vendredi 12 novembre 2010

La Chine


En ce moment les chefs d’états des 20 pays les plus puissants de la planète se réunissent en Corée du Sud pour un sommet axé essentiellement sur la résorption des problèmes économiques mondiaux.
Les objectifs des discussions sont principalement de fixer des règles économiques au niveau des échanges entre pays tant des matières premières ou produits manufacturés que monétaires.
En corollaire les discussions portent aussi sur la différence de valeur des différentes monnaies pouvant impacter sérieusement la valeur des échanges. En très simple lorsqu’on vend 1 airbus aux chinois s’ils le payent en euros, avec ces euros vous pouvez acheter pour la même valeur d’autre chose, du pétrole par exemple, car l’euro reste stable. Mais s’ils vous le payent en yuan, vous ne pouvez presque rien acheter avec cette monnaie car personne hors la Chine n’accepte cette monnaie, et en plus dans un délai très court le yuan peut perdre la moitié de sa valeur. En effet la Chine fabrique à profusion de la monnaie afin justement de payer peu cher ce qu’elle achète. C’est un peu le principe de la « monnaie de singe »…
Par contre la Chine achète la dette des pays occidentaux et principalement les USA en dollars ! Ce qui lui permet de toucher des interets colossaux et surtout de tenir l’économie de ces pays.
Quand on sait de plus que désormais la Chine possède à elle seule 20% de la puissance de la recherche mondiale, on entrevoit très clairement que ce pays possède tous les atouts pour tenir demain l’économie mondiale dans sa main.
Par contre la Chine est absolument dépendante en matière alimentaire et sa volonté d’acheter directement des pans de pays entiers pour produire et nourrir sa population met là en avant son talon d’achille.
Il est grand temps que notre petite Europe toute remplie de certitudes, et d’orgueil en matière économique et sociale se rendent compte que demain nous devrons nous plier aux volontés économiques de la Chine et de l’Asie et il faut s’attendre à beaucoup de désillusions et remettre en cause beaucoup d’acquis sociaux que nous ne pourrons plus nous payer !
Par contre l’agriculture a de beaux jours devant elle, si tant est que le pouvoir politique en fasse un réel atout et s’en serve de force de frappe en matière d’exportation, en s’appuyant sur des agriculteurs dont les acquis sociaux sont loin d’être une priorité.La Chine nous tient économiquement, nous pouvons modérer ses ardeurs par la faim !

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