vendredi 18 mars 2016

Premier DOB de la grande région Auvergne Rhone-Alpes


Nous avons hier en assemblée plénière fait le débat d’orientation budgétaire, le premier de la nouvelle grande région.
On peut vraiment dire que notre nouvelle majorité va exercer une rupture avec la gestion socialiste jusqu’en décembre dernier.
Jugez par vous-même le bilan de nos prédécesseurs en matière de fonctionnement:
o   Les 150 voitures de fonction seront ramenées à 90 (300 000 € d’économies) ;
o   170 000 € par an de frais de taxi pour Rhône-Alpes ;
o   726 000 € de déplacements à l’international ;
o   780 000 € pour les expositions au siège de Confluence organisées par des tiers.
Tout ce gaspillage a un coût. Sur la période 2005-2015, les dépenses de fonctionnement ont progressé de 900 M€ quand les recettes, elles n’ont augmenté que de 790 M€. Dans le même temps, la dette a crû de 1,6  Md€ et les impôts se sont alourdis de 400 M€.
Dès la première année, nous allons mettre un coup d’arrêt à l’envolée des dépenses de fonctionnement. Depuis 2005, elles augmentaient de plus de 6% par an en moyenne.
Dès cette année, nous inversons la tendance : elles baisseront de 75 M€ en 2016. C’est une première depuis 10 ans.
Ce ne sont pas des discours, juste des actes : la fusion des deux anciennes régions va bien coûter moins cher en fonctionnement qu’Auvergne et Rhône-Alpes séparément.
Cela passe par des choix courageux et faits dans le respect des engagements pris devant les électeurs : les orientations budgétaires prévoient la mise en place d’un plan d’économies sans précédent : 300 M€ sur la durée du mandat soit une baisse de 4% par an en moyenne des dépenses de fonctionnement
Les économies réalisées auront des effets très visibles dès 2016.
La Région se reconstitue une capacité d’autofinancement avec cette année une épargne brute qui augmente de 18%.
Entre 2016 et 2020, la Région va augmenter de plus de moitié sa capacité d’autofinancement.
Cela se fait sans augmentation de la fiscalité régionale : engagement pris, engagement tenu.
Les impôts vont même baisser dès 2017 avec la baisse des tarifs de carte grise en Auvergne (alignement sur Rhône-Alpes).
Aujourd’hui, la Région se redonne des marges de manœuvre concrètes : elle se donne les moyens de maîtriser son destin et de fixer elle-même son propre cap, malgré la chute brutale des dotations de l’Etat. En cumul, la Région va perdre 1 Md€ sur la durée du mandat.
Les efforts portent leurs fruits : les économies réalisées vont directement financer l’investissement dans notre région (lycées, internet, téléphonie mobile, accompagnement des entreprises).
Ces économies permettent de porter une politique d’investissement ambitieuse, volontaire, au service du tissu économique, de l’emploi et de l’équilibre territorial de la Région.
Entre 2016 et 2020, la Région prévoit d’investir 4 Md€.
Cela se traduit au sein de nos territoires : c’est au minimum 70 000 emplois directs et indirects sur la durée du mandat (sur la base des clés établies par l’INSEE).
Sur ce plaidoyer d’Etienne Blanc le vice-président chargé des finances on a pu voir l’ancienne majorité éclatée, divisée avec les communistes et les Verts rejetant la gestion socialiste et même approuvant les excès en matière de fonctionnement du président Queyranne. Le groupe socialiste s’est retrouvé seul pour tenter de défendre un bilan accablant ayant pour seul posture celle d’une défense d’hommes n’étant pas des voyous et ayant géré au mieux de leur connaissances.

Le problème est sans doute là, comment gérer une région quand on a jamais géré une entreprise.

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