Le 27 mai 1943 Jean Moulin
fédérait les différentes organisations de la résistance intérieure en créant le
Conseil National de la Résistance.
71 ans plus tard nous
célébrons la première journée d’hommage à ce mouvement de lutte contre l’ennemi
d’alors, décrétée par une loi de juillet 2013 sur proposition du sénat.
Il est grand temps de
penser à honorer ceux qui pour beaucoup ont donné de leur vie pour notre
liberté.
Il y eut bien sur le
premier d’entre eux le Général De Gaulle qui par un courage impérieux s’opposa
au pouvoir d’alors dès 1940, résistant déjà à la pression politique du moment
pour mettre sur pied une armée secrète, une armée de l’ombre qui par des actes
de bravoure entraveront les nuisances de l’ogre nazi jusqu’à la libération,
aidée par les alliés.
Il y eut bien sûr comme
vous l’avez rappelé Jean Moulin, Préfet impétueux au service de la France bien
plus que de sa hiérarchie, qui créa ce conseil national et organisa ces
mouvements hétéroclites pour une efficacité accrue avant de mourir sous les
coups de l’occupant dans d’horribles souffrances.
Il y eut Rol-Tanguy, Lucie
Aubrac, Pierre de Bénouville, Pierre Brossolette, Georges Seguy, Jacques Chaban
Delmas parmi les plus célèbres, mais ma pensée ira aussi et surtout à tous les
inconnus, toutes les petites mains, tous ceux qui ont fait dérailler les trains
ou simplement fait passer un message caché sous la selle du vélo. Chaque pièce
du puzzle aussi importantes les unes que les autres qui constituaient une masse
invisible, cachée mais efficace.
Ce sont ces résistants qui
me tiennent chaud au cœur et qui me rendent fier d’être français, d’être
attaché à la mémoire de ceux qui ont agis pour ma liberté, pour notre liberté.
Les idées extrêmes sous
l’habit de la démocratie réapparaissent aujourd’hui pour des raisons similaires
à 1938. Ne recommençons pas la même histoire et avant même que l’affrontement,
la division, la persécution ne fasse loi, résistons pour un idéal de liberté et
de fraternité. Résistons pour le débat d’idées, résistons pour le courage face
aux épreuves économiques et sociales à venir, résistons pour une équité entre
nous.
Notre mémoire commune et
l’entretien du souvenir doivent être le garant de cette résistance moderne dont
mesdames et messieurs les anciens combattants vous avez la charge à transmettre
aux générations futures et nous savons que vous le faites et que vous le faites bien.
Ami, si tu tombes un ami sort de
l´ombre à ta place.
1 commentaire:
très bonne intervention . Il est inadmissible que certains se permettent de transformer cette commémoration en MANIFESTATION CGT et surtout POLITIQUE .
C'est un outrage à la mémoire .
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