dimanche 20 septembre 2020

Après la défaite l'humiliation à St Pourçain.

 

Quelques mois de silence où je me suis abstenu de tout commentaire sur l’élection municipale et des rebondissements à son issue. Mais désormais que le recours au tribunal administratif a été jugé en faveur de la liste que je menais je peux parler.

Chacun sait que les conditions sanitaires ont perturbé les élections au point de repousser le deuxième tour de plusieurs mois, tout comme l’élection des exécutifs municipaux des listes élues au premier tour, ce qui fut notre cas. Mais de là à penser que nos adversaires se serviraient du malheur des français à des fins de combat politique je ne pouvais imaginer de telles basses manœuvres.

Tandis que durant presque deux mois nous nous débattions, mon équipe et moi-même à la mise en œuvre de la protection de notre population et de nos personnels, mes adversaires confinés bien confortablement chez eux prenaient le temps d’instruire un mémoire en recours de notre élection, le même mémoire ce qui prouve la collusion parfaite entre mes deux adversaires. On peut tout de suite voir la comparaison du sens des valeurs entre servir et se servir. 

Quelle honte du côté de notre adversaire de gauche homme politique éminent ayant brigué un mandat national, une vice-présidence régionale et fait partie des cabinets ministériels de gauche depuis François Mitterrand, cela ne nous rajeuni pas, lui l’énarque battu par un agriculteur local. Quelle tristesse que de finir une carrière en simple conseiller municipal d’opposition, entraînant avec lui les conseillers municipaux de sa liste n’ayant à mon sens pas pris en compte la mesure de la basse démarche, mais devenus solidaires. 

Et que dire de celle dont le père avec les élus a construit une partie de l’économie locale avec qui j’ai tant échangé et même projeté de construire ensemble une usine agroalimentaire, elle qui aujourd’hui n’a pour seule volonté la destruction, la division et l’animation de rancœur de ne pas exister entrainant avec elle le parti des mécontents, ceux qui ont profité à des fins personnelles des bontés et des avantages de la municipalité. Elle ferait mieux de faire honneur au mandat qui lui a été confié par les électeurs plutôt que de briller par son absence aux conseils municipaux ou aux commissions municipales. Par son absence répétée au conseil municipal elle ne pourra même pas être grand électeur aux prochaines élections sénatoriales alors qu’un poste lui était réservé. 

Voici donc les arguments de mes adversaires devant le tribunal, hormis l’effet COVID que le Conseil Constitutionnel a débouté depuis début juillet, tous rejetés par les juges dans un jugement commun prouvant la similitude des deux recours.

La diffusion d’un bulletin municipal moins de 6 mois avant les élections, un journal de campagne de ma part qui serait polémique, des photos utilisées durant la campagne qui auraient appartenues à la municipalité dont une en présence de la Préfète. Mes adversaires argumentaient que j’aurais dévoilé des projets de campagne dans le bulletin municipal ou que j’aurais abusé de mon rôle de conseiller régional dans la campagne. Ils vont même jusqu’à demander aux juges de me condamner pour avoir participé à un goûter chez une colistière. Cependant les juges ont bien mis en valeur la différence de près de 10% soit 183 voix qui séparait notre liste de la première de nos adversaires et que dire des 356 voix séparant de la dernière. Je vous laisse à votre tour porter une appréciation sur la faiblesse des arguments révélant par cette procédure l’exacerbation de la défaite dans une piètre démarche.  

La défaite par le vote n’a pas suffi, il leur a fallu ajouter à cela l'humiliation infligée par le jugement du tribunal au nom du peuple français. 

Il y a bien longtemps que St Pourçain n’avait pas connu de tels bassesses dans le déroulement des élections municipales, le syndicalisme d’un employé de la mairie y a joué un rôle dont je reviendrai ici dans les jours prochains, ainsi que des éléments extérieurs.

Mais avec une liste formidable autour de moi, des gens courageux, dont la seule volonté est de se battre pour St Pourçain, j’ai fait face, imperturbable dans les tempêtes, stoïque face à l’adversité n’ayant pour seul cap la hauteur des idées, l’envie folle de porter les projets dévoilés durant la campagne pour le service de St Pourçain et des St Pourcinois.  Ma devise pour une élection est que je préfère être battu avec ma conscience plutôt que de gagner avec une compromission, plus que jamais cette devise m’anime et prouve que j’ai eu raison, tant les pièges m’ont été tendus.

Désormais les jeux sont faits, je reste plus que jamais le maire de tous les St Pourcinois pour 6 ans et je m’attache à le prouver tous les jours, je suis même le maire de ceux qui ont été abusés par des adversaires qui s’en sont servis  pour leur usage personnel, bien loin du désintérêt lié normalement à la fonction.

“La vérité tombe de l'esprit quand elle est mûre, comme le fruit de l'arbre.” Henri Gougaud

1 commentaire:

Unknown a dit…

Merci Mr je Maire,
Merci Manu,
Merci pour ces précieuses inform
ations.
C'est clair , précis et concis.
Je suis assez surpris qu'en cas de "déculottée", en "ville" ,on déserte dès les premiers jours, les séances municipales. J'ai ouï dire qu'à la campagne c'était le contraire. L'expression du " feu de paille " y prenant tout son sens.
J'ose néanmoins affirmer que pour devenir un " grand électeur" la constitution devrait imposer au récipiendaire d'avoir réalisé de grandes choses, ne serait-ce que faire ses preuves...
Sur ce, patience, patience. J'attends tout de même avec impatience le compte rendu des grandes manoeuvres syndicalistes au sein des employés municipaux.
Serait-il utile de réviser les fondamentaux du syndicalisme?.
A la manière du paysan qui soigne son cheptel avant de se rendre à la réunion...
A bientôt.