mercredi 28 janvier 2015

La fin est proche...


Les dernières élections en Grèce sont quelque part le début de la fin.

Cette fin malheureusement ne pourra que se terminer mal, l’émergence des extrêmes et pire encore leurs alliances ne fait que répéter l’histoire dont nous célébrons ces jours les pires actes dans la recherche du bouc émissaire.
Nous revivons sur un territoire réduit, un pays, la Grèce, l’alliance de l’extrême gauche et de l’extrême droite, de la même façon qu’Hitler et Staline s’était associés, puis combattus pour finir chacun de leurs côtés en employant les mêmes méthodes jouant sur la peur et la démagogie.
D’ailleurs en France Marine Lepen et Jean-Luc Mélanchon se sont réjouit tous les deux de cette élection, c’est un signe.
Mais cette élection va avoir un retentissement sur toute l’Europe incitant fortement les partisans de ceux qui sont contre l’austérité à se détacher des règles européennes voire pire à négocier pour ne pas rembourser les dettes.
On va donc vivre dans un monde de fou, où certains états vont se permettre d’emprunter sans rembourser et ceux qui prêtent effacer la dette, ce qui revient à faire payer cette dette par les peuples de ceux qui ont prêté.
Le sud de la planète remonte jusqu’en Europe puisque les pays du Nord de l’Europe risquent de devoir effacer la dette de ceux du Sud, comme les pays Européens le font pour les pays Africains.
En clair la dette, l’emprunt ne signifie plus rien, il n’est que l’amortisseur, le moyen de différer dans le temps une dépense qu’on ne veut pas payer tout de suite. 
Par contre là où cela risque de finir mal c’est particulièrement dans le Nord de l’Europe où les pays sont bien gérés et produisent de la richesse, mais aussi dans chaque pays où certains travaillent beaucoup et payent pour ceux qui produisent peux la fracture s’amplifie.
La solidarité est nécessaire, mais les masses d’improductifs, au sens de ceux qui ne produisent rien et qui touchent un salaire ou un revenu ne peut se concevoir que dans le sens du service aux autres à conditions que ces autres aient les moyens de se le payer.
Ainsi dans la tête de ceux qui sont débiteurs, progresse l’idée que le remboursement d’une dette n’est pas normal. C’est le cas au niveau micro-économique avec nombres de foyers en surendettement dont on efface régulièrement la dette, mais c’est aussi le cas désormais au niveau macroéconomique puisque les états pensent pouvoir pratiquer les mêmes méthodes.
Mais la fin est proche car l’effacement de la dette est ni plus ni moins que la destruction de la richesse produite. En clair celui qui produit prête à celui qui ne peut rembourser c’est donc de la destruction de la richesse puisqu’elle ne sert pas à créer de nouvelles richesses.
Donc soit passivement par épuisement des richesses, soit activement par des révolutions provoquées par les extrêmes, le système est voué à se terminer. L’intelligence de l’homme aurait pu laisser penser que la correction du système était possible avant la fin prévue, mais l’homme intelligent manque de courage, celui de se contraindre, de se mettre des règles  pour éviter le pire.
Nous sommes exactement dans la situation où le précipice est devant nous avec seul un panneau pour nous interdire de tomber dedans car tous savent ce qu'il y a après...

samedi 10 janvier 2015

Suis-je Charlie? (suite)

En mémoire des victimes de l’attentat au journal Charlie Hebdo


Ce matin un sentiment de colère froide m'envahit. Coulibaly le tueur islamiste antisémite qui a tué au moins 5 personnes avait été condamné à 5 ans de prison en 2013! Est-ce que je ne sais plus compter ou bien a t'il été relâché moins d'un an après la prononciation de sa peine?? 
Et moi j'ai été condamné et j'ai payé 3000€ d'amende pour avoir déversé du fumier sur la voie publique lors d'une manifestation syndicale??
Mais dans quel pays vit on?

A cette colère voilà ma réponse, tout est dans le texte:

Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!

Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons

Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!
Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!

Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis

Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.

Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!

Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!

jeudi 8 janvier 2015

Suis-je Charlie?


En mémoire des victimes de l’attentat au journal Charlie Hebdo
Avant de répondre à cette question je veux en poser quelques unes ici à St Pourçain loin du microcosme parisien bobo ou le bien pensant de gauche fait loi.

Comment ces français partis faire la guerre et se former pour ce dans les pays en guerre au nom de religions ont ils pu revenir en France ?
Pourquoi n’avons nous plus de frontière pour contrôler les allées et venues de ces excités de la gâchette dans et hors de notre pays ?
Pourquoi ceux qui condamnent les crimes odieux qui viennent de se passer à Paris perpétrés par des islamistes  étaient les mêmes qui condamnaient Poutine ou Assad dans leur combat contre ceux-là mêmes dans leurs pays respectifs ?
Pourquoi ceux qui se révoltent contre ces fanatiques de l’Islam s’accommodaient facilement des drapeaux de cette religion sur la place de la Bastille le 6 mai 2012 ?
Est-ce que la liberté de tuer fait partie aussi des libertés tant défendues par tous ces biens pensant de l’élite parisienne, peu nombreuse mais se sentant tellement au-dessus de tous et croyant détenir la vérité?
Que penser de ceux gouvernants si prompts à s’exprimer et à condamner la loi des USA autorisant la détention d’armes à feu à chaque carnage dans les écoles de ce pays et laissant tuer des innocents par ces mêmes armes dans notre pays où leur détention est interdite ?
Comment doit on prendre le battage médiatique sur cet évènement tragique concernant des journalistes à côté du silence assourdissant de ces mêmes médias pour les dizaines de militaires ou civils français tués pour les mêmes raisons en France et surtout à l’étranger et qui n’ont jamais bénéficié d’une seul minute d’un deuil national?
Que penser de tous ceux dont la pensée unique est d’interdire ce qui est interdit et qui ne supportent aucune mesure de restriction des libertés et encore moins tous les contrôles ?
Comment accepter dans les banlieues parisiennes ou de provinces qu’on entasse ces pauvres français issus de l’immigration dans des ghettos concentrant tous les problèmes et révélant les injustices, surtout celle de la non-intégration, dont les biens pensant des beaux quartiers parisiens vantent l’immigration sans contrôle et régularisant par bateaux complets ceux en irrégularité?
Quand se rendra t’on compte que les aides sociales et familiales dont notre pays sait se montrer généreux, sont détournées par des organisations mafieuses au service de ceux dont la seule activité est de constituer des réseaux de l’islamisme religieux radical ?
Est-ce que la liberté de s’exprimer, de caricaturer, de se moquer peut aller jusqu’à ce qui est une insulte inscrite comme telle dans les textes fondamentaux des religions ?
Je pourrais poser des pleines pages de ces questions qui taraudent les citoyens pleins de bon sens de notre pays, loin des bobos parisiens mais qu’on refuse d’écouter et pourtant qui s’expriment sans qu’on les entende dans les urnes de la démocratie.
Et bientôt ces mêmes bobos s’offusqueront que cette démocratie soit kidnappée par des partis politiques extrêmes, qu’ils auront pourtant favorisé en infusant notre société de la bonne pensée bobo parisienne des énarques, des artistes, des journalistes les poches pleines, si prompts à donner des leçons de morale à ceux qui travaillent et qui ont pourtant toujours les poches vides.


Alors oui je suis Charlie ! Mais je ne suis pas Charlie à n’importe quelles conditions. Je suis Charlie pour ces douze journalistes assassinés et martyrs de la liberté d’expression. Mais je suis Charlie aussi pour tous les militaires français tués au combat contre l’islamisme en France et surtout à l’étranger envoyés par les dirigeants de notre pays se battre pour les libertés, toutes les libertés et pas seulement celle de s’exprimer. Je suis Charlie aussi pour tous celles et ceux dans le monde qui se font tuer au nom d’une religion, croyants, athées ou simples innocents. Et je suis Charlie bien plus que le seul jour décidé par cette énarchie bien pensante !