dimanche 20 juillet 2008

Finances locales

Allez vous promener sur ce blog et cherchez votre région, votre département ou votre commune, c'est très intéressant!

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vendredi 11 juillet 2008

Crédit.........Agricole?


Tempête sur les dirigeants du Crédit Agricole. Les révélations du journal « Le Monde » aujourd’hui, et les quelques courts passages sur les sites spécialisés agricoles relatifs à cette information qui fait que la banque verte est une des banques française les plus touchée par la crise des subprimes, prouve que le monde agricole a perdu le contrôle de « sa » banque.
Le divorce a été amorcé en 2001 lorsque la caisse nationale a décidé son introduction en bourse. En effet à l’époque, alors que depuis toujours jusque vers les années 90 le capital du Crédit Agricole était constitué des seules parts sociales des agriculteurs non rémunérées, les dirigeants de la caisse décidaient de vendre ce capital en actions boursières, en créant à côté de la fédération, une société anonyme. En clair l’expansion du Crédit Agricole avait été financée pendant près de 100 ans par les avoirs non rémunérés des agriculteurs, et les actifs ainsi constitués étaient mis en vente auprès de spéculateurs boursiers.
La pilule était très mal passée à l’époque…
Mais voilà que des boursicoteurs parisiens employés de notre banque ont décidé d’aller chercher sur des marchés à risques des gains incertains et des pertes avérées.
Et le comble maintenant lorsqu’un agriculteur souhaite faire des affaires avec sa banque, on lui demande beaucoup de garanties et on lui offre peu de privilèges pour cause de rigueur bancaire. Encore une fois l’agriculteur bon gestionnaire et qui n’aura gagné l’argent qu’à la sueur de son front devra se serrer la ceinture pour éponger les erreurs d'une poignée d'aventuriers boursiers.
Mais là où le bas blesse, voir même charcute, c’est que les agriculteurs au travers des différents échelons sont encore propriétaires de près de 55% du capital de la banque et donc de ce fait devraient pouvoir décider des orientations politiques et économiques de la banque.
Mais les agriculteurs dirigent ils toujours « leur » banque ??? En apparence oui, mais seulement en apparence. Il faut pour être membre d’un conseil d’administration du Crédit Agricole, surtout ne rien dire, ne pas se faire remarquer, surtout ne pas être marqué politiquement ou syndicalement, agriculteur dans la moyenne et devoir un peu d’argent à sa banque histoire de calmer quelques possibles véleïtés…
Mais l’agriculteur, chef d’entreprise, dynamique bon gestionnaire entreprenant et l’ouvrant un peu facilement n’a pas sa place. Il pourrait déranger….et dire quelques vérités par forcément bonnes à entendre. Mais voilà, aujourd’hui faute de tempéraments bien trempés, d’agriculteurs dynamiques mais pragmatiques, la banque verte s’est détournée de ses membres fondateurs, parfois avec mépris, pour aller jouer dans la cours des grands. Ces grands qui sont tenus par des fonds de pension américains ou asiatiques et que l’actionnaire de base n’intéresse pas. La reprise en main par les agriculteurs de leur banque est plus que souhaitable et nécessaire à la vitalité économique du monde économique rural. Le Crédit Agricole doit revenir à son rôle et ses missions historiques et se doit de répondre avant tout aux décisions des agriculteurs actionnaires majoritaires.

jeudi 10 juillet 2008

Forum

Allez voir et discuter sur le "Forum"!! Il s'y passe pas mal de choses et le débat est ouvert sans censure. Si vous souhaitez intervenir sur celui-ci, répondre à des billets virulents, être virulent vous même c'est l'occasion. Même si l'inscription demande quelques renseignements que personne ne connaitra à part vous, il est intéressant de débattre, et d'ailleurs les billets n'engagent que leur auteur il va de soit que je ne cautionne pas tout ce qui se dit. Dans la vie politique actuelle nous manquons cruellement de débat, c'est l'occasion. Et puis il est intéressant de lire aussi ceux qui ont le courage d'écrire....

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mardi 1 juillet 2008

quelques vérités


-Il est bon de rappeler de temps en temps quelques vérités. Par exemple on ne cesse de nous seriner les oreilles avec la hausse des prix des matières premières. Hors au premier trimestre les denrées agricoles ont baissé de 2,7% et la hausse sur un an n’est que de 16%, pas de comparaison avec la hausse de l’alimentation…
-Au jour de la prise de fonction de la présidence européenne par la France, qui veut faire de l’agriculture une de ses priorité, on constate que l’OMC et son directeur général socialiste Pascal Lamy veut un démantèlement des aides aux agriculteurs, la commission européenne se laisserait presque faire, tandis que les USA votent un nouveau Farm Bill de plus de 300 milliards de dollars d’aides à son agriculture pour 5 ans soit 15% de plus que l’ancien Farm Bill.
-En cette période estival ou l’irrigation des cultures se verra, et ses détracteurs ne manqueront pas de crier au gaspillage, il faut rappeler que l’évolution des surfaces irriguées baisse tous les ans, que l’irrigation agricole ne représente que 15% des prélèvements en eau et dont la destination finale est tout de même l’alimentation des hommes, loin derrière l’énergie (57%) ou l’industrie (10%) et l’eau potable (18%).
N’oublions pas non plus que les agriculteurs paient l’eau grâce au moyens de compteurs et que sur 170 milliards de m3 de pluie qui tombe chaque année sur la France seulement 4,5 milliards sont prélevés par l’agriculture.
Tout ceci à méditer