samedi 31 janvier 2009

Vendredi était une journée budget


Le matin AG du SIVOM, où présentant le budget j’ai expliqué que le renouvellement des canalisations devenait indispensable et que cela ne pourrait se faire sans une augmentation du prix de l’eau et des abonnements de compteur.
En effet les canalisations les plus vieilles datent de 1948, et le constructeur donne une durée de vie de 50 à 60 ans. Si nous commençons maintenant à un rythme de 1 million d’€ par an équivalent à 8km de canalisations, il faudra 137 ans pour toutes les changer. Heureusement toutes n’auront sans doute pas besoin d’être changées. Toutefois des « points noirs » existent et il faut donc commencer à renouveler les plus anciennes ou fragiles.
Nous avons décidé d’augmenter de 5%, se répartissant entre le prix de l’eau et les abonnements. Et il nous faudra augmenter chaque année sans doute à ce rythme pendant plusieurs années, car confronté en plus à la baisse de consommation d’eau, donc des recettes.
Mais le prix de l’eau du SIVOM et donc de St Pourçain, reste le plus bas du département et un des plus bas en France et de beaucoup.

Ensuite le soir avait lieu le débat d’orientation budgétaire de la commune.
Après avoir écouté l’adjoint aux finances nous faire l’état des lieux de la situation vécue en 2008, le maire a ouvert le débat en disant ce qui semblait à ses yeux être les choix de l’année à venir et celles suivantes. Cela se résume au début des travaux d’aménagement à l’Ile des Loisirs aux cordeliers, la rénovation du gymnase NDV, et la consultation de la maîtrise d’œuvre pour le marché couvert. Ce sont bien sur les grandes lignes, d’autres projets ou travaux seront proposés aussi au vote du budget.
L’opposition n’a pas fait de grande déclaration lyrique comme au temps de Jean Mallot, mais d’une manière constructive a soumit l’idée de réduire les travaux de réhabilitation de la piscine, au profit d’un projet à construire en intercommunalité sur une piscine couverte.
Je considère que la ligne directrice est bonne, qu’elle doit nous permettre d’étaler dans le temps les projets du mandat, sans passer à côté de l’entretien du patrimoine existant qui pour certains bâtiments en a bien besoin. Nous avons donc quelques semaines pour affiner la proposition de budget et lui donner corps en relation avec le débat d’hier.

jeudi 29 janvier 2009

Grève!


La grève va coûter 1 milliard d'€, autant que les conséquences de la tempête du Sud-Ouest.

Deux catastrophes économiques en 1 semaine!

mercredi 21 janvier 2009

Encore Ségolène...


Ségolène Royale se dit l'inspiratrice de la campagne de Barack Obama. Quelle prétention!!!! Tout d'abord comment cet homme brillant aurait pu s'inspirer de celle qui a perdu les élections??? Et ensuite si c'est le cas, il a surtout du s'en inspirer pour ne pas perdre et donc éviter de faire tout ce qu'avait fait, celle qui n'est aujourd'hui que la Présidente du Conseil Régional du Poitou!

Budget


Il y a les feuilles qui tombent à l’automne, la nature qui s’éveille au printemps, la chaleur de l’été et la rigueur des budgets de l’hiver !
C’est donc l’époque où dans les collectivités se réalisent les budgets prévisionnels de l’année commencée.
Pour ma part je participe à la constitution de 3 budgets.
Très directement celui du SIVOM de Billy chargé d’alimenter en eau potable notamment St Pourçain, où en tant que Vice-Président chargé des finances je dois avec mon Président constituer un budget qui va devoir faire face à deux contraintes.
La première est le vieillissement des réseaux principaux qui date de plus de 60 ans et qui commencent à plusieurs endroits à donner des signes de fatigue, et coûtent chers en entretien et réparations.
La deuxième est la baisse de la consommation d’eau, utile, voir nécessaire pour protéger le milieu naturel, mais dont l’impact immédiat est de réduire les recettes du budget du SIVOM.
Nous avons fait faire une étude sur le vieillissement des réseaux, et il faudrait 150 ans pour changer tous les réseaux à raison d’1 million d’euro par an. Heureusement tout n’est pas à changer, toutefois une bonne part l’est tout de même. Ainsi nous devons engager afin de réduire les « points noirs » des travaux considérables sans doute pour les 20 ans à venir.
Nous nous sommes limités à 1 million d’Euro par an afin de ne pas avoir recours de façon démesurée à l’augmentation du prix de l’eau, qui se cumule à une augmentation de la taxe assainissement inévitable. Heureusement le prix de l’eau du SIVOM est le plus faible du département, et à un niveau des plus bas de France. Malgré cela nous proposerons sans doute à l’assemblée générale une augmentation de 5% du prix de l’eau pour faire face à l’immensité des travaux à venir.

Presque aussi directement je participe à la constitution du budget communal. Voici ma vision des choses dans la préparation de ce budget.
Les ressources seront inévitablement en baisse cette année et sans doute dans les années à venir, car les subventions jusqu’alors versées par l’Etat et les différentes collectivités (hormis la région qui n’en verse plus depuis 2004…) vont devenir très réduites. Je suis pour ma part hostile à toute augmentation des taux d'imposition car nous pouvons réaliser des économies sur les achats de la commune, en mettant beaucoup plus en concurrence les fournisseurs. Je donnerai sans doute des exemples dans les semaines à venir. Il faudra peut être aussi réduire certains services de « confort », la population devra choisir alors entre autant de services et moins d’impôts les deux n’étant pas compatibles. Les grands projets développés lors des dernières élections devront sans doute être réduits et je défends ardemment l’idée d’entretenir et de rénover le patrimoine communal existant avant d’en créer ou d’acquérir du supplémentaire. L’église et le marché couvert me semblent ne pas pouvoir passer au travers de l’entretien nécessaire vu l’état de délabrement de ces deux édifices, pouvant très souvent mettre en danger la sécurité des utilisateurs. Et comme je vois mal fermer ni l’un ni l’autre…
Les services municipaux devront sans doute être aussi plus performants et gagner en productivité dans certains domaines. Mais je suis très confiant sur ce dernier point, la plupart des agents étant acquis à la cause du service maximum.

Indirectement je participe à la constitution du budget intercommunal, qui sera sans doute moins difficile à « boucler » car les ressources étant en provenance de la taxe professionnelle, tant que l’Etat ne la réformera pas, celles-ci seront assez stables sauf réelle catastrophe parmi les entreprises locales, ce qui n’est pas souhaitable. Toutefois beaucoup de terrains achetés pour constituer les zones intercommunales sont en stocks et il est souhaitable d’arriver à les vendre rapidement car cela représente de très fortes sommes en stocks.
Quoi qu’il en soit je serai très vigilant à l’emploi des finances, produit de l’impôt ou des redevances des citoyens, et sans langue de bois je défendrai les orientations prises ou à l’inverse les dépenses qui me semblent inutiles. Je veux être le garant de l’emploi des finances publiques à bon escient.

lundi 12 janvier 2009

Harmonie


Vous ne devriez plus me voir dans cette configuration dans les mois et années à venir.
J’ai donc décidé d’arrêter la direction de l’Harmonie, pour des raisons que j’ai expliqué au conseil d’administration de l’association, mais il me semble que maintenant que c’est effectif, je puisse m’exprimer publiquement sur le sujet.
Cela faisait 16 ans que je dirigeais cette association, en prenant la succession de Robert Virlogeux, et j’ai toujours mis un attachement fort à respecter son état d’esprit à savoir le dévouement, l’intégrité et le service aux membres de l’association.
L’ Harmonie de St Pourçain a un passé, des traditions qui reposent sur son histoire, sur les femmes et hommes qui l’ont fait évoluer, construite au fil des années, sur cette volonté de faire de la musique du chant ou du théâtre, dans un esprit associatif mélangeant ses membres de toutes diversités sociales, sans que cela ne leur coûte le moindre argent. C’est d’ailleurs pour cela que dès 1958 l’Harmonie créa une école de musique gratuite et qui l’est toujours, dans le but d’apprendre la musique aux plus jeunes et leur permettre d’intégrer ensuite l’association et l’apprentissage de la vie en société. C’est aussi pour ces raisons que les musiciens ont un costume, qui outre le fait de donner une uniformité aux yeux, efface les inégalités sociales qui pourraient transparaître dans l’habillement notamment les jours des concerts, même si cela est moins vrai à notre époque.
Si j’ai donc décidé d’arrêter de diriger, c’est essentiellement pour deux raisons : la première, et qui me semble primordiale est que le lien entre l’école de musique et l’association se doit d’être direct, et par conséquent ne faisant plus partie de l’école de musique depuis longtemps, les élèves ne voyaient plus tellement le lien et l’évolution normale des études passant par l’Harmonie, je pouvais être un inconnu à leurs yeux dans leur cursus musical. Pour rétablir ce lien, seul un professeur de l’école de musique peut le faire.
La deuxième raison est que tous mes samedis soirs entre 20h30 et 22h30 étaient pris par les répétitions ou concerts, ce qui ne me gênait pas trop étant jeune car les sorties possibles ne le sont qu’après 22h30, mais avançant dans l’age, cela réduisait quelque peu ma vie sociale, et me gênant dans mes autres activités d’élus dans son rôle représentatif.
Enfin, je pense qu’il faut du sang neuf à la direction de l’ensemble, qui plus est par un professionnel correspondant davantage aux souhaits musicaux des musiciens.
De plus je laisse l’Harmonie dans une bonne santé, et il vaut mieux toujours partir lorsque tout va bien que de quitter un navire en perdition.
Je garde d’excellents souvenirs comme les voyages ou bien les stages musicaux, mais aussi l’enregistrement du CD, les concours ou les spectacles sons et lumières. Tous ces moments de travail en équipe et de réalisation de projets m’ont permis, à moi et j’espère à ceux qui participaient d’apprendre des choses nouvelles.
Je resterai toutefois un membre actif de l’Harmonie dans un modeste rôle de musicien, mais veillant tout de même par mon rôle d’élu à sa pérennité, en souhaitant que cet ensemble musical se hisse au plus haut niveau, tout en remplissant son rôle associatif et de service aux St Pourcinois.
Bonne chance !

jeudi 8 janvier 2009

Médias


Pour commencer cette année je voudrais continuer à ébranler les certitudes annoncées notamment par la presse, lors de crises plus ou moins importantes et qui deviennent des « affaires » dont se nourrissent tous les vendeurs de papiers et d’audimat télévisuel, principalement tous ceux qui travaillent en faisant « du vent » parfois au détriment de ceux qui ont les mains dans le cambouis.
Rappelez-vous la crise de la vache folle en 1996, à l’époque nous faisions connaissance avec cette maladie qu’est l’ESB et dont le ministre anglais de la santé eut la bonne idée insouciante de dire, sans avancer de réelles preuves, que cette maladie était transmissible à l’homme et qu’elle se matérialisait alors sous la forme de la maladie de Creutzfeldt-Jacob.
Déchaînement de la presse, articles toujours plus chocs les uns que les autres, des images télévisuelles accablantes sur lesquelles le monde entier découvrait des vaches devenues folles, titubant, prises de crise de tremblement, couchées au sol etc…
Personne n’a oublié ce tintamarre médiatique où la surenchère n’avait aucune limite, où tous ces chercheurs un peu désarmés devant cette pression n’osait pas dire ce qu’ils ne savaient pas.
Les journaux annonçaient même jusqu’à 2 millions de personnes pouvant contracter la maladie dans les 10 années suivante, parce que plus de 880.000 animaux potentiellement porteurs de l’ESB auraient été mangés.
Sous la pression médiatique les hommes politiques au plus haut niveau s’en mêlèrent puisque le Président de la République dans une intervention solennelle le 7 novembre 2000, demandait au gouvernement de Lionel Jospin de retirer sans délai les farines animales de l’alimentation des bovins.
Je me souviens de Philippe Vasseur ministre de l’agriculture en 1996 en déplacement à St Pourçain nous déclarant en privé qu’il mangeait de la viande matin midi et soir devant les caméras de télévision afin de prouver l’innocuité de la viande bovine.
Je ne dirai rien ici sur le fond si ce n’est qu’à ce jour 6 cas seulement avérés chez l’homme de cette maladie ont réellement été détectés.
Jetons enfin un regard sur les effets de la « logique médiatique ». On ne brûle plus les sorcières à Salem. Pourtant la logique du débat médiatique est toujours inspirée par le manichéisme le plus simpliste. Etudier une question en profondeur, la mettre en perspective avec d'autres de même nature, interroger l'histoire, tout ceci est bien trop compliqué. Il faut frapper, vite et à l'estomac. Comparer les accidents de la route au problème de la vache folle ? Absurde ! Notre société accepte le risque de perdre aujourd'hui huit mille personnes par an dans les aléas de l'automobile. Par contre que dix personnes puissent peut-être mourir à la suite d'une épizootie non contrôlée : crime de santé publique... Qu'il ne puisse s'agir que d'une nouvelle forme clinique d'une maladie ancienne, que rien ne soit établi en ce qui concerne la transmission de l'ESB à l'homme, peu importe. Le spectre de la mort collective rôde. Alors, organisons des cérémonies où l'on brûle ces vaches folles, avec caméras de télévision et gendarmes. La télévision informe d'un « vrai » problème : on a donné la parole à un expert depuis son laboratoire, on a vu une vache qui dodelinait de la tête, un journaliste scientifique nous a montré un graphique, et enfin un ministre se déplace en direct, pour lire un texte sur un prompteur. L'heure est grave. La société postmoderne retrouve enfin une pensée authentique : la pensée magique, et on inventa alors le principe de précaution !
Mais personne n’aura parlé de la filière bovine mise à genoux durant plus de 10 années avec des baisses de consommation de plus de 40% de viande.
Personne n’aura songé une minute à tous ces agriculteurs, mis publiquement en accusation d’empoisonnement à tord, à cette profession dont certains se sont suicidés ne supportant pas cette vindicte populaire, à ces exploitations mises en difficultés financières par l’impossibilité de vendre leurs produits devenus des poisons, crucifiés par les médias.
Cette crise aura coûté 6 milliards d’€ au budget européen en analyses, destruction des farines, stockage, etc…
Serait il trop populiste de dire que ces 6 milliards ont enrichi les groupes de presse ?
En tout état de cause, il faudrait que de telles ignominies servent d’enseignement, et que le citoyen soit capable de faire SA part des choses. Il faut cesser de faire confiance à la presse en mal de spectaculaire, il faut se renseigner par soi-même et rentrer en contact directement avec les acteurs de la crise et passer au-dessus de la manipulation médiatique. Cessons d’être des acteurs passifs du bourrage de crâne médiatique !