samedi 11 octobre 2008

Lu, vu et entendu cette semaine:


Les prix des matières premières agricoles a baissé d’environ 44% par rapport à l’an dernier à la même époque. Ainsi le blé qui valait 180€/T en vaut aujourd’hui 130, le maïs qui valait 200€/T en vaut 150 etc… Avez vous vu baisser le prix de la baguette ? du pain ? des pattes ? des produits laitiers ?
Le pétrole fait le même exercice, avez vous vu baisser l’essence à la pompe dans la même proportion ?

Une expérimentation a eu lieu en grandeur nature sur deux vergers de 15ha mitoyens dans le Lot et Garonne sous contrôle d’huissier et d’experts.
L’un était conduit suivant la méthode traditionnelle et l’autre suivant les nouvelles préconisations de la réglementation d’utilisation des produits phytosanitaires.
Le premier a subi 20 traitements et tous les fruits ont été récoltés avec une qualité correcte.
Le second a subi 34 traitements ( !) et aucun des fruits n’a pu être commercialisé car tous les fruits étaient pourris.
En effet dès le 22 mai le taux de tavelure sur les arbres était de 95% sur les feuilles et 80% sur les fruits. Ainsi en respectant les préconisations, l’agriculteur ne pouvant pas repénetrer dans ses parcelles à moins de 48 heures, cumulé à l’interdiction de traitement par vent de maximum 19km/h, la tavelure s’est propagée en moins de 24 heures créant des dégâts irrémédiables. De plus l’agriculteur a dû ramasser tous les fruits abîmés ainsi que les feuilles afin que la tavelure ne se propage pas l’année suivante….
Des expérimentations similaires ont eu lieu sur céréales donnant les mêmes résultats.
Avec de telles méthodes, la famine est à nos portes !

La crise financière affectera sérieusement la constitution des budgets des collectivités locales. D’une part parce que l’état va sérieusement réduire ses dotations et compensations en tout genre, et d’autre part car le crédit plus cher va diminuer les possibilités d’investissement.
Qui plus est, Dexia et la Caisse d’Epargne étant les deux plus importantes banques prêteuses aux collectivités sont en difficulté, les accords de crédit vont se faire plus difficiles.
Les experts misent sur un alourdissement des frais financiers d’environ 10%.Les budgets 2009 devront en tenir compte et les marges de manœuvre en investissement devront inévitablement être réduites.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Manu tu es un peu confusionnel en ce moment... Je ne pige pas le rapport avec la choucroute de la fin de ton propos...

La crise s'immisce vraiment partout, même dans tes articles ;-)

Anonyme a dit…

Bien dit Corinne : peut et doit mieux faire......