samedi 27 février 2010

Souchon ne tient pas ses promesses!


Alors que pour la première fois depuis 4 ans qu'il est élu président du conseil régional, René Souchon était présent à la foire des vins de St Pourçain, il n'est pas venu pour rien.

En effet Jean-Michel Ferrier le président du syndicat des viticulteurs lui a publiquement repproché de ne pas tenir ses engagements. Alors que le conseil régional avait été sollicité pour accompagner financièrement la fête de l'AOC, et que celui-ci par la signature de son président avait répondu favorablement à hauteur de 10.000€, qu'elle ne fut pas la surprise pour Jean-Michel Ferrier de ne recevoir un chéque que de 3.000€....! René Souchon a été obligé de s'expliquer devant un public nombreux et promit de voir où était le problème dès lundi. Mais ne promit pas de verser les 7.000€ manquant... En coulisses Jean Mallot, essayait de désamorcer la crise à qui voulait l'entendre en invoquant de vagues problèmes de mandatement, de justificatifs et autres problèmes administratifs...

Corinne Laurent présidente des vignerons indépendants rappela aussi à l'exécutif régional que l'Auvergne était la seule région ayant des vignobles ne soutenant pas financièrement l'investissement par le biais du FEADER.

Il fallut bien quelques verres de vin à René Souchon pour avaler tout cela, et d'ailleurs parti dès la fin de la visite, manger dans un restaurant St Pourcinois ne voulant pas se mêler aux innombrables personnalités invités par les viticulteurs et agriculteurs locaux à déguster l'aligot et la charcuterie.

Bien qu'ancien secrétaire d'état à l'agriculture René Souchon, n'aime pas l'agriculture conventionnelle, et si le St Pourçain est maintenant AOC il n'est pas bio...

jeudi 25 février 2010

Souchon ne veut plus d'agriculture en Auvergne!


En recevant le document promotionnel de la liste socialiste du président Souchon, je me suis dis que peut être avait il enfin inclus dans son programme des mesures en faveur de l’agriculture et des industries agroalimentaires.
Quelle déception… Il n’y a plus d’agriculture en Auvergne, mais de la ruralité ! Evidemment il indique un soutien à l’agriculture biologique en voulant doubler le nombre d’exploitations agricoles converties au bio. Il peut le vouloir très fort quand on sait qu’entre 2007 et 2008 la surface consacrée au bio a baissé de 1% pour s’établir à 28.000ha soit 1,8% sur 1.532.000ha que compte la surface agricole de la région !
Et pourtant 14% du budget agricole dépensé va à 525 agriculteurs soit moins de 2% des agriculteurs que compte la région auvergne.
Et pourtant l’agriculture en Auvergne c’est 60.000 emplois soit 15% des emplois totaux le double de la moyenne nationale.
Quand on sait que le budget agricole voté en 2009 pour la région Auvergne a été utilisé à seulement 46% soit 5M d’€ on peut comparer avec la région Aquitaine par exemple qui pour une surface agricole équivalente vote un budget de 40M d’€ !
Les crédits agricoles de la région Auvergne sont en diminution de plus de 50% sous la mandature Souchon. Pourtant dans une région ou l’immense majorité du territoire est agricole la région de Souchon a fait son deuil de l’agriculture conventionnelle ! Alors que bien au contraire l’agriculture est une source formidable d’emploi et de valeur ajoutée à valoriser Souchon s’entête à tout mettre sur l’agriculture biologique dont la surface baisse chaque année. Souchon ne veut pas d’agriculture en Auvergne, il veut de la ruralité ! Une réserve bio pour un tourisme campagnard !

mardi 23 février 2010

Que fait la région socialiste à St Pourçain?


Vous êtes vous demandé ce que la région socialiste avait fait pour St Pourçain depuis 2004?
Non, bien sur vous allez voir c’est très simple :

-Peut être la région a t’elle contribué au financement de la rénovation du centre ville ?
- non, ce sont des crédits européens.
-Alors la rénovation du lycée ?
-et non, ceci était décidé en 2002
-Sur l’activité économique, c’est de sa compétence !
-Oui mais rien non plus
-La région contribue t’elle au transport à la demande puisque elle fait beaucoup pour le transport?
-non plus.
-Je suis sur que sur les 24 millions d’€ qu’ont coûté la mise aux normes du SICTOM la région a participé !
-tout faux ! C’est sans doute un peu pour ça que vous payez si cher de taxe d’ordure ménagère
-Alors la région aide à l’investissement des communes.
-non, rien.
-même pas sur le gymnase du champ de foire, ou la plateforme ?
-non !
-La région aide sur l’assainissement ou l’eau potable
-pas davantage
-Mais enfin la région d’auvergne socialiste a augmenté les impôts de 80% et touche la TIPP qui coûte si cher dans le litre d’essence!!!!

-oui ! mais sans doute pour payer des employés à la région ou de grandes pages de pub dans le quotidien local, mais cherchez bien vous ne trouverez aucune action payée par la région sur St Pourçain. Demandez à votre conseiller régional, M.Mallot…

vendredi 19 février 2010

Il est bien rigolo le Souchon...


Voilà que notre président de région socialiste Cantalien mais qui pour se faire élire choisit le Puy de Dôme pour mener sa liste décide de prendre des gens avec lui qui sont inéligibles et qui le savaient…
Sa liste dans le Puy de Dôme c’est un peu l’Arlésienne. Normal me direz vous puisqu’il n’est pas de là…
Après avoir tenté d’évincer de sa liste un de ses vice-président que les militants socialistes ont réintégré, voilà que le tribunal administratif le déclare inéligible et ce en l’ayant prévenu depuis 2005.
Et comme la préfecture a mis son nez dans cette liste, elle s’est aperçue qu’une autre vice-présidente et candidate n’était pas éligible…
Cette candidate est l’actuelle vice-présidente à l’agriculture, élue en 2004 sur la liste de l’Allier et devenue vice-présidente à la place de Jean Mallot devenu député.
Mais cette fois elle se présente sur la liste du Puy de Dôme….
Quant à sa délégation sur l’agriculture, d’une part cette jeune femme est inconnue dans notre département, c’est sans doute pour cette raison que cette fois elle se fait élire dans le Puy de Dôme, et d’autre part nous ne l’avons jamais vu sur aucune manifestation agricole. Mais il faut dire que vu le financement de la région dans le domaine de l’agriculture elle ne pouvait pas avoir l’occasion d’aller participer à des manifestations que la région avait financé…
C’est ce qu’on appelle de l’agriculture vue du bureau !
Enfin pour un ancien ministre et actuel président de région, ça ne fait vraiment pas bien de ne pas connaître les règles d’éligibilité…
Maintenant on comprend un peu mieux pourquoi il s’en prend toujours à l’Etat là où il faillit…c’est qu’il ne connaît pas non plus les règles…Mais le Souchon Cantalien du Puy de Dôme, si il est bien éligible, il pourrait bien ne pas être élu…

mercredi 17 février 2010

Quand on parle des retraites


Entretien - jeudi 28 janvier 2010
retraitesPierre-Édouard du CrayDirecteur des études à Sauvegarde Retraiteshttp://www.sauvegarde-retraites.org/Dans une étude intitulée « Agirc-Arrco : main basse sur nos retraites »,

vous venez de lever un lièvre incroyable : l’État s’apprête à « piquer » dans la caisse des retraités du privé pour alimenter celle du public. Pouvez-vous nous en dire plus ?

C’est un pillage en règle. L’opération doit consister à siphonner plusieurs milliards d’euros dans les caisses complémentaires des salariés du privé (Agirc-Arrco), pour alimenter le régime des fonctionnaires contractuels et des élus (Ircantec). Alors que les prestations servies par l’Ircantec sont près de deux fois meilleures que celles des régimes de droit commun, Agirc et Arrco, à cotisation égale. Pour reprendre l’expression, très juste, du journaliste de l’hebdomadaire « Le Point » qui a repris l’étude de Sauvegarde Retraites, « c’est Robin des bois à l’envers » : on vole aux pauvres pour donner aux riches !L’Ircantec est-elle en si mauvaise situation financière ?Pour mettre en œuvre ce plan honteux, l’État prétexte du changement de statut de La Poste qui devient une société anonyme (SA). Les nouveaux embauchés de cette entreprise publique vont être affiliés, non plus à l’Ircantec, mais à l’Agirc-Arrco. Or, les administrateurs de l’Ircantec estiment avoir un droit de propriété sur les futurs embauchés de La Poste pendant 50 ans – un demi-siècle ! Entendez bien : « un droit de propriété sur des cotisants » dont, au surplus, beaucoup ne sont pas encore nés ! Bien que l’Ircantec ait eu la chance, au cours des dix dernières années, de recueillir 643 000 nouveaux cotisants, cette caisse est incapable, aujourd’hui, d’assumer financièrement le niveau des prestations qu’elle accorde à ses affiliés. Pour préserver coûte que coûte ces avantages, la solution de facilité consiste alors à puiser, à pleines mains, dans les autres caisses de retraite…

Et comment expliquez-vous que personne n’ait réagi ?

Cela paraît effectivement invraisemblable et c’est la question que nous nous sommes posée. Pour autant, quand on regarde de plus près, on s’aperçoit que tous les protagonistes de cette affaire y trouvent un intérêt. L’État s’est engagé à « sécuriser » le régime de retraite Ircantec auquel est affiliée une partie des fonctionnaires. Dans ce contexte, la ponction opérée dans les caisses Agirc-Arrco lui apporte un ballon d’oxygène. Les syndicats sont majoritairement dirigés par des fonctionnaires. Leur priorité est donc de préserver les avantages des agents publics, même au détriment des salariés du privé. Par exemple, on serait en droit d’attendre que le syndicat des cadres, la CFE-CGC, réagisse pour défendre les intérêts de l’Agirc, c’est-à-dire la retraite complémentaire des cadres. Mais c’est sans compter sur le fait que la CFE-CGC assure la présidence de l’Ircantec ! Enfin, le principe même de cette ponction a été voté et donc validé au Sénat par le biais d’un amendement déposé lors des dernières discussions sur la loi relative au changement de statut de La Poste. Ce n’est pas un hasard : la Haute assemblée est élue au suffrage universel indirect par les élus locaux. Élus qui sont tous, en tant que tels, affiliés à l’Ircantec… Au bout du compte, tous se sont mis d’accord pour nous tondre la laine sur le dos !Que peut-on faire pour empêcher ce hold-up d’État ?

On ne peut pas rester les bras croisés. Maintenant, que l’information a été dévoilée, il faut absolument la diffuser. À Sauvegarde Retraites, nous avons lancé une campagne auprès de tous les médias. L’hebdomadaire « Le Point » a déjà relayé l’information et ce n’est qu’un début. Nous nous sommes également adressés directement au Président de la République, au Premier ministre, au ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, qui a manigancé, en bonne partie, cette opération. Nous avons également interpellé tous les parlementaires, les 577 députés et les 331 sénateurs, les administrateurs des caisses de retraite, pour qu’ils renoncent à cette funeste entreprise. Les 87 000 membres de Sauvegarde Retraites vont être mobilisés, nous allons lancer une pétition nationale par courrier et par Internet. Enfin, il faut que chacun, à son échelle, informe ses proches et ses connaissances de ce scandale. Nous ne devons négliger aucun moyen d’action. Nous pouvons réussir. Si un tel scandale éclate au grand jour, je doute que nos politiques puissent l’assumer électoralement… http://www.sauvegarde-retraites.org/



mardi 16 février 2010

20.000!!


Ce blog a dépassé le 14 février 2010 les 20.000 visites depuis sa création le 20 mars 2008 c'est à dire en à peine 2 ans !! Merci à tous et je vous encourage à continuer de le faire connaitre autour de vous, et à y laisser des commentaires, ainsi qu'à utiliser davantage le forum.

Rendez vous dans un an pour les 30.000 visites?

jeudi 11 février 2010

On nous prend pour des c...


Je crois vraiment qu’on se fiche de notre figure en nous prédisant le réchauffement climatique planétaire. En effet de très grands scientifiques appuyés sur de très grandes études nous prédisent une élévation de la température de plusieurs degrés dans les années à venir. J’ai lu dans des revues où l’information est loin du scoop ou du sensationnel que le bassin méditerranéen serait dans quelques années semi-désertique et que les orangers pousseraient jusqu’à Orléans. Ou bien même que la neige disparaîtrait de la France ou n’y serait que très passagère. Dans les revues agricoles, où le climat joue un rôle important, on nous prédit des cultures subtropicales bientôt possibles et des indices de précocités de nos cultures allant dans le sens du réchauffement climatique.
Je ne sais pas si les banquises des pôles fondent car je ne suis pas sur place, mais ce que je sais ici chez moi les deux pieds dans la terre c’est que depuis 2003 nous cumulons les hivers froids et longs et les étés pas très chauds, et cela ce n’est pas des prédictions, ce sont des constatations. En nous prédisant le réchauffement climatique on nous dit aussi que c’est sur le long terme, cela fait 30 ans qu’on nous parle de cela…
Je sais bien qu’à l’échelle de la terre c’est relativement court, mais je sais aussi que le climat je le vis tous les jours et pas dans des laboratoires de simulation.
Je ne vais pas me plaindre de ce temps, car ce froid est normal ! oui nous avons besoin d’hiver froids et neigeux, et d’étés chauds ! Je sais que c’est pas politiquement correct mais je l’affirme.
Je ne sais pas si les variations climatiques sont dues à l’homme ou si elles sont naturelles, vu que là comme ailleurs on ne trouve que ce qu’on cherche et vu qu’on cherche depuis peu, les résultats sont évidemment en rapport à notre époque.
Quoiqu’il en soit, il fait froid chez nous mais aussi là où il ne fait jamais froid en général et on assiste à des événements froids relativement conséquents.
Alors de là à dire que le réchauffement climatique par l’homme est une vue de l’esprit argumentée par des recherches scientifiques à la mode de notre époque je l’affirme !! En effet c’est politiquement correct de dire que la planète se réchauffe, c’est politiquement correct de dire que l’homme y contribue et que par conséquent il faut tout mettre en œuvre pour réduire cela. C’est politiquement porteur, c’est aussi le pain quotidien des mouvements et partis écologistes, sans cela ils n’ont plus de raison d’exister.
Le réchauffement climatique ne sert qu’à justifier des millions d’€ investit dans des recherches en tout genre sur le climat et surtout à leur interprétation, et des millions d’€ au service des mouvements écologistes, qui prêchent à longueur de journaux ou d’émissions télévisuelles la réduction de consommation en tout genre. Ces mouvements qui nous culpabilisent et qui puisent leurs ressources électorales en Europe alors que l’Asie et l’Amérique polluent des millions de fois plus. Il faut cesser de croire ces marchands de peur, ces prédicateurs du malheur, ces usurpateurs de vérité, j’ai froid, je suis content d’avoir froid et je suis politiquement incorrect !

mercredi 10 février 2010

de temps en temps ça fait du bien....

Pour sauver la planète, sauvons les paysans !
L'agriculture, clé du développement durable


Aujourd'hui les revenus des agriculteurs français sont en chute libre. Beaucoup d'entre eux, éleveurs, producteurs de lait ou de fruits et légumes, se trouvent dans une situation désespérée : endettés, parvenant à peine à se rémunérer.
Ceux qui ne renoncent pas travaillent avec le sentiment d'avoir été grugés.
Pendant des années, on leur a demandé d'investir, de respecter un cahier des charges de plus en plus contraignant. Ils l'ont fait. Et ils se retrouvent assommés sous les contraintes, la paperasserie, les contrôles, étranglés par la grande distribution. De véritables soutiers.
Leur rôle était, pensait-il, de nourrir la France, d'assurer son rayonnement à l'étranger, par des produits de qualité, prestigieux et enviés partout dans le monde. Pendant des décennies, la France a respecté le pacte conclu envers ses paysans : produisez, soyez performants, assurez notre richesse et nos exportations, et en retour, nous vous soutiendrons, nous vous protégerons. Car nous avons besoin de vous.
Et voilà qu'après avoir été les sauveurs de la nation, les paysans se voient aujourd'hui accusés d'en être les fossoyeurs : vous coûtez trop cher, vous polluez, vous nous empoisonnez avec vos produits industriels et votre agriculture productiviste, vous saccagez la nature, vous empoisonnez les eaux, tel est le discours ambiant à leur sujet. On les regarde avec défiance. Plus grave encore, il semble que leur mort sociale soit programmée : seuls resteront les plus habiles et les plus performants.
Pourtant, et il est urgent d'en prendre conscience rapidement, surtout après l'échec de Copenhague, le monde agricole est le garant d'un véritable développement durable.
D'abord, et c'est le plus évident, parce qu'il produit la nourriture que nous consommons, une nourriture à la fois plus diversifiée et plus saine que jamais. On oublie trop souvent la monotonie des régimes alimentaires passés, le nombre de maladies liées à l'alimentation. Si l'espérance de vie des Français et leur taille se sont tant accrues en cinquante ans, ce n'est pas seulement grâce à l'hygiène et à la médecine : c'est d'abord par la qualité de leurs produits alimentaires.
A l'heure où il faudra doubler la production alimentaire mondiale d'ici un demi-siècle pour répondre aux défis de la croissance démographique et urbaine, nous avons besoin d'une agriculture nourricière, variée, efficace, mais aussi d'une agriculture qui soit écologiquement intensive.
Les paysans aujourd'hui sont pleinement conscients de la nécessité de mettre en oeuvre des techniques agricoles qui concilient respect de l'environnement et performance. La consommation d'engrais a été divisée par dix en dix ans. Des bandes enherbées longent les cours d'eau. Après avoir produit beaucoup parce que l'Europe avait faim et dépendait de l'extérieur pour se nourrir, leur préoccupation est aujourd'hui d'identifier, sur tous les territoires, les meilleurs moyens de répondre à la demande tout en préservant l'avenir. Et leur santé, car eux-mêmes ont payé un lourd tribut au productivisme. Il faut être attentif à leurs efforts et les encourager, au lieu de les mettre en accusation.
Pourquoi ? Parce que cette nature que les citadins aiment tant est le produit de sociétés paysannes, qui ont entretenu les chemins, ouvert les espaces inaccessibles, débroussaillé, planté, sélectionné. Les espaces verts sont d'abord des espaces agricoles. Pas un paysage en France qui n'ait été façonné par des paysans. Livrez la nature à elle-même : vous n'y mettrez plus les pieds ! Ronces, taillis, genêts, orties envahissent tout. La diversité et la beauté de la France, notre pays les doit à des siècles de tradition agraire. Il faut désormais réconcilier les citadins et les paysans. Et plus encore les néoruraux et les paysans, car les premiers ne comprennent pas les contraintes des seconds... et, parfois aussi, les seconds manifestent de façon trop perceptible leur hostilité aux premiers !
Mais ce n'est pas tout. Si l'agriculture détient les clés du développement durable, c'est aussi parce qu'elle produit des ressources renouvelables dont les usages sont innombrables, dans tous les domaines. Aujourd'hui, seule une petite quantité du blé sert à faire du pain. Et il existe plus de 1 500 utilisations pour un épi de maïs ! Qu'il s'agisse des emballages, des colles, des carburants, la demande et les débouchés sont infinis pour l'agriculture et permettent de remplacer les énergies fossiles.
Terminons par ce qui préoccupe le plus la communauté internationale : les gaz à effet de serre. Nous dépensons des sommes considérables pour limiter nos rejets d'oxyde de carbone, lorgnons vers les forêts tropicales comme si elles seules pouvaient sauver la planète. Sait-on que, dans le calcul de l'empreinte écologique, un champ cultivé séquestre plus de CO2 qu'une forêt ? Et une prairie autant ? Il ne s'agit évidemment pas de défricher toutes les forêts pour les mettre en culture - leur superficie ne cesse de toute façon de progresser en France. Il s'agit de comprendre que les paysans, dès lors qu'ils mettent en oeuvre des pratiques durables, sont aussi pour nous les meilleurs garants de la lutte contre le changement climatique.
Que se passera-t-il si nous décourageons nos agriculteurs ? S'ils quittent les campagnes les uns après les autres ? Vers quelle société nous acheminons-nous, alors que l'équivalent d'un département de bonnes terres est déjà perdu tous les dix ans par l'extension de l'habitat et des réseaux ? Nous faudra-t-il demain compter sur les Chinois, les Argentins et les Camerounais pour nous nourrir ?
Nous devons abandonner notre vision fausse et passéiste d'une nature qui existerait indépendamment de l'homme et faire enfin confiance à ceux qui la connaissent, l'aménagent et en tirent le meilleur. Pour notre plus grand plaisir : les paysages. Notre santé : la nourriture. Mais aussi notre salut : un développement durable aussi soucieux de la planète que de ceux qui l'habitent passe d'abord et avant tout par le respect de nos paysans.

Sylvie Brunel
Géographe, ancienne présidente d'Action contre la faim, professeur des universités
à Paris-Sorbonne,
directrice du master professionnel mondialisation et développement durable
© Le Monde

La preuve que le CRIIGEN se trompe...


Les travaux du Criigen critiqués par le Haut Conseil des biotechnologies (HCB) reprennent de précédents travaux, publiés en 2007 dans Archives of Environmental Contamination and Toxicology et également menés par des chercheurs affiliés à l'association. Or une part des conclusions de ces travaux - qui portaient sur les effets supposés du maïs MON863 - ont été réfutées peu après leur publication. De quoi s'agissait-il ? Du constat selon lequel les animaux nourris avec l'OGM souffriraient d'anomalies de croissance. Peu après la publication, une expertise menée par le statisticien Hervé Monod, à la demande de la défunte Commission du génie biomoléculaire (CGB), avait réfuté cette conclusion, " cette fois, non en raison de simples questions d'interprétation mais parce que ces travaux ne tenaient pas compte de la variabilité interindividuelle des animaux testés ", explique M. Monod. De fait, les derniers travaux du Criigen abandonnent totalement l'idée que l'OGM puisse avoir une influence sur la croissance des rongeurs. L'association reconnaît ainsi de facto, mais sans le dire, une erreur méthodologique.


Le Monde 9 février 2010

jeudi 4 février 2010

reprise économique?


Alors que la Chine a retrouvé une croissance économique à 2 chiffres, les Etats Unis accumulent pour le quatrième trimestre 2009 une croissance de 5,7% et l’Europe stagne à 1%…
L’Asie tout entière n’aura subi de la crise économique qu’une légère brise très loin de la tempête subie au même moment par les USA et l’Europe.
Son économie fonctionne activement, car premièrement ses habitants produisent à peu de frais les biens de consommation que nous lui achetons et deuxièmement car elle finance la dette du reste du monde.
L’Asie continuera d’avoir pour de longues années une forte croissance économique et s’installe pour être le moteur économique du monde.
Les USA rebondissent eux aussi vite et aussi fort que la crise l’a été. Ceci du à leur modèle économique très libéral et plein d’excès. La crise a foudroyé des pans entiers de l’économie de ce pays, jeté des millions de gens sans travail hors de leur maison, et détruit le niveau de salaire d’une manière générale rendant le coût du travail peu cher et un taux de chômage dépassant les 10%.
L’Etat a cherché intelligemment a relancé l’économie en préservant le système bancaire et en fixant le taux directeur financier au plus bas de la vie des Etats Unis permettant une relance économique par l’investissement.
Ce grand pays surendetté vise une croissance de plus de 3% en 2010 et plus de 4% en 2011.
C’est l’esprit fondamental du libéralisme américain qui s’exprime sous nos yeux, un système économique libre qui se déchaîne en cas de crise, mais capable de s’en sortir très rapidement et de manière significative.
L’Europe par tradition a choisi, pour gérer cette crise, une voie très protectrice de sa population, agissant davantage sur l’élimination des excès et venant au secours de son économie par l’injection de finances importantes dans les circuits économiques agissant davantage sur la relance de la consommation que celle de l’investissement, hormis la France qui se démarque un peu du lot.
La pression sociale est en Europe une des plus importante au monde, et agit comme un contrepouvoir qu’il est impensable pour des dirigeants de ne pas tenir compte.
Ainsi la crise aura été sans doute moins douloureuse en Europe par cette protection des Etats, mais la croissance s’en ressent et sur la même période de comparaison se situe proche de 1%…
Les espoirs de croissance en Europe sont faibles pour 2010 et 2011, sans doute moins de 2% peut être 3%.
En Europe la crise aura été plus « lissée » et il ne faut pas s’étonner que si nous ne soyons pas tombés bien bas nous ne remontrons pas très haut. Seule la France ayant misé davantage sur l’investissement par la volonté du gouvernement de Nicolas Sarkozy et François Fillon risque d’obtenir à long terme une croissance plus importante et donc une économie plus florissante. Mais il ne faut pas croire au miracle, à petits feux l’économie de l’Europe se dégrade, et elle se dégradera tant que notre modèle économique fondera ses bases sur l’amélioration de son niveau de vie pourtant un des plus haut du monde, par une surconsommation de biens de confort, en laissant de côté l’investissement à long terme dans l’innovation et la concurrence économique avec le reste du monde. Nous ne pourrons pas rester indéfiniment isolés trop sur de notre modèle économique.