mardi 12 août 2008

Laure de l'ingratitude


Quel désastre que les résultats de la championne olympique Laure Manaudou.
Mais sans doute cet exemple est il à méditer. Il est le reflet de notre société actuelle, celui de l’insouciance et de l’ingratitude.
Cette jeune fille brillante, exceptionnelle, très belle et ayant des aptitudes incomparables pour son sport tombe aujourd’hui dans la déchéance sportive. Et le reste suivra, il faut s’en douter. Quel sponsor soutiendra une perdante ?
Cette championne est arrivée au niveau où elle était grâce à deux facteurs étroitement liés, du travail et son entraineur, ou son entraineur et du travail.
A 22 ans c’est une jeune très jeune sportive qui tombe, une sportive qui aurait pu encore jouer une séance de jeux olympiques après ceux de Pékin.
Mais voilà Laure a décidé de se détacher de son mentor de celui qui l’avait faite, Laure a décidé de ne plus travailler.
C’est une vraie parabole vivante et d’actualité qui se montre devant nous, et quelle leçon de vérité.
Et combien connaissons nous autour de nous d’exemples comme celui-ci, certes pas forcément au niveau sportif, mais de gens qui doivent une partie de leur réussite à des professeurs, des collègues, des subordonnés, des collaborateurs, des proches et qui forts du prestige gagné se détournent de ceux qui leurs ont aidé ou permis d’obtenir les résultats acquis.
Ce qui est frappant dans le cas de Laure c’est que son ingratitude ne paie pas, et que la sanction est immédiate, car dans le sport la sanction ne se fait jamais attendre.
Laure devrait avoir de la mémoire, et si elle veut s’en sortir revenir à son meilleur niveau, elle devrait faire fonctionner sa mémoire et se souvenir que les résultats ne peuvent s’obtenir que grâce au travail et à celui qui lui a permis d’arriver là où elle est.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu as surement raison sur le fond mais à 22 ans il est difficile de concilier sport de haut niveau et vie affective surtout avec un entraineur sur le dos... comme Lucas. La discipline demande beaucoup et le mental doit suivre. On ne vit qu'une fois et à force les sacrifices (et pas les moindres) pèsent sur le dos. Etre au haut niveau est "facile " quand on fait ce qu'il faut pendant un laps de temsp mais y rester.... c'est une autre histoire.
Le tout maintenant pour Laure est de savoir si elle est une grande championne : faut savoir rebondir!

Anonyme a dit…

je crois surtout qu'il est plus facile de concilier vie affective avec notoriété, pub et gros revenu qu'avec efforts!!et que comme beaucoup de nos "grands" sportifs elle est en train de choisir la voie de la facilité...le sport demande certes d'énormes sacrifices mais vu ce que cela apporte de satisfaction et vu aussi la durée d'une carrière sportive, je pense que lorsqu'on a la capacité de le faire, il faut le vivre à fond et laisser de coté les galipettes en série au profit de la stabilité et des conseils. Il faut savoir gérer stress détente entrainements et savoir se remettre en question sans se monter le bourrichon!!à croire qu'en France nous n'avons plus que des gens qui ont un potentiel mais ne vont pas au bout des choses!regardez le foot, le judo, l'escrime,la natation...certes les résultats sont pas mal, on va pas cracher sur les médailles d'argent non plus, mais on échoue à rien de la véritable reconnaissance...on réussi des parcours assez remarquables et arrivé à la finale, épuisement, blessure, la tete n'y est plus et on échoue...Y a t'il un réel problème d'entrainement de manière générale avec un calendrier trop serré ou une surmédiatisation de certains athlètes à des fins publicitaires et marketing???on peut se poser des questions quand on voit des médaillés d'or de 22 ans pour leur 1er passage au JO et dont on avait jamais entendu parler........

Anonyme a dit…

Je suis déjà assez dégouté par les commentaires de nos médias qui il n'y a pas si longtemps ne tarissait pas d'éloges au sujet de cette sportive de haut niveau et qui maintenant mène la curée en des termes pour le moins grossiers et dégradants. C'est vrai que l'on portait beaucoup d'espoir sur cette nageuse mais celle-ci n'est après tout qu'un être humain et une femme et je considère cet acharnement et ces critiques injustes. Si toutes les personnes qui critiquent se regardaient de temps en temps dans une glace peut-être seraient-ils plus indulgents et moins charoganrds

Anonyme a dit…

me sentant un peu un peu attaquée par le dernier commentaire, j'ajouterai simplement qu'en tant que femme et etre humain j'ai envers mon travail une exigence extreme, meme s'il ne consiste pas à sauver le monde tout les jours ou à représenter mon pays...je trouve donc déplorable d'etre payé pour un travail qui n'est pas fait, et quel qu'il soit d'ailleurs!!
alors lorsque l'on accepte les honneurs, photos interview quand on gagne, on sait aussi que si l'on perd il va falloir assumer les remarques et les critiques...
c'est le(s) jeu(x) !