Nous avons hier inauguré notre station d’épuration qui grâce
à un traitement à l’ozone détruit les micropolluants, c'est-à-dire les résidus
médicamenteux et hormonaux consommés par l’homme. C’est la deuxième station
française, la cinquième dans le monde et la première mondiale de moins de
10.000 équivalents habitants. Ainsi nous pouvons dire qu’à St Pourçain nous
traitons l’eau polluée et la rejetons dans le milieu naturel à l’état d’eau
potable. Cela a un coût que supporte seule la commune de St Pourçain puisqu’aucune
autre collectivité ni agence s’intéressant à l’eau n’a participé au
financement, ce qui est regrettable pour une telle innovation, et ce pour un
coût de l’eau à l’usager de 4€/m3. Et les boues de station n’iront pas à l’épandage
agricole mais à l’incinération afin qu’aucune trace de l’activité humaine ne
revienne au milieu naturel.
C’est un travail de plus de 10 ans que nous avons effectué à
St Pourçain sur ce traitement de l’eau usée et une réflexion sur la totalité de
la filière. Nous n’avons pas simplement rénové une station d’épuration. Nous
avons revu en amont tous les réseaux afin de les mettre aux normes jusqu’à l’exutoire
final qu’est la Sioule.
Nous avons donc inauguré ce modèle quasiment unique en France,
et exemplaire en matière de dépollution
en regrettant l’absence de représentant de l’Etat ni d’élu de l’Agence
de L’eau. Dans un monde où la préservation de l’environnement est dans toutes
les bouches on peut bien s’apercevoir qu’il y a une grande différence entre les
discours dans des amphithéâtres chauffés et la réalité sur le terrain.
Pour ma part je suis très fier d’avoir participé activement
à ce projet sous la responsabilité et la confiance du maire et de mes collègues
du conseil municipal toutes tendances politiques confondues, qui m’ont laissé
piloter ce projet. Certes ce fût un très gros travail dans lequel je me suis
beaucoup impliqué y comprit techniquement avec beaucoup de temps passé, mais
bien entouré par des collaborateurs en mairie et du bureau d’étude EGIS. J’ai
appris beaucoup de choses et j’ai surtout l’impression d’avoir été utile à mes
concitoyens en préservant l’environnement pour un coût modéré et pour très
longtemps. Nous avons misé sur l’avenir et préservé les finances de nos
concitoyens quelles que soient les normes de dépollution à venir.
Et je suis le même homme qui combat les khmers verts, qu’ils
soient activistes écologistes, membres de partis écologistes, ou bien ces
agents de l’ONEMA, ces petits chefs qui se croient les gendarmes de l’environnement,
ces fonctionnaires dont mes impôts paient leur salaire. Encore la semaine
dernière ils ont harcelé un agriculteur du département parce qu’ils sont trouvé
des poissons morts dans un ruisseau longeant sa propriété en voulant lui faire
porter le chapeau. Tous ces gens là ne voient l’environnement que par des
grands discours, par la répression, la persécution, l’application de règles, le
harcèlement règlementaire, la virgule dans le code de l’environnement.
Moi je protège l’environnement par des actes sans
contraintes, volontairement, par l’innovation et le souci de l’intérêt général,
et même sans subvention !
Je le dis et le prouve ! Et les verres d’eau puisés en
sortie de la station avec lesquels nous avons trinqué le maire et moi sous les
applaudissements de tous les participants est la meilleure preuve de notre
volontarisme et de nos actes.
Il y a ceux qui le disent et ceux qui le font !
Regardez le journal de France 3 Auvergne du 29 novembre à la 7e minute.
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