samedi 17 décembre 2016

Une vraie politique de droite en faveur de l'emploi c'est possible, la Région Auvergne-Rhône-Alpes le prouve!




Nous avons voté jeudi et vendredi  en assemblée plénière du conseil régional deux actes importants de la vie de notre collectivité.
Le budget tout d’abord et le Schéma Régional de Développement Economique d’Innovation et d’Internalisation (SRDEII)
Outre le président Laurent Wauquiez qui a donné une impulsion forte pour arriver à voter ces deux éléments importants de la politique régionale, deux hommes se sont particulièrement illustrés l’un sur le budget l’autre sur le SRDEII.
Etienne Blanc pour le budget, premier vice-président, qui a su faire en sorte que par une vraie politique de droite tournée entièrement vers l’investissement en contrepartie de la baisse des coûts de fonctionnement, une économie de 75 millions d’Euros a été actée en 2016 et nous avons voté la même économie en 2017. Prouesse s’il en faut sans augmenter les taxes revenant à la Région et alors que l’Etat opère simultanément une baisse des dotations très conséquente de plusieurs millions d’Euros.
Le budget de fonctionnement baisse par des économies faites à tous les niveaux, alors qu’il ne cessait d’augmenter sous l’ancienne majorité de gauche et l’investissement repart à la hausse dans tous les domaines en privilégiant les entreprises locales.
Oui c’est possible d’inverser la tendance et c’est possible sans remettre en question le fonctionnement de la collectivité, il faut juste économiser sur les frais « parasites ».
Un seul exemple qui illustre tout ce qu’il est possible de faire : le logo de la nouvelle région qui sous une majorité de gauche aurait coûté des centaines de milliers d’Euros confiés à une agence de communication n’a pas coûté un seul centime car élaboré en interne.
Autre exemple et qui rejoint le sujet suivant, le SRDEII que toutes les autres régions françaises ont confié à des cabinets spécialisés a été fait pour notre région par les services en interne. Il faut tirer un grand coup de chapeau à ces fonctionnaires dévoués et compétents qui ont économisé par leur travail des dizaines de milliers d’Euros pour déboucher sur un travail remarquable et en un temps record puisque ce sera la première région française à l’élaborer dans les délais les plus courts.
Ce schéma fixe la politique régionale en matière économique pour un mandat et bien au-delà, la contribution de tous les vice-présidents dans tous les domaines a été précieuse.
Martial Saddier tel un globe trotter a visité tous les départements, toutes les chambres consulaires, une centaine d’entreprises petites, moyennes et grandes, tous les conseils départementaux, des centaines d’acteurs économiques et en moins de 9 mois.
Preuve irréfutable de la qualité de ce travail le CESER a voté à l’unanimité en faveur de ce schéma et une très grande majorité des conseillers régionaux l’ont voté, même dans l’opposition et contre l’avis des dirigeants de groupes politiques.
La différence entre la gauche et  la droite est criante en cette fin d’année et le débat budgétaire a montré encore une fois par les amendements déposés par l’opposition n’avait que comme seuls objectifs de rajouter des couches de fonctionnement au budget. Ne faut il pas rappeler à cette ancienne majorité de gauche les millions d’Euros engloutis dans les agences para-régionales sans réels objets ou ceux distribués à toutes les associations proches de l’environnement, des milieux altermondialistes ou militantes de gauche dans le seul but de flatter un électorat facile.
Oui c’est possible de gérer une collectivité dans l’intérêt des citoyens et de la création d’emplois.
Quel plus beau cadeau de fin d’annéeque ce relèvement d’un cran faisant passer de AA- à AA les comptes de la Région par l’agence de notation Standard&Poors. Seule région française à bénéficier des félicitations de l’agence qui estime que le changement de politique peut favoriser la création de 70.000 emplois dans la région.

Juste ces dernières paroles de Laurent Wauquiez en conclusion : « Si l’Etat faisait la même politique budgétaire que notre région, les comptes publics seraient à l’équilibre en 5 ans. »

mercredi 14 décembre 2016

causes et conséquences de la chute du revenu agricole

Les chiffres sont accablant c’est donc 26% de baisse du revenu des agriculteurs pour 2016.
En base 100 avec année de référence 1970 c’est 18% de plus, c'est-à-dire qu’un agriculteur gagne en 2016 18% de plus qu’en 1970 alors que le revenu moyen des ménages sur la même période a augmenté de 53% en monnaie constante bien sûr.
Autre différence le revenu agricole subit des variations avec des amplitudes parfois importantes alors que pour les autres ménages en moyenne la progression est constante.
20.000€ pour 2016 c’est le revenu moyen brut auquel il faut enlever les charges sociales et les impôts pour en moyenne 50 heures de travail par semaine.
Les aides européennes directes sont très souvent supérieures au revenu des agriculteurs sur leurs exploitations.
La France accuse une baisse de production de 7% pour cette même année et le commerce extérieur accuse une baisse de 30% des exportations alors que l’agriculture et l’agroalimentaire est le deuxième poste excédentaire pour la France derrière l’aéronautique et fournisseur  de 5 millions d’emplois en France.
Le ministère de l’agriculture le dit lui-même le revenu des agriculteurs suit une baisse tendancielle depuis près de 15 ans.
Certes 2016 cumule les effets prix avec des accidents climatiques importants, toutefois on assiste bien en France plus particulièrement qu’ailleurs dans le monde à une érosion forte de la production agricole dont l’accroissement des normes en sont une des principale cause.
Les prix agricoles sont les mêmes qu’en 1970 et le gain de revenu des agriculteurs sur cette période s’est fait uniquement par l’accroissement de productivité et l’agrandissement des exploitations parfois de façon douloureuse, surtout ces dernières années.
Si les prix agricoles n’augmentent pas alors que les prix à la consommation augmentent de façon exponentielle c’est en raison d’une part de la multiplication des intermédiaires qui subissent eux aussi l’accroissement des normes qui renchérissent le coût au consommateur. L’accroissement des intermédiaires avec à chaque fois une marge commerciale est une des raisons aussi de l’augmentation du coût de l’alimentation.
On le voit clairement sur une période longue, la population s’urbanise et donc s’éloigne des centres de production, veut une alimentation plus sécurisée, normalisée et moins chère et demande à l’Europe de compenser cette augmentation des coûts au revenu des agriculteurs, mais hélas cela ne fonctionne pas on le voit.
Le citoyen devra très rapidement faire des choix en matière agricole et d’alimentation et il est tout à fait possible d’importer notre alimentation jusqu’à 100%. Cela implique juste d’accroitre la famine dans le monde car grâce à notre pouvoir d’achat élevé nous substituerons l’alimentation à ceux qui n’ont pas les moyens de la payer et accepter des produits agricoles dont on ignorera la sécurité sanitaire et biologique.
Le retour à une agriculture paysanne est tout à fait incapable de nourrir la France ne serait-ce que par le manque d’actifs nécessaires ce serait le retour à l’après guerre sans les actifs.
Se nourrir a un coût qui devient incompressible, l’expression de l’accroissement de la pauvreté le rappelle, il viendra un temps de plus en plus rapproché où il faudra choisir entre se nourrir ou acheter le dernier téléphone portable à la mode.

La France devra faire un choix crucial en terme d’autonomie alimentaire, les grands pays de la planète ont clairement fait ce choix si on regarde les USA, la Chine, la Russie, le Brésil, c’est un gage de paix intérieure qui on le voit fait défaut aux pays dépendants en matière d’alimentation.

dimanche 4 décembre 2016

L'élection d'un Président de la vraie France

L’élection présidentielle approche et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle réserve beaucoup de surprises.
A droite les choses sont maintenant calées et François Fillon représentera la droite républicaine, une droite libérale, celle là même qui au-delà des caricatures a remis sur pied des pays comme le Canada, l’Australie ou l’Espagne, même si les comparaisons ne peuvent être à l’identique.
On l’a vu la bataille des primaires a complètement bousculé la réaction des électeurs de droite et encore plus les commentateurs, mais aujourd’hui à droite le paysage est clair.
A gauche la décision logique mais spectaculaire de François Hollande, le président de la république en place, rebat toutes les cartes des candidats potentiels et nous avançons vers une profusion de candidats.
Sur la dizaine de candidats déclarés ou encore à venir en réalité se détachera très vite la candidature de Manuel Valls. L’électorat de gauche se sait en perdition et le seul candidat qui se prétend de gauche capable d’exercer la fonction reste le premier ministre jusqu’encore quelques jours.
Il est contesté dans sa politique mais tout comme Fillon qui a été premier ministre de Sarkozy, la cinquième république a cela de porter les responsabilités du pouvoir sur le Président et non sur le premier ministre qui parait comme un homme ayant appliqué sa politique. Jospin sans la multitude de candidats en 2002 aurait pu gagner alors qu’il était en fonction. C’est d’ailleurs cette profusion de candidats qui fera sans doute perdre aussi Manuel Valls, sauf que ce dernier est un homme jeune en politique et a prouvé un charisme et un dynamisme qui a permis souvent de la comparer à Sarkozy, référence en la matière.
Il y aura certes Mélenchon qui au premier tour captera les voix d’une gauche plus radicale, comme à l’accoutumé, mais qui ne peut qu’égratigner le candidat d’une gauche socio-démocrate qui est la tendance majoritaire dans le pays, comme dans beaucoup de pays européens ayant accepté depuis longtemps l’économie de marché.
Le centre sera capté par Macron qui prendra des voix à droite et à gauche, je ne crois pas à une candidature significative, si elle voit le jour, de Bayrou qui en est à son troisième essai.
Marine Lepen avec la candidature de Fillon va avoir beaucoup de mal à faire un score qui aurait été spectaculaire avec d’autres candidats de droite, pour la simple raison qu’elle ne pourra mettre en cause de quelconques implications judiciaires de François Fillon qui sont le breuvage habituel du populisme.
Ainsi donc au deuxième tour nous aurons vraisemblablement un duel Fillon-Lepen ou Fillon-Valls.
Sauf que comme nous l’avons vu « les commentateurs » c'est-à-dire la presse bobo-gaucho-parisienne, a envie de choisir le candidat à la place du peuple, la tentative avortée de Juppé en est la preuve flagrante. Et aussi car l’élection présidentielle est le rapport d’un homme avec la France et qu’elle fait dans le passionnel plus que dans le cartésien.
En quelques mois, quelques semaines, quelques jours cette alchimie complexe fait ou défait un candidat.
Vous verrez que maintenant qu’Hollande n’est plus candidat et ce dès après Noël, il partira comme un président avec une cote de popularité la plus haute de toute l’histoire. C’est bien connu en France on adore les ex-présidents et depuis une semaine Hollande est rentré dans cette catégorie.
Fillon qui avant le premier tour des primaires de la droite passait pour un homme effacé, certes compétent mais avec une politique de l’eau tiède, est devenu un radical proche de l’extrême droite catholique intégriste.
Manuel Valls sera sans nul doute l’homme providentiel de gauche que la presse montera pour arriver à un duel de panache avec Fillon.
Le fond en politique n’y fait plus rien, tout est dans l’image surtout celle parisienne et je regrette que la presse régionale n’affirme pas davantage ce qu’elle ressent sur le terrain, elle seule est capable de refléter sans déformer la température politique du pays, par sa proximité avec le monde vrai, celui laborieux qui se bat. Les résultats des primaires de droite montraient au fur et à mesure de la soirée électorale et l’arrivée des dépouillements des grandes villes, une température politique qui se rapprochait de ce que cette presse nationale voulait voir depuis des semaines.
Le moindre faux pas des candidats, la moindre petite phrase sortant du bien pensant, fera pencher le soir ou le matin leur cote vers la victoire ou la défaite. En réalité c’est surtout la défaite des idées, des convictions, cachées par le paravent du voyeurisme qui fera ou non l’élection présidentielle, les Etats-Unis viennent d’élire un président dont la notoriété est issue de la téléréalité, quelle meilleure preuve.

J’implore la presse régionale de se démarquer des lignes tracées depuis Paris, elle seule peut refléter les aspirations du pays, sa soif de le sortir du marasme et justement d’accompagner à Paris un président de la France des provinces par sa proximité avec la vraie France.