dimanche 29 juillet 2012

Le néant!


On parle de PSA et ses 8000 emplois supprimés, ou Air-France et les 5000 suppressions de postes, mais on oublie la liste immense des plus ou moins grosses sociétés autant en difficultés, des PMI et PME accablées sous le coût des charges et le coût du travail. La CGT a établi 46 sociétés de taille nationale ou internationale en difficulté, et dont pour certaines l’Etat est au capital et membre du conseil d’administration, SNCM, Novatrans, Renault, vont supprimer  des emplois par milliers. Des PME et TPE sont aussi mal en point et devant les nouvelles taxes qui s’annoncent, et notamment la fiscalisation des heures supplémentaires, elles devront fermer leurs portes à leur tour.
Doux, cette catastrophe économique pour l’agriculture et l’agroalimentaire, a-t-on entendu le président de la république ?
Arcelor Mittal, maintient la fermeture de ses hauts fourneaux au moins jusqu’à la fin de l’année avant de prendre une décision définitive.
Rien que sur ce dernier exemple qui avait été un point chaud médiatiquement de la dernière campagne électorale, on n’entend plus parler de rien. D’un seul coup la presse devient muette, on passe sous silence ces entreprises qui vont licencier par millier, la gauche est revenue au pouvoir alors les syndicats sont priés de se taire et la presse de regarder ailleurs. Malgré tout il est difficile de cacher des choses tellement énormes, comme cette délocalisation au Maroc, de la centrale d’appel des transports parisiens, gérée par le Conseil Régional socialiste d’Ile de France.
Le ministre du redressement productif est impuissant devant ce qui pourtant était une promesse de la campagne présidentielle : vous aviez tout vu avec Sarkozy, vous alliez voir avec Hollande !
Et bien justement on ne voit pas grand-chose, tandis que dans les premières semaines de son quinquennat Nicolas Sarkozy engageait de grandes réformes, se déplaçait partout en France et dans le monde, Hollande reste à Paris ou va en Corrèze. Nicolas Sarkozy décidait d’être avec succès le médiateur d’une guerre naissante en Géorgie, Hollande multiplie les communiqués de l’Elysée pour la guerre en Syrie. Même pas une entrevue avec Poutine ou les dirigeants Chinois comme l’aurait fait Sarkozy sur ce sujet brûlant.
Jusqu’au dernier moment, comme avec l’entreprise Lejaby, Nicolas Sarkozy a sauvé des emplois, Hollande ne fait rien devant l’ampleur des fermetures annoncées. Il préfère laisser quelques ministres convoquer des patrons, et plutôt que de les aider, les sermonnent.
La France est en léthargie, amorphe, sans dirigeants tandis que le monde bouillonne, que des économies se redressent comme en Italie, et que la croissance progresse en Allemagne, au Canada, aux USA ou même en Grande Bretagne.
Plus de deux mois que Hollande est élu, et qu’a-t-on vu jusqu’à maintenant ? Rien, des discours, des promesses, des déclarations, des communiqués, des taxes en plus, des fonctionnaires en plus, mais rien ne bouge sur les grands dossiers critiques.
Le réveil en septembre va être brutal, très brutal, c’est le calme avant la tempête, et si on reprochait beaucoup à Nicolas Sarkozy de trop en faire, on va très vite se rendre compte que François Hollande ne fait rien !

jeudi 12 juillet 2012

Le bal des cocus!


Ce n’est plus le bal des cocus, c’est un festival de danse de ceux-ci !

-PSA annonce la fermeture de l’usine d’Aulnay, et devra supprimer 8000 emplois d’ici 2014.

-Le gouvernement compte faire des économies sur le budget de la défense, déjà en état critique malgré les réformes de Nicolas Sarkozy pour diminuer les effectifs et les bases et casernes.

-Des sous-préfectures vont fermer allant à l’encontre du discours du PS durant la campagne électorale sur la fermeture des équipements publics.

- Le non  cumul des mandats est remis aux calendes Grecques, qui était pourtant un argument de campagne clamé sur tous les toits.

-Prévision de la hausse de la CSG, qui pénalise directement la fiche de paye sur le net du salarié.

-Suppression de grands projets, comme certaines lignes LGV pourtant créatrice d’emplois, au passage cela s’appelle la relance, chère aux socialistes.

-L’usine de Florange et Arcelor Mittal confirme qu’elle ne redémarrera pas, pourtant promesse du candidat Hollande.

-Blocage des salaires des fonctionnaires.

-Conférence sociale qui ne débouche sur rien si ce n’est qu’un calendrier qui commencera en 2013 !

-Hausse des participations des citoyens aux dépenses de santé, par une baisse des remboursements.

- La non renégociation du traité européen, alors qu’Hollande affirmait en campagne vouloir faire plier l’Allemagne.
 

Et tous ceux qui ont voté à gauche, en premier lieu les fonctionnaires, croyant les promesses des candidats, j’espère qu’aujourd’hui ils se souviennent de leur vote. Et ce n’est malheureusement pas fini….

dimanche 1 juillet 2012

Ecolo toi même!

A la caisse d'un supermarché, une Femme (petite 50aine) choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l'écologie et lui dit:

-Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources !
La femme s'excuse auprès de la caissière et explique :
Je suis désolée, il n’y avait pas de mouvement écologiste de mon temps. Alors qu'elle quitte la caisse, la mine déconfite, la caissière ajoute : Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens. C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement dans votre temps !

-Alors, un peu énervée, la femme fait observer qu'à l'époque on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin. Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau : Les bouteilles étaient recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique. Elle ajoute : De mon temps, on montait l'escalier à pied: on n'avait pas d'escaliers roulants et peu d’ascenseurs. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux rues : On marchait jusqu'à l'épicerie du coin. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
On ne connaissait pas les couches jetables : On lavait les couches des bébés. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge, pas dans un machine de 3 000 watts. On utilisait l'énergie éolienne et solaire pour sécher les vêtements. On ravaudait systématiquement les vêtements qui passaient d'un frère ou d'une sœur à l'autre.
Mais, vous avez raison, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. On n'avait qu'une TV (quand on en avait…) ou une radio dans la maison ; pas une dans chaque chambre.
Et la télévision avait un petit écran de la taille d'une boîte de pizza, pas un écran de la taille de l'État du Texas. On avait un réveil qu’on remontait le soir. Dans la cuisine, on s'activait pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu'EDF en produit. Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique. On n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou autoportées : On utilisait l'huile de coude pour tondre le gazon. On travaillait physiquement; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif. On n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter. On remplissait les stylos dans une bouteille d'encre au lieu d'acheter un nouveau stylo. On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l'école à vélo ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 heures sur 24. Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille- crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rentrée. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. On n’avait qu’une prise de courant par pièce, et pas de bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.

ALORS VIENS PAS M'....... AVEC TON MOUVEMENT soit disant "ÉCOLO" !