lundi 9 décembre 2013

La pollution de l'eau n'est pas là où on croit!

Lorsqu’on parle pollution de l’eau, invariablement on montre du doigt l’agriculture ou l’industrie. Mais sait on que le principal pollueur est le simple particulier et les collectivités ? C’est pourtant bien la réalité et le récent rapport du conseil général de l’Allier pour l’année 2013 révèle cette évidence.
En matière d’assainissement sur le département savons nous que la pollution de nous tous représente 143.000 équivalent habitants soit 521 tonnes d’azote rejetée, l’équivalent de 52 semi-remorques d’engrais agricole ?
Certes les équipements d’assainissement sont performants et en sous capacité par rapport à la charge polluante à traiter, mais le problème vient des réseaux qui collectent et transportent la pollution vers les stations de traitement qui sont en mauvais état. Seulement 44% de la charge polluante sera traitée, le reste s’évanouira dans la nature et viendra polluer le milieu naturel et ceci rien que pour l’assainissement collectif, souvent à proximité des cours d’eau puisque c’est là que sont les villes. 
En matière d’assainissement individuel le constat est moins catastrophique car la pollution est plus diffuse, mais 15 à 20% de ces installations polluent clairement le milieu naturel.
Il y a les boues des stations d’épuration qui sont épandues sur les terres agricoles, et si des analyses prouvent leur pouvoir fertilisant, il n’empêche en rien de penser qu’il pourrait exister des inconnues quant à leur contenu.
Ces chiffres ne sont qu’à l’échelle de l’Allier, un département de 350.000 habitants, imaginez au niveau de la France et dans des départements urbains ce que cette pollution peut représenter.
J’ai évoqué ici le cas de l’azote comme polluant, mais pour le phosphore c’est pire et les micropolluants je n’en parle même pas.
Alors de temps en temps de remettre les pendules à l’heure ça fait du bien. La pollution peut venir de l’agriculture ou de l’industrie, souvent par de mauvaises manipulations tant la technique permet aujourd’hui d’ajuster au plus près du besoin, mais elle vient bien davantage de nous tous et du manque de moyens que nous mettons à résorber celle-ci.

Alors la presse ne le dira jamais, vous ne l’entendrez jamais à la télévision, mais la vérité existe dans des rapports écrits qui ne seront jamais diffusés car ils n’intéressent personne, et surtout pas ceux qui la lisent ou la regardent.
Et au fait que fait l'ONEMA contre ces pollutions?

samedi 30 novembre 2013

Inauguration de la première STEP française traitant les micropolluants









Nous avons hier inauguré notre station d’épuration qui grâce à un traitement à l’ozone détruit les micropolluants, c'est-à-dire les résidus médicamenteux et hormonaux consommés par l’homme. C’est la deuxième station française, la cinquième dans le monde et la première mondiale de moins de 10.000 équivalents habitants. Ainsi nous pouvons dire qu’à St Pourçain nous traitons l’eau polluée et la rejetons dans le milieu naturel à l’état d’eau potable. Cela a un coût que supporte seule la commune de St Pourçain puisqu’aucune autre collectivité ni agence s’intéressant à l’eau n’a participé au financement, ce qui est regrettable pour une telle innovation, et ce pour un coût de l’eau à l’usager de 4€/m3. Et les boues de station n’iront pas à l’épandage agricole mais à l’incinération afin qu’aucune trace de l’activité humaine ne revienne au milieu naturel.

C’est un travail de plus de 10 ans que nous avons effectué à St Pourçain sur ce traitement de l’eau usée et une réflexion sur la totalité de la filière. Nous n’avons pas simplement rénové une station d’épuration. Nous avons revu en amont tous les réseaux afin de les mettre aux normes jusqu’à l’exutoire final qu’est la Sioule.
Nous avons donc inauguré ce modèle quasiment unique en France, et exemplaire en matière de dépollution  en regrettant l’absence de représentant de l’Etat ni d’élu de l’Agence de L’eau. Dans un monde où la préservation de l’environnement est dans toutes les bouches on peut bien s’apercevoir qu’il y a une grande différence entre les discours dans des amphithéâtres chauffés et la réalité sur le terrain.

Pour ma part je suis très fier d’avoir participé activement à ce projet sous la responsabilité et la confiance du maire et de mes collègues du conseil municipal toutes tendances politiques confondues, qui m’ont laissé piloter ce projet. Certes ce fût un très gros travail dans lequel je me suis beaucoup impliqué y comprit techniquement avec beaucoup de temps passé, mais bien entouré par des collaborateurs en mairie et du bureau d’étude EGIS. J’ai appris beaucoup de choses et j’ai surtout l’impression d’avoir été utile à mes concitoyens en préservant l’environnement pour un coût modéré et pour très longtemps. Nous avons misé sur l’avenir et préservé les finances de nos concitoyens quelles que soient les normes de dépollution à venir.

Et je suis le même homme qui combat les khmers verts, qu’ils soient activistes écologistes, membres de partis écologistes, ou bien ces agents de l’ONEMA, ces petits chefs qui se croient les gendarmes de l’environnement, ces fonctionnaires dont mes impôts paient leur salaire. Encore la semaine dernière ils ont harcelé un agriculteur du département parce qu’ils sont trouvé des poissons morts dans un ruisseau longeant sa propriété en voulant lui faire porter le chapeau. Tous ces gens là ne voient l’environnement que par des grands discours, par la répression, la persécution, l’application de règles, le harcèlement règlementaire, la virgule dans le code de l’environnement.

Moi je protège l’environnement par des actes sans contraintes, volontairement, par l’innovation et le souci de l’intérêt général, et même sans subvention !

Je le dis et le prouve ! Et les verres d’eau puisés en sortie de la station avec lesquels nous avons trinqué le maire et moi sous les applaudissements de tous les participants est la meilleure preuve de notre volontarisme et de nos actes.


Il y a ceux qui le disent et ceux qui le font !

Regardez le journal de France 3 Auvergne du 29 novembre à la 7e minute. 

jeudi 21 novembre 2013


Je viens de passer une journée au salon des maires comme presque tous les ans. Et comme tous les ans je reviens avec ce sentiment de débauche d’argent et de moyens de ces entreprises qui veulent acheter les faveurs des élus, ces élus dont c’est la promenade annuelle, très souvent sur plusieurs jours, payée dans la majorité des cas aux frais de leur collectivité.
Il faut voir les stands des grandes entreprises du bâtiment, de la voirie, de l’assainissement, de la distribution de l’eau ou de l’énergie avec ces jolies hôtesses  offrir du champagne, des petits fours ou même du foie gras sur toast. Derrière les stands, à l’heure du déjeuner, s’empilent des caisses de bouteilles de champagne vides, des dizaines d’élus se pressent autour de la distribution des cadeaux de plus ou moins grande valeur, comme ces cannes de marche distribuées par une société dont le métier est l’environnement et que certains attendent dans une file durant de très longues minutes.
Je cherche toujours l’intérêt qu’il peut y avoir d’aller rencontrer les représentants des grandes banques françaises, d’assurance ou de services dont les stands se veulent démonstratifs de leur puissance, quand on sait que c’est avec l’agence locale et un collaborateur local que sera traité le contrat.
Et que viennent faire ces élus, le plus souvent âgés, déambulant dans les allées nonchalamment, lentement, allant sans démontrer d’intérêts pour les stands autres que ceux les plus rutilants.
Si les grandes entreprises mettent tant de moyens à séduire les élus et tant de champagne c’est sans doute qu’elles doivent gagner assez d’argent pour pouvoir continuer de le faire. Les élus seraient ils trop faibles en affaires pour ne pas négocier le meilleur rapport qualité prix ? Les élus sont ils compétents techniquement ou s’entourent ils des compétences nécessaires pour discuter à armes égales avec les ingénieurs de ces grosses entreprises ? Lorsque on sait que près de deux tiers des élus locaux sont des fonctionnaires n’ayant jamais travaillé en entreprise ou n’ayant comme seule expérience la gestion de leur budget familial, on peut en douter.
Heureusement il y a aussi dans ce salon des entreprises petites ou moyennes apportant de vraies solutions innovantes, sur quelques mètres carrés de stand, avec une présentation de leurs produits et dont le contact pris sur le salon servira ensuite à peut être faire des affaires localement.
Alors vous allez penser que j’étais aussi à ce salon tout comme les autres élus que je décris plus haut. Sauf que ma collectivité n’aura que mon billet de train à me rembourser, que je ne lui ferai pas payer la bouteille d’eau que j’ai achetée à l’intérieur du salon, ni le poulet frites à 13,5€ que j’ai mangé à l’extérieur du salon car le même plat est à 37€ à l’intérieur et encore moins l’hôtel puisque je fais l’aller et retour sur la journée.
Et j’aurais pris contact avec des fabricants de tribunes mobiles, d’équipement scénique et de mobilier pour la future salle socio-culturelle ; des concepteurs de locaux pouvant faire des vestiaires clés en main ; des fabricants de petites balayeuses pour nos petites rues.

En mars prochain aura lieu le renouvellement des élus locaux, je fais le vœu qu’émergent des personnes ayant fait leurs preuves professionnellement n’ayant comme seul souci le meilleur pour leurs concitoyens et l’abaissement de la pression fiscale.

mardi 29 octobre 2013

Salle socio-culturelle


La Salle socio-culturelle verra le jour en 2014. Tous les St Pourcinois ont pu s’apercevoir de la démolition du quai couvert sur le site de la gare de triage, et dès le début de l’année les travaux commenceront pour ériger un espace de plus 2000m² dont une salle de 1000m² avec des gradins mobiles, un vaste espace scénique, des loges, des cuisines, une salle de réunion et tout ce qu’il faut pour accueillir de grands spectacles ou congrès.
C’est un an de travaux avec les architectes de MTA qui ont été retenus pour ce projet, de conception, de simulation et de modifications pour arriver au projet final. C’est beaucoup de temps passé par les services de la ville, y comprit hors de leur temps de travail et beaucoup de réunions et de soirées à lire les projets par les élus. On ne construit pas un équipement avec tant d’attente sur sa modularité sans essayer de ne rien oublier et de faire en sorte qu’il dure longtemps et reste adapté quelles que soient les situations.
Nous avons voulu que ce projet soit pensé avec le minimum d’imprévus et nous nous sommes attachés à rentrer dans les moindres détails. Ainsi je peux citer en vrac le choix de la position des prises électriques, de la hauteur du carrelage, du choix des matériaux acoustiques, de la résistance des sols, de la hauteur des plafonds etc…
Maintenant il est temps de passer au concret et une fois les entreprises choisies les travaux pourront commencer.

mercredi 16 octobre 2013

Y a t'il un gouvernement en France? Un silence qui en dit long...


 
 
J'avais envie d'écrire un long réquisitoire sur le gouvernement en place, ses petits arrangements entre copains, ses fils de ministres en prison, la trahison des électeurs....
Et puis je me suis dis qu'on ne tirait pas sur une ambulance, encore moins un corbillard.
Alors voici une page de silence qui en dit long.




















































Après ce long discours j'ai peur de la montée des extrêmes lors des prochaines échéances électorales.

vendredi 4 octobre 2013

Bruno Lemaire dans l'Allier

Bruno Lemaire sera dans l'Allier samedi 5 octobre toute la journée.
Le matin au congrès de la FEB et le soir à 18h30 au théâtre à Moulins pour une réunion publique.

jeudi 3 octobre 2013

Hollande signe une nouvelle PAC


Qui aurait pu prévoir que les annonces du Président de la République au sommet de l’élevage contenteraient tant les agriculteurs et iraient autant dans le sens des propositions de la FNSEA, personne.
Beaucoup de commentateurs de la politique agricole parlaient de scénarii 1,2,3 ou 3 bis et bien le président a annoncé un scénario à lui.
Globalement il a repris les propositions de la FNSEA car celles-ci avaient été débattues très longuement au sein même de l’organisation syndicale, j’en ai fait partie, et sans oublier que ces débats se sont déroulés au même moment que les élections aux chambres d’agriculture qui ont confirmé la puissance majoritaire de la FNSEA et des JA.
Il a annoncé que la PHAE et l’ICHN seraient fusionnés en une seule modalité avec une revalorisation et une augmentation du plafond de 50ha à 75ha. Même la FNSEA ne le demandait pas.
Dans les faits les aides de la PAC iront davantage aux éleveurs sans pénaliser les autres filières, notamment végétales, car c’est au travers du 2eme pilier que cela se fera.
Le seul bémol est la surcotation des 52 premiers hectares. Cette mesure pouvait faire peur notamment au regard des actifs agricoles, mais le président a annoncé que le statut des agriculteurs serait revu principalement afin que les formes sociétaires autres que les GAEC en bénéficient aussi, et que ce système serait progressif dans le temps avec un démarrage en 2015 pour finir en 2018 avec seulement 20% au maximum à échéance.
Un grand nombre d’autres mesures, comme le couplage par exemple, viendra renforcer les filières animales, mais les dotations de base n’affecteront que très peu les filières végétales dont le président dans son discours a souligné l’importance en matière économique pour notre pays. Il veut une agriculture productive !
Les grands perdants ne seront pas les agriculteurs, mais la Confédération Paysanne complètement désavouée, les écologistes, le Parti Socialiste qui voulaient une autre politique et les régions dont le président de la région Auvergne  désavoué publiquement lorsque François Hollande a annoncé que la politique resterait obligatoirement nationale et que sur le dossier de modernisation des bâtiments agricoles les régions devraient mettre la main à la poche, à l’inverse de ce que voulait René Souchon.
La PAC 2014 sera plus juste, plus efficace,  permettra à tous les agriculteurs de s’y retrouver et au citoyen de continuer à se nourrir avec des aliments de qualité à moindre coût.
Cette PAC je ne suis pas sûr qu’un gouvernement de droite aurait eu le courage de la faire comme cela.

lundi 30 septembre 2013

Quelques photos de la manif contre l'ONEMA





Lettre au Préfet suite à la Manif contre l'ONEMA













 
    Moulins, le 28 mai 2013

               
                                                                                                               Monsieur le Préfet

                                                                                                              Préfecture de l’Allier

                                                                                                               Cours Jean-Jaurès – BP1649

                                                                                                              03013 Moulins CEDEX

 

Monsieur le Préfet,

 
Le 28 septembre un agriculteur a été jugé par le tribunal de Montluçon pour une infraction au code de l’environnement suite à un procès-verbal dressé par l’ONEMA. Cet été un agriculteur de St Pourçain a été traité comme un criminel de haut rang par les services de l’ONEMA et de gendarmerie pour avoir désherbé avec une pompe à dos à moins de 5m du lit de la Sioule. Moi-même avec des collègues en tant que membres de la CUMA de la Bergerie à Contigny faisons l’objet d’une procédure judiciaire par les services de l’ONEMA pour avoir nettoyé avec un engin le passage des pompes d’irrigation dans le cours de la Sioule.
La liste est trop longue pour que je vous cite tous les agriculteurs consignés par l’ONEMA pour des actes relevant de leur métier, de la tradition, du bon sens et de l’entretien normal des terrains exploités, jugés illégaux par ce service de l’ONEMA, pénétrant le domaine privé sans aucune retenue, arme à la ceinture et avec une attitude procédurière.  
La nature a besoin d’être entretenue, les champs, prés, étangs, drainages, fossés, rigoles, haies ont été de tous temps créés par l’homme et cette création nécessite obligatoirement une attention particulière de la part des exploitants afin que leur utilité perdure.
Nous ne pouvons absolument pas accepter qu’un agriculteur se fasse verbaliser dans le cadre de son activité sur son lieu de travail en propriété privée. Faudra t’il demain demander l’autorisation aux services idoines de l’Etat pour connaître dans quel sens faucher des prés, faner l’herbe, labourer, semer du blé ? 
Nous avons entrepris une première action d’intimidation envers ces services dont les méthodes sont dignes d’un autre temps qui rappelle l’inquisition ou plus près de nous la stigmatisation d’une population. J’ai interpellé les services de la justice dont vous avez une copie avec cette lettre, je vous ai sollicité à maintes reprises sur le sujet et récemment avec votre collègue Préfet de Région recevant de votre part comme seule réponse une impuissance hiérarchique avec ce service de l’ONEMA. 
Ainsi si aucun pouvoir n’est en mesure de leur faire revenir à la raison nous userons de nous-même de toutes les méthodes pour contrer leur action. Je ne vous cache pas que l’exaspération des agriculteurs que je représente est à son comble et que nous avons du mal à canaliser les initiatives individuelles dans ce sens.
Notre mobilisation de lundi doit vous faire prendre toute la mesure de l’enjeu des actions que nous pourrons prendre dans les jours à venir si rien n’est fait pour qu’aucun agriculteur de bonne foi ne fasse plus l’objet d’une procédure judiciaire.
Le syndicalisme et la Chambre d’Agriculture font beaucoup pour informer les agriculteurs dans le sens de la préservation de l’environnement, et la DDT peut témoigner des efforts considérables faits ces dernières années notamment dans le cadre de la préservation de l’eau. Je vous rappelle que nous sommes le seul département de France ayant des communes sortant du périmètre des zones vulnérables justement grâce aux bons résultats des actions des agriculteurs et de leurs conseils techniques. Nous continuerons cette mission autant que nous nous sentirons soutenus dans ce sens et non combattus par l’Etat et ses services. 
Monsieur le Préfet je vous demande de prendre en considération avec la plus grande gravité ce qui se passe en ce moment tous les jours sur le terrain entre l’ONEMA et les agriculteurs, et ne peux vous assurer que la raison l’emporte que si le dialogue et la pédagogie l’emporte sur la procédure systématique. 
Il a fallu des siècles aux agriculteurs pour modeler de leurs mains la nature que nous connaissons, il en faudra autant pour que les meilleurs pratiques s’installent dans la façon de continuer leur mission de nourrir le monde tout en préservant la nature. 

Veuillez recevoir, Monsieur le Préfet, l’expression de nos sentiments distingués.

 
                                                                                                                  Le Président de la FNSEA 03

 

 

 

 

 

Emmanuel FERRAND

vendredi 27 septembre 2013

Sioule-Biogaz ensilage sorgho biomasse

Variété Hercules semée le 13 mai récoltée le 26 septembre.
80U d'azote 90mm d'irrigation.
rendement estimé 23TMS
 









jeudi 19 septembre 2013

La PAC selon la FNSEA


Le conseil fédéral de la FNSEA s’est tenu jeudi 19 septembre à Paris auquel j'ai participé avec au menu la PAC. Et c’est bien un menu justement que Xavier Beulin a expliqué aux membres réunis et non une carte au choix dans lequel le ministre viendra chercher ce qui l’arrange. La proposition de menu global fait suite à de longues discussions entre régions, départements dont le nôtre, et sections spécialisées afin d’arriver à un consensus qui a été validé à l’unanimité du conseil d’administration de la centrale syndicale. Le président est très ferme vis à vis du gouvernement et lui demande de tenir compte de ces propositions dans la globalité car justement faisant l’objet de négociations et émanant du syndicat représentant une très large majorité des agriculteurs français.
 
Ce menu propose en résumé une convergence ramenée à 60% avec une limitation maximum de 30% de baisse par rapport aux références de début de période, un couplage sur les productions d’élevage ainsi qu’une volonté forte de compensation des handicaps notamment autour de l’ICHN renforcée par l’adjonction de l’ancienne PHAE et l’abandon de l’idée de la surprime aux premiers hectares pouvant favoriser l’agriculture de loisirs des non-agricoles ou le retard de prise de la retraite par les agriculteurs.

La FNSEA ne souhaite pas non plus un verdissement exagéré et qui soit proportionnel en tenant compte de particularités locales dans le but de ne pas déstabiliser des filières locales.

Enfin notre syndicat souhaite un engagement fort de l’Etat français dans le cofinancement de mesures européennes notamment en faveur du développement rural au travers du deuxième pilier en direction de l’agriculture.

Si le ministre devait prendre des dispositions s’écartant de ce menu, Xavier Beulin a promis une réponse forte à la hauteur de l’enjeu par des actions syndicales.

L’enjeu est de répondre à un soutien de l’élevage, un maintien d’actifs sur tout le territoire et de favoriser la productivité des exploitations agricoles.

Bien entendu un grand nombre de mesures accompagnent dans le détail ces propositions qui ne se veulent pas exhaustive pour le moment.

Vraisemblablement le président de la république annoncera des arbitrages lors de sa venue au sommet de l’élevage il convient donc en attendant de rester unis derrières ces propositions.

L’Allier ne peut que se féliciter de propositions renforçant l’agriculture départementale dans les orientations prises depuis des années. La FNSEA03 a milité et est intervenue fortement pour le couplage des aides sur l’élevage et pour une convergence limitée qui ne pénalise pas les exploitations existantes. La revalorisation des zones à handicap naturel pourra compenser pour beaucoup la baisse ou le manque d’augmentation des aides directes. Notre syndicat départemental restera très vigilant à la redéfinition des zones défavorisées qui interviendra après 2018 et qui conditionnera pour beaucoup le versement des aides spécifiques à ces zones.

vendredi 6 septembre 2013

St Pourçain transforme l'eau usée en eau potable!


St Pourçain peut s’enorgueillir d’avoir la station d’épuration la plus propre de France. En effet cet équipement est enfin terminé et en bon état de fonctionnement.
La station construite par Aqualter est à ce jour la seule en France à traiter les micropolluants. Ainsi beaucoup en parlent, des tas de réunions, séminaires, colloques se font sur le sujet partout en France, les élus de St Pourçain l’ont fait. St Pourçain rejoint ainsi les quelques très rares villes en Suisse ou Israël équipées d’un traitement des eaux usées capables de rejeter dans le milieu naturel une eau devenue potable.
C’est une avancée considérable dans le domaine de la protection de l’environnement et cet équipement manquait à la suite du renouvellement complet des réseaux de la ville engagé depuis 2001. La ville a de plus mené une campagne d’analyses coûteuse sur la détection des matières actives polluantes issues des traitements médicaux essentiellement.  Et pourtant peu d’aides publiques ont été accordées sur ce projet, sur le traitement des micropolluants c’est même aucune, ce sont les St Pourcinois raccordés qui payent la totalité de la facture. Mais cet équipement fait pour 40 ans sera en avance lors des prochaines modifications de réglementation et les habitants ne paieront ainsi pas deux fois et leur facture ne pourra que baisser dans les années à venir.
En matière de protection de l’environnement il y a les grands discours et il y a les élus qui innovent, qui prennent leur responsabilité pour les générations futures en ne faisant pas porter leurs responsabilités à d’autres. L’eau ainsi dépolluée retourne dans la Sioule qui retrouve son état naturelle pour le bien être de la faune de la flore et des poissons qui font la joie des pêcheurs. Les boues de la station ne seront pas épandues sur des terres agricoles afin de ne pas reporter la pollution vers l’alimentation des hommes et des animaux et une filière agricole de qualité, mais ces boues seront incinérées afin de faire disparaître tout résidu créé par l’homme.
A St Pourçain il y a le classement visible en ville fleurie avec trois fleurs à son palmarès et il y a invisible un traitement des eaux usées le plus performant de France.

samedi 31 août 2013

Premier forum de l'économie circulaire



J’ai assisté au premier forum du SMICVAL à St Emilion sur l’économie circulaire.  Mais qu’est ce que l’économie circulaire ? On pourrait qualifier directement cela par recyclage. Sauf que ce n’est pas si simple que cela. Outre l’excellent accueil des organisateurs, ces deux jours étaient forts intéressants avec beaucoup d’échanges d’expériences, des réflexions par des universitaires, chercheurs et spécialistes, et la présence du ministre de l’environnement avec lequel j’ai pu échanger quelques instants sur la méthanisation. J’intervenais à ce colloque sur la méthanisation. 

En effet l’économie circulaire a pour fondement principal le recyclage, celui des matières premières, des déchets ou de tout ce qui a été utilisé et pouvant resservir dans son état ou par une transformation. Certes cette économie est portée essentiellement par les mouvements écologistes et les partis politiques s’y rapprochant, mais pas seulement et c’est là sans doute l’intérêt.

Je retiens du discours du ministre que cette économie doit être le bras armé de nos problèmes écologiques et que c’est l’écologie constructive et non punitive. Et c’est là que cela devient intéressant car le recyclage devient un vrai enjeu économique capable de produire des nouveau produits, sans pour autant se priver ni aller vers la décroissance. Il y a bien eu quelques propos en deux jours en faveur d’une fiscalité contraignante, d’une réglementation plus stricte, de nouvelles normes, mais ce n’était pas le ton général et seulement de quelques écolos intégristes, la très grande majorité des présents étaient des chefs d’entreprises, des élus, des fonctionnaires des administrations pas très bobos.

Evidemment quelques grosses sociétés bien connues en France dans le traitement des déchets n’ont pas attendu ce forum pour faire quelques choux gras dans leur activité sur ce créneau, mais la tâche étant tellement gigantesque que seules elles ne peuvent y arriver et les élus et entrepreneurs ont des opportunités fabuleuses de développer cette économie sur beaucoup de secteurs.

La méthanisation en est le plus bel exemple avec l’utilisation de déchets organiques pour produire de l’énergie, dans ce domaine tout est à faire et nous pouvons pourvoir à une grande quantité de notre énergie par ce moyen, se libérant dans des dizaines d’années du pétrole ou du nucléaire. La recherche et le développement ont un rôle capital à jouer dans l’économie circulaire car tout est encore à inventer à partir de ce que nous possédons déjà, mais aussi en plus de ce que nous connaissons, je pense aux biotechnologies, à la physique et la chimie entre autres.  

J’ai découvert un pan de l’écologie très intéressant à l’opposé de l’écolo bio, qui souhaite la décroissance et revenir au 17e siècle. Au contraire c’est créer de nouvelles valeurs ajoutées, de nouveaux services, produire davantage, utiliser des matériaux que nous possédons et que parfois nous ne savons que faire pour les transformer en de magnifiques réalisations utiles à tous les citoyens. Une nouvelle gouvernance peut naître de cela et de nouvelles formes d’entreprises notamment coopératives peuvent être adéquates pour accompagner cette économie. 

Nous avons localement déjà des entreprises penchées sur  cette économie, comme le SICTOM à Bayet, l’entreprise de recyclage des poteaux à St Loup, Colas qui recycle une partie des matériaux de voirie, mais ce n’est rien à côté du potentiel existant. C’est une nouvelle possibilité d’innovation qui peut emmener vers la création d’emplois et de nouvelles technologies.

vendredi 23 août 2013

Notre société malade de la dette....


Tous les ingrédients sont réunis pour que les extrêmes récoltent un maximum de voix lors des prochaines élections, et je prédis un ras de marée frontiste lors des élections européennes à venir.
En effet ces élections qui a tort sont présentées sans enjeu, et qui focalisent par habitude les mécontentements devraient une fois de plus servir de défouloir démocratique.
Les raisons peuvent être nombreuses et parfois justifiées, même si quelques cas particuliers sont trop souvent montrés comme une généralité par la presse. Toutefois la délinquance et les crimes perpétrés ces derniers jours donnent un sentiment d’insécurité grandissant, et surtout la trop grande mansuétude de certains hommes politiques et non des moindre quand il s’agit du ministre de la justice, exaspèrant une grande partie de la population honnête et souvent victime de ces violences qui vont de l’incivilité fatigante au crime le plus odieux.
A l’heure où chaque contribuable reçoit son avis d’imposition, l’augmentation des impôts et des taxes peut donner aussi ce sentiment que ce sont toujours les mêmes qui paient pour que d’autres en profites. Deux chiffres étoffent ce sentiment d’injustice à savoir que seulement 53% des foyers fiscaux paient l’impôt et seulement 10% amènent 74% de la recette globale. Autant dire que tous ceux qui ne paient pas l’impôt peuvent de plus prétendre aux multiples aides offertes par notre système social. En clair c’est la double peine ou le jackpot suivant qu’on paie ou non l’impôt. Celui qui le paie permet à celui qui ne le paie pas de profiter d’avantages sociaux dont le premier n’a même pas le droit. Et pire lorsque les délits ou crimes sont proférés  par une minorité de gens en marge de la société, touchant un maximum d’aides de l’Etat, sur ceux qui abondent les caisses si vides de cet Etat. Et les revenus dans notre système sont déconnectés du travail car que dire lorsqu’un artisan travaillant 70h par semaine peine à se servir un SMIC alors qu’un voyou des cités vivra sur les revenus d’un niveau cadre voir plus en cumulant aides et revenus parallèles.  
La crise économique ne cesse de s’accentuer quoiqu’en disent nos gouvernants, déconnectés de la vie, vivant de leurs dogmes sans expérience du travail en entreprises, forts d’un statut de haut fonctionnaire ayant usurpé le pouvoir au peuple qui leur a donné le droit de se former.
Le gaspillage d’argent public du très haut niveau de l’Etat à celui le plus petit de nos collectivités locales, renforce les citoyens à ne plus croire qu’au vide ou aux extrêmes pour reprendre une parcelle de pouvoir sur leurs lendemains et la société dans laquelle chacun pourra vivre dans l’équité, l’égalité n’etant qu’utopie. Les élus ne constituent les budgets que par l’augmentation des recettes mais jamais par l’abaissement des dépenses parfois fastueuses ou disproportionnées à l’échelle de leurs prérogatives.
Je propose afin d’éviter cela quelques idées de bon sens tout en sachant par avance le peu de chance de les voir appliquées.
-          La démission de tous les fonctionnaires élus dès que ceux-ci touchent une indemnité même la plus petite, car on ne peut être juge et partie dans les décisions en fonction des territoires concernés.
-          L’augmentation des indemnités des élus  inversement proportionnée aux dépenses de fonctionnement des budgets.
-          Une prime aux élus réduisant la dette de l’Etat ou des collectivités.
 
Nous savons tous maintenant que ce sont les dettes de notre pays ou des collectivités qui gangrènent notre économie, c’est donc par la disparition de celles-ci que nous résoudront tous nos problèmes, économiques et sociaux et par conséquent les bienfaits ou méfaits qui en découlent.

jeudi 8 août 2013

STEP suite......sans fin.


La station d’épuration toujours pas finie. Alors que nous aurions du réceptionner cette dernière le 17 mai comme prévu par le marché, après deux réceptions manquées où j’ai refusé d’acter la fin des travaux il manque toujours des éléments permettant de faire une réception en bonne et due forme.
Certes la station fonctionne, encore des mises au point doivent être faite, mais d’une manière générale l’eau sale est traitée et ressort de bonne qualité dans le milieu naturel, mais c’est exaspérant que la société Aqualter constructeur de cette station ne mette pas plus d’empressement à terminer les travaux. Juste un exemple pour éclairer la situation, le permis de construire modificatif qui est une pièce essentielle de la légalisation en matière d’urbanisme vient juste d’être déposé cette semaine, alors que cela fait six mois que nous le réclamons. Il a fallu deux mois pour poser une porte sectionnelle, les tableaux synoptiques du parcours pédagogique ne sont toujours pas posés, et c’est comme cela sur deux pages d’éléments manquant.
Le marché prévoit des pénalités en cas de retard et à 1500€ par jours depuis le 17 mai je vous laisse faire le calcul… Nous avons déjà du repousser l’inauguration deux fois et depuis nous ne cherchons même plus de date. Pour moi un chantier a un début et une fin, c’est inscrit dans le contrat et sauf cas de force majeure il faut respecter les délais. D’ailleurs nous n’avons forcé personne à être candidat et la société Aqualter en signant le marché connaissait parfaitement les limites du marché. De bons travaux avec de bons délais sont consignés dans un bon contrat accepté par tous, et les St Pourcinois  ont le droit d’être respecté, nous élus en sommes le garant.

dimanche 28 juillet 2013

Offrez à Hollande un cours de géographie pour les nuls!


Mais de quoi avons-nous l’air vis-à-vis des autres pays d’avoir élu un président si nul ?!

Non seulement il ne connaît rien à l’économie, applique la pire des politique pour notre pays que nous n’ayons jamais connu, nous dit que la reprise est là alors que chaque mois les chiffres du chômage explosent, nous affirme que les chiffres de ce chômage vont s’inverser alors que tous les économistes du monde nous disent l’inverse et en plus à chaque déplacement à l’étranger nous ridiculise.

Au Japon il parle de ses hôtes en les nommant « le peuple Chinois », en Tunisie il parle de l’Egypte en nommant « les problèmes tunisiens » et le dernier en date en déplacement en Macédoine, nomme « la Macédonie »….

Dans la promotion Voltaire de l’ENA il n’y avait pas de cours de géographie ? Il y avait des cours de néologisme ? Parce qu’après « la bravitude » de Ségolène Royal, « la Macédonie » de François Hollande on pourrait croire qu’ils ont bien suivi les cours…

Mais qui a voté pour un président aussi nul ? Qui a mis à la tête de notre pays ce conseiller général de Corrèze compétent au plus à inaugurer les comices agricoles ?

Mais qu’on l’arrête !

dimanche 14 juillet 2013

La représentativité syndicale agricole bafouée par la politique et le pouvoir en place.


Voilà l’arrêté préfectoral que nous redoutions a été promulgué, à la veille de la fête nationale, faisant fi des résultats des dernières élections à la Chambre d’Agriculture, au détriment de la démocratie la plus élémentaire et de la très large majorité qu’ont accordé à la FNSEA03 et au JA03 les agriculteurs de ce département .
Tous les syndicats agricoles de l’Allier ont été déclaré « représentatifs » c'est-à-dire mis sur un pied d’égalité dans leur représentation au sein des différentes commissions départementales.
La Confédération Paysanne, le MODEF et la FDSEA03 qui s’étaient mis ensemble pour constituer une liste sont donc devenus représentatifs alors que la loi ne prévoit pas de liste avec plus de deux syndicats au même titre que la FNSEA03 et les JA03.
Il y a des commissions ou le syndicalisme majoritaire, par cette représentativité se trouvera mis en minorité par les autres syndicats, c’est le comble !
Cette décision prise dans le cabinet du ministre de l’agriculture, impulsée fortement par Jean Mallot conseiller du premier ministre, qui ne s’en est pas défendu lors de ma rencontre hier avec lui, est une décision très politique et qui va à l’encontre même de cette république irréprochable portée par cette majorité politique au pouvoir. C’est le retour à pleine vitesse de la politique des copains adoubée par l’administration  et le préfet lui-même qui avait déjà tout mis en œuvre lors des élections afin de gêner le bon déroulement de celles-ci et nous a fait perdre le collège syndical.
Avant les élections en décembre dernier le ministère de l’agriculture nous défendait de faire une liste à trois pour cette raison de perte potentielle de représentativité et après les élections cela devient possible pour ses copains.
Le premier coup de canif dans la représentativité avait été l’abaissement à 10% des voix, mais comme dans l’Allier cela n’a pas suffi, les amis politiques se sont chargés de redonner une légitimité aux camarades syndiqués en mal de reconnaissance démocratique.
Voilà la démonstration de la politique des copains à gauche, les chantres de la virginité qui en fait ne peuvent exister que par les petits arrangements aidés en cela par une administration aux ordres.
Que penser de ces syndicats agricoles exsangues, devant substituer la légitimité des urnes par les arrangements des copains au pouvoir afin d’exister encore dans un dernier souffle?
Que pensent les agriculteurs de notre département qui nous ont donné cette majorité et qui voient leur vote usurpé à des fins de politique politicienne ?
Dans l’Allier ne sera t’on jamais débarrassé de cette politique insidieuse qui pollue la défense et l’orientation agricole départementale ?
Qu’un seul de ces politicards viennent un jour me donner des leçons de rigueur ou de conscience politique et je le préviens qu’il ne sera pas déçu de ma réponse.
Voilà l’exemple aujourd’hui d’un déni de démocratie et le retour de la politique des copains !

lundi 1 juillet 2013

Le Crédit...Agricole?


Enfin une nouvelle, un bon signal que le monde agricole attendait depuis longtemps, le Crédit Agricole investit de nouveau dans l’agriculture.
Avec Triskalia, coopérative Bretonne de 18000 adhérents et 2,3 milliards de chiffre d’affaire, c’est une restructuration de la dette et un investissement en fonds propre dans un ensemble agroalimentaire de poids en France.
Pour Limagrain, premier groupe semencier européen et quatrième mondial de 3000 adhérents, ce sont 70 millions qui sont investis dans la holding et qui permettront un développement vers les pays étrangers dans la boulangerie pâtisserie avec Jacquet et Brossard et dans les semences OGM.
Plus modestement dans notre projet Sioule-Biogaz c’est 950000€ de prêts consentis pour le développement de la méthanisation.
Après ses déboires en Grèce et dans beaucoup de pays par des investissements hasardeux, menés par des présidents et des cols blancs voulant rivaliser avec les grands banquiers de ce monde, que le Crédit Agricole revienne à ses racines et soutienne l’agriculture et l’agroalimentaire est une bonne nouvelle. C’est le signe que même si la rentabilité sera sans doute plus faible de ces capitaux, il n’en reste pas moins que c’est l’assurance de ne pas perdre l’argent placé des sociétaires et un soutien à l’économie, à la croissance et donc aux emplois.
Ce n’est pas faute de l’avoir demandé depuis des années dans les assemblées générales sans avoir jamais été écouté jusque là. Est-ce que nous les sociétaires nous aurions été entendus ? Il n’en reste pas moins que le Crédit Agricole a été fondé par les agriculteurs au travers du syndicalisme et qui a pris son essor à la sortie de la guerre et que revenir à ses racines lui rapportera, nous rapportera à nous adhérents de cette banque mutualiste, qui l’avait un peu oublié, sans doute beaucoup plus ne serait-ce que par les valeurs de la coopération.
Oui pour que le Crédit Agricole s’intéresse à l’agriculture !

vendredi 28 juin 2013

Défaite de Souchon sur le TGV Auvergnat


Quelle déconvenue pour René Souchon Président de la région Auvergne que ses propres amis politiques déprogramment la future ligne LGV Paris-Clermont Ferrand.
Lui qui avait tant reproché au gouvernement Sarkozy et ses relais auvergnat de ne rien faire avancer et pas assez vite, lui qui a dépensé des millions d’Euros dans des pages du quotidien régional en communication, lui qui a organisé une pétition enorgueilli de milliers de signatures, lui qui s’autoproclamait le leader de la défense de cette ligne, lui qui n’eut pas d’arguments assez forts pour démontrer l’urgence de ce train pour notre région, lui qui organisait des réunions publiques pour mobiliser en la faveur de cette création, vient de se prendre un râteau, une bâche sur ce projet par ses amis du parti socialiste.
Le roi René n’aura son TGV peut être qu’en 2030, mais il y aura bien longtemps qu’il ne sera plus en activité politique, ainsi sa gesticulation, ses dépenses pharaoniques n’auront servi à rien. Du gaspillage d’argent publique voilà tout le mauvais côté de la politique, car Souchon s’est servi de ce projet comme arme politique envers ses adversaires les traitant d’incompétence et de manque de détermination pour ce projet indispensable à ses yeux qui depuis hier ne l’est plus, voire même il comprend cette décision. N’imaginez même pas sa réaction si Sarkozy était toujours au pouvoir et avait pris la même décision. Que ne s’est il pas arrogé les victoires successives au fur et à mesure des annonces des ministres qui validaient le projet. Aura-t-il la même arrogance de revendiquer cette défaite ? Défaite politique auprès de ses amis au pouvoir, défaite d’un président de région incapable de faire peser le poids de la collectivité qu’il représente, mais bien plus défaite pour l’Auvergne toute entière et ses habitants qui restera un bout de terre enclavé à des encablures de la capitale communiquant avec elle au gré des turpitudes de la ligne actuelle devenue obsolète dans son fonctionnement.
Souchon n’est rien ne pèse rien, si nous ne l’avions pas compris voilà la démonstration la plus flagrante infligé par ses amis politiques qui le ridiculisent et nous pourrions en rire si le sujet n’était pas si grave et important pour notre territoire.

mercredi 19 juin 2013

Sioule-Biogaz, méthanisation ça monte





Notre savoir fou le camp!


L’hémorragie continue et la recherche sur les biotechnologies se délocalise sous des cieux plus hospices à son avancement. La pression des écologistes, qui ne représente pas plus de 3% des votants dans nos démocraties, et des associations environnementalistes associées est telle et la joint venture politique du pouvoir en place avec ces derniers fait que les sociétés travaillant dans ce domaine fuient en Amérique ou en Asie.
Après Limagrain-Vilmorin 4e semencier mondial, un certain nombre de start-up et laboratoires privés, c’est au tour de Florimond Deprez, fleuron de l’obtention végétale en grandes cultures, qui délocalise sa recherche sur les biotechnologies en Argentine.
L’Inra qui ne peut se délocaliser lui, abandonne ses recherches dans ce domaine afin de respecter l’idéologie politique en place.
Cette recherche n’est d’ailleurs pas seulement orientée que sur les OGM, mais la France qui possédait une des meilleure recherches au monde sur le vivant, en pointe depuis 50 ans dans ce domaine est obligée de fuir notre pays et l’Europe sous les coup de butoirs environnementalistes.
En conséquence demain ce seront ces pays qui déposeront les brevets, qui amasseront la valeur ajoutée induite, qui permettra une croissance économique forte et des cerveaux en pointe.
Comme nous avons commencé, nous achèterons des denrées agricoles dans ces pays afin de nous nourrir et sans regarder les modifications génétiques apportées dans ces produits.
 98% du soja consommé en France est OGM… et nous en importons près de 3 millions de tonnes par an pour la nourriture des animaux.
Quand la Chine l’Asie s’éveillera elle sera la première économie mondiale et quand l’Europe se réveillera elle n’existera économiquement plus… et ira acheter sa nourriture sur les autres continents.