous irons inévitablement vers un divorce entre ceux qui payent et ceux qui reçoivent, les premiers ne pouvant plus, les seconds ne recevant plus, cela se termine par la montée des extrêmes déjà si proches du pouvoir, 1929, 1932, les causes n’étaient pas tout à fait les mêmes mais le résultat s’est terminé de la même façon.
J’espère juste que nos concitoyens, TOUS nos concitoyens vont prendre la mesure de la sinistralité et dans un sursaut patriotique vont accepter de travailler davantage, travailler pour relever la France car nous n’avons pas trouvé meilleurs moyens pour produire des richesses que de travailler.
Mon inquiétude n’est pas tant sur les modalités de la sortie du confinement qui sont un détail, que sur la mentalité de tous ceux qui vont ou pas retrouver une activité économique. Quand je lis, vois, entends, ressens tous ceux que le confinement arrange et seraient prêts à aller jusqu’après les vacances estivales pour reprendre le travail sous le prétexte de la sécurité sanitaire, je me dis quelle différence avec l’Allemagne, la Norvège, la Suède et quelle inconscience égoïste alors que nos personnels soignants n’ont jamais arrêté de travailler avec le virus en permanence dans leur environnement le plus proche. Ces personnels tous ou presque payés par nos impôts, qui va les payer si collectivement nous n’avons plus d’activité et donc plus d’impôts. Il ne s’agit pas juste de les applaudir le soir à 20h mais de continuer à les assurer de moyens financiers importants pour notre santé.
Je crains des moments difficiles et si je pouvais être entendu pour que d’une manière équitable, demain nous soyons capables de terminer ce film et de se réveiller dans un pays en pleine santé économique avec des gens en pleine santé physique.

lundi 13 avril 2020

Le syndicalisme local des fonctionnaires dans toute sa splendeur...


Voilà ce que j’ai reçu mercredi en pleine crise de COVID19 de la part de la section CGT des employés communaux. Lisez bien, aucune revendication d’ordre municipal, des revendications sur les retraites, on me parle du gouvernement, je n’en fais pas partie à ce que je sache, mais par-contre un préavis de grève sur la totalité du mois d’avril.   J’ai fait faire le tour des agents pour connaitre leur position, aucun n’est gréviste même pas les adhérents, sauf 2 ou 3 qui ne répondent pas à la question. Quand le syndicalisme de quelques-uns se fourvoie et devient le prétexte d’un combat politique local…. Je laisse juge chacun de l’opportunité et du niveau de responsabilité de ce préavis à un moment où notre pays traverse un des pires moments de son histoire et que des millions d’employés du secteur privé sont au chômage et payés partiellement.