jeudi 26 juin 2008

A lire!


Je vous recommande vivement de lire "Et si la terre s'en sortait toute seule" de Laurent Cabrol. Ce présentateur météo à la télévision mais aussi journaliste a fait un réel travail d'enquête, et a été chercher quelques vérités qui vont sans doute déplaire. Ce livre s'inscrit dans la lignée de celui de Claude Allègre, et tend à déculpabiliser l'homme de tous les maux qu'on lui fait porter, même si il aggrave parfois les tendances naturelles. Le réchauffement climatique comme les périodes froides ont toujours existé sur terre et avec des ampleurs bien supérieures à celle que nous vivons. Juste un exemple au 17e siècle durant une paire d'années on pouvait traverser le Rhin à pieds secs.... Je vous laisse le lire, on se sent mieux après...

vendredi 20 juin 2008

agriculture et occupation du territoire


L’agriculture et l’occupation du territoire seront sans doute un des enjeux les plus important sur notre planète au 21e siècle.
Notre population, va être multipliée par 4 entre 1960 et 2050, soit autant qu’entre le début de l’humanité et 1960 !
L’Inde augmente sa population de 15 millions d’habitants par an, soit une France tous les 4 ans. Et avec une croissance économique de plus de 10% par an, la conjonction des deux fait une augmentation du pouvoir d’achat exponentielle, et en quantité et en qualité notamment de viande et de lait. Il faudra donc doubler la production alimentaire par deux !
En même temps il disparaît en terre agricole en France l’équivalent de la surface d’un département tous les 10 ans. Depuis 1960 il a disparu sous le béton l’équivalent de la région Auvergne.
En même temps l’Allemagne a développé son économie 1,5 fois de plus que la France en utilisant la moitié de la surface. Le Québec lui, protège par la loi les surface consacrées à la production agricole.
Si on ajoute à cela le dérèglement climatique qui va accroître les risques de destruction des récoltes, comme en ce moment aux USA dans l’Iowa sur des milliers d’hectares de maïs, la neutralisation de surfaces agricoles par des mesures environnementales abusives, empêchant entre autre la construction de barrage stockeur d’eau potable et agricole, nous courrons tout droit vers la famine. En France la politique de l’habitat privilégie l’étalement urbain au détriment de la réhabilitation des centres villes, faisant que la densité de population urbaine est une des plus faible d’Europe.
Il va donc falloir produire et beaucoup ! Cela passe inévitablement par un développement de l’agriculture partout dans le monde, sous toutes ses formes, vivrières et industrielles, une gestion de l’eau et un stockage maximum de celle-ci. Il faut que le FMI et la Banque Mondiale cesse de subventionner le développement industriel des pays en voie de développement (financement qui ne va pas toujours au développement…) au profit du développement agricole, et de ses filières, sans attendre de retour sur investissement. Mais l’augmentation de la production passe aussi par l’innovation, la recherche de nouvelles techniques et technologies (biotech, OGM…) et la formation des agriculteurs et des agents des filières agricoles.
Il faut aussi protéger les agriculteurs, notamment dans le maintien de leur revenu et surtout dans l’absorption des accoups des prix agricoles. L’Europe doit pour cela continuer à maintenir les outils de régulation en place, et protéger les filières à risques notamment l’élevage qui contribue de plus à l’aménagement du territoire.
Mais il faut surtout penser à protéger les sols agricoles et surtout les plus productifs. Cela passe par une organisation des territoires et une rationalisation de l’extension de zones urbaines ou économiques. Il faut penser à densifier ces zones, à réhabiliter les friches industrielles et penser désormais économie de terres.Peut être que d’écouter des agriculteurs, qui depuis des générations vivent aux temps des saisons, permettrait beaucoup de sagesse dans les décisions en matière d’alimentation liées à l’occupation du territoire.

lundi 16 juin 2008

Téléphone portable, OGM, danger?


Pourquoi deux poids deux mesures ???
Le Journal du Dimanche publie un article éloquent sur les méfaits du téléphone portable. Vingt cancérologues alertent l’opinion en accusant cet objet devenu usuel et indispensable pour la plupart des gens d’être cancérigène. Je cite : « "Nous sommes aujourd'hui dans la même situation qu'il y a cinquante ans pour l'amiante et le tabac »
Et ils rajoutent : « Soit on ne fait rien, et on accepte un risque, soit on admet qu'il y a un faisceau d'arguments scientifiques inquiétants. »
Et voilà le problème est là, accepte t’on le risque ? Il semblerait que si bien du côté des autorités que des particuliers cela n’émeuve personne. Aucune association écologique, ou défenderesse de causes attentant à l’intégrité humaine ne s’inquiète de saisir cette très grande inquiétude. Bizarre non ? Il faut donc en déduire que nous acceptons le risque ! Et le sacro-saint principe de précaution ? disparu !
Si on compare au combat des OGM, cela ne semble pas bizarre ? Pourtant rien a été prouvé du danger des OGM , et tout le monde connaît aujourd’hui les batailles contre les OGM portées par tant d’associations, de groupes, de politiques, jusqu’à l’Assemblée Nationale.
Les enjeux financiers du téléphone sont ils plus importants que l’alimentation humaine ? est il plus important de téléphoner que de se nourrir ?
Et pourtant le budget téléphone est de plus en plus important dans chaque famille alors que la proportion du budget alimentation baisse.
Je crois tout simplement que le téléphone portable est devenu pour certains un outil de travail indispensable, pour d’autres un objet de marque, pour d’autres encore un confort, pour certain un luxe, mais pour tous un risque à prendre pour ne pas être marginalisé par le reste de la société !!!!Vivement une bonne famine, que l’alimentation devienne un produit sociétal de luxe !!

dimanche 15 juin 2008

Vie municipale

Il semble que la vie municipale de St Pourçain vous intéresse beaucoup. Comme je n'ai pas d'infos particulières, je vous invite à aller sur le forum (à droite sur votre écran) et de débattre de tous les sujets que vous souhaitez, je répondrai à tout ce qui me semblera opportun.

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lundi 9 juin 2008

Qui a parlé de chômage?


Le chômage n’est plus d’actualité. Il ne l’est plus aux deux sens du terme. En effet par la baisse répétée depuis des mois celui-ci devient de moins en moins présent dans la vie des français, et plus personne n’en parle.
Désormais seulement 7,2% de la population active ne trouve pas d’emplois, soit 0,2% de moins que le trimestre dernier, c’est le meilleur taux depuis 1980. Lorsque notre Président durant sa campagne annonçait qu’il voulait arriver à moins de 5% de chômeurs avant 2012, son pari est en voie d’être gagné.
D’autant plus que cette baisse significative est surtout enregistrée chez les jeunes et les chômeurs de longue durée.
Mais le chômage n’est plus d’actualité. Plus personne n’en parle, comme si cette baisse et ce taux bas étaient une normalité, une banalité presque. Alors que depuis 1981, le chômage ne cesse d’être le sujet de toutes les campagnes électorales. L’emploi a été de toutes les batailles, de tous les enjeux, a fait tomber tous les gouvernements, tous jusqu’à 2002.Heureusement depuis cette date la stabilité politique a permis cette formidable réussite. Car même si le gouvernement actuel n’est pas pour rien dans cette réussite, il récolte tous de même les fruits de ses prédécesseurs. On peut dire que la droite aura permis le recul du chômage et l’arrivée du plein emploi. Il faut donc être très confiant sur l’avenir, le prochain grand chantier est la réduction des déficits publics, et avec notre soutien, Nicolas Sarkozy devrait y arriver !

mercredi 4 juin 2008

Manifestatons !


Ce matin les agriculteurs de l'UDSEA vont bloquer le dépôt de carburant des établissements Lagarde à Cusset.

En effet par ce geste symbolique, nous voulons signifier aux pouvoirs publics le désarroi des agriculteurs face à la hausse du pétrole. Car bien plus que la hausse du prix du carburant très conséquent et pénalisant, c'est aussi la hausse des charges qui en découlent, tels les engrais, les plastiques, les ficelles et filets etc... Nous souhaitons que le gouvernement veille à ce qu'il n'y ait pas d'ententes ou d'accords entre fournisseurs sur le dos de la hausse du pétrole.

Nous souhaitons que le gouvernement fasse le maximum pour contenir les charges des agriculteurs, car le prix des denrées agricoles n'augmentent pas dans les mêmes proportions.