lundi 28 septembre 2009

On ne nous dit pas tout....

Le département du Val d'Oise a basculé à droite ce dimanche par la victoire de Philippe Métézeau lors d'une cantonale partielle. Il en est de même pour Jean-Frédéric Poisson élu député des Yvelines ce dimanche lors d'une législative partielle.
La France continue de voter à droite, ça sent mauvais pour les Conseils Régionaux presque tous à gauche...
Et en Allemagne, les législatives ont donné un vrai coup de barre à droite confirmant Angela Merkel et lui associant les libéraux.

dimanche 27 septembre 2009

Congrès de la Fédération des Elus Bourbonnais

Je suis très déçu des propos tenus hier au congrès de la Fédération des Elus Bourbonnais (FEB). Ce congrès avait pour thème la réforme des collectivités territoriales en présence de Gérard Larcher Président du sénat.
Mais pouvait il en être autrement dans cette assemblée composée principalement de conseillers généraux, de sénateurs et d’élus ruraux, surtout des maires de communes de moins de 1000 habitants.
Ce n’était pas non plus un rassemblement donnant dans la jeunesse, tant les cannes s’emmêlaient les unes dans les autres.
Gérard Larcher a dévoilé ce que pourrait être la réforme qui de toute façon se fera dans les mois qui viennent. En résumé « rien ne change » ! Je suis peut être un peu sommaire, mais hormis la création de conseillers territoriaux, dont les pouvoirs deviennent au fil du temps vidés de leur substance initiale, les conseils généraux restent, les conseils régionaux aussi, et bien sur la cohorte de fonctionnaires et d’élus aussi. J’imaginais de la part de tous ces brillants élus un peu d’audace, le sens de l’intérêt général, mais point s’en faut, au contraire un conservatisme exacerbé, un attachement aux mandats détenus. Et bien sur comme la profusion des mandats doit être honorée, et que la jeunesse par définition travaille, on retrouve à tous ces postes ou des politiciens professionnels ou des retraités, pour certains très âgés. La boucle est bouclée.
Que n’ais-je pas entendu sur le maintien des communes rurales, pourtant trop nombreuses ; sur une intercommunalité voulu par la gauche, mais au fond pas si essentielle que cela, et surtout des conseils généraux et régionaux indispensables !!! « Le social ne peut être fait que par le conseil général, car lui seul est proche » Je me disais que le social traité au niveau régional et délégué aux communautés de communes aurait sans doute été encore plus efficace, mais ce n’était pas dans le discours ambiant.
Je fais partie de ceux qui souhaitent une réforme profonde et radicale, une réactualisation des échelons de la politique locale, et un allègement considérable de la machine collective. Pour plus d’efficacité, de réactivité et surtout d’initiative des acteurs de terrain.
Je crois que cette réforme sera une réforme ratée, plombée par le conservatisme, l’attachement de ceux qui les détiennent à leur mandat, au nom d’une sagesse ne servant que de prétexte.
M.Sarkozy vous avez encore du travail si vous voulez réformer la France !

dimanche 20 septembre 2009

Carbone et réchauffement climatique


Depuis quelques semaines la taxe carbone fait l’actualité. Je voulais écrire un post sur le sujet mais je tenais à vérifier un certain nombre de renseignements, j’ai donc pris mon temps et surtout afin de justifier l’activité agricole dans ce débat. Je vais essayer de faire simple et court.
En premier lieu, s’il est prouvé que le CO2 (dioxyde de carbone) est pour UNE des causes du réchauffement climatique, il est certain qu’il n’est pas la seule cause. En effet le NO2 (dioxyde d’azote) à un pouvoir 200 fois plus important que le CO2 comme gaz à effet de serre. Hors ce NO2 est une des transformations par l’homme de l’azote qui je le rappelle existe à l’état naturel à hauteur de 78% dans l’air que nous respirons tous les jours.
Se focaliser sur le CO2 est donc sans doute une erreur écologique mais qui s’explique par le fait que le CO2 est le résultat de la combustion du carbone existant dans les énergies fossiles et donc très facilement quantifiable. Il est impossible aujourd’hui de quantifier la transformation de l’azote contenu dans l’air…. ! Il est donc impossible de taxer ce que l’on ne connaît pas.
Je ne reviendrai pas non plus sur le fait qu’à l’échelle de l’histoire de notre planète des réchauffements bien plus importants ont eut lieu dans les siècles passés, dus à des incendies gigantesques de la taille de plusieurs pays brûlant les forêts et donc par conséquence libérant le carbone et donc le CO2 réchauffant la planète. Il en est de même des éruptions volcaniques libérant du CO2 du SO2 ou du NO2, tous étant la cause de réchauffement.
Mais ces phénomènes remontent à des millions d’années et l’écologie politique n’existait pas faute de l’existence de l’homme.
Donc aujourd’hui l’homme est présent sur terre et son activité provoque une partie de l’émanation des gaz étant une des causes du réchauffement climatique.
Dans le débat qui oppose les scientifiques sur le rôle du CO2 dans l’accumulation des gaz à effet de serre dans notre atmosphère, le pouvoir politique a décidé de tout faire pour réduire la production de ce gaz et donc de réduire la consommation de carbone, d’où la taxe carbone. A en croire les médias, l’idée générale aujourd’hui est que l’homme ne fait que dépenser les stocks de carbone présents à l’état naturel, jamais je n’ai entendu une seule fois dire du bien des activités captant le carbone et le stockant limitant par-là même sa profusion dans l’atmosphère.
Pourtant il suffit de se rappeler ses cours de lycée et principalement le cycle du carbone, pour admettre que la principale source de stockage du carbone (on parle de puits de carbone) sont les plantes ! En effet les plantes dans leur croissance captent le CO2 contenu dans l’air pour le transformer par le biais de la photosynthèse en éléments organiques. Il est admis en moyenne que sur une année 20% de la matière sèche fabriquée l’est par consommation du carbone. Et les plantes en C4 (plantes tropicales et le maïs) captent deux fois plus de carbone que les plantes en C3 (toutes espèces connues sous nos contrées).
Une plantation de chênes (plante en C3) produit en moyenne 180kg de matière sèche par an. Sachant que la densité de chênes par hectare est d’environ 120 arbres cela nous fait une production de 21 T de matière sèche. Si on considère que 20% de ces 21T sont du carbone un hectare de forêt stocke 4,5T de carbone à l’hectare.
Un hectare de maïs (plante en C4) peut produire en moyenne 20T de MS par an. Si on considère que 40% de ces 20T sont du carbone c’est 8T/ha de carbone que stocke le maïs.
Ainsi donc 1 hectare de maïs stocke deux fois plus de carbone qu’une forêt. Oui et non. Oui à l’instantané, non sur le long terme, car il faudra 150 ans avant d’utiliser un chêne et seulement 6 mois avant d’utiliser les grains de maïs. Le stockage à long terme est donc en faveur de la forêt. Mais sur un hectare de maïs seulement 20% de la plante (les grains) sont exportés et consommés donc brûlés et émis dans l’atmosphère, tandis que lorsqu’on brûle un arbre même si c’est au bout de 150 ans c’est 95% de la plante qui est utilisé et brûlé !
On le voit bien quelle que soit son mode de production l’agriculture (la sylviculture étant un mode d’agriculture) joue un rôle majeur dans la réduction du CO2 de notre planète.
Hors aujourd’hui vouloir taxer l’agriculture comme les autres activités de l’homme sur terre est un contresens historique. Une exploitation moyenne en France de 50ha de culture capte 100T de carbone. Oui 100 tonnes !!! Seulement 20% seront brûlés c’est à dire que 80T seront stockés dans le sol à plus ou moins long terme. Hors sur cette même exploitation de 50ha la consommation sera en moyenne de 5000l de gasoil par les matériels soit 13T de carbone brûlé. On le voit le bilan est largement positif.
Je ne parle pas non plus des moteurs des tracteurs répondant à la norme Tiers IV réduisant les émissions de CO2 comme aucun autre moteur utilisé sur les autres engins terrestres
Et je n’ose même pas calculer si l’agriculteur consomme de l’huile de colza et par conséquent rejette 0% de CO2 dans l’air…
Ainsi donc l’agriculture avec son bilan largement positif non seulement ne devrait pas être taxée mais au contraire devrait être payée pour épurer l’air de son CO2 !
J’ai fais court et pourtant trop long, mais un tel sujet est difficile à résumer en quelques mots…

mercredi 16 septembre 2009

10.000!!!!


Le 16 septembre ce blog recevait sa 10.000e visite!!!!

Je ne pensais pas lorsque j'ai créé ce blog avoir un tel succès. Merci à tous les fidèles lecteurs, merci à ceux qui ont un avis et qui laissent des commentaires!

Et ceux qui n'osent pas laisser un commentaire, laissez vous tenter.

Rendez vous à 20.000 j'espère dans 1 an...

Vous payez combien votre baguette?








Voilà quelques éléments objectifs de comparaison et d’actualité :

Prix du blé départ coopérative vers meunerie en septembre 2008 :
Blé 07/08 Blé panifiable 182.60 €/T 181.20 €/T Nom Juin 2008
Blé 08/09 Blé panifiable 179.20 €/T 177.80 €/T Nom Septembre 2008
Blé 08/09 Blé panifiable 181.10 €/T 179.70 €/T Nom Novembre 2008

Prix du blé départ coopérative vers meunerie en septembre 2009 :
Blé 09/10 Blé panifiable 116.00 €/T 114.70 €/T Nom Octobre 2009
Blé 09/10 Blé panifiable 117.90 €/T 116.50 €/T Nom Décembre 2009

A cela il faut enlever environ 20€/T pour obtenir le prix agriculteur.
En Francs cela fait 754€/T ou 0,75€/kg…
En 1992 le prix payé à l’agriculteur était en moyenne de 1020€/T soit 155€/T en Euros courant, je vous laisse le soin de calculer corrigé de l’inflation.
Vous connaissez des produits de base qui ont baissé de 25,80% en 17 ans ? le blé…


Et votre baguette la payez vous moins cher ????

mardi 15 septembre 2009

Nouveauté!


Beaucoup de gens apprécient ce blog, ils me le disent, et la fréquentation le montre. Certains me donnent des idées pour écrire des articles. Mais j'ai décidé de faire mieux, en laissant une place à celui ou celle qui voudrait écrire un article sur ce blog à la condition qu'il signe son article.

Ainsi une première rédactrice a écrit un article sur la taxe carbone que vous pouvez lire dessous.

Si d'autres se sentent une âme d'écrivain, ou tout simplement ont envie d'exprimer des idées ils peuvent me donner des articles et ainsi ce blog deviendra un lieu d'échange libre, et surtout sans aucune volonté mercantile, ce qui est le drame de la presse en général.

Taxe carbone vue par un usager



DU MAUVAIS USAGE DE L’ECOLOGIE…

D’après les hommes politiques écoutés ou lus ici et là, la taxe carbone ne serait pas une taxe. Certes. Sa dénomination est pourtant bien explicite. En effet, après avoir évité de prendre de nombreuses mesures pour protéger notre planète pendant trop longtemps, les résultats des récentes élections européennes ont mis le feu aux poudres. Aussi l’application de cette taxe carbone semble pour le moins avoir été décidée dans la précipitation par quelques bobos parisiens, sans tenir compte des impératifs de la population active, en particulier rurale, et sans que des solutions alternatives aient été au préalable proposées.
Comme de nombreux ruraux, mon mari et moi travaillons loin de notre domicile et devons effectuer ainsi, chaque jour, 150 km (incompressibles). Nous n’avons bien entendu aucun autre choix que notre voiture puisque les transports en commun sont inexistants dans nos régions. Ces trajets représentent un surcroît de fatigue non négligeable, de risques – notamment en période hivernale, une immense perte de temps, et surtout, un coût très élevé. Si nous pouvions réduire considérablement ces trajets et utiliser notre vélo par exemple, nous n’en serions que plus heureux.
Notre cas n’est malheureusement pas isolé et le fait de rajouter une énième taxe ne permettra pas de résoudre les problèmes de pollution. Comme bien des Français, nous observons une attitude la plus responsable qui soit en matière d’environnement (maîtrise de l’énergie pour l’habitation, récupération d’eau de pluie, tri et réduction des déchets, très faible utilisation de la voiture en dehors des trajets liés au travail…). Nous attendons avant tout que des propositions alternatives soient développées (comme les transports en commun) mais aussi une modification des comportements au sein des entreprises avec des horaires plus homogènes ou l’embauche de couples afin de faciliter le covoiturage.
Actuellement, la somme que nous devrions recevoir ne devrait pas compenser l’augmentation du prix du carburant, loin s’en faut, mais contribuera assurément à diminuer une nouvelle fois notre pouvoir d’achat, tout en maintenant de fortes disparités entre les personnes.
On deviendrait presque convaincu qu’il vaudrait mieux ne pas travailler : pas de voiture, pas de pollution, pas d’impôt. Trop de citoyens l’ont déjà malheureusement bien compris.

Anne-Sophie Salomé

vendredi 11 septembre 2009

PS, gauche et impôts....


Décidément le Parti Socialiste en plus de perdre régulièrement les élections depuis 2004, laisse chaque jour découvrir les travers de son fonctionnement et l’absence de démocratie interne. Le dernier livre de Karim Rissouli et Antonin André, démontre que l’élection de Martine Aubry au poste de 1er secrétaire de ce parti n’est que l’aboutissement de fraudes. Comment un parti qui souhaite revenir au pouvoir, et donc diriger une démocratie, peut il donner des gages de sécurité aux citoyens français, quand à ses propres adhérents il démontre que le parti est dirigé à la façon d’un état bananier.
Ce parti est en phase de coma avancé, dont quelques barons tiennent encore un pouvoir irréaliste dénué de fonctionnement, maintenant sous le couvercle la nouvelle génération qui n’émergera jamais. Ce parti se meurt, se délite, ses membres le quittent pour d’autres horizons, laissant une tête prête à exploser des batailles internes de quelques rivaux dont l’avenir appartient au passé.
Le Parti Socialiste n’est plus intéressé que par lui-même, ses petites ou grandes maladies, le traitement de son cancer et la tentation de se remettre sur pied, pour lui-même, n’ayant plus de solution à apporter à ceux qui pourraient encore croire qu’une politique de gauche est possible en France.

Pendant ce temps là ceux qui se sont fait élire sous sa bannière ou celle de ses associés d’une élection, gèrent les collectivités à grandes hausses d’impôts. Le sujet est d’actualité puisque vous venez de recevoir les feuilles des redevances locales. Vous pouvez donc constater par vous-même que certaines collectivités augmentent les impôts et d’autres pas. La région ne les augmente pas cette année, élection oblige. Dommage car nous n’avons pas obtenu l’augmentation de 100% en un mandat, mais presque…
Le département se laisse bravement aller seule la commune de St Pourçain n’a pas augmenté ses taux d’imposition. Et ceci depuis 1993 !!! Et toujours pas d’impôts sollicités par la communauté de commune, la seule du département.
Voilà toute la différence entre une politique de gauche et une politique de droite. Ce ne sont pas des mots, ni des longs discours juste des faits réels que chacun peut voir sur sa fiche d’impôts.
Et il est évident que notre politique de droite est de continuer de la sorte, tout en continuant le développement économique et améliorant les services à la population. Les investissements n’arrêtent pas à St Pourçain, et vous n’avez sans doute encore rien vu. Tout est à faire jusqu’en 2014. Il ne vous étonnera pas que nous avons même encore des idées…… pour après !

dimanche 6 septembre 2009

Purge communiste!


Voilà quelques jours j’ai reçu une gentille lettre du Président du Conseil Général de l’Allier m’indiquant que j’avais bien travaillé dans le cadre de mon mandat auprès du comité cantonal SAFER, mais que dans le cadre du renouvellement du mandat il mettait fin au mien pour me remplacer par …. un de ses amis communiste dont je tairai le nom mais bien connu sur le canton. Et je ne suis pas le seul à avoir reçu cette lettre, tous ceux dans le département qui sont proches de l’UDSEA ou de moi aussi. Cela s’appelle une purge ! Il me semblait que ces méthodes dataient d’un autre temps, mais il ne faut pas oublier que nous sommes en terres communistes, plus qu’une seule rare au monde après la Corée du Nord, puisque même la Chine est passée à l’économie de marché et je ne parle pas de la Russie ou fleurissent les plus gros milliardaires de la planète.
Ainsi donc je viens de faire l’objet de cette purge, puisque je détenais ce mandat du Président du Conseil Général en personne. Outre que cela n’a aucune importance sur le fond, tant la tendance que je représente est largement majoritaire dans ces instances, je me demande pourquoi cela intervient si tardivement après l’élection de la majorité actuelle. Est-ce que parce que les prochaines élections approchent ? Est-ce une mesure de rétorsion par rapport à une attitude envers le Conseil Général ou ses représentants ? Est-ce dans une volonté de déstabiliser notre syndicat ? En réalité rien de tout cela et je crois en connaître la raison. Le syndicat que je représente n’a rien entreprit contre le politique agricole de la majorité actuelle, même au contraire soutien ses meilleures actions. Il entretien d’ailleurs les meilleurs termes avec son Vice-Président chargé de l’agriculture, ainsi qu’avec les autres membres de sa majorité dans le cadre des fonctions de chacun et même à titre personnel.
La raison est beaucoup plus simple : Lorsqu’une collectivité passe aux mains des communistes, vient alors de Paris du siège du parti, une pléthore d’apparatchik dont le rôle est « d’aider » les élus, ou plus exactement les surveiller. Hors jusqu’à ce jour « ils » n’avaient pas eut le temps d’éplucher les fichiers des représentants cantonaux SAFER, et pour cause le sujet étant tellement important… Mais comme il ne faut pas laisser de faille dans l’appareil communiste, une fois les listes découvertes et comprises alors interviennent les purges, sans d’ailleurs forcément l’avis des élus, puisque ma lettre était signée PO/…
Je ne suis pas sur que si les élus avaient été au courant de la manœuvre il l’aurait approuvée. Ou si je me trompe c’est que leur mémoire leur fait défaut, tant l’élection sénatoriale est encore dans nos mémoires et j’espère dans la leur…
Quoiqu’il en soit même si la signature de la lettre porte la mention PO, elle est signée du Président du Conseil Général qui doit par nature assumer.
Et si ma fois il n’a pas de mémoire, moi j’en ai une bonne…