samedi 31 août 2013

Premier forum de l'économie circulaire



J’ai assisté au premier forum du SMICVAL à St Emilion sur l’économie circulaire.  Mais qu’est ce que l’économie circulaire ? On pourrait qualifier directement cela par recyclage. Sauf que ce n’est pas si simple que cela. Outre l’excellent accueil des organisateurs, ces deux jours étaient forts intéressants avec beaucoup d’échanges d’expériences, des réflexions par des universitaires, chercheurs et spécialistes, et la présence du ministre de l’environnement avec lequel j’ai pu échanger quelques instants sur la méthanisation. J’intervenais à ce colloque sur la méthanisation. 

En effet l’économie circulaire a pour fondement principal le recyclage, celui des matières premières, des déchets ou de tout ce qui a été utilisé et pouvant resservir dans son état ou par une transformation. Certes cette économie est portée essentiellement par les mouvements écologistes et les partis politiques s’y rapprochant, mais pas seulement et c’est là sans doute l’intérêt.

Je retiens du discours du ministre que cette économie doit être le bras armé de nos problèmes écologiques et que c’est l’écologie constructive et non punitive. Et c’est là que cela devient intéressant car le recyclage devient un vrai enjeu économique capable de produire des nouveau produits, sans pour autant se priver ni aller vers la décroissance. Il y a bien eu quelques propos en deux jours en faveur d’une fiscalité contraignante, d’une réglementation plus stricte, de nouvelles normes, mais ce n’était pas le ton général et seulement de quelques écolos intégristes, la très grande majorité des présents étaient des chefs d’entreprises, des élus, des fonctionnaires des administrations pas très bobos.

Evidemment quelques grosses sociétés bien connues en France dans le traitement des déchets n’ont pas attendu ce forum pour faire quelques choux gras dans leur activité sur ce créneau, mais la tâche étant tellement gigantesque que seules elles ne peuvent y arriver et les élus et entrepreneurs ont des opportunités fabuleuses de développer cette économie sur beaucoup de secteurs.

La méthanisation en est le plus bel exemple avec l’utilisation de déchets organiques pour produire de l’énergie, dans ce domaine tout est à faire et nous pouvons pourvoir à une grande quantité de notre énergie par ce moyen, se libérant dans des dizaines d’années du pétrole ou du nucléaire. La recherche et le développement ont un rôle capital à jouer dans l’économie circulaire car tout est encore à inventer à partir de ce que nous possédons déjà, mais aussi en plus de ce que nous connaissons, je pense aux biotechnologies, à la physique et la chimie entre autres.  

J’ai découvert un pan de l’écologie très intéressant à l’opposé de l’écolo bio, qui souhaite la décroissance et revenir au 17e siècle. Au contraire c’est créer de nouvelles valeurs ajoutées, de nouveaux services, produire davantage, utiliser des matériaux que nous possédons et que parfois nous ne savons que faire pour les transformer en de magnifiques réalisations utiles à tous les citoyens. Une nouvelle gouvernance peut naître de cela et de nouvelles formes d’entreprises notamment coopératives peuvent être adéquates pour accompagner cette économie. 

Nous avons localement déjà des entreprises penchées sur  cette économie, comme le SICTOM à Bayet, l’entreprise de recyclage des poteaux à St Loup, Colas qui recycle une partie des matériaux de voirie, mais ce n’est rien à côté du potentiel existant. C’est une nouvelle possibilité d’innovation qui peut emmener vers la création d’emplois et de nouvelles technologies.

vendredi 23 août 2013

Notre société malade de la dette....


Tous les ingrédients sont réunis pour que les extrêmes récoltent un maximum de voix lors des prochaines élections, et je prédis un ras de marée frontiste lors des élections européennes à venir.
En effet ces élections qui a tort sont présentées sans enjeu, et qui focalisent par habitude les mécontentements devraient une fois de plus servir de défouloir démocratique.
Les raisons peuvent être nombreuses et parfois justifiées, même si quelques cas particuliers sont trop souvent montrés comme une généralité par la presse. Toutefois la délinquance et les crimes perpétrés ces derniers jours donnent un sentiment d’insécurité grandissant, et surtout la trop grande mansuétude de certains hommes politiques et non des moindre quand il s’agit du ministre de la justice, exaspèrant une grande partie de la population honnête et souvent victime de ces violences qui vont de l’incivilité fatigante au crime le plus odieux.
A l’heure où chaque contribuable reçoit son avis d’imposition, l’augmentation des impôts et des taxes peut donner aussi ce sentiment que ce sont toujours les mêmes qui paient pour que d’autres en profites. Deux chiffres étoffent ce sentiment d’injustice à savoir que seulement 53% des foyers fiscaux paient l’impôt et seulement 10% amènent 74% de la recette globale. Autant dire que tous ceux qui ne paient pas l’impôt peuvent de plus prétendre aux multiples aides offertes par notre système social. En clair c’est la double peine ou le jackpot suivant qu’on paie ou non l’impôt. Celui qui le paie permet à celui qui ne le paie pas de profiter d’avantages sociaux dont le premier n’a même pas le droit. Et pire lorsque les délits ou crimes sont proférés  par une minorité de gens en marge de la société, touchant un maximum d’aides de l’Etat, sur ceux qui abondent les caisses si vides de cet Etat. Et les revenus dans notre système sont déconnectés du travail car que dire lorsqu’un artisan travaillant 70h par semaine peine à se servir un SMIC alors qu’un voyou des cités vivra sur les revenus d’un niveau cadre voir plus en cumulant aides et revenus parallèles.  
La crise économique ne cesse de s’accentuer quoiqu’en disent nos gouvernants, déconnectés de la vie, vivant de leurs dogmes sans expérience du travail en entreprises, forts d’un statut de haut fonctionnaire ayant usurpé le pouvoir au peuple qui leur a donné le droit de se former.
Le gaspillage d’argent public du très haut niveau de l’Etat à celui le plus petit de nos collectivités locales, renforce les citoyens à ne plus croire qu’au vide ou aux extrêmes pour reprendre une parcelle de pouvoir sur leurs lendemains et la société dans laquelle chacun pourra vivre dans l’équité, l’égalité n’etant qu’utopie. Les élus ne constituent les budgets que par l’augmentation des recettes mais jamais par l’abaissement des dépenses parfois fastueuses ou disproportionnées à l’échelle de leurs prérogatives.
Je propose afin d’éviter cela quelques idées de bon sens tout en sachant par avance le peu de chance de les voir appliquées.
-          La démission de tous les fonctionnaires élus dès que ceux-ci touchent une indemnité même la plus petite, car on ne peut être juge et partie dans les décisions en fonction des territoires concernés.
-          L’augmentation des indemnités des élus  inversement proportionnée aux dépenses de fonctionnement des budgets.
-          Une prime aux élus réduisant la dette de l’Etat ou des collectivités.
 
Nous savons tous maintenant que ce sont les dettes de notre pays ou des collectivités qui gangrènent notre économie, c’est donc par la disparition de celles-ci que nous résoudront tous nos problèmes, économiques et sociaux et par conséquent les bienfaits ou méfaits qui en découlent.

jeudi 8 août 2013

STEP suite......sans fin.


La station d’épuration toujours pas finie. Alors que nous aurions du réceptionner cette dernière le 17 mai comme prévu par le marché, après deux réceptions manquées où j’ai refusé d’acter la fin des travaux il manque toujours des éléments permettant de faire une réception en bonne et due forme.
Certes la station fonctionne, encore des mises au point doivent être faite, mais d’une manière générale l’eau sale est traitée et ressort de bonne qualité dans le milieu naturel, mais c’est exaspérant que la société Aqualter constructeur de cette station ne mette pas plus d’empressement à terminer les travaux. Juste un exemple pour éclairer la situation, le permis de construire modificatif qui est une pièce essentielle de la légalisation en matière d’urbanisme vient juste d’être déposé cette semaine, alors que cela fait six mois que nous le réclamons. Il a fallu deux mois pour poser une porte sectionnelle, les tableaux synoptiques du parcours pédagogique ne sont toujours pas posés, et c’est comme cela sur deux pages d’éléments manquant.
Le marché prévoit des pénalités en cas de retard et à 1500€ par jours depuis le 17 mai je vous laisse faire le calcul… Nous avons déjà du repousser l’inauguration deux fois et depuis nous ne cherchons même plus de date. Pour moi un chantier a un début et une fin, c’est inscrit dans le contrat et sauf cas de force majeure il faut respecter les délais. D’ailleurs nous n’avons forcé personne à être candidat et la société Aqualter en signant le marché connaissait parfaitement les limites du marché. De bons travaux avec de bons délais sont consignés dans un bon contrat accepté par tous, et les St Pourcinois  ont le droit d’être respecté, nous élus en sommes le garant.