dimanche 15 novembre 2015

Ne fuyons pas nos responsabilités


Ne fuyons pas nos responsabilités et ne faisons pas porter toutes celles dont nous n’avons pas le courage de les reconnaître sur ces misérables lâches dont le cerveau est manipulé par quelques tortionnaires se servant d’une religion comme arme du pouvoir.
Reconnaissons que notre arrogance est  trop souvent la marque de fabrique de l’occident, et le combat guerrier contre des états dont seule l’histoire est leur légitimité n’est pas forcément une bonne initiative.
Reconnaissons aussi que le développement de notre civilisation occidentale s’est fait trop souvent sur la construction de ruines des pays soumis.
Les dirigeants mondiaux portent une responsabilité de l’effroi  de chaque minute depuis le 11 janvier et  le 13 novembre 2015.
Nous portons aussi la responsabilité du manque d’effort à corriger nos travers et se cacher la vérité que l’occident décline sous le manque de réalisme économique en créant une fracture entre ceux qui possèdent et ceux qui n’ont rien y compris en son intérieur.
La radicalisation n’est que le fruit charnu que goûtent les laissés pour compte de notre économie chancelante, cherchant une voie dans les drogues parmi lesquelles des religions n’ayant pas franchi l’âge de maturité.
Le regroupement des radicaux sous des bannières dont la religion est le prétexte ne se fait que grâce à la complicité de l’occident qui forme ceux qui sont à la tête des combats, jaloux de la prospérité de leurs études au profit de leurs peuples démunis. La complicité de l’occident à leur acheter leurs matières premières si vitales pour nos économies et leur revendre les armes qui tuent notre population en retour.
Nous portons la responsabilité à payer des places de football une fortune enrichissant une poignée de malheureux pousseurs de balles accumulant cette fortune, plutôt que d’accepter de mettre le prix de ces quelques minutes dans la formation de nos enfants, de la construction de leur santé, dans une nourriture de qualité ou le placement dans la création d’emplois.
Notre économie va mal et elle est la cause de tous nos malheurs car nous refusons d’élire des dirigeants courageux qui pourraient la remettre sur pied, d’écouter la voie de la raison si difficile à entendre en préférant succomber aux sirènes du populisme et de la facilité qui a pourtant été la cause de tant de guerres.
Les extrêmes religieux ou politiques ont tous le même combat, celui de la domination au nom d’un dogme, l’empêchement à la réflexion et l’évitement du dialogue entre les différences et l’expiation du bouc émissaire.
Nous pouvons condamner ces actes odieux, mais nos mots n’auront jamais la force de l’histoire qui clouera au pilori les acteurs de ces monstruosités convaincus de leur bonne foi, qui passeront dans la postérité comme des Judas y compris dans leur propre religion.
Leurs frères le temps de quelques secondes sont convaincus de leur martyr et des voies du paradis ouvertes, mais ne les trouveront que dans l’enfer du paradis.
Ne fuyons pas nos responsabilités et prenons celle de nous changer, de devenir modestes et humbles, d’engager des réformes profondes dans nos économies, de placer comme représentants du pouvoir politique des hommes soucieux de l’intérêt général, du service aux autres et capables d’un langage de vérité.
L’adversité n’est faîte que pour être aplanie par le courage, il nous faut accepter des larmes et du sang, il nous faut chasser les populistes et diseurs de bonne aventure, la vérité fait mal n’est pas bonne à entendre mais doit venir plus que jamais l’emblème de l’occident.  

« Ils peuvent couper toutes les fleurs, mais ils ne peuvent pas arrêter le printemps »

Pablo Néruda

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