mercredi 26 mai 2010

Crise!!



Nous allons vers des jours malheureux en matière économiques.
En effet les bourses oscillent mais avec une orientation générale plutôt vers le bas, due essentiellement à la spéculation financière sur les monnaies et particulièrement l’Euro.
En effet tous les états européens et beaucoup mondiaux, ont des budgets nationaux en déficit, et les bourses ne croient pas au plan de rigueur que vont s’imposer les Etats, elles spéculent donc à la baisse c’est à dire à l’échec du redressement des économies.
Et peut être que les bourses n’ont pas tord, l’exemple de la Grèce, le Portugal ou l’Espagne peut leur donner raison avec des pays en quasi-faillite qui sans l’aide de l’Europe et du FMI seraient en état de cessation de paiement. Mais la France, l’Allemagne, la Grande Bretagne ne doivent pas non plus briller tant la dette de ces pays est colossale. 1500 milliards d’Euro !! C’est la somme de la dette de l’Etat français. Et par les plans d’aide à l’économie nationale la dette française a considérablement augmenté.
Nous sommes dans cette situation par la faute des tous les gouvernements depuis 1981 jusqu’en 2007. Jusqu’en 2007 car le gouvernement actuel à pris la crise en pleine figure et n’a aucune marge de manœuvre pour réduire la dette accumulée depuis si longtemps.
Il faut aussi parler de l’exception de 1993 à 1995 ou le premier ministre Edouard Balladur et son ministre du budget Nicolas Sarkozy avaient commencé une réduction de la dette de manière significative par la privatisation d’un certain nombre d’entreprises nationales.
Il n’est matériellement pas possible en quelques années de revenir à l’équilibre budgétaire et c’est pourtant la seule solution à la résorption de la crise et même de toutes les crises.
Revenir à l’équilibre budgétaire voudrait dire des coupes gigantesques dans les effectifs de fonctionnaires, une baisse importante des aides sociales en tout genre que ce soit directement aux personnes ou indirectement aux entreprises, et une réduction drastique de tous les financements aux divers corporatismes.
A ce jour l’Australie et le Canada vive bien la crise économique planétaire, hormis la Chine qui joue de sa croissance galopante par l’élévation du niveau de vie parti de zéro, car les économies budgétaires ont été entreprises il y a une dizaine d’années par des gouvernements responsables qui ne supportaient plus de composer un budget national à crédit.
Mais en France et en Europe seront nous capables de telles mesures ? Si oui, nous sauverons notre mode sociétal, si non, ce sera la faillite de l’Europe qui aura vécu trop longtemps à crédit. Et je ne crois pas que nous y arriverons, car aucun citoyen n’est capable d’accepter de réduire son niveau de vie ni d’accepter des sacrifices sur des acquis qu’il a outrageusement négocié dans son interet sans se soucier de celui de la nation et de l’interet général. Et si les citoyens n’acceptent pas ces sacrifices, cette opposition ne pourra que déboucher sur une révolution, faite avec plus ou moins de violences, suivant qu’on se trouvera en campagne ou en banlieue.La guerre en 1940 a commencé en Allemagne pour les mêmes raisons que celles que nous vivons aujourd’hui….. issue du crash de 1929 !

jeudi 13 mai 2010

FNSEA03


J’espère que nous allons enfin voir clair dans le paysage syndical agricole départemental. En effet depuis sa création l’UDAB devenu l’Intersyndicale puis l’UDSEA a toujours été plus proche de la FNSEA que des autres syndicats minoritaires français. Je n’oublie pas tout de même au passage que la Coordination Rurale a été créée comme dans beaucoup de départements par des agriculteurs très proches de l’UDSEA, si proches même que certains étaient parmi les fondateurs. Mais une fois créé ce syndicat a été prit en main par des agriculteurs qui l’ont transformé en une arme anti-UDSEA et anti-FNSEA. La preuve même c’est que lors des élections à la Chambre d’Agriculture de 1995 et 2001 l’UDSEA et la Coordination Rurale ont fait liste commune.
La position de l’UDSEA au travers de ses différents Présidents Jean-Marie Lesage, Michel Bonnefille, Michel Labouesse et moi-même a toujours été d’adhérer à la vision globale de la FNSEA en affichant notre particularisme Bourbonnais. Mais nous préférons largement pouvoir nous exprimer en son sein plutôt que de japper en dehors. D’ailleurs bons nombres de représentants de l’UDSEA siègent dans les associations spécialisées de la FNSEA.
Depuis 1995, date de la reprise du pouvoir à la Chambre d’Agriculture par l’UDSEA à la FDSEA, tous les présidents successifs ont tenté un rapprochement avec la FDSEA afin de créer un syndicat unitaire départemental adhérent à la FNSEA. Systématiquement la FDSEA a discuté et alors qu’il fallait signer l’accord négocié souvent sur de longs mois celle-ci ne signait pas pour des prétextes souvent peu crédibles. Et ce fut encore le cas le 7 mai dernier lorsque j’ai signé seul la convention avec la FNSEA instaurant des élections syndicales courant juin sur notre département, la FDSEA ayant décliné l’invitation sur un protocole connu de tous depuis longtemps.
Ainsi donc la FNSEA ayant prit le taureau par les cornes a décidé de recourir à des élections syndicales ouvertes à tous les agriculteurs du département moyennant une cotisation à la FNSEA pour avoir le droit de voter.
L’UDSEA, seule signataire de la convention avec la FNSEA présentera donc des candidats dans tous les cantons afin de constituer fin juin la FNSEA03, qui sera reconnue nationalement et qui pourra donc adhérer à tout le fonctionnement de la FNSEA et surtout nous pourrons enfin faire entendre la voix du département au niveau national après l’avoir fait depuis 2006 au niveau régional.
Nous espérons un vote d’adhésion massif à la future structure qui mettra fin à 50 ans de division syndicale. Notre volonté est seulement que l’Allier ne soit plus le vilain petit canard au milieu de la France. Le Résultat du vote sera je l’espère un regroupement, enfin sous la même bannière, de ceux qui lassés de la guerre syndicale ne voulaient prendre part ni d’un côté ni de l’autre.
La FNSEA03 n’aura pour seul but de réunir tous les agriculteurs du département afin de parler d’une même voix, de soutenir les mêmes problèmes, et de constituer dans la foulée une majorité aux élections Chambre d’Agriculture dans le sillage marqué par Jean-Marie Lesage et son équipe.
Je vous informerai donc régulièrement des avancées de cette démarche et de nos volontés par les moyens modernes de communication.Lundi 17 le conseil d’administration de l’UDSEA se réunira pour désigner les candidats qui se présenteront aux suffrages sur les cantons du département.

jeudi 6 mai 2010

Non aux panneaux photovoltaïques au sol!!


Une société a sollicité la communauté de communes pour implanter des panneaux photovoltaïques au sol sur deux terrains de la communauté de communes, l’un à Monétay au bord de la RD2009 et l’autre dans la zone des Jalfrettes.
J’ai voté contre ce projet en conseil communautaire et j’ai été le seul !
J’ai voté contre ce projet car il est inconcevable de stériliser des terres agricoles pour mettre des panneaux photovoltaïques et ce tant qu’il reste encore de très grandes surfaces sur les toits à cet effet.
Il disparaît l’équivalent d’un département français tous les 10 ans en surfaces agricoles reconverties en surfaces construites ou imperméabilisées. Il ne faut pas accélérer le mouvement en installant des productions telles celle citée.
Nous aurons besoin de toutes le surfaces agricoles pour nourrir les 9 milliards d’hommes que nous serons en 2050. Si la production d’énergie est une économie, l’agriculture en est une tout aussi louable et qui nourrit les gens. Que mangerons nous lorsque la terre sera recouverte de panneaux ?
Il est possible de délocaliser la production d’énergie dans des zones incultes, il est impossible de faire pousser des cultures dans des déserts alors construisons de telles installations dans des déserts où il ne pousse rien et où le soleil est présent en abondance dans des pays qui ont besoin de cette économie bienfaitrice pour sortir de la pauvreté.
Les groupes financiers disposent de capitaux très importants qu’ils souhaitent faire fructifier dans des installations au dépend de l’agriculteur qui ne peut vivre de son métier que sur le sol qu’il dispose. Ces sociétés proposent des sommes de location dépassant les 3000€/hectare par an aux propriétaires des terrains quand un agriculteur peine à gagner 200€/hectare et par an! Il est fort à parier que ces sociétés gagnent de très grosses sommes avec de telles installations pour pouvoir proposer des locations si importantes avec un prix de rachat de l’électricité subventionné à plus de 80% du coût de revient par les impôts du citoyen. Comment l’agriculteur pourra t’il lutter contre ces mastodontes ? devra t’il lui aussi à son tour se vendre à ces sociétés ?
Comment mes collègues conseillers communautaires peuvent ils donner un avis favorable à ces projets ? J’espère qu’une majorité va se ressaisir et comprendre les enjeux qui sont derrière tout cela.
Je ne suis pas près à vendre mon âme pour une poignée d’argent et un contrat sur 20 ans ! Et je prouverai dans les mois à venir que l’agriculture peut aussi produire de l’énergie tout en nourrissant les hommes !

lundi 3 mai 2010

Tuons la spéculation!!



J’ai vraiment envie de pousser un coup de gueule après les banques internationales qu’elles soient étrangères ou même françaises.
La crise économique que nous vivons est exclusivement due à ces institutions qui ont joué sur la spéculation de titres qui au départ étaient basés sur le remboursement d’emprunts et qui sont devenus complètement fictifs par le monnayage de leur probabilité de remboursement, c’est ce qu’on a appelé les « subprimes ». En clair vous aviez une banque qui disposait de prêts à des particuliers, mais dont la probabilité de remboursement par ces derniers n’était pas sure et donc ont transformé ces emprunts en titres bancaires et les ont mis sur le marché de titres à la bourse. Et les banques se les sont échangés moyennant monnaie à des valeurs qui tenaient compte du pouvoir d’achat des ménages et donc de leur possibilité de remboursement ou non. Et celui qui disposait de ces titres disposait par-là même le remboursement des particuliers. Mais ces titres ne possédaient plus de liens avec la réelle valeur du prêt initialement réalisé. La valeur des titres a pu valoir 1000 fois la valeur de l’emprunt. Ce système n’est ni plus ni moins que le jeu aux courses et le pari sur un cheval qui gagnera ou non voir même qui participera ou non !
Ainsi les banques par la spéculation, et les traders qui faisaient ce boulot ont acheté et revendu des milliards de titres en empochant parfois des milliards d’Euro ou de Dollars afin de revaloriser les fonds de pension de ceux qui plaçaient l’argent sur ces titres. C’était purement que du bénéfice sur des transactions bancaires, du fictif, rien de matériel !
Mais au final nous avons vu le résultat, c’est que le dernier qui dispose des ces titres mais dont les particuliers ne peuvent plus rembourser fait faillite et emmène avec lui tous ceux qui ont placé de l’argent sur des titres qui ne valent rien, rien du tout sauf la spéculation qui a été jouée dessus. Et comme toutes les banques avaient des placements croisées entre elles et bien tout s’est effondré comme un château de cartes. Ainsi plus aucune banque ne faisait confiance à sa consoeur l’économie s’est trouvée bloquée chaque banque au bord de la faillite.
Au passage les traders et les hypercapitalistes ont empoché quelques milliards !
Alors les états n’ont eu d’autres choix que de prêter de l’argent aux banques en recréant le cercle vertueux de l’économie et la possibilité aux banques d’emprunter et de prêter de l’argent. Mais le comble c’est que c’est sur l’économie réelle et bien matérielle que les banques se sont rattrapées et se rattrapent encore en faisant payer à l’entreprise, l’artisan, l’agriculteur ou le particulier le prix de ses erreurs et de sa méfiance par la discrétion des prêts accordés et des garanties à n’en plus finir, alors que c’est cette économie qui est bien réelle et qui créé de la valeur ajoutée bien matérielle !!
Et ce que nous assistons aujourd’hui avec la crise grecque est le comble du comble : ces banques à qui les états ont prêté de l’argent, ces banques qui sans les états n’existeraient plus, ces banques qui doivent leur salut aux états se permettent aujourd’hui par les mêmes systèmes qui ont emmené la crise des subprimes, de spéculer sur les monnaies et particulièrement l’Euro mettant en quasi-faillite des états certes pas toujours regardant sur leurs comptes publics. Mais quand va t’on arrêter ces monstres qui ne pensent qu’à faire des profits sur la spéculation et l’argent fictif ?? La spéculation est le cancer de notre économie et il faut absolument tuer ce cancer !! En commençant à taxer à des taux prohibitifs toutes les transactions financières n’ayant pas de rattachement à l’économie matérielle. Je suis pour une économie capitaliste mais justement attachée au capital, le réel, celui qui se monnaie, qui a une valeur qui peut se revendre, qui peut prendre ou perdre de la valeur en fonction de l’offre et de la demande. Mais je suis contre toute économie virtuelle !!
Nous devons sommer nos hommes politiques de tuer le cancer de la spéculation qui de plus n’est l’apanage de quelques-uns uns au dépends de l’immense majorité. Exigeons de nos politiques une loi interdisant la spéculation, ou même plus intelligemment taxant à 80% les profits de celle-ci. Nos retraites seront vite payées !!!