mercredi 28 décembre 2011

Mais OGM résistant à la sécheresse



Le ministère de l’agriculture américain vient d’homologuer à la vente un maïs génétiquement amélioré résistant à la sécheresse, produit par la firme Monsanto.
Cela attire deux réflexions de ma part. La première c’est qu’il est prouvé désormais que les OGM n’ont pas que le but d’enrichir les firmes semencières, bien qu’il faille qu’elles rentabilisent les énormes coûts de recherche, et que l’amélioration des plantes a pour but de les adapter très rapidement aux conditions pédoclimatiques des différents endroits de la planète. De la même manière que le riz a pu être modifié pour amener davantage de vitamines, la pomme de terre davantage d’amidon, voilà une plante résistante au manque d’eau. C’est une très grande avancée pour l’amélioration des plantes qui pourront pousser là où la population est la plus nombreuse.
La deuxième réflexion c’est encore une firme américaine, et qui plus est Monsanto, qui découvre cette plante et qui encore un peu plus va détenir le monopole de la recherche et de ses applications. Outre le fait que cela lui rapporte de l’argent, et les fonds de pension qui sont derrières, c’est la clé du vivant et de la nourriture des hommes que cette firme détient. C’est naturel puisque seule cette firme dispose des moyens financiers pour cette recherche fort coûteuse. Elle est de plus largement aidée dans sa tâche par le refus des européens d’engager des recherches dans ce secteur, contrés par une poignée de militants obscurantistes ayant une vision du moyen age.
Il faudra sans doute attendre, là comme dans d’autres secteurs, la bienveillance des chinois et leur imposante recherche en biotechnologie pour apporter de la concurrence en faisant fi des brevets internationaux. Au passage les OGM chinois seront comme les jouets, avec sans doute quelques malfaçons de temps à autre, les chinois n’ayant pas pour habitude de s’embêter avec les procédures.
L’Europe et particulièrement la France avec une recherche en agriculture et biotechnologie la plus performante des années 1970 à 2000, laisse passer le train de la recherche sous la pression politique de quelques uns dont les principaux moyens de communication pour mener à bien ses actions sont le téléphone portable et Internet, fruits de la recherche …… américaine !

vendredi 23 décembre 2011

Immigration, sujet tabou?




L’immigration en France est toujours un sujet de polémique. Sans doute est-ce du à notre passé qui a toujours offert jusqu’à la dernière guerre plus d’émigrants que d’immigrants. En effet lorsque nous avons colonisé le monde, l’Afrique, l’Amérique en partie, nous avons envoyé des milliers de gens dans ces nouvelles contrées et souvent au prix de guerres. Nous avons, avec ces migrants, diffusé aussi notre mode de vie et notre démocratie. La greffe n’a pas toujours pris, et parfois trop bien.
Le résultat aujourd’hui est que sans doute par culpabilité inconsciente ou souvenir du temps de la philosophie de Voltaire, nous n’osons plus mettre de règles sur l’immigration et les mouvements de personnes.
Pourtant bien des pays ayant une réputation d’accueil et favorable à l’immigration appliquent des règles que certains dans notre pays assimilent au fascisme.
Prenons deux pays de cette réputation bienveillante, l’Australie et le Canada.
Pour toute activité autre que le tourisme il faut un visa et des permis de séjour ou de travail. Les peines pour fraude sont dissuasives et la dénonciation est encouragée voir rémunérée. Un numéro de téléphone vert est largement diffusé pour favoriser la dénonciation.
Il existe de vrais ministères de l’immigration avec de vrais agents de cette autorité ayant pour rôle le contrôle et la traque de la fraude.
Tout citoyen de ces pays qui ferait travailler ou favoriserait l’immigration illégale peut être emprisonné jusqu’à dix années et payer plus de 30.000€.
Un étudiant ayant un visa pour étudier doit veiller particulièrement à l’extension de son visa si nécessaire, sinon il doit retourner dans ce pays de départ jusqu’à l’accord de cette extension.
Le visa pour étudier est complètement différent de celui pour travailler, n’est pas automatique et doit justifier d’un contrat à durée indéterminé, ou assimilé, pour pouvoir rester.
Vouloir devenir citoyen nécessite la réussite d’examens, de langue en premier, de connaissance du pays, de potentiel d’intégration, de respect du drapeau et des signes officiels et le devoir d’assister à une cérémonie officielle.
L’immigration n’est pas seulement choisie, mais plus encore décidée. Il existe des secteurs économiques dans lesquels l’immigration est plus que favorisée, tels le médical, l’informatique, l’aéronautique, et certains absolument interdits souvent concernant la main d’œuvre peu qualifiée.
Il existe beaucoup de lois sur l’immigration et régulièrement le pouvoir politique prend des décisions par le biais de circulaires ministérielles, présente des rapports, des statistiques même ethniques sans que cela fasse aucunement polémique.
Plutôt que l’immigration soit un sujet d’enjeu électoral, nous devrions bien nous inspirer de ces pays afin de dépassionner le débat et qu’il soit un choix pour la France avec des règles fixées par le parlement et appliquées par le pouvoir démocratiquement élu.

mercredi 14 décembre 2011

Espace Louis Dumas



Le Conseil Municipal a donc donné l’autorisation au maire de signer le contrat de Bail Emphytéotique Administratif avec un groupement d’entreprise et de financement composé entre autre du Crédit Agricole et d’une filiale du groupe Vinci, pour la construction d’une salle socioculturelle à la place du marché couvert.
Ce dernier sera rasé et à la place un bâtiment neuf sera construit pour être livré fin 2013.
Cela fait au moins deux ans que nous travaillons dessus, et nous avons commencé par établir un programme, c'est-à-dire une définition du besoin, avant de lancer un appel d’offres au niveau national.
3 groupements avaient répondus, Bouygues, Eiffage et Vinci, c’est ce dernier qui a été retenu, pour un bon rapport qualité-prix.
Le principe est d’avoir une salle principale au rez de chaussé de plus de 1000m² avec des équipements tels gradins amovibles, chaises, parquet, tables, etc… afin de répondre aux plus de configurations possibles. Annexés des sanitaires, un office de préparation de repas, une buvette et des locaux techniques. A l’étage 4 salles de réunions indépendantes mais qui peuvent être réunies jusqu’à faire une seule.
Ce bâtiment aura la possibilité d’être mis à disposition pour aller de 1 à 5 occupations différentes simultanées, par un jeu de badges discrétionnaires. Il pourra ainsi accueillir plus de 2000 personnes d’un seul coup.
Ce nouveau complexe sera destiné à de simples réunions dans les salles de l’étage jusqu’à des congrès utilisant tout le bâtiment, des expositions, des exhibitions sportives, des repas, des bals etc..
Nous avons essayé de penser à tous les paramètres, qu'ils soient techniques, d’utilisation, de confort, de fonctionnalité. Ce bâtiment aura les équipements sommaires de base, et il est évident que les organisateurs de manifestations devront apporter des équipements propres à chaque manifestation, tels sono, éclairage particulier, mobilier adapté.
Lorsque les travaux commenceront, il devrait normalement plus y avoir de travail de conception ni de modification tant le travail a été important et studieux en amont.
Des journées et soirées de travail ont été nécessaires à la réflexion de cet ensemble, tout ceci dans un planning serré, mais soucieux du moindre détail.
Il a fallu concevoir, choisir, et s’arrêter sur des solutions qui restent un compromis technique et financier à la dimension de la ville.
Dès la fin 2013 nous verrons si nos idées ont été bonnes, et si l’entreprise les aura bien mis en œuvre.

lundi 12 décembre 2011

La LGV en Auvergne



Le débat sur la future ligne grande vitesse fait rage dans notre région. Chaque maire de grande ville souhaiterait que cette ligne devant supporter le TGV passe par « sa » ville. Et les élus de la métropole clermontoise déploient des forces considérables pour que la ligne s’approche le plus de cette ville.
C’est d’ailleurs devenu un enjeu politique où chaque responsable s’attribue la paternité de la moindre virgule des déclarations ou décisions favorisant l’Auvergne.
Le Conseil Régional qui ne cesse de critiquer le manque de compensation de l’Etat dépense des sommes hors normes en communication sur ce sujet, ne comptant pas l’argent dépensé.
D’autres élus houspillent la SNCF car l’arrivée des trains à Paris se fait gare de Bercy et non plus Gare de Lyon.
La réalité c’est que si une ligne passe proche de l’Auvergne c’est uniquement pour désengorger la ligne Paris-Lyon et que RFF et la SNCF privilégieront forcément la ligne la plus rentable dans ce sens. Les élus d’ailleurs si vindicatifs ne peuvent pas demander que la future ligne passe dans chaque ville au risque de transformer le futur TGV en tortillard, et en même temps exiger que la SNCF soit rentable.
Cette ligne passera forcément au nord de la région et peut être dans l’Allier sans que ce soit une certitude.
Ensuite que le train arrive gare de Bercy ou gare de Lyon, peu importe il est tellement plus important que les trains respectent les horaires.
Ma vision serait une ligne passant par Varennes sur Allier avec une gare à la place de la base aérienne qui fermera sans doute rapidement, ce serait l’emplacement idéal pour toute la région.
Alors sur un tel sujet si nos élus pouvaient avoir un peu plus le souci de l’intérêt général que celui de se faire réélire, pour une fois la population y gagnerait beaucoup.

jeudi 8 décembre 2011

Une piste africaine au coeur de l'Allier




Comment peut on se satisfaire d’une route à grande circulation d’une aussi mauvaise qualité ? La RD2009, ex RN9 devenue départementale il y a peu est transformée en piste africaine ! Cette route qui n’était pas forcément en mauvais état, avait bien été réparée par les services du département l’été 2010 et donnait toute satisfaction. Mais voilà que le Conseil Général, nouveau propriétaire, a voulu lui refaire une beauté. Bien mal lui en a pris, car les travaux réalisés en se reprenant au moins à deux fois ont détruit cette si jolie route. Elle devenue pleine de bosses, le revêtement se détache ça et là, deux ornières se creusent à l’emplacement du passage des roues, des flaques d’eau se créent à divers endroits et sa couche de roulement devient si lisse qu’on pourrait y faire du patin à glace.
Mais ce résultat n’est pas étonnant et pas besoin d’être ingénieur des routes pour connaître le résultat final avant que les travaux soient engagés.
La méthode qui a été employée est un « Enrobé Coulé à Froid ». Mais à froid ne veut pas dire « par gel » ! Et justement cette méthode fonctionne parfaitement quand la température extérieure est élevée pour compenser la chaleur de fabrication de l’enrobé. Mais l’entreprise qui a refaite la route l’a fait par temps froid voir de gel ! Ainsi tous les ingrédients étaient réunis pour un échec. De plus cet ECF n’est fait que pour des routes à faible circulation, et pour ma part la ville de St Pourçain en a beaucoup employé sur ses routes de campagne, mais surtout pas sur des routes passagères !
Voilà comment une belle route est devenue un chemin rural, et le pire contre l’avis des techniciens du département qui en privé condamnent la méthode !
La solution était de scinder la route en trois tronçons entre Chemilly et St Pourçain et couler de l’enrobé à chaud l’été sur trois année afin de ménager le budget et de laisser le temps de réalisation, car il était impossible de tout faire en un an.
Le Conseil Général a voulu faire à peu de frais, il en a pour son argent et devra à court terme payer deux fois, car la route refaite ne durera pas plus de deux ans.
Et quand je questionne le Vice-Président chargé des routes, il me répond que le travail n’est pas si mauvais que cela et que tout va bien. Il est vrai que pour lui d’aller de Avermes à Moulins est bien plus confortable. Les habitants du sud du département obligés de prendre la RD2009 chaque jour apprécieront, et je suis bien placé pour savoir que ils sont très nombreux à se plaindre !

lundi 5 décembre 2011

Jean Mallot battu





Jean Mallot battu dans les primaires socialistes départementales pour les investitures aux législatives de 2012.
Certes sa circonscription disparaît et il lui faut bien trouver un port d’attache pour continuer sa carrière politique, mais ses ambitions nationales viennent d’en prendre un coup.
Ce refus des militants de la circonscription de Montluçon de l’accueillir est un échec cuisant pour le patron socialiste de l’Allier mais logique.
Et Montluçon était sa seule circonscription possible bien que celle qui reprenne le moins de communes de son ancienne circonscription. Vichy étant réservée au PRG et vue l’histoire sur Moulins il n’avait pas d’autre choix. N’oublions pas que la dernière fois il avait présenté une candidate parisienne contre le maire socialiste d’Yzeure, Guy Chambefort qui l’avait remporté. Et ce n’est pas pour rien que ce dernier avait déposé une candidature « conservatoire », au cas ou Jean Mallot aurait eu la mémoire courte.
Son suppléant Serge Boulade est de plus dans la circonscription de Montluçon.
Mais voila Jean Mallot privé de futur mandat national, c’est maintenant une certitude. Il essaiera sans nul doute de briguer un poste aux sénatoriales en 2014, comme tous ceux qui ont eu un mandat national déchu, mais sans grande chance d’y accéder.
Il devra donc se contenter de mandats locaux et ce dès 2012 car n’oublions pas que son mandat s’arrête en juin 2012 même en cas de victoire socialiste.
Il est sur qu’il va briguer tous les mandats autour de St Pourçain, un peu en désespoir de cause, mais pas avant 2014. Ce sera les conseillers territoriaux et les municipales.
Pour le premier il est conseiller régional et donc il sera légitime qu’il se présente au poste de conseiller territorial, mais comme ce sera aussi le remplacement du conseiller général sur le territoire du canton il va avoir en face de lui des adversaires de taille, en plus de mécontenter quelques amis, maires ou adjoints socialistes des communes autour de St Pourçain qui s’y verraient bien.
A gauche l’investiture du conseiller territorial sur St Pourçain pourrait ne pas être un fleuve tranquille pour Jean Mallot. Et à droite Bernard Coulon est difficilement détrônable, et devant cette nouvelle situation pourrait bien remettre à plus tard son désir de ne pas refaire un mandat, tout comme aux municipales au cours desquelles Jean Mallot s’est heurté la dernière fois faisant le score le plus faible de la gauche de toute l’histoire des municipales depuis la guerre. Et puis n’oublions pas que, sauf une division à droite en 1977, St Pourçain a toujours voté à droite.
En 2008 Jean Mallot a été élu par accident contre Yves Simon grâce à l’épouvantail brandi par Jean-Louis Borloo sur la TVA sociale, il ne s’y attendait même pas, surtout avec la victoire de Sarkozy aux présidentielles.
Il reviendra donc à un rôle d’élu local parachuté, glanant quelques mandats qui passent devant lui, ayant toujours eu du mal à s’implanter localement. L’actualité en est le plus belle preuve.


A moins que le PS ne fasse bien les choses et que Lesterlin ne puisse résister à une proposition avantageuse loin de Montluçon, ce qui laisserait la place à ...... Mallot!