mercredi 25 novembre 2009

Seront nous trop nombreux?


Depuis quelques mois des articles de fond de la part d’organisations mondiales ou de personnes réputées sérieuses m’inquiètent.
En effet tous ces articles ont un point commun, ils mettent en avant le fait que l’accroissement de la population sur notre planète est un danger pour la planète elle même et l’humanité tout entière.
Bien sur il y a les malthusianistes qui prônent la régulation naturelle par les épidémies, les famines ou autres guerres afin de contenir la population mondiale.
Il y a aussi les partisans de la décroissance, souvent proches des courants altermondialistes ou écologistes radicaux, qui mettent en priorité la protection de l’environnement comme point crucial et expliquant que l’homme est un anachronisme de la nature, ou encore d’autres extrémistes divers et variés.
Des noms qui ne vous diront rien, donc je ne les citerai pas, de personnes qualifiées ou dont les paroles pèsent dans le concert mondial, faisant partie d’organisations telles l’ONU, la FAO, le FMI ou des organisations moins connues, expriment des doutes sur le sujet, même si ces personnes parlent à titre personnel et d’experts et jamais au titre de l’organisation qu’ils représentent.
Néanmoins les paroles de ces gens pèsent et renforcent les positions des courants extrêmes prônant la régulation de la population.
Mon avis est que l’accroissement de la population en tant que tel n’est pas un problème pour plusieurs raisons. Ce qui risque par contre de poser problème c’est la répartition de cette population sur la planète. En effet la nourriture et l’eau sont réparties inégalement sur notre globe et ce sont les pays qui en ont le moins qui voient accroître leur population le plus. Ceci lié corrélativement à la répartition des richesses, et par voie de conséquence l’accès à l’éducation qui est à mon sens la seule possibilité de parer à ces inégalités et de faire varier la répartition géographique. Ainsi donc les moyens qui seront investis dans l’éducation joueront un grand rôle dans cette répartition et favoriseront la maîtrise du développement et la création de richesses.
Outre ces facteurs je suis optimiste sur l’accroissement de la population. En effet l’augmentation du niveau de vie des parties les plus peuplées de la planète amène de ce fait les populations à l’éducation et au raisonnement de la natalité, de l’amélioration des soins, du raisonnement de l’alimentation ainsi que le remplacement de l’homme par la machine dans les tâches les plus pénibles et donc la diminution du besoin en calories.
La FAO annonce que la planète peut nourrir jusqu’à 12 milliards d’humains et nous n’en sommes qu’à 6,7 milliards, il y a donc de la marge.
Et puis à ceux qui restent persuadés que nous serons bientôt trop nombreux je réponds que la science n’a pas dit son dernier mot et qu’elle est capable de résoudre quasiment tous les problèmes de notre planète à la condition qu’on veuille bien lui faire confiance et la laisser expérimenter.
L’intelligence de l’homme, sa capacité à s’adapter et à trouver des solutions, grâce à l’éducation et la recherche doit permettre à l’humanité toute entière de continuer son développement dans l’harmonie la plus complète.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

je suis d'accord avec vos propos, mais la seul et unique personne qui puisse changer les choses sera toujours et uniquement le bon DIEU, je ne suis ni saint, ni une grenouille de bénitier mais simplement une personne qui analyse l'histoire !