lundi 26 juillet 2010

Savez vous ce qu'est le spread?


Le spread c’est la différence entre le taux d’interet demandé à l’état allemand quand il emprunte et le même taux quand l’état français fait de même.
Ce taux était identique jusqu’à il y a trois mois, et depuis il varie avec une différence de près de 0,5% en défaveur de la France. En clair la France paie désormais plus cher que l’Allemagne quand ils empruntent. Et si la France paie plus cher c’est tout simplement que la dette française fait désormais davantage peur que celle allemande, et que la France est moins bien notée sur les places financières.
Outre le fait que la France paie désormais sa dette plus chère, c’est aussi le signe que la dette française est de moins bonne qualité que celle allemande. La France s’endette beaucoup pour des dépenses de fonctionnement, des salaires de fonctionnaires, de l’administration, des aides sociales et du soutien à l’économie, tandis que l’Allemagne finance avec sa dette de l’investissement.
Tous les matins depuis trois mois un petit nombre de personnes très hauts placées, membres du gouvernement, de la présidence de la république, des banques, de la banque de France, se téléphonent pour se tenir au courant et surtout tout mettre en œuvre pour que cette différence ne s’accroisse pas, sinon ce serait la panique.
C’est dire qu’une politique d’austérité en France sera indispensable pour rétablir une dette moins conséquente et cela va passer inévitablement par des sacrifices énormes.
La différence aussi entre l’Allemagne et la France, c’est que la première bénéficie d’une croissance importante due à la préservation de son industrie principalement à l’export sur les marchés asiatiques en pleine expansion, tandis que la France mise davantage sur le secteur tertiaire (assurances, banques, informatique, tourisme) peu exportable.
Une chance pour booster la croissance sera sans doute l’agriculture et l’agroalimentaire. En effet c’est le seul secteur économique à ce jour bénéficiaire à l’export ! Il faut donc plus que jamais favoriser l’agriculture, lui mettre le moins de contraintes possibles et en faire une force pour le redressement de notre pays.

lundi 19 juillet 2010

en mode moisson!


Comme tous les ans à cette époque, je retrouverai mon blog au gré de la météo.

samedi 10 juillet 2010

Nous vivons trop à crédits!


Voici quelques chiffres qui peuvent faire tourner la tête, mais surtout qui reflètent une crise grave en prévision.
Les pays du G20 qui représentent 85% du PIB mondial vont augmenter leurs déficits budgétaires en 2010 de 2500 milliards de $, soit le double par rapport à 2007 et 2008 pour s’établir à 5000 milliards de $ !
La demande totale des pays va s’établir à 6300 milliards de $.
Le problème est que les banques centrales des pays occidentaux ne peuvent plus faire face à un tel niveau d’emprunt, et ce sont donc les banques privées ou les banques centrales des pays émergeants qui vont permettre cet alourdissement de la dette des pays dits développés.
Mais ces pays émergeants tels la Chine ou les pays producteurs de pétrole, choisiront leurs débiteurs et ont déjà fait savoir que les pays de la zone euro peu fiables ne seraient pas couverts.
Ainsi tout comme pour la Grèce, ce sont les autres pays plus fiables qui s’endetteront pour prêter de l’argent aux pays moins fiables, en risquant de devenir à leur tour surendettés.
Nous sommes en train d’assister à une gigantesque partie de cavalerie bancaire, nous mettant à la merci des pays créditeurs à qui demain nous ne pourrons plus refuser non seulement d’honorer nos dettes, mais plus encore de céder nos technologies en monnaie de remboursement. Nous en avons le plus bel exemple avec l’accord d’Airbus Industrie et la Chine qui accepte dans un premier temps d’acheter des avions moyennant que ces derniers soient à terme fabriqués chez eux.
En occident nous bénéficions d’un niveau de vie élevé par rapport au reste du monde. Cela risque de ne durer qu’un temps, car demain couverts de dettes, et privés de l’exploitation des technologies innovantes nous deviendrons rapidement des pays sous-développés au service de ceux qui aujourd’hui sont avides de rattraper notre niveau de vie.
Il faudra bien un jour rembourser ces milliards de dette, au prix de quels renoncements, de quels retours sur nos acquis sociaux, de quels sacrifices ?Gardons nous bien en prévision de temps difficiles à venir, de donner la moindre leçon de morale à quelques autres pays de la planète, ils pourraient nous le faire payer très cher !

vendredi 2 juillet 2010

C'est fait!


Je vous parle en tant que nouveau président de la FNSEA03 élu vendredi par le conseil d’administration issu de vos suffrages.
Le renouveau syndical a fonctionné et je suis fier d’être le premier président de ce nouveau syndicat.
Je veux tendre la main à tous les agriculteurs de ce département, en leur assurant de notre ouverture d’esprit et de la juste représentation de tous au sein des différentes productions.
J’en appelle à tous les responsables agricoles, qui siègent ou administrent nos structures professionnelles économiques, à un dialogue et une concertation de proximité afin de faire avancer l’agriculture de notre département.
Rien ne sera plus pareil, la FNSEA 03 forte de ses adhérents d’aujourd’hui et je l’espère des nombreux à venir, aura un grand rôle à jouer dans l’évolution de l’agriculture Bourbonnaise par l’implication de ses membres à tous les niveaux, syndicaux, économiques, sociaux, et tous les échelons départementaux, régionaux et nationaux.
Le 2 juillet 2010 restera une date forte dans l’histoire de notre agriculture départementale, la date du début de l’unité syndicale !