vendredi 23 août 2013

Notre société malade de la dette....


Tous les ingrédients sont réunis pour que les extrêmes récoltent un maximum de voix lors des prochaines élections, et je prédis un ras de marée frontiste lors des élections européennes à venir.
En effet ces élections qui a tort sont présentées sans enjeu, et qui focalisent par habitude les mécontentements devraient une fois de plus servir de défouloir démocratique.
Les raisons peuvent être nombreuses et parfois justifiées, même si quelques cas particuliers sont trop souvent montrés comme une généralité par la presse. Toutefois la délinquance et les crimes perpétrés ces derniers jours donnent un sentiment d’insécurité grandissant, et surtout la trop grande mansuétude de certains hommes politiques et non des moindre quand il s’agit du ministre de la justice, exaspèrant une grande partie de la population honnête et souvent victime de ces violences qui vont de l’incivilité fatigante au crime le plus odieux.
A l’heure où chaque contribuable reçoit son avis d’imposition, l’augmentation des impôts et des taxes peut donner aussi ce sentiment que ce sont toujours les mêmes qui paient pour que d’autres en profites. Deux chiffres étoffent ce sentiment d’injustice à savoir que seulement 53% des foyers fiscaux paient l’impôt et seulement 10% amènent 74% de la recette globale. Autant dire que tous ceux qui ne paient pas l’impôt peuvent de plus prétendre aux multiples aides offertes par notre système social. En clair c’est la double peine ou le jackpot suivant qu’on paie ou non l’impôt. Celui qui le paie permet à celui qui ne le paie pas de profiter d’avantages sociaux dont le premier n’a même pas le droit. Et pire lorsque les délits ou crimes sont proférés  par une minorité de gens en marge de la société, touchant un maximum d’aides de l’Etat, sur ceux qui abondent les caisses si vides de cet Etat. Et les revenus dans notre système sont déconnectés du travail car que dire lorsqu’un artisan travaillant 70h par semaine peine à se servir un SMIC alors qu’un voyou des cités vivra sur les revenus d’un niveau cadre voir plus en cumulant aides et revenus parallèles.  
La crise économique ne cesse de s’accentuer quoiqu’en disent nos gouvernants, déconnectés de la vie, vivant de leurs dogmes sans expérience du travail en entreprises, forts d’un statut de haut fonctionnaire ayant usurpé le pouvoir au peuple qui leur a donné le droit de se former.
Le gaspillage d’argent public du très haut niveau de l’Etat à celui le plus petit de nos collectivités locales, renforce les citoyens à ne plus croire qu’au vide ou aux extrêmes pour reprendre une parcelle de pouvoir sur leurs lendemains et la société dans laquelle chacun pourra vivre dans l’équité, l’égalité n’etant qu’utopie. Les élus ne constituent les budgets que par l’augmentation des recettes mais jamais par l’abaissement des dépenses parfois fastueuses ou disproportionnées à l’échelle de leurs prérogatives.
Je propose afin d’éviter cela quelques idées de bon sens tout en sachant par avance le peu de chance de les voir appliquées.
-          La démission de tous les fonctionnaires élus dès que ceux-ci touchent une indemnité même la plus petite, car on ne peut être juge et partie dans les décisions en fonction des territoires concernés.
-          L’augmentation des indemnités des élus  inversement proportionnée aux dépenses de fonctionnement des budgets.
-          Une prime aux élus réduisant la dette de l’Etat ou des collectivités.
 
Nous savons tous maintenant que ce sont les dettes de notre pays ou des collectivités qui gangrènent notre économie, c’est donc par la disparition de celles-ci que nous résoudront tous nos problèmes, économiques et sociaux et par conséquent les bienfaits ou méfaits qui en découlent.

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