mardi 25 février 2014

Election municipale, la campagne est lancée

La campagne électorale pour les élections municipales est lancée. Bernard Coulon a dévoilé la composition de sa liste qu’il propose aux St Pourcinois, une liste renouvelée pour un tiers et qui sera, si les électeurs le veulent bien, une liste de gens l’accompagnant pour le développement de St Pourçain.
Cette liste regroupe des compétences, des diversités, des personnalités différentes, des horizons socio-professionnels variés, le juste reflet des habitants de notre ville.
Voici les 27 noms de la liste d’Union Républicaine de St Pourçain :

Bernard Coulon, masseur-kinesithérapeute
Christine Burkhardt, infirmière libérale
Roger Volat, inspecteur enseignement agricole
Estelle Gazet, agent de développement
Emmanuel Ferrand, agriculteur
Chantal Charmat, commerçante
Bruno Bouvier, médecin
Nicole Poligny, retraitée de l’éducation
Christophe Giraud, maroquinier
Sandra Monzani, responsable développement
Philippe Chanet, employé de banque
Marie-Claude Lacarin, trechnicienne logistique
Eric Clément, chauffeur-livreur
Muriel Deshayes, gérante mandataire
Claude Ressaut, commercial
Daniel Bessat, retraitée
Benoit Fluckiger, boulanger
Andrée Lafaye, retraitée
Guy Bonvin, agent logistique
Chantal Redondaud, agent hospitalier
Durand Boundzimbou Telansamou, agent hospitalier
Françoise Roger Degardelle, retraitée
Bernard Delavault, coiffeur
Valérie de Matos, agent hospitalier
Vincent Cheradame, gendarme adjoint cavalier à la Garde Républicaine
Martine Guillot, retraitée
Bruno Leray, rédacteur territorial

Seront proposés au suffrage pour siéger à la communauté de communes :

Bernard Coulon
Christine Burkhardt
Roger Volat
Estelle Gazet
Emmanuel Ferrand
Chantal Charmat
Bruno Bouvier
Nicole Poligny
Philippe Chanet
Marie-Claude Lacarin

Sur un ensemble de projets pour changer encore plus St Pourçain les électeurs auront le choix entre deux listes et il n’y aura qu’un seul tour : le 23 mars !


Suivez l’actualité de cette liste sur ce blog.

mercredi 12 février 2014

Vendredi 14 février curons des fossés!


Nous allons curer des fossés vendredi 14 février, répondant à un appel national de la FNSEA.
En effet l’Allier a sans doute été le premier département à avoir alerté les services de l’Etat dès le printemps 2013 sur la difficulté de compréhension des agriculteurs à ne plus savoir et pouvoir curer des fossés pourtant nécessaires à l’écoulement naturel de l’eau, et alerté le Préfet sur un zèle particulier envers les agriculteurs des agents de l’ONEMA a se comporter comme des cow-boys lors de leurs actions.
Personne ne nous a entendu jusqu’au 30 septembre où lors d’une action « coup de poing » contre les services de l’ONEMA bizarrement l’Etat s’est rendu compte que ces agents étaient des fonctionnaires avec une hiérarchie.
J’ai comme président de la FNSEA03 et au gré des rencontres, alerté le Préfet de l’Allier et celui de la région Auvergne au printemps 2013 en ayant obtenu comme seule réponse à l’époque que ce n’était pas de leur ressort.
Bizarrement pour vendredi prochain l’Etat s’est souvenu que les agents de l’ONEMA étaient des fonctionnaires et qu’il fallait protéger ces services en déployant des moyens considérables et nous allons prouver par le ridicule qu’il se saisit à cet effet d’un éléphant pour écraser une mouche.
Sur le fond, les inondations dans le Var et la Bretagne démontrent que le curage et le nettoyage des fossés est une priorité si nous voulons éviter cela dans nos régions comme dans toutes les régions de France.
Le fossé choisi à St Pourçain est justement un collecteur de drains et un fossé qui traverse les zones industrielles et habitées de St Pourçain. Il n’y a pas meilleur symbole pour démontrer les dégâts que pourrait faire ce fossé s’il était bouché. Il noierait des centaines d’hectares de cultures et inonderait des quartiers entiers de la ville.
Aujourd’hui nous ne savons pas si la réglementation nous permait de curer ce fossé et combien de pages d’imprimés il faudrait remplir pour le curer. Le bon sens n'existe plus, depuis les romains des fossés se créent et s'entretiennent mais en 2014 il faut une expertise et une autorisation pour savoir si l'eau doit continuer à s'écouler. 

Alors nous allons curer ce fossé et montrer que par cette action nous faisons un véritable service d’intérêt général et que demain si nous ne pouvons plus le faire au nom d’une administration tatillonne et un dogmatisme environnemental ce sera toute la société qui en pâtira. 

dimanche 2 février 2014

A qui allons nous confier notre garde manger ?


Ce titre pourrait paraître curieux pris au premier degré, mais c’est au second  qu’il faut le lire pour comprendre que déjà et de plus en plus nous allons confier notre alimentation à d’autres que les paysans européens.
Ceci pour au moins deux bonnes raisons que sont la disparition des terres agricoles en France et l’excès de réglementations et de précautions sur notre agriculture.
Sur ce dernier point le législateur n’a de cesse d’accabler les agriculteurs sous des normes toujours plus contraignantes et complexes au nom de la préservation de l’environnement et des personnes limitant les rendements. Il faut juste indiquer à ce stade que malgré la pollution et les méthodes destructrices sur l’environnement l’âge moyen de fin de vie vient de passer de 85 ans à 87 ans sur deux années et que de plus en plus de gens viennent habiter dans des espaces aérés. Quelle motivation ont donc nos concitoyens pour venir habiter dans une campagne qui pollue et où on s’empoisonne ?
Et justement ces gens qui habitent de plus en plus les campagnes viennent consommer directement ou indirectement des terres agricoles, qui par force se réduisent, sources de leur alimentation.
Je regardais récemment un livre sur nos campagnes à la sortie de la guerre alors qu’il n’y avait que 50 millions d’habitants en France au lieu des 64 millions d’aujourd’hui. Je revoyais ces villages de 300 âmes avec 4 bistrots, 2 bouchers, 3 boulangers, 1 poste, 1 école 1 gare et 1 hôtel restaurant. Il ne reste plus dans ce village …qu’un bistrot, et pourtant il y a maintenant 400 habitants qui travaillent tous à la ville dans d’immenses zones industrielles ou centres administratifs et qui possèdent tous leur pavillon sur 1000 m² de terrain.
Loin de moi de vouloir revenir à l’époque de la bougie ou la moyenne de fin de vie était à 60 ans. Par contre une meilleure utilisation de l’espace permettrait sans doute une économie de consommation de terres agricoles.
Pendant ce temps d’imposants groupes financiers multinationaux défrichent en Afrique, remettent en production les terres fertiles d’Europe Centrale ou d’Amérique du Sud.
Et malgré des rendements faibles sur des terres immenses, leurs productions demain gavée de produits phytosanitaires sans homologation viendra toujours plus inonder nos rayons alimentaires, à grands coûts de déplacements sans payer l’écotaxe.
Je ne parle même pas du bio dont la production conventionnelle dans ces pays lointains est baptisée bio en passant la douane.
Il faudra sans doute pour éviter demain des scénarios catastrophes tels ceux de la viande de cheval ou la grippe H1N1, que nos concitoyens européens reviennent à un peu plus de raison en acceptant une hausse des rendements par des moyens dont la science homologuée ne présente aucun danger, et un peu moins de gourmandise sur les surfaces à bétonner.

Sinon quand nous serons 70 millions de français à qui confierons nous notre garde manger ?