vendredi 27 avril 2012

Ses amis en parlent le mieux...

POURQUOI HOLLANDE N'A JAMAIS ETE MINISTRE ?

"Il n’a aucune épine dorsale, il manque de caractère" (Martine Aubry, Le Nouvel Observateur 30 juin 2011).
"Quelqu’un qui me dit qu’il est normal, je commence à me méfier" (Manuel Valls, Le Figaro Magazine 11 juin 2011).
"Il n’est pas fiable" (Martine Aubry, Le Nouvel Observateur 23 juin 2011). 
"Celui qui ne fait rien est souvent plus populaire" (Ségolène Royal, Libération 14 juin 2011).
"Une fraise des bois peut-e...lle cacher un éléphant" ? (Laurent Fabius, Le Nouvel Observateur 30 juin 2011)
  "Le seul point faible de François Hollande c’est l’inaction. Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu’il aurait réalisée en 30 ans de vie politique" ? (Ségolène Royal, Le Figaro 8 septembre 2011)
  "Franchement, vous imaginez Hollande Président de la République ? On rêve" (Laurent Fabius, Sud-Ouest 18 avril 2011).
"Arrêtez de dire qu’il travaille ! François n’a jamais travaillé, il ne fout rien" (Martine Aubry, Le JDD 30 avril 2011).
  "Hollande, c’est le principal défaut du Parti Socialiste" (Arnaud Montebourg Canal + 8 juin 2010).
  "Pourquoi ne pas soutenir Hollande Mr. Allègre ?
Si on était dans une situation normale, et pas en crise, peut-être. Mais aujourd’hui, dans la tempête, je ne le crois pas capable de mener le bateau France. Ce qu’a dit Mélenchon, qui le connaît très bien, sur le capitaine de pédalo, c’est vrai.
On l’a vu au PS, il passe son temps à combiner.
Regardez son équipe de campagne, ils sont 80! Jamais je ne l’ai entendu dire, dans les réunions internes, « je ne suis pas d’accord ». Jamais. Il n’a aucune vision d’avenir". (Claude Allègre 16/01/2012 dans la Parisien)
 

Source: Marianne 

infos de campagne


-Prix de location du QG de François HOLLAND 40 000 euro par mois pour 1000 m carré d’un hôtel particulier du 7 eme arrondissement de Paris, contre 18 000 euro par mois pour celui de SARKOZY de 600 m carré dans le 15 eme arrondissement.

-Hollande et le PS ont vidé les caisses de campagne, 22,5 millions d'euros qui est le plafond, et doivent annuler des meetings.  

Est-ce que la France doit être gérée comme cela ?

mercredi 25 avril 2012

oui auX débatS!


Comment peut on prétendre diriger la France en refusant le débat ? 64% des français sont favorables à trois débats entre les deux candidats.
Certes Sarkozy a proposé ces trois débats dans un but tactique, toutefois Hollande a tort de refuser. Pour choisir le prochain président il est utile de connaître la volonté des deux candidats or on peut dire que cette campagne n’aura que très peu abordé le fond des problèmes, et trois débats auraient permis de disposer de vrais éclairages sur beaucoup de sujets.
Et puis sur la forme, Hollande ne cesse de vouloir une république exemplaire, de permettre le débat politique, d’encourager le dialogue avec les autres partis politiques et les syndicats, mais il refuse le débat avec son adversaire.
Comment peut on prôner durant toute une campagne électorale la discussion avec les français et le refuser avec celui qui est encore le premier d’entre eux !
La position de François Hollande, est bien plus qu’un manque de courage, c’est aussi le refus de débattre et d’affronter la contestation, cela présage mal d’une possible présidence dans un pays où cette contestation est dans les gênes de ses habitants

lundi 23 avril 2012

Rien n'est joué.


Une fois de plus les sondages se sont trompés, même si sur l’essentiel c'est-à-dire les deux premiers arrivés en tête ils étaient proches de la réalité.
Quoiqu’il en soit Hollande est arrivé en tête et Sarkozy en second, ce qui le place plutôt en position difficile.
Lorsqu’on analyse le report des voix sur l’un et sur l’autre, il est clair que les partis de gauche vont se reporter sur Hollande comme un seul homme, mais cela ne sera pas suffisant pour lui. Il faudra des voix de Le Pen et Bayrou, et c’est là que cela devient compliqué. Si une bonne part des électeurs de Bayrou ira sur  Hollande c’est beaucoup moins vrai pour les électeurs de Le Pen. Mais c’est quasiment la même situation pour Sarkozy en pire car le vote Le Pen est souvent un vote de rejet contre lui et il fait peur aux électeurs de Bayrou.
Mais au-delà du vote du président de la république c’est la conduite du pays ensuite qui reste cruciale. Une victoire de Sarkozy ne signifiera pas forcément une assemblée nationale acquise à sa cause, car le Front National présentera des candidats et des triangulaires feront inévitablement perdre la droite. De même une victoire de Hollande est une assurance pour que la droite récupère le Sénat et la majorité des collectivités en 2014.
Le vrai problème est la structuration de la droite en France, car au-delà de la droite républicaine existe une droite radicale qui ne devrait pas être représentée par des extrêmes, même si il est clair que le vote Le Pen n’est pas qu’un vote politique mais aussi un vote de rejet à tous les partis.
A gauche les électeurs y compris des plus extrêmes voteront Hollande, et ce dernier s’en accommodera avec plaisir.
Donc bien au-delà de ces élections une structuration de la droite parait inévitable, mais comment ?
Je pense qu’il faut recomposer une droite des idées et revenir à ce qui existait avec l’UDF et le RPR. Une droite chrétienne démocrate plutôt centriste et une droite nationale plus radicale, avec le jeu de report des voix lors des élections.
Beaucoup d’idées défendues par le Front National devraient être l’apanage d’une droite républicaine. L’immigration dans tous les autres pays ne fait pas débat, et si il le fait en France c’est de par son passé colonialiste. La sécurité, les aides sociales, le droit du travail, autant de sujets qui ne doivent pas être l’exclusive du Front National.
Mitterrand en 1986 en permettant des députés Frontistes a créé de toute pièce une épine dans le pied de la droite qui ne cicatrise pas et qui fait le jeu de la gauche alors que manifestement la France reste une nation foncièrement à droite tournée sur des valeurs que sont le travail et l’ amour de la nation.
En 2007 Sarkozy avait réussi à capter ces idées et les voix qui vont avec, j’ai peur qu’en 2012 ce soit plus difficile à court terme et surtout à long terme.
Ce qui semble plus contradictoire c’est que les Français s’accommodent d’une extrême gauche souvent plus criminelle que l’extrême droite dans son histoire.

samedi 21 avril 2012

Allons voter!


28% des électeurs restent indécis à la veille du premier tour, ce qui signifie qu’une bonne part va se décider entre aujourd’hui et le passage dans l’isoloir.

La loi interdit aux partis de faire campagne, à la presse de s’exprimer sur les candidats et aux militants de tracter ou de démarcher.

Mais cependant la loi n’interdit pas à chacun de s’exprimer par tout moyen à sa convenance. C’est pour cela que n’étant pas militant, n’étant adhérent à aucun parti, et ce blog étant consultable par action volontaire, je peux m’exprimer sur l’élection et les candidats.

Les sondages donnent des tendances tellement limpides qu’il devient presque décourageant de se déplacer pour voter. Les résultats du premier et du deuxième tours sont annoncés, pourquoi aller voter ? Sauf que les sondages ne font pas légalement le vote, et que l’abstention peut sérieusement perturber la donne.

Je reste convaincu avec la connaissance des candidats présents que ce qui est annoncé par les sondages fausse tout esprit de décision individuelle.  Beaucoup vont voter pour le candidat le mieux placé par le jeu d’une dynamique, les français n’aiment pas perdre et miser sur un cheval perdant. Toute notre histoire le prouve. Mais le cheval le mieux placé ne l’est que par le jeu médiatique et l’annonce de quelques mesures flatteuses. En 1942 toute la France était derrière le Ml Pétain, on n’écoutait que lui à la radio… Les médias en 2012 font l’élection et ne mettent en exergue que ce qui fait augmenter leur chiffre d’affaire, les défauts de certains, les promesses d’autres. A la différence de 1942 tous s’expriment, mais les médias ne diffusent que ce qui les arrange.

Pour cette élection, hormis les extrêmes qui n’aspirent pas à gouverner, si ce n’est que dans un système inapplicable, je ne comprends pas le vote pour Hollande. Un électeur si il veut réellement voter à gauche doit se tourner vers Mélenchon. Si il veut voter à droite il se tourne vers Sarkozy. C’est quoi le vote Hollande ? C’est le vote Sarkozy, sans son arrogance, sans son dynamisme, sans sa ténacité et sans sa compétence. Le vote Hollande c’est croire à des promesses intenables, comme celles de Mittérand en 1981 ou Jospin en 1997. Un vote Mélenchon peut donner un vrai coup de barre à gauche pour ceux qui le souhaite, mais un vote Hollande c’est voter pour des dirigeants qui pour certains (Hollande, Fabius…) ont des revenus et du patrimoine bien plus élevés que la plupart des patrons français. Pourquoi voudriez vous que Hollande scie la branche sur laquelle il est assis ?  Hollande n’est que le rejet du Sarkozysme, il n’est surtout pas l’adhésion à des idées.

Je reste pour ma part un soutien pour Sarkozy, car grâce à lui la France traverse la crise mieux que les autres pays endettés, et qu’il faudra encore bien cinq années pour en finir et tout remettre à plat. Nicolas Sarkozy a beaucoup de défauts, mais un de ces défauts est un avantage en temps de crise, c’est un comandant autoritaire, qui sait décider et s’entourer de gens compétents.

Je vais imaginer quand je voterai que je glisse un billet de 50€ dans l’urne, et imaginer ce que fera le candidat pour qui je vais voter avec cet argent. Faites de même et votre choix sera plus simple.

dimanche 15 avril 2012

Réfléchissons bien...

Le 4 octobre 2009 Géorgios Papandréou conduit le parti
socialiste Grec à la victoire avec 49% des suffrages, il obtient la majorité
absolue et est investi premier ministre.
Toute sa campagne aura été basée sur le rejet du pouvoir en
place, de droite, et de la politique d’austérité menée par cette majorité. Les
promesses étaient l’embauche de fonctionnaires, le maintien de l’age de la
retraite, et l’augmentation du pouvoir d’achat. Deux ans plus tard on connaît la
suite, baisse des salaires des fonctionnaires et des retraites, augmentation
des impôts, augmentation de deux points de la TVA, et diminution drastique des
investissement publics, Papandréou devant la révolte de son peuple doit
démissionner et implorer l’Europe de venir au secours de son pays en faillite.
Le 9 mars 2008 José Luis Zapatéro gagne les élections en Espagne
à la tête du parti socialiste se succédant à lui-même élu une première fois
comme premier ministre Espagnol en 2004.
Sa première mesure est une régularisation massive des sans-papiers
avec la désapprobation de l’Europe. Mais sur le plan économique, il bloque 50%
du remboursement de la dette des ménages dans leur remboursement des prêts
immobiliers, il subventionne les entreprises embauchant des chômeurs,
maintien l’age de la retraite, et applique une politique forte de la relance
par la consommation. Trois ans plus tard, l’Espagne rongée par la
dette est au bord de la faillite.
Au Portugal le 12 mars 2005 le premier ministre socialiste
José Socrates est élu avec une large majorité et réélu le 27 septembre 2009
gouverne avec une majorité variable, s’appuyant tantôt sur le parti centriste,
tantôt sur le parti Communiste, le bloc de Gauche et les Verts. C’est de ces
partis qu’il essuie plusieurs fois des censures à l’assemblée nationale,
déjouées grâce à ses alliés au centre. Le 23 mars 2011 une dernière motion de
censure lui fait perdre la majorité et le pousse à la démission.
Méditons bien ces trois exemples européens à notre porte de
maison. Tous ces gouvernements ont été élus sur des promesses intenables et un
rejet des majorités de droite en place conduisant des politiques de
rétablissement de ces pays.
Certes Berlusconi en Italie est de droite, mais est il un
dirigeant politique fiable ou un touche à tout soucieux de s’enrichir
personnellement ? Et puis l’Italie n’est pas dans l’état économique des
trois pays cités plus haut.
Souvenons nous comment en France François Hollande risque d’être
élu, avec quelle majorité et avec quelles promesses.
Dans une semaine nous voterons, encore une fois imaginez que
vous glissez un billet de 100€ dans l’urne et souciez vous de savoir comment
cet argent sera utilisé.

jeudi 12 avril 2012

CV de François


Mon petit nom est Francois et je suis candidat a la
plus haute fonction de l'etat; voici mon CV......
- Je n’ai jamais dirigé une grande ville
- Je n’ai jamais dirigé une grande région
- Je n’ai jamais été ministre, ni même secrétaire d’état
- Mon père était un riche bourgeois (Médecin ORL propriétaire de Cliniques ) et il militait à l’extrême droite aux côtés de Maître Tixier-Vignancourt et pour l’OAS
- J’ai passé mon enfance à Bois-Guillaume ,ville résidentielle ( sur les hauteurs de Rouen ) où habitent les riches normands
- Je fus élève dans le privé à « St Jean-Baptiste-de –la Salle à Rouen."
- Puis j’ai continué mes études dans la commune des aristocrates et des grands-bourgeois : à NEUILLY où mes parents avaient acheté une superbe propriété.
- Je n’aime pas les riches, mais je gagne 30387 EUR par mois (presque 2 fois plus que le Président de la République)
- A la fin des années 70, sortant de l’ENA je sens que la droite va perdre et que Mitterrand est sur la pente ascendante , pour assurer mon avenir je choisis alors de rejoindre le PS.
- Je suis conseiller de Jacques DELORS, ministre des finances de Mitterrand, et je mets en place les mesures d’austérité de 1982-83, le PS ayant vidé les caisses de l’État.
- En 1997, premier secrétaire du PS, je collabore avec Lionel Jospin pour la mise en place des 35
heures (qui coûtent chaque année 12,5 milliards d’€ aux finances publiques) et, Jacques Delors étant président de la commission de Bruxelles, à sa demande, je fais pression sur Jospin pour qu’il appuie l’entrée de la Grèce dans l’euro.
- Président du Conseil Général de Corrèze, j’ai réussi l’exploit d’en faire le département le plus endetté de France (1.400 € par habitant).
- Par souci d’égalité, je compte bien faire de même pour la France.
- Je n’ai pas de véritable programme, mais je parle comme Mitterrand et je fais des meetings calqués sur ceux du RPR ou de l’UMP. Alors ?... Allez-vous voter pour moi ? Je n’aime pas les riches, je ne gagne que 30 387EUR par mois et je m’appelle ...................... François HOLLANDE !

mardi 10 avril 2012

Périssol-Coulon



Il est fort à parier que le tandem représentant la droite aux prochaines élections sur la circonscription de Moulins-St Pourçain soit Périssol-Coulon. En effet les deux maires des deux principales villes de la circonscription devraient se mettre d’accord pour briguer ensemble un mandat à
l’assemblée nationale qui représente le territoire de cette partie du bourbonnais.
Cela parait logique et naturel. En effet Pierre-André Périssol maire de Moulins, président de l’agglo de Moulins, ancien ministre et ancien député a une expérience inégalée sur le département en matière de gestion des collectivités et une expérience politique qui lui permette de savoir ouvrir les bonnes portes pour de justes retombées sur notre territoire. Hormis Claude
Malhuret personne n’a autant d’expérience et de connaissance en la matière.
Bernard Coulon maire de St Pourçain, président de la communauté de
communes de St Pourçain, conseiller général, ancien député a lui aussi une
grande expérience de la chose publique, a toujours été réélu dans ses mandats
dès le premier tour démontrant sa capacité à rassembler les hommes et
témoignant de la confiance des électeurs. La réussite du développement
économique de St Pourçain en le hissant en une vingtaine d’année au rang de
quatrième pôle économique départemental, est le plus belle preuve de sa
capacité à rassembler bien au-delà des clivages politiques.
Ces deux hommes ont un actif certain et accumulent ensemble une
expérience sans rivalité possible sur cette circonscription. De plus ils
représentent la ville et la campagne, la cité et le rural, ce qui aux yeux de
Paris est très important afin qu’il n’y ait pas que des députés des villes dans
ce nouveau redécoupage des circonscriptions. Certes l’élection présidentielle jouera beaucoup dans la composition de la nouvelle majorité, mais justement l’alliance de l’UMP au
travers de P.A.Périssol et du Nouveau Centre au travers de B.Coulon semble
associer des courants différents mais proches pour le service des citoyens de
ce département.
Les candidats de gauche sont connus, ceux de droites
maintenant aussi, la campagne peut donc commencer et en espérant que le débat
porte sur les idées et les programmes afin de sortir de l’ornière d’où se
trouve notre pays en rassemblant toutes le bonnes volontés sans sectarisme et
sans stigmatisation de quiconque.