vendredi 29 février 2008

OGMs

Juste histoire de lancer le débat et surtout de donner aux gens une autre version de ce qu'on écoute trop souvent.
Tous nous sommes tous des OGMs. En effet par le croisement des gens d'une même espèce il y a mélange de gênes contenus dans l'ADN de ceux qui s'accouplent.
Si bien que tous les produits issus d'une fécondation, qu'elle soit animale ou végétale est un mélange de gênes.
Depuis les années 90, l'homme par les recherches biotechnologiques a réussi a déchiffrer (séquençage) l'ADN et identifier à quoi servent tel ou tel gêne dans une chaine d'ADN.
C'est ainsi qu'on a découvert les fonctions de pas mal de gênes chez le végétal surtout, car les recherches des biologistes ont surtout porté sur le végétal, sans doute par tabou du règne animal (l'homme) mais surtout car des progrès gigantesques sur la sélection végétale devenaient possible.
En effet après avoir connu le rôle des gênes il devient possible maintenant d'en isoler ceux qui ont un interêt afin de les introduire dans une plante qui ne le porterait pas afin de l'améliorer par ce gêne.
La plus grosse erreur a sans doute été de la part de Monsanto d'exploiter ce système immédiatement pour renforcer la vente du round'up, produit qu'il commercialise.
Car en effet l'amélioration génétique porte sur des tas d'autres qualités (captage de l'azote de l'air, résistance à la sécheresse, production de médicaments...) dont de toute façon la séléction naturelle l'aurait fait un jour, mais dans très longtemps. La transgénèse ne fait que raccourcir les délais, et de rendre plus sur la certitude de l'introduction des gênes, car la sélection naturelle oblige au croisement de milliard de gênes (pas toujours utiles!) avant d'arriver au résultat souhaité.
La France était pionniere dans ce domaine, surtout par la recherche publique, mais les USA avides d'un contrôle du vivant et de la semence ont très rapidement conçu un outils diabolique en finançant des associations altermondialistes chargées de semer la peur en France et en Europe afin de permettre à la recherche américaine de rattraper son retard, de dépasser l'Europe et de déposer le maximum de brevêts afin de se rendre maître des semences et du vivant en général.
C'est chose quasi réussie aujourd'hui, et si nous n'y prenons pas garde ce sera la "microsoftisation" de la génétique dans les années à venir.

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