vendredi 27 février 2009

Le clan Royal se donne en spectacle!


Il y a tout d’abord la reine, celle qui fait mine de s’être fait prendre en photo au bras de son nouvel amant. Qui peut croire une seule seconde que des photos de cette qualité n’ont pu être prises sans l’accord de l’intéressée. Car qui connaît un peu le fonctionnement de Paris-Match sait très bien que ce journal ne ressemble pas à ses homologues de la presse « people » et ne diffuse des photos et des articles qu’avec l’accord de celui qui en est l’objet. A ce petit jeu, tout le monde doit y gagner. La reine en premier, qui sous sa mine de vierge effarouchée, se fait une pub gratuite sans débourser un sou, et au bras d’un homme, qui lui permet de donner à nouveau une image d’elle, en femme équilibrée, sereine, et « normale ». Une stratégie communication imparable, et ayant pour but d’attendrir tous ceux qui dans son parti, comme à l’extérieur, se méfiaient de cette femme seule, que son charme pouvait séduire hors de son entourage mais nullement dans celui-ci. Nicolas avait réussi le même coup avec Carla, la seule différence est que le maître surpasse encore sur ce terrain l’élève, l’homme de Ségolène étant un illustre inconnu…
Et puis le journal bien sur, qui avec ce petit jeu va pouvoir faire un très bon tirage, et naturellement le bénéfice qui ira avec.

Et puis ce début de semaine c’est le financier de Ségolène qui s’est donné en spectacle. L’ami de Tonton, ce socialiste pur jus, cet homme de gauche, si enclin à aider son prochain dans la misère. Pierre Bergé a tout simplement vendu une partie, et une partie seulement, de son patrimoine artistique pour la petite somme de 375 millions d’€. Une bagatelle, dont les médias à l’unanimité ont salué cette prouesse et la réussite de mettre en vente des œuvres d’art en pleine crise économique. Tout est merveille dans ce petit monde socialiste, les protagonistes n’hésitant pas à crier au scandale de l’injustice des mesures prises par le gouvernement, et des pauvres gens qui souffrent tandis que le patronat s’enrichit. 375 millions d’€ c’est à peu près la somme que le gouvernement débloque sur les mesures en faveur de l’emploi, une paille…
Mais personne ne le remarque. Cette somme, nous dit on ira en faveur de la recherche sur le SIDA, mais il en restera sans doute un peu pour payer les voyages de Ségolène à Washington ou en Guadeloupe, bien devant les caméras et les appareils photos, de celle qui vient prêcher pour la revalorisation des petits revenus.

Alors peuple de gauche avant de t’en prendre à ceux qui essaient chaque jour de diriger des usines, des PME, d’être artisan, ou tout simplement dur travailleur qui ne ménage pas sa peine pour gagner un tout petit peu plus que la moyenne, combat ceux qui se disent de gauche, mais qui paient l’impôt sur les grosses fortunes, et disent chaque jour merci à Nicolas pour son bouclier fiscal !
Garde tes convictions à bon usage, bat toi pour le progrès social et ne te trompe pas de cible. Ceux qui te spolient, sont ceux qui chaque jour prennent ton combat comme façade, afin de vivre toujours plus riches. Ce sont les socialistes !

lundi 16 février 2009

A regarder sans faute!


Certes cela sera tard, mais les DVD enregistreurs ou magnétoscopes peuvent fonctionner pour enregistrer "Les prêcheurs de l'apocalypse" jeudi soir à 22h45 sur France 2.

Enfin une émission qui va à contre courants!

dimanche 15 février 2009

Des fleurs trop chères


Les fleurs à St Pourçain cette année vont en effet coûter plus cheres que l’an passé. Suite à l’appel d’offre qui est fait comme d’habitude, deux réponses d’offres ont été faites, l’une par un fournisseur local, l’autre par un fournisseur très proche de St Pourçain, et malgré une différence plus chère de plus de 22% soit 1400€, la décision a été prise de donner priorité au fournisseur local. Il faut préciser de plus que l’an dernier c’était l’autre fournisseur qui avait été choisi, il faut donc espérer que les fleurs seront nettement plus belles cette année vue la différence de prix sur un marché de près de 8000€…
Je ne fais pas dans la langue de bois, je pense que c’est du gaspillage, en ce temps de rigueur budgétaire, faire autant que l’an dernier aurait été un moindre mal.

mardi 10 février 2009

Taxe professionelle


Nicolas Sarkozy a annoncé le 5 février la suppression de la taxe professionnelle.
Si cette mesure est sans doute nécessaire du point de vue économique national, au regard de la compétitivité de nos entreprises face à la concurrence internationale, elle ne privera pas moins les collectivités de leur principale recette.
L’exemple le plus marquant est sans nul doute le fonctionnement de la communauté de communes en pays St Pourcinois, qui ne doit ses recettes qu’à la seule taxe professionnelle, et a permis jusqu’alors de ne pas taxer les citoyens résidants sur le territoire de la communauté de communes. En effet c’est une des seule collectivité en France qui n’applique pas la taxe additionnelle sur les ménages. Tous les services de la com-com jusqu’à aujourd’hui ne coûtaient pas un seul centime au contribuable St Pourcinois.
Qu’en sera t’il demain ? Inévitablement l’Etat devra compenser, car c’est écrit dans la constitution française, lorsque l’Etat prive les collectivités d’une ou plusieurs de leurs recettes, il doit compenser à l’Euro près. Ainsi la compensation devrait agir sur toutes les recettes existantes au jour de la décision de la suppression de la taxe. Mais cela ne compensera nullement les taxes professionnelles escomptées sur les entreprises devant s’implanter dans le futur. Et là St Pourçain avec son dynamisme devrait être pénalisé.
Il existe toutefois une solution pour continuer à faire que nos territoires vivent et continuent de se développer : la suppression des trop nombreuses collectivités en France et la répartition des recettes économisées sur celles restantes.
A titre d’exemple le budget de fonctionnement du Conseil Général de l’Allier est de 164 millions d’€. Même si la moitié était conservée par la collectivité « repreneuse » des services régaliens du conseil général il reste plus de 80 millions d’€ à distribuer.
De plus certaines compétences exercées par le conseil général aujourd’hui ne le sont que par le bon vouloir des élus. Par exemple le soutien à l’emploi et l’économie n’est nullement une compétence dévolue à cette collectivité. C’est de la compétence des Régions et de l’Europe. C’est là aussi au moins la moitié du budget qui peut être économisé soit 2 millions d’€. De plus les régions, dirigée par des majorités socialistes ont par philosophie largement gonflé les effectifs, la fusion des départements et des régions doit permettre de faire des économies de fonctionnement considérables, tout en apportant les mêmes services à la population. Il existe bien trop de financements en doublon entre les régions et départements, et une mutualisation de ceux-ci au sein d’une seule collectivité permettrait plus de clarté, d’économie et d’efficacité.
Ainsi les recettes qui étaient reçues par les collectivités supprimées pourraient suite à leurs disparitions être redistribuées sur les collectivités restantes.
Pour le citoyen contribuable, c’est transparent, il ne paye alors pas plus, voir même un peu moins si des économies sont faites lors des transformations.La crise économique que nous vivons, doit nous « booster » dans cette envie de réforme, de transformation, et d’économie à tous les niveaux de notre démocratie. Profitons en !

lundi 9 février 2009

Je suis satisfait de Nicolas Sarkozy


Je fais partie des 50% des français qui sont satisfaits de la prestation du chef de l’Etat jeudi soir. En effet des sondages depuis jeudi, indiquent à peu près tous la même chose, à savoir que 50% des français se disent satisfaits des mesures prises par le Président de la République, et que 36% font confiance à ce dernier.
Dans ce moment de crise économique comme jamais ni la France ni le monde n’ont connu pareille situation, je trouve que c’est une prouesse pour un responsable politique d’obtenir une telle adhésion de la population. Car on ne peut dire que ce sont juste les militants de droite qui sont satisfaits, le taux est suffisamment important pour que celui-ci indique une adhésion beaucoup plus large. Mais je pense qu’en pareil moment c’est 80% des français qui devraient suivre et faire corps avec le chef de l’Etat. D’ailleurs il n’est pas le moment de se diviser, et de quel bord serait le Président de la République en cet instant mon opinion serait de suivre sa politique, car nous n’avons pas d’autres choix que de faire confiance et d’attendre les résultats de la politique menée. C’est dans 2 ou 3 ans qu’il sera le temps de faire le bilan et de donner ou un accessit ou une sanction de la politique économique aujourd’hui engagée.
Mais plus encore je suis en phase avec la direction prise. En premier le dialogue social. Des discussions vont avoir lieu avec les syndicats, qui pourraient s’en plaindre, même ci ceux-ci ne représentent qu’une minorité de travailleurs, les plus nombreux étant les non-syndiqués. Les manifestations et grèves qui sont une grande tradition française, vont peut être enfin laisser la place à des discussions et des négociations entre les partenaires de la vie économique. Et les premières réactions de quelques syndicats reprochant au Président de ne rien avoir annoncé de concret, ne tiennent pas la route. On ne peut pas vouloir un dialogue et demander des mesures qui auraient été prises sans discussion !
Ensuite la relance par l’investissement me semble la meilleure solution, car ce sont des richesses que va fabriquer l’argent investit créées par le travail et donc les salaires.
Il aurait été stupide d’augmenter le SMIC ou de prendre des mesures directes pour le pouvoir d’achat. Tout d’abord parce que cela n’aurait qu’une faible incidence sur l’économie pour deux raisons. La première est qu’en période de crise les gens épargnent plus qu’à la normale, et le gain financier aurait été tout de suite accroître l’épargne sans augmenter la consommation. Et la deuxième, c’est que le peu de consommation supplémentaire aurait tout de suite pris la direction des achats de faible valeur, et donc de produits manufacturés bas de gamme de provenance asiatique en principal. Pour ces deux raisons l’impact sur la production française aurait été nulle. La preuve en a déjà été faite par le pouvoir socialiste il y a 20 ans et les Britannique en ce moment même.Maintenant je pense aussi que la crise est psychologique pour une grande majorité de français, même si elle touche sévèrement une petite part de la population. Il faut donc que cette grande majorité, reprenne des habitudes normales, et la consommation reprendra son niveau d’avant sans problème. Cela doit commencer d’ailleurs par les médias, encore une fois, qui doivent cesser de vendre du papier ou de l’audimat sur le dos de la crise.

jeudi 5 février 2009

Coccinelle mon amie


La coccinelle asiatique envahit nos campagnes. Provenant du Japon et du nord de la Chine, elle a été introduite dans divers pays européens comme auxiliaire pour les cultures sous serre afin de lutter notamment contre les pucerons. Depuis la coccinelle a pris la clé des champs. En plus de s'attaquer aux insectes nuisibles elle apprécie particulièrement les larves de coccinelles autochtones. A t'on vraiment besoin des OGM pour démontrer que la nature se modifie toute seule, et que même la lutte biologique peut être un danger pour la nature?

mardi 3 février 2009

alors ce sont les agriculteurs qui polluent le plus?



Faut-il avoir peur de l'eau ? Celle qui coule dans les rivières et rejoint les océans ou les nappes phréatiques. Celle qui abreuve les cheptels et irrigue les cultures. Celle, même, que nous buvons au robinet...
En jetant l'anathème, début janvier, sur la pilule contraceptive, accusée d'avoir " des effets dévastateurs sur l'environnement ", du fait des hormones relâchées dans la nature via les urines de ses utilisatrices, le Vatican cherchait le diable là où il n'est pas. Pourquoi excommunier la pilule, plutôt que les innombrables polluants - pesticides, détergents, solvants, hydrocarbures, métaux - qui souillent les cours d'eau ? De bonne ou de mauvaise foi, l'Eglise catholique n'en soulève pas moins un problème réel, dont commencent à se préoccuper scientifiques et autorités sanitaires : celui de la contamination des eaux par les résidus médicamenteux.
Des chercheurs canadiens de l'université de Montréal viennent ainsi de mettre en évidence, dans le fleuve Saint-Laurent, de faibles concentrations de molécules utilisées contre le cholestérol, l'hypertension ou le cancer. Une " pharmacie à ciel ouvert ", rapporte Radio-Canada.
De nombreuses études, aux Etats-Unis, au Brésil, en Allemagne, en Italie, en Grande-Bretagne, en Finlande ou en France, décrivent des situations similaires. " La présence de traces de substances médicamenteuses ou de leurs dérivés a été largement établie à l'échelle mondiale, en particulier dans les eaux superficielles et souterraines, dans les eaux résiduaires, dans les boues des stations d'épuration utilisées en épandage agricole et dans les sols ", souligne l'Académie nationale de pharmacie française dans un rapport rendu à l'automne 2008. Toutes les eaux sont contaminées, y compris celles " destinées à la consommation humaine ". L'origine de cette pollution est double. Elle provient, d'une part, des urines et des selles humaines - ainsi que de celles des animaux de compagnie - évacuées dans les eaux domestiques, où se retrouvent aussi des médicaments non utilisés dont, malgré les systèmes de collecte, une partie est directement jetée dans les toilettes ou les égouts. Elle résulte, d'autre part, des rejets de l'industrie chimique et pharmaceutique, des élevages industriels d'animaux et des piscicultures - gros consommateurs d'antibiotiques et d'hormones de croissance -, mais aussi, paradoxalement, des hôpitaux.
Ces derniers, qui utilisent en grande quantité non seulement des médicaments, mais aussi des molécules de diagnostic et des réactifs de laboratoire, sont les principaux responsables de la dissémination de produits anticancéreux et radiopharmaceutiques, qui se retrouvent, avec les excréments des malades, dans leurs effluents. Une étude, conduite par l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), a montré que des molécules anticancéreuses très actives, présentant " un danger potentiel pour la santé humaine et l'environnement ", sont présentes " à des quantités non négligeables " dans les effluents hospitaliers, mais aussi en aval de la station d'épuration qui recueille ceux-ci.
Toutes les eaux d'évacuation, d'origine domestique, industrielle ou hospitalière, sont pourtant traitées - du moins dans les pays développés - par des stations d'épuration. Mais ces installations, qui éliminent les pollutions azotées, carbonées ou phosphorées, n'ont dans leur cahier des charges aucune obligation concernant les résidus médicamenteux. Ceux-ci ne sont que " partiellement " détruits, reconnaît une entreprise spécialisée dans la distribution et l'assainissement de l'eau.
Cette situation est due à des questions de coût et non de technique, puisqu'il existe des procédés de filtration ultrafine par des systèmes membranaires utilisés pour le dessalement de l'eau de mer, ou de piégeage par du charbon actif. Selon les classes de médicaments, l'efficacité du traitement des eaux usées varie de près de 100 % à... 0 %.
Ce sont donc des eaux chargées en traces d'antibiotiques, d'anticancéreux, d'analgésiques, d'antidépresseurs, d'anti-inflammatoires, d'hormones ou de bêta-bloquants qui retournent dans les ruisseaux, les rivières et les eaux souterraines, où ces molécules se diluent, sans toutefois disparaître. Si bien qu'elles se retrouvent ensuite dans les réseaux d'eau potable et à la sortie du robinet. Car les traitements de potabilisation, qui prennent en compte une soixantaine de paramètres, notamment microbiologiques, laissent eux aussi de côté les substances pharmaceutiques.
Quels sont les risques pour la santé humaine ? Les concentrations, indique l'Académie de pharmacie, peuvent atteindre plusieurs centaines de microgrammes (millionièmes de gramme) par litre dans les effluents et les eaux résiduaires urbaines, et quelques nanogrammes (milliardièmes de gramme) par litre dans les eaux superficielles, les eaux souterraines et les eaux de consommation.
Les quantités sont donc très inférieures à celles absorbées en cas de prescription médicale, qui sont de l'ordre de quelques dizaines ou centaines de milligrammes. Le problème est que les effets de l'ingestion régulière de faibles doses sur une longue période - toute une vie -, ainsi que du mélange des molécules dans un " cocktail thérapeutique " incontrôlé, sont aujourd'hui totalement inconnus. " Il n'existe pas de données permettant d'établir un lien de cause à effet entre ces résidus et des pathologies chez l'homme, mais il est légitime de se poser la question. Nous en sommes au stade de l'évaluation des risques sanitaires ", commente Jean-Nicolas Ormsby, du département d'expertises en santé, environnement et travail de l'Afsset. On sait toutefois que, chez certains poissons, des substances médicamenteuses, en particulier hormonales, peuvent provoquer une altération des caractères sexuels, voire un changement de sexe.
Une surveillance s'impose, " notamment pour les populations les plus sensibles comme les enfants ou les femmes enceintes ", estime l'Académie de pharmacie. Elle préconise, face à un " problème mondial ", une véritable " politique de prévention ".
Pierre Le Hir
© Le Monde