mercredi 11 mars 2009

Halte à l'augmentation des impôts!


Depuis quelques jours les médias, si bien écrits que parlés, ne cessent de prédire une hausse de la pression fiscale.
Le moment choisi n’est pas neutre, puisque les communes et regroupement de communes sont pour la plupart en préparation de budget.
Mais cela ne concerne pas les « grosses » collectivités telles les départements ou régions, qui votent leurs budgets en fin de l’année précédente. Et en la matière ces collectivités ne se sont pas privées de toutes les augmentations possibles, comme la région Auvergne qui outre l’accroissement des taux de plus de 63% en quelques années, n’a pas manqué de fixer la taxe sur les cartes grises et la part de la TIPP lui revenant, au maximum. Le département de l’Allier a décidé lui aussi une augmentation de 9% pour 2009.
On voudrait donc stigmatiser les « petites » collectivités qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
Il y a trois réponses à cela :
La première, souvent prônée par les municipalités de gauche, l’augmentation des taux. Rien de plus facile, on fixe les dépenses et ensuite on ajuste avec les recettes, en l’occurrence le porte-monnaie des citoyens.
La deuxième, on revoit à la baisse les projets, et on ajuste les dépenses sur l’augmentation probable des recettes, à savoir subventions ou marges de manœuvre en matière d’emprunt, et relèvement des taux d’imposition.
Et puis la troisième, qui est celle que je préconise, on fait le point sur les recettes escomptées et on ajuste les dépenses aux recettes.
Cette dernière méthode est beaucoup plus contraignante pour un élu. Il faut gérer au plus près, ne pas embaucher, voir réduire la masse salariale qui représente dans la plupart des cas 50% du budget de fonctionnement, réduire les services à la population, diminuer les dépenses dites non nécessaires, tel le fleurissement ou le nettoyage.
Mais seule cette dernière méthode permettra une fois la crise passée de repartir avec des finances saines et prêtes à être démultipliées.
Non, l’augmentation des impôts n’est pas une fatalité, une bonne gestion doit permettre de faire presque aussi bien avec les mêmes budgets, il faut juste communiquer et l’expliquer.
Des gaspillages considérables existent dans toutes les collectivités et surtout les plus importantes, les marges de manœuvres en matière d’économie sont énormes, et ne serait-ce que par la suppression des collectivités qui s’empilent les unes sur les autres. Il est impératif que le rapport Balladur soit suivi des faits, et voir même plus encore. Il ne faut plus en France que deux collectivités en dehors de l’Etat, une de base et une intermédiaire. Ce sera alors des milliards d’économie pour le citoyen contribuable. Manifestons-nous pour des réductions d’impôts !!

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