vendredi 25 février 2011

OGM de plus en plus...


Les surfaces mondiales de cultures d'OGM ont progressé de 10 % en 2010 comparé à l'année précédente, selon les chiffres de l'Isaaa (organisation internationale de promotion des biotechnologies végétales), parus mardi. C'est la deuxième plus forte progression en quinze ans. Au total, ce sont près de 148 millions d'hectares qui ont été cultivés avec des OGM, dont 66,8 Mha aux Etats-Unis, pays qui possède la plus grande surface plantée, et 25,4 Mha au Brésil, pays qui a la plus forte progression (19 %). 15,4 millions d'agriculteurs de 29 pays ont semé des OGM.« C'est la technologie agricole adoptée le plus rapidement dans l'histoire de l'agriculture moderne », souligne James Clive, président de l'Isaaa. Près de la moitié (48 %) des surfaces plantées avec des OGM se trouvent dans des pays en développement. Ces derniers devraient dépasser les pays industrialisés en 2015, selon l'Isaaa.Le nombre d'hectares cumulés depuis quinze ans dépasse, quant à lui, le milliard d'hectares. Et pendant ce temps là l’Europe tergiverse toujours sur la possible utilisation de cette technique sur son territoire, laissant les agriculteurs européens démunis face à cette concurrence déloyale. Sans compter que l’Europe importe chaque année des millions de tonnes de maïs et soja OGM pour l’alimentation des animaux. Les agriculteurs ne peuvent que subir sans pouvoir se battre, un peu comme si dans un match de boxe, l’agriculteur européen se battait avec un poids attaché à ses pieds face à un agriculteur brésilien ou américain libre de tous mouvements. Il ne sera pas possible demain de nourrir les 9 milliards d’habitants sur terre en se privant de cette technologie, celle-là parmi d’autres. Malheureusement nous laissons chaque jour un peu plus partir notre indépendance alimentaire aux mains de firmes étrangères possédant la technologie, résignés sur des dogmes électoraux. « Messieurs les Anglais tirez les premiers… » On connaît la suite…

jeudi 17 février 2011

La Chine première économie mondiale?


En 2017 la Chine sera la première économie du monde. En effet si ce rythme économique persiste dans l’empire du milieu, la Chine dépassera les USA très rapidement. Deux choses peuvent freiner ou retarder ce fait, l’inflation importante due à une monnaie sous-évaluée et des mouvements sociaux en relation avec la pauvreté ou l’inflation naissante.
Mais aujourd’hui la Chine s’est hissée au rang de deuxième économie mondiale et est un marché considérable pour le reste du monde, d’autant plus que ce pays détient à lui seul près d’un tiers de la dette mondiale.
Si la Chine a fait sa fortune sur la copie de biens produits en occidents et reproduits à bas coûts, aujourd’hui un tiers des chercheurs du monde sont chinois, les universités du monde accueillent chaque année des milliers d’étudiants chinois et ce pays est le premier en puissance informatique ayant dépassé les USA en 2010.
Les Chinois ne copient plus, mais s’inspirent de ce qu’il y a de meilleurs dans le monde pour l’améliorer. Le TGV français, l’Airbus européen, les avions de chasse militaires américains ou Russes, les ordinateurs américains, les biotechnologies et tant d’autres choses.
La Chine développe son propre programme spatial alors que le reste des pays du monde se sont associés dans une station internationale.
Pendant que nous européens fabriquons les crises sociales sur la revendication de la conservation des acquis sociaux, les Chinois produisent à 4€ de l’heure et 50 heures par semaine les produits que nous consommons tous les jours.
La Chine ne présente aucun danger militaire malgré son effectif le plus important de la planète pour un seul pays, mais la guerre économique est déjà gagnée, elle détient notre dette, nous revend ce que nous consommons à bas prix augmentant son épargne, et si par malheur nous refusions de composer, nous lâcherait en rase campagne avec nos états en quasi-faillite.
Par contre la Chine aura faim au sens propre du terme, et nous avons un grand rôle à jouer dans ce domaine par les terres que nous possédons et qu’elle n’a pas et notre technologie agricole. Même si demain sa recherche est capable de multiplier par deux les rendements sur son sol grâce aux OGM, il lui manquera toujours des terres cultivables dévorées par l’urbanisation.
La Chine tente bien d’acheter des pans entiers de terres arables dans certains pays d’Afrique ou d’Europe centrale, mais on sait ce que devient la colonisation à grande échelle.
L’occident a une carte à jouer d’une ampleur gigantesque, car on peut se passer de tout sur terre sauf de respirer et manger, et nous sommes capables de les nourrir.
Est-ce que nos dirigeants seront capables d’ouvrir les yeux sur ce sujet ? seront ils capables de faire de l’agriculture un secteur primordial dans notre économie ?
Ma grande peur est qu’un jour les Chinois ne nous demandent de produire leur nourriture grâce à leurs brevets et leurs normes. Nous en serions réduits à des producteurs de matière première à bas prix. Le défi est immense, serons-nous capables de le relever ?

lundi 14 février 2011

De la terre à la vie!


Le Groupe Limagrain finit son année 2009-2010 avec un résultat de près de 69 millions d’Euros soit une hausse de 9,4% par rapport à 2008-2009.
Pour beaucoup de gens Limagrain cela ne veut rien dire, mais lorsqu’on parle de Vilmorin ou de Clause ou Tezier ou encore les pains Jacquet cela parle davantage.
En effet ce groupe dont la tête est une coopérative appartient à des agriculteurs qui gèrent directement et jalousement ce fleuron de l’industrie semencière et agroalimentaire.
Nous sommes donc des agriculteurs qui apportons notre récolte et produisons les semences mises au point par nos chercheurs qui seront ensuite transformées et préparées à la vente de nos collègues agriculteurs ou du grand public.
Quand vous achetez un petit sachet de graines de haricots ils ont pu être produits près d’Aigueperse ou Issoire ou bien d’Angers. Quand vous mangez du pain Jacquet ou tout autre produit de la marque vous êtes sur qu’il y a du blé qui vient de la Limagne.
Bien sur aujourd’hui la coopérative a essaimé dans le monde par choix bien sur pour apporter ses produits sur d’autres continents, mais aussi par obligation pour pouvoir continuer la recherche sur les OGM, puisque indésirables en France.
Demain il y aura 9 milliards d’êtres humains à nourrir, et il faudra alors toute la force d’un groupe coopératif pour contribuer à cet effort.
A la différence de Monsanto, Syngenta, Cargill ou d’autres groupes agroalimentaire dont le capital est tenu par des financiers la coopérative Limagrain le capital appartient à 100% à des agriculteurs, et le statut coopératif le rend « non OPAble ».
La réussite peut aussi se faire chez les agriculteurs et pas seulement chez les financiers, et lorsque vous croisez un agriculteur en Limagne, il est patron de Limagrain, mais tous les jours il observe la terre et les plantes se son exploitation bien plus que les cours en bourse, c’est ce qui fait sa force et son pragmatisme et les 6 ou 9 mois qu’il faut pour obtenir une récolte lui donne la sagesse et la patience du résultat. Limagrain : « de la terre à la vie ! »

jeudi 10 février 2011

Comment la FDSEA joue les martyrs...

Quand on sait que la FDSEA ne paye plus ses cotisations à la FNSEA depuis 15 ans.... quand on sait que le FDSEA tape sur la FNSEA à chaque fois qu'elle le peut.... quand on sait que la FDSEA ne participe plus à aucun travaux à la FNSEA depuis 10 ans.... quand on sait que depuis 1995 la FDSEA refuse toute discussion et bien sur chaque accord possible.... admirez cette façon de se faire passer pour martyr:


FEDERATION DEPARTEMENTALE
DES SYNDICATS D'EXPLOITANTS
AGRICOLES DE L'ALLIER

BP 12
03630 DESERTINES
Tél 04 70 05 10 46
Fax 04 70 05 35 98 Désertines, le 2 février 11


FNSEA

11 rue de la Baume
75008 PARIS


Monsieur le Président,

Suite à votre courrier du 19 janvier dernier, ainsi qu’au compte-rendu de votre conseil d’administration du 12 janvier, je tiens à revenir sur certains points concernant la position de la FDSEA de l’Allier.


La FDSEA n’a matériellement pas pu prendre part au processus électoral. J’ai reçu la convocation pour la signature du protocole le 5 mai pour le 7 mai avec un nombre d’éléments à fournir (statuts des syndicats, délibérations de conseils d’administration, liste des candidats). Aussitôt, j’ai contacté Dominique BARRAUD (Secrétaire Général FNSEA) et Alain FIALIP (responsable régional de la commission des statuts et conflits) en leur expliquant pourquoi, je ne serai pas présent le 7 mai. Je leur ai signalé que malgré tout, nous étions d’accord avec le protocole même s’il était différent du protocole initial et je leur ai proposé simplement de reporter ces élections à la rentrée de septembre ou éventuellement début 2011. Dominique et Alain avaient semblé comprendre cette position et m’avaient donné leur accord verbalement. Dominique m’a suggéré de faire un courrier, ce que j’ai fait immédiatement. Bizarrement, le conseil d’administration de la FNSEA a refusé ma demande que j’ai réitéré avec le SEMA et les Jeunes Agriculteurs.
Les élections ont eu lieu en mai-juin, sans préparation, sans réunir les agriculteurs pour leur expliquer le programme. Je ne voyais pas mes adhérents, à qui je venais de demander une cotisation, remettre un chèque de 50 euros avec un bulletin de vote dans une enveloppe et l’envoyer à la FRSEA. Ceci était certes plus facile pour les adhérents de l’UDSEA qui étaient au courant depuis beaucoup plus longtemps, l’UDSEA n’ayant évidemment pas appelé ses cotisations en début d’année. La FNSEA avait confié le dossier à Jacques CHAZALET, responsable régional qui depuis plusieurs mois travaillait avec l’UDSEA sur le dossier dans le dos de la FDSEA.
Suite aux élections, qui évidemment n’ont pas motivé beaucoup d’électeurs, nous avons demandé une rencontre à la FNSEA que nous avons obtenu le 30 septembre. Dominique BARRAUD, Thierry BONTOUR, Christine PORTANELLI, nous ont reçu. Après certains éclaircissements de notre part, nous leur avons dit, que nous attendions de la FNSEA qu’elle organise des élections sérieusement, correctement et surtout en toute impartialité. Depuis pas de réponse.

Récemment, la FNSEA03 a tenu des assemblées générales dans les cantons sans nous en avertir, à des périodes de mobilisation difficiles, la plupart des réunions se tenant pendant la période des fêtes de fin d’année.

Alors Monsieur le Président, vous prendrez la décision que vous souhaitez, mais je ne laisserai jamais dire,comme vous le prétendez, que la FDSEA de l’Allier, refuse toute idée de regroupement syndical.
Je vous transmets ci-joint, le dossier des comptes-rendus de réunions depuis 2007 où la FDSEA était présente et l’UDSEA absente, notamment à une dernière réunion en décembre 2008 où trois de vos représentants nationaux avaient fait le déplacement dans l’Allier (Dominique Barraux ; Thierry Bontour ; Christine Portanelli). L’absence de l’UDSEA leur avait pourtant bien prouvé qui voulait avancer et qui voulait bloquer la situation.

Je tenais à vous avertir de la situation, étant donné que votre présidence récente à la FNSEA, explique certainement une certaine méconnaissance du dossier ALLIER.
Je tiens aussi à vous informer que certaines erreurs ont été commises par le passé dans un département de notre région par des positions extrémistes de certains responsables régionaux qui laissent des séquelles graves. Il ne faudrait pas que cette situation se produise dans l’Allier, veillez à l’intégrité de vos représentants sinon la « grande maison » dont vous avez la gestion pourrait être amenée à s’ébranler. Je tenais à apporter quelques précisions et vous joins un dossier qui confirme mes déclarations.


Veuillez agréer, Monsieur le Président, mes sincères salutations.




Le Président,



Bruno VIF

dimanche 6 février 2011

FNB


Une étape de plus s’est déroulée mercredi 2 février à Autun dans le processus de constitution du syndicat FNSEA03. En effet notre syndicat présentait deux candidats à la Fédération Nationale Bovine, qui comme son nom l’indique est la section spécialisée de l’élevage bovin à la FNSEA. Il s’agit de Hugues Duyck et François Dupont qui seront désormais les représentants de l’élevage bovin de l’Allier au niveau national.
François Dupont, vice-président de la FNSEA03 remplace ainsi Bruno Vif, qui bien que candidat n’a pas été élu par l’assemblée générale, sans doute paye-t-il là sa non-adhésion au syndicat départemental.
Désormais l’Allier va enfin parler d’une seule voix dans le domaine de l’élevage bovin, et je fais toute confiance aux deux administrateurs pour être le reflet de l’ensemble des éleveurs de ce département, le deuxième français en nombre de vaches.
Il ne restera plus qu’à clarifier la situation dans le domaine des ovins et des céréales afin que tous nos représentants soient ceux de la majorité des agriculteurs du département et non les représentants d’eux-mêmes comme ce fut trop souvent le cas dans le passé.
Désormais rendez-vous fin mars à St Malo pour l’adhésion de la FNSEA03 au syndicat national.