samedi 7 juin 2014

Les sénatoriales en vue dans l'Allier


Nous savons désormais que les élections sénatoriales auront lieu le 28 septembre. En effet ce vote lui au moins ne sera pas gêné par la réforme territoriale. C’est un vote qui ne concernera pas la population puisqu’il est à suffrage indirect c'est-à-dire que ce sont les grands électeurs qui se retrouveront à la préfecture ce matin de septembre pour le premier tour et l’après-midi pour le second.
Les grands électeurs sont des conseillers municipaux, des conseillers généraux, des conseillers régionaux et les parlementaires.
Ce sera donc pour l’Allier 928 conseillers municipaux qui éliront les sénateurs, le vote étant obligatoire, un électeur doit se justifier en cas d’impossibilité pour laisser la place à un suppléant. L'élection de ceux-ci aura lieu dans tout le département le 20 juin prochain, on pourra alors décerner une tendance sur les chances des candidats à droite et à gauche. 
Pour y avoir participé déjà 3 fois je peux affirmer que c’est épique le jour du vote du fait de la concentration de tous les électeurs dans une même salle à l’abri du public et au désespoir des journalistes.
La campagne de dernière minute par les candidats et les consignes de vote ne respectent pas toujours les partis politiques.
Il y a bien sûr la campagne préalable ou les candidats font le tour de toutes les mairies pour s’attirer les faveurs de ceux qu’ils devront représenter.
Et dans l’Allier, département rural si il en est, ce sont par tradition des sénateurs du milieu rural qui sont souvent élus afin de bien représenter cette masse d’électeurs au contact des problèmes des petites ville des campagnes. Si les députés seront dorénavant sans doute toujours issus des villes où se trouvent le plus grand nombre d’électeurs, surtout dans l’Allier avec ses trois grandes villes, les sénateurs devront représenter justement les problèmes autres que ceux des grandes villes.
En coulisse les préparatifs commencent et si Gérard Dériot et Mireille Schurch seront sans doute candidats à leur réélection d’autres préparent leur candidatures.
Gérard Dériot a lui clairement annoncé la couleur en se démettant de son mandat de conseiller général afin de respecter par avance la loi sur le cumul des mandats. Il lui faudra sans doute s’associer un candidat d’une petite ville et Bernard Coulon pourrait bien être celui-là, fort de sa réussite du développement économique de la communauté de communes de St Pourçain et des opérations à répercussions départementales comme le tour de France ou la semaine fédérale de cyclotourisme et serait le digne successeur de Bernard Barraux, fort d’un très bon résultat en 2008 au premier tour.
A droite ces deux candidats auront sans nul doute le soutien du monde rural qu’ils représentent bien.
D’autres à droite se laisseront tenter comme Yves Simon ou Pierre-André Périssol et s’entendront ils avant les élections ou attendront ils le premier tour pour se départager ?
A gauche outre Mireille Schurch, Jean-Paul Dufrègne semble ne pas être intéressé, Alain Denizot retentera t’il son essai de 2008 ou laissera t’il Jean Mallot au chômage depuis le départ de Jean-Marc Ayrault du gouvernement porter le flambeau difficile du parti socialiste ? On parle aussi de Dominique Bidet président des maires ruraux et qui en cas de réforme des cantons serait en position inconfortable sur le sien, mais aussi de Jacques De Chabannes PRG qui après ses brillantes élections sur le canton de Lapalisse pourrait être candidat d’un secteur Est du département souvent oublié.

L’été sera chaud, sans doute par le soleil mais aussi par les tractations entre candidats et une campagne qui se fera en période de vacances qui ne rendra pas facile la tâche des candidats n’ayant pas déjà un rayonnement départemental. 

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