mercredi 29 janvier 2014

Salle socio-culturelle

C’est donc contraint et forcé que nous allons devoir suspendre le projet de la salle socio-culturelle.
Suspendre car les élections municipales sont trop proches pour prendre des décisions qui engageront maintenant ceux qui seront élus en mars prochain.
Suspendre car il faut revoir le projet.
Suspendre car les architectes se sont trompés sur leur estimation et pas de rien puisque de près de 500.000€. En effet suite à la conception des plans et des pièces de consultation, les entreprises ayant répondu au marché de travaux présentent un budget global en dépassement de 500.000€ supérieur à leur estimation qui était déjà 200.000€ supérieure à leur estimation lors du concours qu’ils ont remporté sur le programme établi par la commune.
Au final la salle rien que pour la partie bâtie sans comprendre les aménagements autour, ni le mobilier intérieur coûterait 3.400.000€ pour un budget prévisionnel de 2.890.000€.
C’est un budget que la commune ne peut pas se permettre d’autant plus que souvent dans ce type de marchés viennent en cours de réalisation des avenants venant augmenter le coût au final.
Presque tous les lots sont en dépassement et pour le plus élevé de 66% avec une très grande homogénéité entre les réponses ce qui confirme une mauvaise estimation.
L’amertume est d’autant plus forte que c’est un travail considérable qui a été fait par les techniciens et élus de la mairie sur la conception de cette salle depuis presque 6 ans, ce sont des journées entières, des soirées à relire tous les documents et il faut bien le dire corriger au fil du montage du dossier des erreurs, des manquements, des omissions parfois importantes de la part des maîtres d’œuvre.
Aujourd’hui il n’y a donc pas d’autres choix que de suspendre le projet, attendre que passent les élections et la nouvelle équipe reverra comment le projet  aura lieu d’être exécuté.
Il y aura sans doute plus de subventions à trouver car hormis le conseil général aucune autre collectivité n’a daigné répondre. Evidemment pas le conseil régional qui ne finance plus rien directement pour les communes depuis 2004, ni l’Europe pour qui un tel équipement ne rentre pas dans ses programmes. Mais sans doute ceux qui reprendront le projet devront davantage concevoir le projet en fonction des subventions possibles que de faire l’inverse.
Un problème important que nous ayons sans doute sous-estimé est l’aspect phonique qui dans un quartier résidentiel comme le Paluet coûte très cher pour ne pas créer de nuisances dans l’entourage.
Et puis je reste persuadé qu’il y a moyen de faire aussi grand, aussi confortable, aussi pratique, aussi durable  mais moins luxueux là où les architectes ont voulu faire du beau qui à mon avis coûte cher.
Cependant après l’échec de la salle à la place du marché couvert dû essentiellement à une entreprise peu vertueuse, ce deuxième échec à un autre emplacement qui nous semblait plus adéquat et plus facile d’accès démontre bien la difficulté à tenir un programme dans un budget. Combien de projets dans combien de collectivités ont vu le jour avec des dépassements de budget importants, même très importants, en faisant payer au final le contribuable.
Ce n’est pas notre philosophie pour notre équipe municipale, et un budget doit être construit, les ressources doivent faire face aux dépenses sans dépassement.
Je pense que cette salle est nécessaire à St Pourçain car il n’existe aucun lieu pour des spectacles culturels populaires avec un public dépassant les 500 personnes, et qu’il n’existe pas non plus de salle adaptée aux congrès et réunions pourtant nombreuses pour lesquelles nous refusons souvent des demandes.

Alors dit on que jamais deux sans trois, aussi la prochaine fois sera sûrement la bonne, en faisant le meilleur compromis possible, afin de construire un équipement en rapport des besoins mais aussi des possibilités financières de la commune.

samedi 11 janvier 2014

On repart?


Il n’y a pas grand suspens mais je serai donc candidat sur la liste d’Union Républicaine St Pourcinoise aux prochaines élections municipales aux côtés de Bernard Coulon.
C’est effectivement un non-évènement sauf que l’inverse aurait pu l’être, et mon engagement à repartir pour un nouveau mandat de 6 ans n’était pas automatique dans mon esprit.
J’ai commencé jeune et je termine mon troisième mandat soit 18 années de travail au service des St Pourcinois et des habitants de la communauté de communes. Et quand je parle de travail je pèse mes mots vu le temps et la complexité des dossiers que j’ai traîtés durant toutes ces années avec la délégation et la confiance de mon maire. Trois révisions de PLU, une création de SCOT et le suivi quotidien des affaires d’urbanisme et d’aménagement, le montage et le suivi des grands travaux du centre ville et des berges, de la station d’épuration, des différents lotissements et de tout le suivi des travaux courants de la ville, des travaux de l’église, la gestion de l’assainissement. La création et la gestion du transport à la demande sur la com-com, le montage des dossiers de la future maison de santé et de la salle socio-culturelle et tant d’autres ont occupé une bonne partie de mon temps libre.
Certes je l’ai fait en collaboration avec des agents des collectivités consciencieux, compétents  intelligents et instruits qui ont suivi jour par jour tous ces dossiers et bien d’autres que j’ai supervisés, et ce côté de relations humaines même parfois difficiles est un grand bonheur, les agents d’encadrement ne comptant souvent par leur temps, je leur dois beaucoup de ce que j’ai appris.
Je l’ai fait aussi dans une très grande confiance partagée avec mes collègues conseillers municipaux qui m’ont tous encouragé ou conseillé dans les grandes orientations.
Mais à ce rôle la tâche n’est pas facile et même parfois usante, car afin de ne créer aucune distorsion entre les citoyens j’ai souvent été amené à dire non à beaucoup de monde sur des demandes qui étaient plus de l’intérêt particulier pouvant coûter cher à la commune ou opposer une différence de traitement entre les habitants. Et ce n’est pas facile chaque jour d’affronter le regard détourné de tel ou tel à qui j’ai pu refuser une demande. Combien ont pu penser que ma décision était un fait du prince sans justification. Ils ne savent pas le combat en coulisse pour gérer des budgets dans la finesse qui permette de tenir un engagement de plus de 20 ans de ne pas augmenter les impôts à St Pourçain. Ils ne peuvent savoir la complexité des dossiers d’assainissement, et parfois l’égoïsme de certains est dur à rendre compatible avec l’intérêt de tous. Ma tâche durant toutes ces années n’a eu qu’un seul leitmotiv : traiter tous les habitants de la même manière et gérer des budgets afin de maintenir la pression fiscale au plus bas. Et je mets au défi quiconque de me prendre en défaut sur ces points là, n’est ce pas l’essentiel dans une gestion publique ? Quitte à ne pas être en concordance avec mon époque, l’honnêteté, l’intégrité et la transparence m’ont guidé chaque jour,  et en dix huit ans j’ai dû prendre pas plus de deux mois de vacances afin de rester au fait des affaires car rien ni jamais ne s’arrête à St Pourçain.
Le combat avec les entreprises est aussi parfois rude, car l’ambiance générale dans les affaires publiques est à une certaine « générosité » des collectivités dont les élus sont de plus ou moins bons gestionnaires et dont les entreprises profitent souvent de largesses. Ainsi lorsque j’ai eu à négocier avec elles souvent ce fut très dur, ne comprenant pas notre souci du moindre euro économisé ou du marché exigé dans ses moindres détails. Une d’elle un jour m’a dit que j’étais chiant… j’espère juste que c’était pour le bien de ma commune.
Et qui pourrait penser que les indemnités que nous touchons peuvent compenser le temps passé ?
J’ai accomplis cette tâche avec passion et j’ai énormément appris durant tout ce temps bien au-delà de mes compétences initiales, j’ai rencontré des gens que je n’aurais jamais connus que par cet engagement et j’ai travaillé avec des gens formidables comme notre maire Bernard Coulon jamais avare d’idées nouvelles.
J’ai aussi beaucoup appris au début de mon mandat avec Serge Boudot et Robert Virlogeux qui sont des mentors de l’intégrité et du service de l’intérêt général.
Mais tout cela peut user, fatiguer, d’autant plus que j’ai mené de front mon activité professionnelle et une activité syndicale.
Alors s’est posé très sincèrement la question de tourner une page de mon engagement municipal, et fort d’un travail que j’estime accomplis honnêtement, je pouvais laisser la place à d’autres la possibilité d’exprimer des compétences nouvelles et supérieures.
Bernard Coulon et quelques fidèles amis ont su trouver les mots et les idées pour me faire repartir pour un nouveau mandat, et ce sera bien sûr avec la volonté des électeurs le 23 mars prochain.

Afin de ne pas tomber dans la routine j’occuperai sans doute d’autres fonctions mais vous le saurez que si nous sommes réélus, ce sera de toute façon avec une détermination sans faille de la défense de St Pourçain et de l’intérêt général que je continuerai aux côté de Bernard Coulon, nous sommes ensemble passionnés par notre ville !

lundi 6 janvier 2014

Sioule-Biogaz avance doucement....




Avec difficultés mais nous avançons tout de même. Deux digesteurs sur quatre ont été chargés et du gaz devrait commencer à sortir la semaine prochaine pour commencer les essais avant l’injection commerciale.
Nous avons trois mois de retard sur le projet dont Méthajade est le principal responsable par son manque de moyens humains et un manque d’organisation et d’anticipation.
C’est donc dans un méthaniseur qui est loin d’être terminé que nous avons chargé le mélange qui devrait produire du gaz.
A ce jour le lisier est chargé dans les cuves à percolât aussi mais l’absence de chauffage et de brassage au remplissage occasionne bien des difficultés.

Tant bien que mal et à petits pas la fin du projet arrive et les périodes d’essai vont commencer.