mardi 25 février 2014

Election municipale, la campagne est lancée

La campagne électorale pour les élections municipales est lancée. Bernard Coulon a dévoilé la composition de sa liste qu’il propose aux St Pourcinois, une liste renouvelée pour un tiers et qui sera, si les électeurs le veulent bien, une liste de gens l’accompagnant pour le développement de St Pourçain.
Cette liste regroupe des compétences, des diversités, des personnalités différentes, des horizons socio-professionnels variés, le juste reflet des habitants de notre ville.
Voici les 27 noms de la liste d’Union Républicaine de St Pourçain :

Bernard Coulon, masseur-kinesithérapeute
Christine Burkhardt, infirmière libérale
Roger Volat, inspecteur enseignement agricole
Estelle Gazet, agent de développement
Emmanuel Ferrand, agriculteur
Chantal Charmat, commerçante
Bruno Bouvier, médecin
Nicole Poligny, retraitée de l’éducation
Christophe Giraud, maroquinier
Sandra Monzani, responsable développement
Philippe Chanet, employé de banque
Marie-Claude Lacarin, trechnicienne logistique
Eric Clément, chauffeur-livreur
Muriel Deshayes, gérante mandataire
Claude Ressaut, commercial
Daniel Bessat, retraitée
Benoit Fluckiger, boulanger
Andrée Lafaye, retraitée
Guy Bonvin, agent logistique
Chantal Redondaud, agent hospitalier
Durand Boundzimbou Telansamou, agent hospitalier
Françoise Roger Degardelle, retraitée
Bernard Delavault, coiffeur
Valérie de Matos, agent hospitalier
Vincent Cheradame, gendarme adjoint cavalier à la Garde Républicaine
Martine Guillot, retraitée
Bruno Leray, rédacteur territorial

Seront proposés au suffrage pour siéger à la communauté de communes :

Bernard Coulon
Christine Burkhardt
Roger Volat
Estelle Gazet
Emmanuel Ferrand
Chantal Charmat
Bruno Bouvier
Nicole Poligny
Philippe Chanet
Marie-Claude Lacarin

Sur un ensemble de projets pour changer encore plus St Pourçain les électeurs auront le choix entre deux listes et il n’y aura qu’un seul tour : le 23 mars !


Suivez l’actualité de cette liste sur ce blog.

mercredi 12 février 2014

Vendredi 14 février curons des fossés!


Nous allons curer des fossés vendredi 14 février, répondant à un appel national de la FNSEA.
En effet l’Allier a sans doute été le premier département à avoir alerté les services de l’Etat dès le printemps 2013 sur la difficulté de compréhension des agriculteurs à ne plus savoir et pouvoir curer des fossés pourtant nécessaires à l’écoulement naturel de l’eau, et alerté le Préfet sur un zèle particulier envers les agriculteurs des agents de l’ONEMA a se comporter comme des cow-boys lors de leurs actions.
Personne ne nous a entendu jusqu’au 30 septembre où lors d’une action « coup de poing » contre les services de l’ONEMA bizarrement l’Etat s’est rendu compte que ces agents étaient des fonctionnaires avec une hiérarchie.
J’ai comme président de la FNSEA03 et au gré des rencontres, alerté le Préfet de l’Allier et celui de la région Auvergne au printemps 2013 en ayant obtenu comme seule réponse à l’époque que ce n’était pas de leur ressort.
Bizarrement pour vendredi prochain l’Etat s’est souvenu que les agents de l’ONEMA étaient des fonctionnaires et qu’il fallait protéger ces services en déployant des moyens considérables et nous allons prouver par le ridicule qu’il se saisit à cet effet d’un éléphant pour écraser une mouche.
Sur le fond, les inondations dans le Var et la Bretagne démontrent que le curage et le nettoyage des fossés est une priorité si nous voulons éviter cela dans nos régions comme dans toutes les régions de France.
Le fossé choisi à St Pourçain est justement un collecteur de drains et un fossé qui traverse les zones industrielles et habitées de St Pourçain. Il n’y a pas meilleur symbole pour démontrer les dégâts que pourrait faire ce fossé s’il était bouché. Il noierait des centaines d’hectares de cultures et inonderait des quartiers entiers de la ville.
Aujourd’hui nous ne savons pas si la réglementation nous permait de curer ce fossé et combien de pages d’imprimés il faudrait remplir pour le curer. Le bon sens n'existe plus, depuis les romains des fossés se créent et s'entretiennent mais en 2014 il faut une expertise et une autorisation pour savoir si l'eau doit continuer à s'écouler. 

Alors nous allons curer ce fossé et montrer que par cette action nous faisons un véritable service d’intérêt général et que demain si nous ne pouvons plus le faire au nom d’une administration tatillonne et un dogmatisme environnemental ce sera toute la société qui en pâtira. 

dimanche 2 février 2014

A qui allons nous confier notre garde manger ?


Ce titre pourrait paraître curieux pris au premier degré, mais c’est au second  qu’il faut le lire pour comprendre que déjà et de plus en plus nous allons confier notre alimentation à d’autres que les paysans européens.
Ceci pour au moins deux bonnes raisons que sont la disparition des terres agricoles en France et l’excès de réglementations et de précautions sur notre agriculture.
Sur ce dernier point le législateur n’a de cesse d’accabler les agriculteurs sous des normes toujours plus contraignantes et complexes au nom de la préservation de l’environnement et des personnes limitant les rendements. Il faut juste indiquer à ce stade que malgré la pollution et les méthodes destructrices sur l’environnement l’âge moyen de fin de vie vient de passer de 85 ans à 87 ans sur deux années et que de plus en plus de gens viennent habiter dans des espaces aérés. Quelle motivation ont donc nos concitoyens pour venir habiter dans une campagne qui pollue et où on s’empoisonne ?
Et justement ces gens qui habitent de plus en plus les campagnes viennent consommer directement ou indirectement des terres agricoles, qui par force se réduisent, sources de leur alimentation.
Je regardais récemment un livre sur nos campagnes à la sortie de la guerre alors qu’il n’y avait que 50 millions d’habitants en France au lieu des 64 millions d’aujourd’hui. Je revoyais ces villages de 300 âmes avec 4 bistrots, 2 bouchers, 3 boulangers, 1 poste, 1 école 1 gare et 1 hôtel restaurant. Il ne reste plus dans ce village …qu’un bistrot, et pourtant il y a maintenant 400 habitants qui travaillent tous à la ville dans d’immenses zones industrielles ou centres administratifs et qui possèdent tous leur pavillon sur 1000 m² de terrain.
Loin de moi de vouloir revenir à l’époque de la bougie ou la moyenne de fin de vie était à 60 ans. Par contre une meilleure utilisation de l’espace permettrait sans doute une économie de consommation de terres agricoles.
Pendant ce temps d’imposants groupes financiers multinationaux défrichent en Afrique, remettent en production les terres fertiles d’Europe Centrale ou d’Amérique du Sud.
Et malgré des rendements faibles sur des terres immenses, leurs productions demain gavée de produits phytosanitaires sans homologation viendra toujours plus inonder nos rayons alimentaires, à grands coûts de déplacements sans payer l’écotaxe.
Je ne parle même pas du bio dont la production conventionnelle dans ces pays lointains est baptisée bio en passant la douane.
Il faudra sans doute pour éviter demain des scénarios catastrophes tels ceux de la viande de cheval ou la grippe H1N1, que nos concitoyens européens reviennent à un peu plus de raison en acceptant une hausse des rendements par des moyens dont la science homologuée ne présente aucun danger, et un peu moins de gourmandise sur les surfaces à bétonner.

Sinon quand nous serons 70 millions de français à qui confierons nous notre garde manger ?

mercredi 29 janvier 2014

Salle socio-culturelle

C’est donc contraint et forcé que nous allons devoir suspendre le projet de la salle socio-culturelle.
Suspendre car les élections municipales sont trop proches pour prendre des décisions qui engageront maintenant ceux qui seront élus en mars prochain.
Suspendre car il faut revoir le projet.
Suspendre car les architectes se sont trompés sur leur estimation et pas de rien puisque de près de 500.000€. En effet suite à la conception des plans et des pièces de consultation, les entreprises ayant répondu au marché de travaux présentent un budget global en dépassement de 500.000€ supérieur à leur estimation qui était déjà 200.000€ supérieure à leur estimation lors du concours qu’ils ont remporté sur le programme établi par la commune.
Au final la salle rien que pour la partie bâtie sans comprendre les aménagements autour, ni le mobilier intérieur coûterait 3.400.000€ pour un budget prévisionnel de 2.890.000€.
C’est un budget que la commune ne peut pas se permettre d’autant plus que souvent dans ce type de marchés viennent en cours de réalisation des avenants venant augmenter le coût au final.
Presque tous les lots sont en dépassement et pour le plus élevé de 66% avec une très grande homogénéité entre les réponses ce qui confirme une mauvaise estimation.
L’amertume est d’autant plus forte que c’est un travail considérable qui a été fait par les techniciens et élus de la mairie sur la conception de cette salle depuis presque 6 ans, ce sont des journées entières, des soirées à relire tous les documents et il faut bien le dire corriger au fil du montage du dossier des erreurs, des manquements, des omissions parfois importantes de la part des maîtres d’œuvre.
Aujourd’hui il n’y a donc pas d’autres choix que de suspendre le projet, attendre que passent les élections et la nouvelle équipe reverra comment le projet  aura lieu d’être exécuté.
Il y aura sans doute plus de subventions à trouver car hormis le conseil général aucune autre collectivité n’a daigné répondre. Evidemment pas le conseil régional qui ne finance plus rien directement pour les communes depuis 2004, ni l’Europe pour qui un tel équipement ne rentre pas dans ses programmes. Mais sans doute ceux qui reprendront le projet devront davantage concevoir le projet en fonction des subventions possibles que de faire l’inverse.
Un problème important que nous ayons sans doute sous-estimé est l’aspect phonique qui dans un quartier résidentiel comme le Paluet coûte très cher pour ne pas créer de nuisances dans l’entourage.
Et puis je reste persuadé qu’il y a moyen de faire aussi grand, aussi confortable, aussi pratique, aussi durable  mais moins luxueux là où les architectes ont voulu faire du beau qui à mon avis coûte cher.
Cependant après l’échec de la salle à la place du marché couvert dû essentiellement à une entreprise peu vertueuse, ce deuxième échec à un autre emplacement qui nous semblait plus adéquat et plus facile d’accès démontre bien la difficulté à tenir un programme dans un budget. Combien de projets dans combien de collectivités ont vu le jour avec des dépassements de budget importants, même très importants, en faisant payer au final le contribuable.
Ce n’est pas notre philosophie pour notre équipe municipale, et un budget doit être construit, les ressources doivent faire face aux dépenses sans dépassement.
Je pense que cette salle est nécessaire à St Pourçain car il n’existe aucun lieu pour des spectacles culturels populaires avec un public dépassant les 500 personnes, et qu’il n’existe pas non plus de salle adaptée aux congrès et réunions pourtant nombreuses pour lesquelles nous refusons souvent des demandes.

Alors dit on que jamais deux sans trois, aussi la prochaine fois sera sûrement la bonne, en faisant le meilleur compromis possible, afin de construire un équipement en rapport des besoins mais aussi des possibilités financières de la commune.

samedi 11 janvier 2014

On repart?


Il n’y a pas grand suspens mais je serai donc candidat sur la liste d’Union Républicaine St Pourcinoise aux prochaines élections municipales aux côtés de Bernard Coulon.
C’est effectivement un non-évènement sauf que l’inverse aurait pu l’être, et mon engagement à repartir pour un nouveau mandat de 6 ans n’était pas automatique dans mon esprit.
J’ai commencé jeune et je termine mon troisième mandat soit 18 années de travail au service des St Pourcinois et des habitants de la communauté de communes. Et quand je parle de travail je pèse mes mots vu le temps et la complexité des dossiers que j’ai traîtés durant toutes ces années avec la délégation et la confiance de mon maire. Trois révisions de PLU, une création de SCOT et le suivi quotidien des affaires d’urbanisme et d’aménagement, le montage et le suivi des grands travaux du centre ville et des berges, de la station d’épuration, des différents lotissements et de tout le suivi des travaux courants de la ville, des travaux de l’église, la gestion de l’assainissement. La création et la gestion du transport à la demande sur la com-com, le montage des dossiers de la future maison de santé et de la salle socio-culturelle et tant d’autres ont occupé une bonne partie de mon temps libre.
Certes je l’ai fait en collaboration avec des agents des collectivités consciencieux, compétents  intelligents et instruits qui ont suivi jour par jour tous ces dossiers et bien d’autres que j’ai supervisés, et ce côté de relations humaines même parfois difficiles est un grand bonheur, les agents d’encadrement ne comptant souvent par leur temps, je leur dois beaucoup de ce que j’ai appris.
Je l’ai fait aussi dans une très grande confiance partagée avec mes collègues conseillers municipaux qui m’ont tous encouragé ou conseillé dans les grandes orientations.
Mais à ce rôle la tâche n’est pas facile et même parfois usante, car afin de ne créer aucune distorsion entre les citoyens j’ai souvent été amené à dire non à beaucoup de monde sur des demandes qui étaient plus de l’intérêt particulier pouvant coûter cher à la commune ou opposer une différence de traitement entre les habitants. Et ce n’est pas facile chaque jour d’affronter le regard détourné de tel ou tel à qui j’ai pu refuser une demande. Combien ont pu penser que ma décision était un fait du prince sans justification. Ils ne savent pas le combat en coulisse pour gérer des budgets dans la finesse qui permette de tenir un engagement de plus de 20 ans de ne pas augmenter les impôts à St Pourçain. Ils ne peuvent savoir la complexité des dossiers d’assainissement, et parfois l’égoïsme de certains est dur à rendre compatible avec l’intérêt de tous. Ma tâche durant toutes ces années n’a eu qu’un seul leitmotiv : traiter tous les habitants de la même manière et gérer des budgets afin de maintenir la pression fiscale au plus bas. Et je mets au défi quiconque de me prendre en défaut sur ces points là, n’est ce pas l’essentiel dans une gestion publique ? Quitte à ne pas être en concordance avec mon époque, l’honnêteté, l’intégrité et la transparence m’ont guidé chaque jour,  et en dix huit ans j’ai dû prendre pas plus de deux mois de vacances afin de rester au fait des affaires car rien ni jamais ne s’arrête à St Pourçain.
Le combat avec les entreprises est aussi parfois rude, car l’ambiance générale dans les affaires publiques est à une certaine « générosité » des collectivités dont les élus sont de plus ou moins bons gestionnaires et dont les entreprises profitent souvent de largesses. Ainsi lorsque j’ai eu à négocier avec elles souvent ce fut très dur, ne comprenant pas notre souci du moindre euro économisé ou du marché exigé dans ses moindres détails. Une d’elle un jour m’a dit que j’étais chiant… j’espère juste que c’était pour le bien de ma commune.
Et qui pourrait penser que les indemnités que nous touchons peuvent compenser le temps passé ?
J’ai accomplis cette tâche avec passion et j’ai énormément appris durant tout ce temps bien au-delà de mes compétences initiales, j’ai rencontré des gens que je n’aurais jamais connus que par cet engagement et j’ai travaillé avec des gens formidables comme notre maire Bernard Coulon jamais avare d’idées nouvelles.
J’ai aussi beaucoup appris au début de mon mandat avec Serge Boudot et Robert Virlogeux qui sont des mentors de l’intégrité et du service de l’intérêt général.
Mais tout cela peut user, fatiguer, d’autant plus que j’ai mené de front mon activité professionnelle et une activité syndicale.
Alors s’est posé très sincèrement la question de tourner une page de mon engagement municipal, et fort d’un travail que j’estime accomplis honnêtement, je pouvais laisser la place à d’autres la possibilité d’exprimer des compétences nouvelles et supérieures.
Bernard Coulon et quelques fidèles amis ont su trouver les mots et les idées pour me faire repartir pour un nouveau mandat, et ce sera bien sûr avec la volonté des électeurs le 23 mars prochain.

Afin de ne pas tomber dans la routine j’occuperai sans doute d’autres fonctions mais vous le saurez que si nous sommes réélus, ce sera de toute façon avec une détermination sans faille de la défense de St Pourçain et de l’intérêt général que je continuerai aux côté de Bernard Coulon, nous sommes ensemble passionnés par notre ville !

lundi 6 janvier 2014

Sioule-Biogaz avance doucement....




Avec difficultés mais nous avançons tout de même. Deux digesteurs sur quatre ont été chargés et du gaz devrait commencer à sortir la semaine prochaine pour commencer les essais avant l’injection commerciale.
Nous avons trois mois de retard sur le projet dont Méthajade est le principal responsable par son manque de moyens humains et un manque d’organisation et d’anticipation.
C’est donc dans un méthaniseur qui est loin d’être terminé que nous avons chargé le mélange qui devrait produire du gaz.
A ce jour le lisier est chargé dans les cuves à percolât aussi mais l’absence de chauffage et de brassage au remplissage occasionne bien des difficultés.

Tant bien que mal et à petits pas la fin du projet arrive et les périodes d’essai vont commencer.

lundi 9 décembre 2013

La pollution de l'eau n'est pas là où on croit!

Lorsqu’on parle pollution de l’eau, invariablement on montre du doigt l’agriculture ou l’industrie. Mais sait on que le principal pollueur est le simple particulier et les collectivités ? C’est pourtant bien la réalité et le récent rapport du conseil général de l’Allier pour l’année 2013 révèle cette évidence.
En matière d’assainissement sur le département savons nous que la pollution de nous tous représente 143.000 équivalent habitants soit 521 tonnes d’azote rejetée, l’équivalent de 52 semi-remorques d’engrais agricole ?
Certes les équipements d’assainissement sont performants et en sous capacité par rapport à la charge polluante à traiter, mais le problème vient des réseaux qui collectent et transportent la pollution vers les stations de traitement qui sont en mauvais état. Seulement 44% de la charge polluante sera traitée, le reste s’évanouira dans la nature et viendra polluer le milieu naturel et ceci rien que pour l’assainissement collectif, souvent à proximité des cours d’eau puisque c’est là que sont les villes. 
En matière d’assainissement individuel le constat est moins catastrophique car la pollution est plus diffuse, mais 15 à 20% de ces installations polluent clairement le milieu naturel.
Il y a les boues des stations d’épuration qui sont épandues sur les terres agricoles, et si des analyses prouvent leur pouvoir fertilisant, il n’empêche en rien de penser qu’il pourrait exister des inconnues quant à leur contenu.
Ces chiffres ne sont qu’à l’échelle de l’Allier, un département de 350.000 habitants, imaginez au niveau de la France et dans des départements urbains ce que cette pollution peut représenter.
J’ai évoqué ici le cas de l’azote comme polluant, mais pour le phosphore c’est pire et les micropolluants je n’en parle même pas.
Alors de temps en temps de remettre les pendules à l’heure ça fait du bien. La pollution peut venir de l’agriculture ou de l’industrie, souvent par de mauvaises manipulations tant la technique permet aujourd’hui d’ajuster au plus près du besoin, mais elle vient bien davantage de nous tous et du manque de moyens que nous mettons à résorber celle-ci.

Alors la presse ne le dira jamais, vous ne l’entendrez jamais à la télévision, mais la vérité existe dans des rapports écrits qui ne seront jamais diffusés car ils n’intéressent personne, et surtout pas ceux qui la lisent ou la regardent.
Et au fait que fait l'ONEMA contre ces pollutions?

samedi 30 novembre 2013

Inauguration de la première STEP française traitant les micropolluants









Nous avons hier inauguré notre station d’épuration qui grâce à un traitement à l’ozone détruit les micropolluants, c'est-à-dire les résidus médicamenteux et hormonaux consommés par l’homme. C’est la deuxième station française, la cinquième dans le monde et la première mondiale de moins de 10.000 équivalents habitants. Ainsi nous pouvons dire qu’à St Pourçain nous traitons l’eau polluée et la rejetons dans le milieu naturel à l’état d’eau potable. Cela a un coût que supporte seule la commune de St Pourçain puisqu’aucune autre collectivité ni agence s’intéressant à l’eau n’a participé au financement, ce qui est regrettable pour une telle innovation, et ce pour un coût de l’eau à l’usager de 4€/m3. Et les boues de station n’iront pas à l’épandage agricole mais à l’incinération afin qu’aucune trace de l’activité humaine ne revienne au milieu naturel.

C’est un travail de plus de 10 ans que nous avons effectué à St Pourçain sur ce traitement de l’eau usée et une réflexion sur la totalité de la filière. Nous n’avons pas simplement rénové une station d’épuration. Nous avons revu en amont tous les réseaux afin de les mettre aux normes jusqu’à l’exutoire final qu’est la Sioule.
Nous avons donc inauguré ce modèle quasiment unique en France, et exemplaire en matière de dépollution  en regrettant l’absence de représentant de l’Etat ni d’élu de l’Agence de L’eau. Dans un monde où la préservation de l’environnement est dans toutes les bouches on peut bien s’apercevoir qu’il y a une grande différence entre les discours dans des amphithéâtres chauffés et la réalité sur le terrain.

Pour ma part je suis très fier d’avoir participé activement à ce projet sous la responsabilité et la confiance du maire et de mes collègues du conseil municipal toutes tendances politiques confondues, qui m’ont laissé piloter ce projet. Certes ce fût un très gros travail dans lequel je me suis beaucoup impliqué y comprit techniquement avec beaucoup de temps passé, mais bien entouré par des collaborateurs en mairie et du bureau d’étude EGIS. J’ai appris beaucoup de choses et j’ai surtout l’impression d’avoir été utile à mes concitoyens en préservant l’environnement pour un coût modéré et pour très longtemps. Nous avons misé sur l’avenir et préservé les finances de nos concitoyens quelles que soient les normes de dépollution à venir.

Et je suis le même homme qui combat les khmers verts, qu’ils soient activistes écologistes, membres de partis écologistes, ou bien ces agents de l’ONEMA, ces petits chefs qui se croient les gendarmes de l’environnement, ces fonctionnaires dont mes impôts paient leur salaire. Encore la semaine dernière ils ont harcelé un agriculteur du département parce qu’ils sont trouvé des poissons morts dans un ruisseau longeant sa propriété en voulant lui faire porter le chapeau. Tous ces gens là ne voient l’environnement que par des grands discours, par la répression, la persécution, l’application de règles, le harcèlement règlementaire, la virgule dans le code de l’environnement.

Moi je protège l’environnement par des actes sans contraintes, volontairement, par l’innovation et le souci de l’intérêt général, et même sans subvention !

Je le dis et le prouve ! Et les verres d’eau puisés en sortie de la station avec lesquels nous avons trinqué le maire et moi sous les applaudissements de tous les participants est la meilleure preuve de notre volontarisme et de nos actes.


Il y a ceux qui le disent et ceux qui le font !

Regardez le journal de France 3 Auvergne du 29 novembre à la 7e minute. 

jeudi 21 novembre 2013


Je viens de passer une journée au salon des maires comme presque tous les ans. Et comme tous les ans je reviens avec ce sentiment de débauche d’argent et de moyens de ces entreprises qui veulent acheter les faveurs des élus, ces élus dont c’est la promenade annuelle, très souvent sur plusieurs jours, payée dans la majorité des cas aux frais de leur collectivité.
Il faut voir les stands des grandes entreprises du bâtiment, de la voirie, de l’assainissement, de la distribution de l’eau ou de l’énergie avec ces jolies hôtesses  offrir du champagne, des petits fours ou même du foie gras sur toast. Derrière les stands, à l’heure du déjeuner, s’empilent des caisses de bouteilles de champagne vides, des dizaines d’élus se pressent autour de la distribution des cadeaux de plus ou moins grande valeur, comme ces cannes de marche distribuées par une société dont le métier est l’environnement et que certains attendent dans une file durant de très longues minutes.
Je cherche toujours l’intérêt qu’il peut y avoir d’aller rencontrer les représentants des grandes banques françaises, d’assurance ou de services dont les stands se veulent démonstratifs de leur puissance, quand on sait que c’est avec l’agence locale et un collaborateur local que sera traité le contrat.
Et que viennent faire ces élus, le plus souvent âgés, déambulant dans les allées nonchalamment, lentement, allant sans démontrer d’intérêts pour les stands autres que ceux les plus rutilants.
Si les grandes entreprises mettent tant de moyens à séduire les élus et tant de champagne c’est sans doute qu’elles doivent gagner assez d’argent pour pouvoir continuer de le faire. Les élus seraient ils trop faibles en affaires pour ne pas négocier le meilleur rapport qualité prix ? Les élus sont ils compétents techniquement ou s’entourent ils des compétences nécessaires pour discuter à armes égales avec les ingénieurs de ces grosses entreprises ? Lorsque on sait que près de deux tiers des élus locaux sont des fonctionnaires n’ayant jamais travaillé en entreprise ou n’ayant comme seule expérience la gestion de leur budget familial, on peut en douter.
Heureusement il y a aussi dans ce salon des entreprises petites ou moyennes apportant de vraies solutions innovantes, sur quelques mètres carrés de stand, avec une présentation de leurs produits et dont le contact pris sur le salon servira ensuite à peut être faire des affaires localement.
Alors vous allez penser que j’étais aussi à ce salon tout comme les autres élus que je décris plus haut. Sauf que ma collectivité n’aura que mon billet de train à me rembourser, que je ne lui ferai pas payer la bouteille d’eau que j’ai achetée à l’intérieur du salon, ni le poulet frites à 13,5€ que j’ai mangé à l’extérieur du salon car le même plat est à 37€ à l’intérieur et encore moins l’hôtel puisque je fais l’aller et retour sur la journée.
Et j’aurais pris contact avec des fabricants de tribunes mobiles, d’équipement scénique et de mobilier pour la future salle socio-culturelle ; des concepteurs de locaux pouvant faire des vestiaires clés en main ; des fabricants de petites balayeuses pour nos petites rues.

En mars prochain aura lieu le renouvellement des élus locaux, je fais le vœu qu’émergent des personnes ayant fait leurs preuves professionnellement n’ayant comme seul souci le meilleur pour leurs concitoyens et l’abaissement de la pression fiscale.