dimanche 31 décembre 2017
mercredi 20 décembre 2017
A St Pourçain on baisse les dépenses et on n'augmente pas les impôts depuis 25 ans.
Ce lundi la majorité du conseil municipal a voté le
budget de St Pourçain en alliant baisse du fonctionnement et hausse de l’investissement
sans augmentation des impôts.
La commune a subi durant trois années des baisses de
dotations de l’Etat de presque 300.000€ et si cette année le gouvernement a
annoncé une pause, le plan de 13 milliards d’économie annoncé pour les 4 années
qui viennent ne laisse pas présager de bonnes nouvelles de ce côté.
Aussi Bernard Coulon et Christine Burkhardt accompagnés
de toute la majorité municipale a préféré prendre les devants en imposant au
fonctionnement de la mairie une baisse des charges de près de 400.000€ sur un
budget de 5,2 millions d’Euros.
Bien que les agents bénéficient cette année d’une légère
augmentation qui n’est en fait qu’un rattrapage des années antérieures, la
masse salariale est contenue notamment par des départs en retraite d’agents non
remplacés. Mais c’est aussi grâce à une baisse des dépenses sur tous les postes
de consommation bien que la limite arrive à son terme et qu’il ne sera pas
possible indéfiniment de baisser les dépenses sans diminuer le service à la
population ou en augmentant les impôts.
Car outre les baisses de dotations, l’Etat se décharge
sur notre commune de services à la population supplémentaires comme les
passeports, cartes d’identité ou permis de conduire qui demande une
mobilisation plus importante de personnel. Tout comme la suppression des
herbicides qui demanderont soit que la ville ne soit plus désherbée, soit que
du personnel désherbe à la main et donc une dépense supplémentaire.
Notre majorité municipale a donc anticipé de nouvelles
baisses de dotations en privilégiant l’investissement qui est créateur d’emplois
et qui dynamise la ville.
Nous avons programmé plus de 2 millions d’Euros de
travaux et en partie phasés sur plusieurs années comme l’église ou la route de
Briailles, en réalité c’est plus de 3 millions d’Euros d’opérations à venir.
Dans ces travaux, les plus significatifs seront l’ascenseur
salle Mirendense, la route de Briailles et la rénovation intérieure de l’église
qui permettra à terme le remontage de l’orgue, ainsi que d’ici la fin de l’année
peut être le début de la réfection de la passerelle.
Mais St Pourçain est une petite ville qui optimise les
recettes et dépenses surtout grâce à des élus très proches du terrain et de la
réalité à même de prendre au quotidien les bonnes décisions au bon moment. Et c’est
en outre un effort de la part des agents de toujours trouver les meilleures
solutions techniques pour économiser ou ajuster au mieux les dépenses.
Cette année l’innovation a surtout résidé dans un vote du
budget avant le 1er janvier dans le but de pouvoir démarrer les travaux déjà en
préparation dès le début de l’année et surtout pouvoir faire la demande de subventions
auprès de la Région, du Département et de l’Etat dans les temps qui se situent
souvent en février.
Bien que l’opposition de gauche ait voté contre ce budget,
nous pensons que notre majorité a élaboré un budget de combat, celui de
continuer à rénover notre ville, améliorer les services et de faire toutes les
économies.
Nous espérons être suivis par la population et surtout
par les nombreux utilisateurs d’équipements publics pour que chacun pense bien
à ne pas dérégler le chauffage ou éteindre les lumières par exemple.
Encore cette année et pour la 25e année les taux
d’imposition n’augmenteront pas cette année à St Pourçain parce que nous
pensons que le citoyen subit déjà très largement les hausses d’imposition
notamment par l’Etat, mais si celui-ci continue à faire des économies sur le
dos des collectivités cette bonne gestion aura sa limite. L’exonération de la
taxe d’habitation par exemple ne sera jamais compensée ni réévaluée et sera
donc une perte de recettes pour la commune.
Juste en conclusion, nous apprenons que l’Etat augmentera
pour 2018 les prélèvements obligatoires de 4,5 milliards d’Euros.
A la région nous faisons 130 millions d’Euros d’économies
par an sans augmenter les impôts et à St Pourçain nous faisons une économie de
400.000€ et n’augmentons pas les impôts.
Si le gouvernement s’appliquait à lui-même la manière de
gérer notre région ou notre commune, les comptes nationaux seraient rétablis en
5 ans. Je vous laisse vous faire votre propre jugement en face des actes !
vendredi 8 décembre 2017
mercredi 22 novembre 2017
Pourquoi les Chinois achètent ils de la terre en France
Les chinois investissent dans la terre en France, après
1700ha dans l’Indre c’est 900ha dans l’Allier.
Mais les investissements chinois dans l’agriculture et l’agroalimentaire
français ne datent pas d’hier pour ces achats directs dans l’outils de
production. Il y a 20 ans déjà c’était dans les vignobles bordelais et plus
récemment dans l’industrie laitière bretonne.
J’entends les émotions quand on touche au patrimoine
français, la terre, le droit de propriété inscrit dans notre constitution. Mais
se pose t’on les vraies questions ?
La France abandonne son agriculture par le choix d’une
société de consommation repue au profit d’un peuple nombreux et qui a faim, la
stabilité politique des pays passant en premier par la satisfaction des
estomacs.
La révolution française est due à un peuple qui criait
famine. N’oubliez pas cette réponse de la reine en 1789 quand elle demandait
pourquoi ces manifestations de colère du peuple et qu’on lui disait qu’il
voulait du pain. La reine eut cette parole magnifique « s’ils n’ont plus
de pain qu’on leur donne de la brioche ! » Et bien notre bobosphère des
villes est dans le même état d’esprit sauf que les réponses se font désormais
par réseaux sociaux. Les révolutions de printemps d’Afrique du nord en 2010 n’avaient
pour d’autres raisons que le prix du blé ayant atteint des sommets rendant le
pain au rang des produits de luxe et une bonne part de l’immigration actuelle,
hors Syrie, est due à la faim de ces peuples.
La Chine acquiert des terres en France, mais l’a fait sur
des millions d’hectares en Afrique durant ces 10 dernières années, en Australie
aussi en ayant acheté une ferme de 60.000ha, ou en Ukraine prenant des
participations majoritaires dans des agrofermes par unité de 10.000ha ou 10.000
vaches.
Cette nation vient d’acheter Syngenta le n°2 mondial de l’agrochimie
et des semences avec notamment toutes les technologies OGM.
On parle de la Chine car c’est le plus voyant et sa
puissance lui permet de faire des acquisitions sans pudeur. Mais l’Inde, l’Indonésie,
une partie de l’Afrique Australe, l’Amérique du sud misent de toutes leurs forces
sur l’agriculture soit par des acquisitions externes soit par de l’investissement
massif dans les nouvelles technologies.
N’oublions pas non plus les USA qui font de l’agriculture
une priorité nationale au même titre que l’armée et la sécurité nationale.
La Russie devient le premier producteur et exportateur
mondial de blé et dispose de ressources agricoles immenses, qu’elle protège pourtant
à la porte de la Chine, mais préfère miser à juste titre sur le commerce.
Et pendant ce temps-là, la France et non l’Europe, car l’Allemagne
a bien compris aussi l’enjeu entre autres pays, tergiverse sur son agriculture,
fait des états généraux, joue avec la peur du glyphosate, abandonnant
complètement son agriculture qui pourtant peut rapporter autant que l’industrie
aéronautique outre son rôle nourricier.
La France fait le choix schizophrénique de vouloir manger
bon, sain et de qualité à pas cher sans se rendre compte qu’en tuant son
agriculture elle se nourrit de plus en plus de produits importés à l’opposé des
critères, ayant parfois reçu des doses massives de glyphosate. Le bio en est le
parfait exemple, les importations de produits issus de l’agriculture biologique
peuvent aller de 30 à 70%. Et les normes de production de ces produits peuvent
être parfois très très éloignées des critères de l’agriculture biologique… Mais
qu’importe si l’étiquette le dit et surtout si les médias disent que bio c’est
bon c’est l’essentiel en masquant tous les scandales sanitaires qui tournent
autour.
Aussi pour en revenir aux Chinois en France, dites vous
bien que la production faite sur ces terres achetées ne sera pas pour nourrir
les français, comme l’a montré le lait en Bretagne. Et pire encore ils ne
demanderont pas d’aides européennes et donc ne seront soumis à aucun contrôle
et pourront produire à leur guise sans tenir compte des règlements notamment
environnementaux, dans le strict respect de la loi française.
Ces investissements étrangers sur notre propre sol devraient
nous ouvrir les yeux même s’ils restent symboliques, nous aurons demain 9
milliards d’être humains à nourrir sur terre, il serait frustrant d’avoir faim en
France à côté de champs de blé destinés à l’alimentation des Chinois.
mercredi 8 novembre 2017
lundi 6 novembre 2017
Le coût et les délais des travaux dans les collectivités
Les communes et les collectivités sont trop souvent
prises peu au sérieux par les entreprises en ce qui concerne les coûts ainsi
que les délais.
Combien de fois j’ai pu constater et d’autres avec moi
que bien des travaux ou prestations similaires n’ont pas le même coût suivant
que vous les fassiez faire à titre privé ou par la collectivité quand vous êtes
dans la situation d’un chef d’entreprise et élu à la fois.
J’ai une foule d’exemples dans lesquels je pourrais tirer
celui de l’eau potable ou l’assainissement avec le prix des tuyaux, vannes ou
raccords en tous genres qui vont du simple à 4 fois le prix.
Autant dire que très souvent les collectivités payent le
prix fort et cela rejoint un vieil article que j’avais écrit sur le salon des
maires où j’avais constaté que les élus étaient reçus sur les stands comme des
princes, ils peuvent…
Mais derrière les collectivités il y a le citoyen qui
paye ses impôts. Alors me direz-vous qu’est ce que je fais dans mon rôle d’élu
pour changer cela puisque je le sais.
Et bien deux choses rendent difficiles le réalisme
économique. La première qui est le marché public et ses règles très
astreignantes qui incitent les entreprises à prendre des marges de sécurité et
de ne pas prendre de risque, voire s’entendre entre elles. Quand à titre privé
vous voulez acheter des fournitures vous pouvez négocier avec qui vous semble
bon, dans le cadre des marchés publics vous pouvez aussi négocier mais suivant
des procédures tellement longues et administratives que cela vous freine
considérablement.
Et la seconde sont les normes. Tout ce qu’achète une
collectivité doit répondre à des normes qui coûtent cher. Une même vanne, fabriquée au même endroit,
construite de la même façon, dans le même matériau coutera entre 4 et 10 fois
plus cher en eau potable qu’en irrigation par exemple juste parce que l’entreprise
appliquera la norme « eau potable » qui a coûté très cher en tests
pour l’obtenir. Directement la collectivité paye ces normes qui nourrissent
tous ceux qui en vivent ou la font vivre.
Et s’il est une réussite dont je suis fier dans ce paysage
que je vous décris avec résignation, c’est le fait d’avoir obtenu de l’entreprise
qui a construit la station d’épuration de St Pourçain, des pénalités quant au
retard pris et quelques travaux pas complètement réussis.
Après 4 années de contentieux sans lâcher prise la
commune a enfin obtenu des indemnités conséquentes principalement parce que le
calendrier contracté n’a pas été respecté et malgré 3 délais supplémentaires
accordés au cours des travaux. Mais il y a une limite à ne pas dépasser surtout
quand la mauvaise foi se met de la partie. Heureusement cela n’impacte pas son
fonctionnement qui est parfait.
Je vous passe tous les détails, affaires traitées au
tribunal, discussions entre avocats et accords jusqu’à la demande de l’entreprise
de mettre dans l’accord une obligation de ma part de me taire.
Je ne la citerai pas volontairement car mon propos n’est
pas sur l’entreprise en tant que telle mais sur les pratiques courantes des
entreprises à ne pas respecter les délais et parfois obtenir des rémunérations
supplémentaires pour des choses non prévues au marché initial.
Certes dans le domaine des travaux tout n’est pas
toujours prévisible et il y a parfois des surprises qu’il convient d’apprécier
à leur juste réalité. Mais il est aussi des fautes de ceux qui conçoivent les
travaux que la collectivité n’a pas à supporter et celui qui se trompe doit
payer.
Derrière notre action d’élu ce sont tous ceux qui payent
des impôts ou des taxes qui doivent pouvoir avoir confiance en pensant que leur
argent confié est utilisé à bon escient.
Heureusement il y a aussi des travaux qui se déroulent
parfaitement et qui offrent parfois, même si c’est rare des bonus et c’est
autant qui vient en diminution du coût des travaux.
Gérer une collectivité n’est pas forcément simple et les
petits malins qui yaka faukon lâchent très souvent prise au premier grain, car
c’est l’expérience et la ténacité qui font souvent qu’une collectivité est bien
géré, sinon ça se voit très vite.
mardi 17 octobre 2017
dimanche 8 octobre 2017
Le glyphosate ou le combat schizofrene!
Le glyphosate défraie la chronique, surtout parisienne,
sans que le citoyen prit en otage dans ce débat qu’il n’a pas demandé ne sache
vraiment de quoi on parle.
Le glyphosate est la matière active du Round’up inventé
en 1974 par Monsanto dont le brevet est tombé dans le domaine public en 2000 ce
qui a pour incidence que les produits commerciaux se sont multipliés sous des
marques génériques dont la plupart sont produites en Chine. Nous sommes exactement
sous le même modèle des produits pharmaceutique pour l’homme, d’ailleurs les
traitements des plantes sont aussi appelés produits pharmaceutiques de santé
des plantes, dont le raccourci anglais est pesticide, ça fait plus peur pour
ceux qui l’agitent.
Le glyphosate est quasiment le seul produit dit
désherbant total sur le marché, ce qui
signifie par définition qu’il n’est pas sélectif des plantes à éliminer mais qu’il
détruit les plantes qui reçoivent ce produit par action foliaire. Cela veut
dire aussi qu’il n’a aucune action racinaire et donc seules les plantes
touchées vont mourir, celles à venir pourront vivre sans aucune difficulté.
Cette matière active est de synthèse mais à l’origine
elle provient d’une plante, la glycine, l’homme n’a fait que de reproduire et
de multiplier cet élément de la nature
comme bien d’autres produits.
Il existe une norme pour évaluer la toxicité des
produits, cela s’appelle la DL50, pour ce produit elle est de 1,568g/kg, c’est la dose
mortelle à ingérer pour 50% d’une population de souris. Si bien sûr il ne viendrait à personne l’idée
d’ingérer du glyphosate à titre de comparaison voici la DL50 de produits que l’homme
ingère régulièrement. Le paracétamol est de 2,4g/kg, le nitrate de sodium
contenu dans la charcuterie est de 0,085g/kg, la caféine est de 0,192g/kg, le
sel de cuisine est de 3,3g/kg, le poivre est de 0,33g/kg, certaines huiles
essentielles ont une dose de 1g/kg , ou la bouillie bordelaise largement
utilisée en agriculture biologique 2g/kg et bien sûr plus le chiffre est bas
plus il est toxique.
Mais le glyphosate est appliqué sur des plantes qui les
fait mourir et donc par définition l’homme ne peut ingérer ces plantes. Il y a
un cas où il existe un risque, c’est l’emploi de cette matière active sur des
plantes OGM résistantes, alors l’utilisation de glyphosate a pour action de
détruire toutes les plantes sauf celle OGM, comme le soja où le maïs ou le
coton par exemple.
Ainsi donc la France n’étant pas productrice ni de soja,
ni de coton et encore moins OGM il n’y a aucun danger d’avoir la moindre
contamination de notre alimentation par du glyphosate. Par contre vous portez
tous les jours sur vous du coton traité au glyphosate et vous ingérez tous les
jours du soja dans les nombreux plats cuisinés et diverses sauces ou condiments
de cuisine dont les plantes ont été produites dans les pays ou les OGM et l’utilisation
du glyphosate sont autorisés.
L’utilisation du glyphosate en France ne se fait qu’en
interculture c'est-à-dire pour détruire des plantes concurrentes aux cultures
et pour la plupart des vivaces tel le liseron, le chiendent ou l’ambroisie sur
lesquels seule cette matière active est efficace.
L’ambroisie est tout à fait révélatrice de la nécessité
de l’emploi du glyphosate, car cette plante invasive pousse en fin de printemps
dans les cultures pour lesquelles les produits qui étaient alors efficaces pour
les détruire ont été retirés du marché. C’est pour cela que désormais l’ambroisie
prolifère avec ses pouvoirs allergisants qui si on retire du marché la seule
matière active efficace cela deviendra un problème sanitaire.
Ainsi donc la pression du monde écologiste, ceci dit en
passant concentré dans les villes comme on le voit à chaque élection, a décidé
de faire la peau au glyphosate comme un totem en s’attaquant au produit
indispensable à l’agriculture de conservation mais en préservant bien par
contre les importations de productions nécessaires à notre vie de tous les
jours gavés de produits toxiques retirés du marché en France depuis plus de 40
ans pour certains. Il est certes beaucoup plus facile pour ces groupuscules d’aller
chercher des financements de fondations de la grande distribution européenne
pour un combat dont les seuls enjeux reposent sur le monde agricole, que de se
battre contre des pays comme l’Inde ou la Chine où ces mêmes fondations y ont
des interets économiques à ne pas toucher.
Le glyphosate n’est pas un problème de santé, toutes les
agences de santé le déclare comme inoffensif, sauf le CIRC mais qui déclare
aussi la plupart de notre alimentation comme probablement cancérigène donc pas
plus que le glyphosate, cette matière active est un symbole. Le symbole de l’agriculture
conventionnelle, le symbole d’une matière active universelle, le symbole du
capitalisme et bien sûr un symbole parce que qui ne connaît pas le Round’up. Et
le combat écologisme pour survivre a besoin de ces symboles qui permettent de
fédérer outre le raisonnement scientifique, permettant de trouver du financement en basant
les campagnes sur la peur.
Tout le raisonnement du combat contre le glyphosate est
basé sur la peur, c’est flagrant avec cette matière active la moins toxique et
la plus utilisée mais surtout connue de tous.
Chers amis ayez donc peur car notre durée de vie augmente
tous les jours avec le risque forcément multiplié d’être intoxiqué, cela s’appelle
la schizophrénie !
mardi 3 octobre 2017
Nouvelle composition du bureau exécutif de la région Auvergne-Rhône-Alpes
Suite aux dernières élections législatives de juin
dernier et la démission de trois vice-présidents pour cause de cumul de
mandats, Laurent Wauquiez a souhaité revoir la composition du bureau exécutif.
C’est donc à cette occasion et parce que l’Allier n’avait
depuis la dernière élection régionale qui a vu notre majorité accéder au
pouvoir de la nouvelle grande région aucun représentant, que Laurent Wauquiez m’a
demandé d’intégrer le bureau exécutif comme conseiller régional délégué à la
gestion des fonds européens agricoles, pour les initiés le FEADER.
Si on compare à un gouvernement c’est comme un poste de
secrétaire d’Etat auprès d’un ministre, il a tous les attributs du ministre
mais doit référer de sa tâche à son ministre de tutelle.
C’est donc de cette façon que mon vice-président de
tutelle est Jean-Pierre Taite, le maire de Feurs dans la Loire et que j’ai une
délégation pour gérer une partie bien précise de la compétence agricole les
fonds européens de la PAC dont la gestion est déléguée par l’Europe aux
régions.
Je vais continuer à gérer, car je le faisais de manière
non-officielle sous la responsabilité d’Emilie Bonnivard l’ancienne
vice-présidente à l’agriculture, les deux plans régionaux, celui de l’ancienne
Auvergne et l’ancienne Rhône-Alpes qui les deux cumulés font 2,3 milliards d’Euros,
c’est un des plus gros budget de la région hormis le budget général.
Ces plans sont à destination du monde agricole pour une
bonne part, mais aussi au développement rural comme les fonds LEADER qui
servent aux projets des collectivités locales et des associations.
Cette gestion se fait en collaboration avec l’Europe en
direct et nous rencontrons régulièrement les techniciens de l’Europe.
En outre j’aiderai Jean-Pierre Taite sur d’autres sujets
agricoles comme la recherche et l’innovation agricole et le volet eau en tant
que représentant de la région à l’agence de bassin Loire Bretagne.
Certains sujets sont d’ailleurs transversaux à plusieurs
délégations comme l’eau qui intéresse aussi l’environnement et l’économie.
La nouveauté de ma fonction par rapport aux deux ans
écoulés est juste, mais ce n’est pas anodin, de pouvoir participer en plus au
bureau exécutif chaque semaine, le « conseil des ministres » de la
région, qui oriente propose et décide des grandes politiques régionales à
soumettre aux commissions et aux assemblées. C’est le lieu de rencontre ou
chacun peut s’exprimer et donner son avis sur tous les sujets. C’est aussi le
lieu de rencontre avec le président et les vice-présidents ou conseillers
délégués pour croiser nos différentes demandes ou propositions.
Cela me donne aussi la possibilité de représenter l’exécutif
de la région sur tous les sujets quand mes collègues ne peuvent se déplacer.
Cela ne changera pas beaucoup la tâche que j’accomplissais
jusqu’alors, j’ai même remplacé Emilie Bonnivard les quatre derniers mois sur
presque tous les sujets agricoles, mais si j’ai accepté c’est pour donner une
place et une voix plus forte pour l’Allier afin que lorsque des sujets
concernant notre département seront abordés en bureau exécutif, je puisse
intervenir et les soutenir, la courroie sera plus directe.
La région Auvergne-Rhône-Alpes plus que jamais est au
service de ses territoires.
lundi 25 septembre 2017
vendredi 1 septembre 2017
On veut assassiner le glyphosate!
Le glyphosate matière active principale contenue dans le
Round’Up et désormais dans une grande quantité de produits banalisé, redemande
son autorisation de mise en marché au niveau européen.
C’est la commission de Bruxelles qui décidera puisqu’il n’y
a pas unanimité des pays, la France et Malte n’étant pas favorable.
Que Malte refuse ne va pas déranger beaucoup ses
agriculteurs, mais que la France refuse alors que son nouveau président de la
république suivi par son ministre de l’agriculture veuillent faire que notre
pays retrouve sa première place européenne au niveau agricole est un non sens
total, dont la seule justification est de satisfaire quelques groupuscules
environnementalistes qui ne représentent qu’eux-mêmes.
Le glyphosate est à ce jour le seul désherbant total
ayant une action sans résistance sur aucune plante connue en France et palliant
au retrait année après année de désherbants sélectifs des cultures efficaces
sur des plantes vivaces et invasives.
Toute la base de l’agriculture raisonnée et l’agroécologie
si soutenue par notre société repose sur l’usage de cet herbicide et le
supprimer sans autre alternative, remettra inévitablement en cause cette voie.
Cela pose en plus un problème sanitaire grave pour l’ensemble
de la population car des plantes invasives et allergènes comme le chardon et
beaucoup plus comme l’ambroisie n’ont pas d’autres herbicides que le
glyphosate.
Ainsi l’ambroisie est une plante qui se développe principalement
l’été après les moissons qui recouvre les chaumes à une très grande vitesse et
seul le glyphosate permet son contrôle efficace, le système racinaire de la
plante fait que même le travail mécanique quand il est possible ne détruit pas
complètement la plante et donc lui permet de produire son pollen allergisant,
tout comme le broyage qui ne détruit pas non plus son système racinaire. La
rotation des cultures et l’emploi du glyphosate est à ce jour la seule vraie
méthode efficace. Etant moi-même allergique à cette plante je sais de quoi je
parle.
Le retrait du glyphosate n’a d’ailleurs aucune
justification scientifique puisque l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de
l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail propose son autorisation avec une classification plus faible que le sel
marin que nous consommons tous les jours et à forte dose dans nos assiettes. De
plus le glyphosate n’est jamais appliqué sur une culture en production qui
serait consommé par l’homme ou l’animal puisque le propre de cet herbicide
serait de détruire la culture.
La proposition de retrait par M.Hulot n’est juste que
démagogique pour plaire à une tranche de son électorat et on retrouve bien la
fracture des bobos des villes contre les ruraux.
Quelques études très controversées supposeraient son épitoxicité.
Cela serait d’ailleurs davantage lié aux adjuvants qui le complète que la
matière active elle-même, mais encore une fois rien de prouvé scientifiquement,
une supposition.
J’entends déjà les partisans du principe de précaution me
dire que dès qu’il y a supposition il ne faut pas prendre de risque.
Alors je vais prendre quelques exemples de cas avérés de
toxicité ou de mortalité tous les jours utilisés pour savoir si on doit les
interdire immédiatement.
La voiture : 5000 morts par an, les sports d’hiver :
90 morts par an.
Les produits Ushuaïa si chers à M.Hulot contenant du Benzyle
Salicylate hautement toxique
La pilule de contraception dont on retrouve 90% des
procédés actifs dans le milieu naturel comme perturbateur endocrinien.
Et je ne parle pas de la cigarette, des alcools forts, de
tous les conservateurs en E et de l’excès de sel dans l’alimentation tous cancérigènes…
Même le nouveau Lévotirox est plus dangereux pour l’homme
que le glyphosate.
A ce que je sache personne n’ingère ni se frotte avec du
glyphosate ?
Et le pire c’est que personne ne trouvera à redire, et
parce qu’on n’a pas d’autres solutions, à l’importation de soja OGM directement
traité en culture par du glyphosate qui restera autorisé aux USA.
Alors encore une fois qu’on foute la paix aux
agriculteurs et qu’on leur donne les moyens de travailler en bons
professionnels responsables et formés qu’ils sont !
samedi 5 août 2017
Réflexions estivales
Durant cette période estivale pour la plupart les esprits se détendent et accompagnent le
repos des organismes.
Néanmoins pour certains l’activité ne ralenti pas, voire
même est la plus intense de l’année, c’est le cas du monde agricole tout
affairé aux récoltes qui conditionnent le salaire de l’année, car comme le
disent les anciens « on ne récolte qu’une fois par an », même si c’est
moins vrai désormais avec les cultures de printemps.
Les récoltes cette année sont moyennes, pas catastrophiques
comme l’an dernier mais pas miraculeuses non plus et extrêmement variables
suivant les parcelles.
Le prix lui n’est pas à la hausse et les cours indiquent
du blé à 140€/T quand le prix de revient est à 180€/T, c’est la particularité
de l’agriculture, produire en dessous du coût de revient et semer neuf mois
avant de connaître le prix d’achat de la récolte.
Pendant ce temps là un jeune garçon fait la une des
journaux, acheté 222 millions d’Euros par un club à un autre club car
footballeur. Ma première réflexion est que l’esclavage a été aboli en France en
1848 et que je ne savais pas qu’un homme pouvait être acheté même si il est
payé pour son maigre travail.
Voit on une entreprise acheter un commercial ou un
ouvrier ou même plusieurs à une autre entreprise ? J’imagine tout de suite
la CGT dans la rue pour combattre cela.
Mais pire, le peuple qui s’est élevé contre la diminution
de 5€/mois sur les APL est prêt à payer un maillot de foot à l’effigie du
joueur prodige 140€. Ces même 140€ qui serviront sans doute à financer le Qatar et donc DAESH qui viendra user de
terrorisme sur le sol français et même lors d’un match de foot au Stade de France.
Je ne parle même pas des 500€ la place que paieront tous ces supporters pour
aller voir jouer 90mn au plus un joueur payé 30 millions d’Euro par an…
Pendant ce temps là, la nouvelle majorité à l’assemblée
nationale fait son apprentissage à grand mal en faisant passer les lois du
président Macron qui au passage n’hésite pas à renier quelques promesses de
campagne.
L’ancien ministre de l’économie devenu président de la
république découvre des comptes publics « insincères » et en profite
pour supprimer des crédits annoncés par l’ancien gouvernement dont il a fait
partie.
Comme les 853 millions d’Euros des fonds européens
contractualisés avec les agriculteurs mais qui se sont semble t’il perdus
puisqu’il a fallu trouver dans une autre poche de crédits européens pour
honorer la dette. Au passage tout ce
petit montage a été validé en 2014 lorsque Macron était ministre de l’économie
et des finances.
Ainsi dans cette petite affaire il ne s’agit même pas de
crédits du budget français, mais de crédits européens qui font défaut sur un
programme adopté en 2014. De là à penser que l’Etat français s’est servi des
crédits européens pour faire sa trésorerie il y a un pas que je ne franchirai
pas mais que je laisserai à chacun le soin de juger.
Il est certain d’une chose c’est que des promesses ont
été faites qui ne peuvent être tenues et les grandes envolées lyriques vont
vite se heurter à la réalité des caisses vides, comme la politique de
développement de l’agriculture biologique que je suis activement au niveau
régional et dont j’alerte tous les niveaux depuis avril.
Il en est de même de la suppression de dotations pour les
collectivités qui vont tout simplement stopper les investissements des communes
pourtant fer de lance de l’activité locale.
Je repense à ce budget régional que Laurent Wauquiez nous
a fait voter en juin dernier avec 130 millions d’Euros d’économie tout en
augmentant les subventions aux communes.
Si l’Etat français était géré comme l’est la régions
Auvergne-Rhône-Alpes le budget national serait à l’équilibre en 5 ans !
mercredi 19 juillet 2017
13 milliards d’économies supplémentaires !
C’est l’annonce de Macron à destination des collectivités
locales des économies que l’Etat fera en compensations diverses et variées à
leur destination.
Alors qu’Hollande avait mis trois coups de rabots ces
dernières années pour économiser 10 milliards d’Euros, le nouveau président
finit d’enfoncer le clou et rajoute même 3 milliards de plus que ses promesses
électorales.
Cela devient insupportable d’autant plus que l’Etat
continue à transférer des compétences supplémentaires à ces mêmes collectivités
pas toujours compensées et que le gouvernement prévoit de supprimer la taxe d’habitation
qui est une des principales ressources des communes.
Qui plus est les collectivités ont souvent peu de dettes,
des budgets équilibrés ce qui est loin d’être le cas de l’Etat depuis 1979.
Pour chacun se rende bien compte de l’importance de ces
chiffres, pour une ville de 5000 habitants comme St Pourçain c’est 300.000€ de
moins ces trois dernières années, on peut donc penser qu’il faut s’attendre que
cette nouvelle économie fasse à peu près le même effet c'est-à-dire 300.000€
supplémentaires, ce qui fera 600.000€ depuis 2015.
Ma pensée va aux petites communes qui n’ayant déjà pas
grandes recettes vont se retrouver bientôt sans rien du tout, j’espère que ceux qui ont parrainé Macron
auront la décence de s’en réjouir voire de montrer l’exemple, aux autres ce
sera ma compassion faute de pouvoir faire mieux.
A tous ceux qui ont voté Macron et qui dépendent plus ou
moins des collectivités, il faudra apprendre à se serrer la ceinture avec le
sourire.
Cela va impacter inévitablement tous les services rendus
par les collectivités, écoles, associations, entretien et mise à disposition
des salles, terrains et installations sportives et culturelles, entretien des
voiries, espaces verts, évènements festifs et tant d’autres qui vont devoir par
répercussion apprendre à se serrer la ceinture.
Les fonctionnaires territoriaux vont être impactés eux
aussi, la masse salariale dans une collectivité est souvent le budget le plus
important, par le maintien voire la réduction des effectifs sans compter que
Macron a annoncé le gel du point d’indice et prévoit de distinguer les
différentes catégories de fonctionnaires pour un traitement différencié.
Les économies sur les collectivités sont les pires qui
puissent être décidées car ce sont elles qui font pour une bonne part l’investissement
localement, la Région Auvergne-Rhône-Alpes ne s’y est pas trompéeen pratiquant
une politique inverse et subventionnant l’investissement des collectivités
locales alors qu’elle-même est impactée par les économies imposées par l’Etat.
J’ai des pistes immédiates d’économies de centaines de
milliards, il suffit d’abroger 50% des lois et décrets qui imposent des normes
qui coûtent une fortune dans leur application et en tant qu’élu comme
agriculteur je peux en faire un recueil digne de la grosseur de la pléiade.
Mais le bon sens n’existe pas à Paris, vous avez élu des
énarques dont le métier est de faire toujours plus de lois pour faire des
économies, c’est un antagonisme !
mercredi 5 juillet 2017
samedi 1 juillet 2017
+ 8 Milliards €, +130 Millions €
Que peuvent donc
signifier ces deux nombres assez gigantesques pour le commun des mortels ?
Le premier est le déficit supplémentaire de la France
dissimulé par le gouvernement socialiste et le président Hollande sur le budget
en 2016, le second est la somme des économies réalisées sur le budget de la
Région Auvergne Rhône Alpes sur la même période.
Ainsi le budget de la France s’établit donc à un déficit de 2.176 milliards d’Euros
tandis que le budget de la région Auvergne Rhône Alpes affiche un excédent de 76 millions d’Euros.
La cour des comptes pointe un budget de la France non
sincère avec des comptes faux et une dette dissimulant 8 milliards de plus que
ceux affichés et le budget de la Région Auvergne Rhône Alpes lui affiche 130
millions d’Euros supplémentaires d’économie alors que l’objectif était de 75
millions.
N’est-il pas une meilleure démonstration de deux gestions aux antipodes l’une de
l’autre ? Et faut-il ajouter que Laurent Wauquiez passe derrière une
gestion socialiste de la région qui comme la France arrivait à bout de souffle
et à la limite de la faillite ?
Que faut-il démontrer de plus qu’une gestion de droite
rétablit la santé financière d’une collectivité tandis que celle de gauche
l’emmène à la faillite ?
Standard & Poors a mis la note la plus haute qui
puisse exister à une collectivité pour récompenser la gestion financière de la
région en lui mettant AA alors que la France s’est vue dégrader par deux fois
les notes de la France sous François Hollande.
Toutes ces économies ont-elles gêné le fonctionnement de
la Région ? La collectivité s’en porte-t-elle plus mal ? En réalité
la diminution des procédures, l’allègement du train de vie des élus, la
diminution de subventions à des centaines d’associations plus ou moins fantômes
ou en parallèle de la région et nombre de mesures ont
permis ces économies malgré la baisse de dotation de l’Etat de plus de 52
millions d’Euros.
Cette manne dégagée sur le fonctionnement a immédiatement
servi à renforcer de plus de 150 millions d’Euros le budget d’investissement
pour s’établir à 868 millions d’Euros soit
plus 20% par rapport à 2015.
Tandis que l’épargne brute s’était dégradée de 30% entre
2010 et 2015, elle augmente de 23% en
une seule année entre 2015 et 2016 !
Si la politique que mène Laurent Wauquiez en région
Auvergne-Rhône Alpes était appliquée à la France son budget deviendrait
excédentaire en un seul quinquennat. Les comparaisons sont tout à fait
possibles car la région désormais est de la taille d’un état ou d’un petit pays
comme la Belgique ou l’Irlande.
L’agence de notation estime que les économies réalisées
couplées à l’investissement supplémentaire représentent une création d’emplois
de près de 15000 personnes.
Il y a 18 mois que Laurent Wauquiez et sa majorité Les
Républicains, MODEM, UDI a pris le pouvoir et cette même majorité a voté le
compte administratif jeudi dernier sans qu’il manque une voix, contre une
opposition de gauche morcelée, divisée qui a voté contre.
C’est une leçon de gestion publique à laquelle se livrent
Laurent Wauquiez, ses vice-présidents et sa majorité sur la gestion d’une
collectivité et le gouvernement français ferait bien de s’inspirer de ces
méthodes pour le bien de la France et des français.
samedi 24 juin 2017
Elections françaises analyse de fin....
Dimanche dernier a donc eu lieu le dernier round des
élections générales en France, les plus importantes débutée par celle du
président de la république suivie des législatives.
On sait ce qu’il en advient, un président élu par un
formidable alignement des planètes en sa faveur mais sans doute le plus mal élu
de la Ve république par une forte abstention et une assemblée nationale avec
une majorité de députés à la main du président, n’ayant pour la plupart même
pas été élu dans le moindre conseil municipal tout comme leur mentor le
président lui-même.
Ce groupe de députés eux aussi élus avec la plus forte
abstention qu’aient connue ces élections seront donc aux ordres d’une poignée
d’énarques au plus haut niveau de l’Etat.
On a dit que Macron n’aurait pas de majorité et ce serait
la quatrième république, moi je pense plutôt que ce sera la deuxième et son évolution
vers l’empire sous Napoléon Bonaparte, d’ailleurs l’accession au pouvoir de
tout ce groupe partage beaucoup de similitudes avec cette période historique de
notre pays, on sait comment cela s’est terminé après l’effervescence du début.
Rien n’entrave la progression d’Emmanuel Bonaparte, il
arrive même à faire élire ou disposer à bonnes places de ses amis, pourtant
atteints par des affaires de moralité qui a pourtant été son cheval de
bataille.
Il entraine dans son sillage tous ceux et celles qui en
mal d’exercice du pouvoir sont prêts à brader toutes convictions pour une
assiette de lentille, une place d’honneur ou un simple pincement de l’oreille.
La vague Macron a presque tout emporté balayant des
députés ayant pourtant bien travaillé sans avoir pour autant accumulé des
mandats successifs hors normes.
Dans le département ce sont deux députés sur trois dans
la mouvance de Macron qui ont été élues, laissant sur le tapis la troisième au
profit d’un candidat communiste, décevant au passage quelques édiles qui
auraient bien vu avec cette élection manquée leur revenir quelques places,
hochets ou influences pour rester ou revenir au-devant de la scène. Mais le
Bourbonnais sans doute plus que les autres garde ses traditions bien ancrées et
surtout ne croit pas aux mirages, mais davantage aux réalités bien connues,
bien palpables ayant fait leur preuve.
Derrière cette agitation, ces feux d’artifices, ces fêtes
royales il reste donc sur l’échiquier politique une gauche anéantie et une
droite affaiblie. Je fais partie de ces élus de droite fidèles à mes
convictions de ce que représente la droite républicaine, qui n’a pas peur de
cette traversée du désert et qui reste convaincu qu’après un temps en viendra
un autre. Je ne fais aucunement allusion à un quelconque calcul politique, mais
bien davantage je mise sur une clarification de son paysage,
qui ne croit pas au ni droite ni gauche car quelle que soit l’histoire de notre
pays et des autres démocraties, il y a toujours eut affrontement des idées
politiques, c’est la base même de la démocratie, Macron voudrait nous faire
croire au parti unique mais il n’y a que dans les dictatures que ce système a
existé. Peut-être que les curseurs vont bouger, les étalons se repositionner,
mais il reviendra très vite un système bipolaire ou les forces de progrès
social voudront affronter les forces du libéralisme et réciproquement.
Laissons passer tout ce brouhaha et recomposons une droite
forte capable de proposer demain des idées neuves basées sur la liberté
d’entreprendre, la réduction de l’Etat omnipotent et la mise en valeur du
travail, du mérite et de l’effort récompensé.
Mon action au sein du conseil régional avec la confiance
de Laurent Wauquiez me permet d’agir dans une majorité avec laquelle nous
prouvons et prouverons plus encore que l’allègement des procédures, la
réduction du fonctionnement permet d’investir davantage et de créer des
emplois.
La réussite sociale passe par le plein emploi et la
majorité du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes s’y emploi chaque jour avec
force et détermination.
lundi 12 juin 2017
Elections: l'histoire est un éternel recommencement
Tout comme Emmanuel Macron n’est pas mon président
Pauline Rivière si elle est élu ne sera pas ma députée. Elle sera celle des
électeurs de cette circonscription avec la légitimité des urnes indiscutable
mais je ne me reconnais pas dans des femmes ou des hommes politiques sans convictions
politiques claires. Ainsi donc je soutenais Pierre-André Périssol, pour moi la
campagne électorale s’arrête là et je continue à aider indirectement Emilie Bonnivard
qui sera au deuxième tour de la 3e circonscription de Savoie par mon
action au conseil régional le temps de sa campagne.
J’espère pour ma circonscription un député proche du
terrain, soucieux de l’extrême nécessité d’un monde rural vivant et convaincu
que l’agriculture soit la première force économique de notre département, aux
électeurs de faire le bon choix.
Nous risquons donc d’avoir dimanche prochain une
assemblée nationale « petits pois » avec des députés aux ordres, ceux
qui seront donnés par les énarques toujours et bien en place en ayant tous
signé une charte les engageant à la solidarité de groupe, cela veut dire en
plus clair une assemblée godillots.
Et bien entendu nous aurons un contre pouvoir dans la rue
et une presse qui fera du Macron bashing d’ici deux ans. Sans compter que sur
plus de 400 députés il sera impossible de faire respecter une discipline de
groupe, des personnalités voudront émerger et des courants se feront en son
sein.
Emmanuel Macron fustige les vieux partis, mais s’est
dépêché d’en créer un à ses ordres avec toutes les affres que peut connaître son
fonctionnement, les courants, les personnalités, les rivalités, les prises de
pouvoir, les affaires, les petits interets mesquins et les grandes divisions de
pensées.
Je reste avec mes convictions de droite, même si c’est
moins à la mode, ce n’est pas la girouette qui tourne mais le vent, je suis
persuadé que très vite un clivage droite-gauche reviendra, c’est le
fonctionnement même de la 5e république et tant qu’elle restera en
vigueur les nuages comme écran de fumée passeront mais le libéralisme
affrontera toujours le progrès social sans tomber pour autant dans la lutte des
classes.
A la grande différence de 2012 où je cherche toujours des
électeurs ayant voté Hollande, je connais bon nombres de ceux qui ont voté pour
Macron et ses petits pois, ce sera donc facile de leur demander des comptes en
temps voulu.
Mais la droite a besoin d’un fort renouvellement, les
électeurs ont très bien montré leur volonté, je l’ai beaucoup écouté aussi au
cours de cette campagne et il faut donc trouver de nouvelles forces vives dans
les acteurs de terrain qui jusqu’alors ne se sont pas découverts, une nouvelle
génération de trentenaires serait la bienvenue.
Le non cumul des mandats dans le temps que j’appelle de
mes vœux jouera son affaire pour ne plus avoir à l’avenir des vieux routiers de
la politique dont c’est le seul métier.
Nous avons très bien vu avec ces élections que le « dégagisme »
devenait un sport national et si les vieux candidats potentiels n’ont pas la
sagesse de s’enlever du chemin, les électeurs le font pour eux.
Je me souviens très bien que ceux atteints par la limite
d’âge aujourd’hui n’avaient pas de mots assez forts pour faire comprendre à
leurs ainés qu’il fallait leur laisser la place et qu’au grand jamais ils ne
feraient pareil forts de cette expérience.
L’histoire est un éternel recommencement…..
dimanche 28 mai 2017
En 2022 nous vous demanderons des comptes
Je vous rassure je n’ai aucun lien de parenté avec
Richard Ferrand et heureusement car je suis très loin d’approuver ses actes
tout comme son rattachement à un nouveau parti politique dont le leitmotiv est
la moralité en politique.
Toutefois c’est un vieux proverbe africain qui dit qu’avant
de monter au cocotier il vaut mieux avoir les fesses propres.
Ce monsieur Ferrand s’offusque aujourd’hui des reproches
qu’on peut lui faire sur ses activités passées alors que devenu ministre, lui
qui n’avait pas de mots assez forts pour condamner François Fillon empêtré dans
le Pénélopegate malgré sa présomption d’innocence, les faits qui lui sont reprochés
sont quasiment identiques.
Si nous relevons bien ce que le journal satirique du
mercredi lui reproche, il s’agit là aussi d’enrichissement personnel sur le dos
d’une mutuelle dont il était président. Ainsi sa compagne a loué à cette
mutuelle des locaux dont elle n’était pas encore propriétaire par une SCI pas
encore constituée au nez et à la barbe de deux autres concurrents. Le bail
prévoit en outre des travaux à la charge du nouveau locataire. On peut dire que
pour le couple Ferrand c’est plutôt une bonne affaire que les journalistes
estiment à un enrichissement de 586.000€.
Certes il s’agit de fonds privés, enfin pas tout à fait
puisque les sociétés mutuelles et coopératives sont régies par des statuts très
proches des collectivités publiques et qui de toute façon appartiennent à une
masse de petits sociétaires.
Il reste à prouver que cette affaire est légale, mais il
n’est pas tant reproché à Richard Ferrand son business que ses paroles sur des acteurs
politiques dont la morale est douteuse. De plus M. Ferrand est resté consultant
de cette mutuelle à raison de 1200€/mois tout en portant à l’assemblée
nationale une loi sur les mutuelles. Ne serait-ce pas un conflit d’intérêt ?
Il a aussi durant
son mandat embauché son fils comme attaché parlementaire alors qu’il a durant
toute la campagne présidentielle vilipendé ses collègues dans la même
situation.
Ainsi M. Bayrou, nouveau garde des sceaux, va porter une
loi de moralisation de la vie publique avec un de ses collègues rentrant assez
bien dans les critères de ce qui est condamnable par cette future loi.
Ceci dit le nouveau garde des sceaux est lui-même mis en
examen pour un passage au tribunal en correctionnel pour diffamation. Je sens
que les débats à l’assemblée nationale et au sénat vont être d’un bon niveau quand
le ministre en charge de la loi de probité est lui-même renvoyé à un jugement
au tribunal qui plus est dans l’exercice d’un mandat politique.
Emmanuel Macron a fait comme projet de son mandat le
renouvellement de la vie politique et l’assainissement des vieilles pratiques.
On voit qu’il va avoir du travail et que son parti et sa politique seront comme
par le passé la continuité de politiciens professionnels forcément mouillés
dans des affaires.
En Marche a investit près de 550 députés pour la plupart
sortis de nulle part sans passé politique pour beaucoup mais avec tout de même une forte
proportion de recyclage d’anciens élus trop soucieux de sauver leur siège ne
sachant faire que de la politique. Je sens que si le Canard Enchaîné met son
nez dans le passé des députés EM une fois élus on risque de ne pas s’ennuyer.
Dans la politique ce qui compte de plus en plus et
heureusement c’est la parole publique et sa mise en œuvre.
Comme je l’avais dit en 2012 lors de l’élection de
Hollande et ensuite d’une majorité à sa botte au parlement, il y aura des déçus
je ne m’étais pas trompé et même bien au-delà de mes espérances.
De la même façon aujourd’hui je redis que si le président
de la république dispose d’une majorité par des parlementaires à ses ordres il
y aura encore plus de déçus à l’arrivée, chez les électeurs mais bien plus
encore dans ces jeunes députés croyant qu’ils peuvent changer le monde.
Le problème c’est qu’en ayant supprimé le clivage droite-gauche,
le recours se fera alors par les extrêmes.
Aujourd’hui je prends acte de ceux qui s’engagent dans la
future majorité présidentielle, en cas d’échec ils ne devront pas fuir leurs
responsabilités et se réfugier derrière aucun argument qui sera nul et non
avenu. Ce seront eux à qui il faudra demander des comptes en 2022.
Alors les 11 et 18 juin si vous êtes prêts à voter pour
des amateurs et assumer une responsabilité dans le probable échec par l’immobilisme,
votez En Marche. Sinon vous avez le choix entre la droite et la gauche
républicaine, certes moins sexy mais dont les programmes ont le mérite d’être
clairs et porteurs d’idées pouvant très largement réformer le pays.
samedi 27 mai 2017
Mon discours à l'occasion de la journée nationale de la Résistance
Nous commémorons ce jour la journée nationale de la
résistance. Cette date n’est pas choisie au hasard puisque c’est celle
anniversaire de la première réunion du Conseil National de la Résistance le 27
mai 1943 rue du Four en plein Paris occupé par l’Allemagne nazie.
Cette résistance s’organisait alors autour de Jean Moulin
par la volonté du Général De Gaulle qui depuis Londres mettait tout en œuvre
pour constituer des réseaux sur le sol de France tout comme de convaincre les
alliés de la France Libre de préparer la guerre à l’envahisseur.
Le Conseil National de la Résistance devenait prêt alors
à unir et coordonner les différents mouvements sous un même commandement afin
que sans relâche l’ennemi soit contraint de modifier ses plans les plus odieux.
On sait tous ceux qui ont péri par cet engagement dans
l’ombre, et le premier d’entre eux Jean Moulin, souvent pris sur le fait et
parfois malheureusement dénoncés par des collaborateurs des Allemands poussant
jusqu’à l’extrême une France divisée et fracturée.
Une fois la France libérée par la ténacité du Général De
Gaulle et de ses compagnons, le CNR ont le sait posa les prémices du modèle
social que nous connaissons.
Aujourd’hui dans une France heureusement en paix grâce à
60 ans de cohésion européenne, nous devons nous souvenir des valeurs de la
Résistance afin que chaque jour nous ayons conscience de l’effort indispensable
à notre nation.
Le courage, la défense de la République, la justice
sociale et le respect d’autrui doivent être autant de drapeaux que nous devons
porter, protéger et faire croitre même dans un débat politique et public
nécessaire à notre système démocratique.
Les idées extrêmes d’où qu’elles viennent et quelles que
soient leurs motivations ne doivent jamais prendre la place du débat libre et
de la protection de nos libertés.
Chaque jour nous devons résister afin que la moindre
entorse aux valeurs pour lesquelles des hommes sont tombés sous les balles ne
salisse leur mémoire et n’aient pas été des héros pour rien.
Il ne reste malheureusement que très peu de résistants
pour témoigner ; aussi que les
associations d’anciens combattants, le souvenir français et tous ceux de bonne
volonté s’unissent comme l’ont fait les résistants de 1943, au-delà des clivages
y comprit politiques qui deviennent si futiles et à contresens de cette volonté
d’union que voulaient ceux pour qui nous sommes réunis ici ce soir en leur
mémoire.
Pour que ces jours de mémoires gardent leur solennité et
leur crédibilité aux yeux des générations futures, tous ensemble démontrons
l’unité nationale dont nous avons tant besoin.
Vive la République, Vive la France.
jeudi 25 mai 2017
Dans l'Allier votons pour Périssol, Maquin et Dugléry
Nous allons élire les 11 et 18 juin nos députés qui dirigeront
au travers d’un gouvernement la France pendant 5 ans. En effet comme je l’ai
ici souvent rappelé l’élection du président de la république est certes
importante, mais ce n’est pas lui qui gouverne et il ne peut le faire que dans
le respect de la majorité dans les deux chambres, l’assemblée nationale et le
sénat ce qui fait une particularité française au milieu des démocraties et dans
le respect de la 5e république.
Emmanuel Macron en nommant un premier ministre de droite,
qui plus est adhérent au parti Les Républicains, a clairement tenu compte de
son élection et d’une forte majorité pour une politique de droite voulue par
les Français. Il aurait très bien pu nommer un premier ministre centriste en
rapport avec ses convictions, mais fort de l’analyse du deuxième tour des
élections présidentielles c’est un premier ministre de droite avec des
ministres de droites et centre droit.
En toute évidence le président de la république tente de
conforter le parti qu’il a créé, mais sans doute par clairvoyance mesure t’il
la difficulté de faire élire 290 députés sans histoire politique pour
constituer une majorité à l’assemblée nationale. Est-ce bien d’ailleurs d’envoyer
au parlement des gens n’ayant pour la plupart jamais géré le plus humble
conseil municipal en leur demandant de statuer sur des lois dans la complexité
juridique que l’on connaît.
Ainsi dans le respect de la volonté des électeurs lors de
l’élection du président de la république et de sa volonté même, il est
impératif de lui donner une majorité stable et forte pour mener à bien les
réformes à engager dont la France a besoin.
Le seul parti politique ayant un programme, constitué de
femmes et d’hommes d’expérience avec le renouvellement nécessaire et capables d’avoir
cette majorité au parlement c'est-à-dire l’assemblée nationale et le Sénat, c’est
le parti Les Républicains et ses candidats.
Afin d’éviter le retour de la 4e république,
de l’entente entre les partis au gré des lois, des motions de censure
permanente du gouvernement ou du passage en force par l’article 49-3, dans
notre département nous devons voter pour Pierre-André Périssol, Gabriel Maquin
et Daniel Dugléry !
mercredi 17 mai 2017
L'ENA (encore...) au pouvoir
Même si notre nouveau président a une gueule bien
sympathique, il a pour avantage d’inciter à renouveler la classe politique dans
son ensemble, cette belle façade n’en cache pas pour autant un fond très
conventionnel.
Sa volonté de faire une nouvelle politique n’est en
réalité que la continuité de la même depuis Jacques Chirac premier ministre
sous Giscard c'est-à-dire un peu plus de 40 ans. L’entente plus ou moins
entendue avec le MODEM et les tentatives de débauchage des partis politiques en
présence ne font que confirmer des réalisations qui n’ont jamais donné
satisfaction que ce soit sous la présidence Mitterrand, rappelez vous de
Jean-Pierre Soisson, de ministres de Rocard, mais aussi sous Jacques Chirac
avec notamment des ministres à De Villepin et de façon encore plus flagrante
sous Sarkozy avec les ministres de « l’ouverture ». Même le très
sérieux Raymond Barre s’y était employé en 1976, ce n’est donc pas
d’aujourd’hui.
Ce qui est plus grave par contre et que je n’ai cessé de
dénoncer c’est le kidnapping de la politique nationale au sein d’une caste,
puissante et complètement détournée de sa mission première je veux parler de
l’ENA. Pire encore avec notre nouveau président un ENArque prend le pouvoir
sans même jamais avoir daigné se présenter au moindre suffrage, même pas celui
d’un conseiller municipal.
Ses prédécesseurs avaient au moins camouflé leur avidité
du pouvoir et de la main mise de cette classe supérieure en étant passé par la
case locale, lui non. Voilà donc cet homme formé pour prendre le pouvoir qui
sans vergogne, aidé par ses confrères et une presse bienveillante va
directement au but. Dans la foulée il nomme la quasi-totalité de son cabinet
venant de l’ENA et un premier ministre ENArque lui aussi.
Je n’ai rien à reprocher à cette école plus qu’à une
autre si ce n’est que cette école au pouvoir depuis 40 ans a mené la France là
où nous en somme.
La nomination du premier ministre est une démonstration
sans faille de ce que j’avance, peu importe les clivages et convictions
politiques ne comptent plus, il y a des ENArques à droite et à gauche, on
contente le peuple dans son humeur du moment ce qui compte c’est que les
ENArques dirigent.
Il n’y a plus de valeur dans la parole politique non
plus, ce n’est plus cela l’important, notre nouveau premier ministre à longueur
d’articles dans les journaux a vilipendé l’actuel président de la république,
mais pour autant le dernier a nommé le premier. Et c’est valable avec une
grande part de l’échiquier politique et des ministres qui viennent d’être
nommés, pourvu que le manège tourne et
que chacun leur tour ils se partagent le pouvoir, aidés par des confrères bien
placés dans les rouages politico-économiques de notre pays.
Pourquoi aujourd’hui cette poignée d’ENArques au pouvoir
réussiraient aujourd’hui ce que n’ont réussit leurs anciens confrères ? La
devise de l’ENA c’est la cohésion et le maintien au pouvoir, il est donc
impossible de réformer et cette classe dirigeante a éduqué les électeurs à
cette tendance.
Rappelez-vous cette parole récente d’un ENArque célèbre
: « Le changement c’est maintenant ! »
Je vous laisse digérer.
Nous avons repoussé cette fois ci l’accession au pouvoir
des extrêmes, mais sans vouloir faire de procès d’intention avec l’ENA au
pouvoir au final nous finirons avec les extrêmes à leur place, de droite ou de gauche.
A la tête de la France il faut des chefs d’entreprises,
pas des ENArques décidant et s’accommodant que l’Etat puisse voter un budget
déséquilibré, non, des chefs de PME qui savent ce que c’est qu’un compte de
résultat et l’obligation d’un résultat positif à la fin de l’année. Il faut à
la tête de la France non pas des gens consommant 1 million d’Euro par an de
revenus personnels, mais un chef de famille qui sait qu’il ne peut dépenser
plus que ce qu’il gagne.
Sinon vous verrez, bientôt des ENArques nous inventeront
un procédé comme quoi rembourser les banques n’est pas obligatoire pour l’Etat.
Ah bon,cela a déjà été évoqué ?
lundi 8 mai 2017
Emmanuel Macron: un président mal élu
Emmanuel Macron a été élu président de la république mais
ce n’est pas mon président, comme ne l’aurait pas été davantage Marine Lepen.
Nous avons assisté au plus grand braquage électoral que l’histoire
de France ait connu. François Hollande laisse son mandat avec 4% des français
satisfaits et mettant à sa place l’inspirateur de sa politique économique qui
est à l’origine du désastre dans laquelle la France est.
La campagne électorale a d’ailleurs été menée davantage
comme une émission de téléréalité la plus trash possible avec à son apogée le
débat du deuxième tour comme une finale de Koh Lanta. Il ne manquait plus que
mercredi soir nous puissions appuyer sur nos smartphones 1, 2 ou 3 pour éliminer le perdant en payant
0,35€ la minute.
Les français ont élu un produit marketing, les fichiers
du Macronleak que chacun peut consulter sur Internet, ne révèlent pas tant de
bombinettes politiques qu’une collusion avec le monde médiatique et économique
des grandes entreprises françaises, des membres de cabinets ministériels inondant
le candidat de notes technico-politiques, des dirigeants ou animateurs de
partis de gauche trahissant leurs organisation en sous-main ou encore des
commentaires acides ou moqueurs des ralliements par opportunisme. En réalité le
montage d’En Marche n’est que la coagulation d’interets particuliers désireux
pour beaucoup de petites vengeances personnelles ou d’une volonté politique de
bien rester dans un système établi où le pouvoir de l’argent décide. Evidemment
la presse nationale ne vous le dira pas, c’est elle qui l’a mis au pouvoir et
elle ne commencera son Macron bashing que dans quelques mois lorsque ce dernier
ne fera plus vendre, ou lorsque quelques mesures ne plairont pas aux dirigeants
aux manettes.
Il ne faut pas passer si vite sur une élection acquise d’avance
face à un parti extrémiste qui souhaitons le n’arrivera jamais au pouvoir.
Entre les deux tours Marine Lepen a engrangé 3 millions de votes supplémentaires
et ce sont 10 millions de français qui ont voté pour elle !! 12 millions d’inscrits
se sont abstenus et 4 millions ont voté blanc ou nul, un record sous la 5e
république. En réalité Emmanuel Macron n’a été élu que par 42% des inscrits, avec
moins que la majorité absolue cela lui laisse par définition peu de chance d’avoir
une majorité parlementaire si on transpose ces résultats aux prochaines
élections législatives.
Ne nous leurrons pas le recyclage des hommes politique va
bientôt commencer et beaucoup vont aller à la soupe sans doute plus à gauche qu’à
droite.
Les médias décrivent un paysage politique dévasté du côté
des grands partis et une recomposition en route et ce n’est pas si vrai. Le
désastre et flagrant à gauche par la décomposition du PS et des partis de
gauche, mais à droite Les Républicains et l’UDI sont en ordre de bataille, avec
des candidats dans chaque circonscription, un chef de file déclaré et même l’extrême
droite après une digestion forcée le FN aura des candidats dans toutes les circonscriptions.
Reste à voir émerger cette force si renouvelée, si merveilleuse, si blanche et
pure, si consensuelle formant les candidats aux législatives pour En Marche.
Certes il faut reconnaître qu’accéder à 39 ans à la
fonction suprême n’est pas une banalité si on ne tient pas compte des modalités
d’accès, les forces politiques à droite et à gauche feraient bien de s’en
inspirer dans le renouvellement de la classe politique.
N’oublions pas que la 5e république est avant
tout un régime parlementaire bicaméral dont le Sénat est à droite et que les 11
et 18 juin seuls Les Républicains et l’UDI sont capables d’avoir une majorité à
l’assemblée nationale, nous aurons donc un président ni à droite ni à gauche
avec une majorité parlementaire de droite et ce sera tant mieux pour la France.
mercredi 3 mai 2017
lundi 24 avril 2017
Cette campagne n'est plus la mienne!
Cette campagne électorale pour la présidentielle qui se
termine aura un goût amer pour l’élu de Droite républicaine que je suis.
Une rapide analyse locale me contente toutefois puisque
St Pourçain est la troisième ville (>3500hab) du département à faire le meilleur score en
faveur de François Fillon derrière Vichy et Bellerive qui historiquement ont
toujours et sur tous les scrutins des fortes majorités de droite, bien mieux que
Moulins, Montluçon, Cusset et toutes des villes dirigées par la droite, et bien
supérieur au niveau départemental.
La gauche fait à peine plus de 21% quand dans le
département elle fait plus de 25%.
Par contre L’extrême droite fait un bon score dans une
ville ou pourtant le développement économique est plus fort qu’ailleurs dans le
département et son équilibre se fait dans le département presque partout en réciprocité d’une gauche
forte ou faible, donc logique.
Toujours à St Pourçain Macron même si il est en tête,
fait moins que la moyenne départementale et surtout beaucoup moins que les
mêmes villes comparées notamment à Vichy, Moulins et Montluçon.
C’est donc un socle fort à Droite pour notre ville et j’en
suis très satisfait.
Evidemment au niveau national nous nous retrouvons avec l’extrême
droite face à Emmanuel Macron lesquels j’ai combattu fortement les idées au
cours de cette campagne électorale.
Aussi cette campagne à venir n’est plus la mienne, je ne
veux pas perdre dans la crédibilité de ma parole, ce qu'on reproche trop souvent aux hommes politiques, et je ne peux pas au lendemain
du scrutin du premier tour voter ou appeler à voter pour ceux dont chaque jour durant de longues semaines j’ai
tout tenté pour convaincre que leur programme était mauvais.
Il existe des girouettes en politique je n'en suis pas, je préfère être battu avec mes idées plutôt que de gagner par la compromission avec d'autres, j'ai un métier, je ne vis pas de la politique je suis donc libre!
Je n’ai pas choisi ces candidats, ces candidats ne sont
pas les miens et je ne me retrouve dans aucun d’eux. Que ceux qui les ont porté
là où ils sont assument et continuent d’assumer leur choix, cela ne me regarde
plus.
J’entends déjà ceux qui vont me dire que je ne fais pas barrage
au Front National. Nous sommes dans un pays démocratique et si le FN est
dangereux pour notre pays il faut l’interdire, ce n’est donc pas ma
responsabilité si il est là où il est.
Nous sommes dans un pays libre et ma liberté est de ne
plus m’exprimer officiellement sur ce sujet après cet article.
Enormément de gens dans mon entourage franchiront le Rubicon,
j’essai de les en dissuader mais la désespérance de notre famille en ses cadres
est grande.
A ceux qui peuvent avoir des regrets sur notre candidat
de la Droite et sa désignation, je dirai que Les Républicains est un parti
démocratique et que chaque adhérent pouvait en temps et en heure faire que dans
les statuts il y ait ou non les primaires et que s’il y avait, des portes de
sorties soient éventuellement prévues à ce genre de situation. Je note que les deux candidats retenus pour le deuxième tour ne sont pas passés par aucune primaire.
A ceux qui trouvent que nous avons la Droite la plus bête
du monde, je dirais que c’est surtout celle qui a les dirigeants les plus vieux
et que par conséquent ils doivent bien avoir une once de responsabilité dans sa
construction et sa gestion.
Enfin Emmanuel Macron a révélé une évidence au besoin de
renouvellement des hommes, il serait sans doute bien que la Droite la plus vieille
du monde y pense aussi et j’attends avec impatience et gourmandise de voir les
candidats aux législatives d’En Marche, ces gens que forcément nous ne
connaissons pas.
Je suis ravi du travail que je fais aux côtés de Laurent
Wauquiez dans une majorité de Droite républicaine et nous montrerons aux termes
de notre mandat qu’une gestion de Droite est source d’économies, de création d’activités
et donc d’emplois et de simplification.
vendredi 21 avril 2017
Les raisons de mon appel à voter François Fillon
Cette campagne présidentielle se termine comme elle a
commencé c'est-à-dire imprévisible.
La France est dans une situation économique
catastrophique dans laquelle entreprendre est devenu coupable, travailler est
un gros mot mais où des intérêts particuliers tirent des ficelles pour garder
des privilèges s’appuyant sur un sentiment de vengeance des commentateurs
nationaux.
L’attentat d’hier soir sur les Champs-Elysées démontre
que le pouvoir en place depuis 5 ans n’a rien fait pour arranger les choses
dans ce domaine, incapable au niveau international de s’allier entre grandes
puissances militaires pour éradiquer l’islamisme intégriste ni même sur notre
sol pour protéger nos concitoyens. A tous ceux qui pourraient me taxer de
récupération je répondrai qu’on juge ceux qui dirigent à leur capacité à régler
les crises, que leur mandat ne tient qu’à leurs réussites ou leurs échecs, même
si ce jugement doit se faire à l’apogée de l’une d’elle.
On ne règlera pas un problème d’extrémisme religieux par
des extrémistes politiques, le résultat ne peut que s’empirer par la surenchère
permanente. On ne réglera pas des années d’inconstance économique par des
solutions à l’eau tiède et sans remise à plat des fondamentaux économiques.
On ne réglera pas la somme accumulée des problèmes
rencontrés depuis des dizaines d’années par l’élection d’un président de la
république sans expérience s’appuyant sur une majorité d’élus « Internet »
n’ayant jamais exercé de mandat politique ni même ayant eut d’expérience dans
la conduite d’un pays ou d’une collectivité.
Ce serait inévitablement laisser le pouvoir au
fonctionnement en place, c'est-à-dire aux hauts fonctionnaires d’Etat qui n’ont
pour seule mission de continuer à gérer sans rien changer au gré de majorités
instables.
François Fillon n’est pas le candidat que je soutien par
passion comme je l’ai fait pour Nicolas Sarkozy en 2007. Moi qui m’attache à ne
rien devoir personnellement aux collectivités dont je participe à la gestion,
dont mes mandats me coûtent plus qu’ils ne me rapportent, j’ai été troublé
par le comportement de François Fillon, mais je devais être comme beaucoup à
vouloir voir en lui un saint alors qu’il n’est qu’un homme.
Par raison, par expérience de la vie politique locale,
parce que je sais que réformer à quel niveau que ce soit est difficile, que d’abattre
les intérêts particulier au profit de l’intérêt général est une tâche harassante,
seul à la fin le résultat compte et je
ne veux pas en 2022 retrouver mon pays comme le laisse François Hollande en
2017.
Alors oui je voterai François Fillon au premier tour de l’élection
présidentielle prochaine et j’appelle tous ceux et celles qui me font confiance
et qui approuvent mes actions dans la vie politique à me suivre et faire de
même.
dimanche 16 avril 2017
dimanche 9 avril 2017
lundi 3 avril 2017
dimanche 26 mars 2017
L'homme politique honnête est un emmerdeur!
Dans un contexte où l’homme politique est conspué je
voudrais témoigner combien il est difficile d’être intègre et honnête pour
celui qui exerce le pouvoir au nom de ceux qui lui ont confié dans le souci de
l’intérêt général.
Et l’échelon de l’exercice du pouvoir va souvent avec l’échelle
des tentations.
-Il est très dur de refuser soi-même et de se battre
contre les collègues qui acceptent de plus ou moins gros cadeaux liés à leur
fonction, place de spectacle ou de match, voyages etc…vous passez pour un
emmerdeur.
-Il est très dur de se battre contre des élus usant à
titre personnel d’abus que peuvent leur octroyer leur fonction, vous passez
pour un emmerdeur.
-Il est très dur de refuser à des concitoyens quelques « dérogations »
au règlement, par souci d’équité entre tous, vous passez pour un emmerdeur.
-il est très dur de s’opposer à de petits « arrangements »
entre organisations publiques ou collectivités, vous passez pour un emmerdeur
-Il est très dur de refuser à une entreprise locale un
marché parce que légalement il ne rentre pas dans les clauses du marché, vous
passez pour un emmerdeur
-Il est très dur de changer des habitudes de prédécesseurs
élus peu regardant sur certaines pratiques, on vous répond que c’était mieux
avant, vous passez pour un emmerdeur
-Il est très dur d’abattre des « chapelles »
constituées dans les services pour décloisonner les décisions, vous passez pour
un emmerdeur
-Il est très dur lorsqu’on exerce une activité de faire
respecter ses engagements professionnels et les horaires qui vont avec dans un
monde politique constitué de 90% de retraités ayant commencé leurs activités
politiques à la fin de leur carrière professionnelle, vous passez pour un
emmerdeur.
-Il est très dur de changer les habitudes des
fonctionnaires très souvent compétents avec qui vous travaillez, parce qu’on « a
toujours fait comme ça » vous passez pour un emmerdeur
-Il est très dur de faire respecter les lois et
règlements pour la plupart dont vous n’êtes pas à l’origine, pour être légaliste
vous passez pour un emmerdeur.
-Il est très dur de faire comprendre aux citoyens que les
indemnités que vous touchez sont une compensation du salaire que vous perdez à
moins exercer votre travail, vous passez pour un voleur.
-Il est très dur de se battre pour faire avancer des
dossiers dont personne ne voit son intérêt particulier au-delà de l’intérêt
général, vous passez pour un emmerdeur.
-Il est très dur de faire des choix budgétaires dans des
conditions de restriction où chacun veut défendre son intérêt particulier, vous
passez pour un emmerdeur.
-il est très dur….
Et les Français ont horreur des emmerdeurs, ils veulent
des hommes politiques honnêtes et intègres à condition d’obtenir en
contrepartie de leur vote un quelconque avantage particulier plus ou moins
important en fonction de leur besoin et condition sociale, surtout qu’on dise
oui à tout, même au prix de quelques petits arrangements. Ils sous-estiment les batailles internes
parfois difficiles pour exercer une fonction honnête et intègre. Donc si vous
voulez réussir en politique vous reprenez les points ci-dessus à l’envers et
vous aurez toutes les voix de vos électeurs et l’admiration de ceux qui vous
entourent, quitte à s’asseoir sur l’honnêteté et l’intégrité…
C’est du vécu par
de multiples exemples concrets et rien que d’en parler vous passez pour un
emmerdeur.
dimanche 19 mars 2017
Mon discours à l'occasion de la commémoration du 19 mars
Mesdames, messieurs,
Nous célébrons aujourd’hui le 55e anniversaire
des accords d’Evian qui signés le 18 mars 1962 prenaient effet par un cessez-le
feu officiel le 19 mars.
Certains d’entre vous y étaient et en gardent une cicatrice
plus ou moins douloureuse, c’est pour cela que nous sommes là aujourd’hui, pour
tenter de se souvenir et peut être continuer à faire le deuil de ces
souffrances.
Mais beaucoup d’entre nous n’y étaient pas et ont une
vague connaissance de ce conflit devenu depuis une guerre, le programme
scolaire ne faisant qu’une petite place à cet épisode de notre histoire.
Histoire d’autant plus controversée que cette date
choisie par un gouvernement s’y est vue opposer une autre date officielle, le 5 décembre, par un autre gouvernement. Il
est clair que la politique des partis l’a emporté sur la réalité de l’histoire
puisque bien que signés ces accords n’ont pas mis fin à la guerre, des combats
ont continué durant de longs mois encore sans que jamais réellement une date de
fin ne soit constatée unanimement.
Le 3 juillet 1962 l’Algérie proclamait son indépendance
officiellement sans doute à ce moment là on aurait pu dire que la guerre
devenait une affaire factieuse mais non revendiquée par des Etats puisqu’aucun
des deux concernés officiellement n’engageait des troupes d’armée régulière et
se contentaient du maintient de l’ordre.
Quoiqu’il en soit à St Pourçain et sans doute nulle part
ailleurs nous respectons les idées et convictions de chacun puisque nous
célébrons le 19 mars, le 5 décembre et à la demande des anciens combattants de
ces évènements nous avons rajouté une commémoration fin septembre de chaque
année en souvenir des morts de l’Allier tombés lors des combats, avec l’ampleur
que nous lui connaissons.
Personne donc ne pourra taxer la municipalité de parti
pris, même si le pouvoir municipal tient à rester maître de la tenue de ces
cérémonies par son pouvoir régalien, un courrier récent a été adressé au
président du comité d’entente des anciens combattants à cet effet après
concertations.
Il faut laisser l’histoire s’écrire par des historiens et
tous ceux qui veulent bien s’intéresser au souvenir, en gardant le détachement
nécessaire à l’apaisement des consciences.
La rancœur, le parti pris, le communautarisme ne servent
qu’à aviver des conflits dont l’actualité nous sert chaque jour ses exactions,
ses drames et une folie meurtrière dictée par un sectarisme exacerbé.
Que les commémorations quelles qu’elles soient servent à
démontrer par l’expérience et le souvenir qu’aucune guerre, aucun conflit ne
fait avancer les civilisations. Elles ne servent qu’à meurtrir ceux prit en
otage qui ne cherchent que la paix et la quiétude dans l’immense tâche du
progrès social.
Nos convictions ne doivent servir qu’à donner à notre pays
une amélioration de ses conditions économiques sans prendre en otage la paix,
gardons la maturité pour choisir la meilleure voie qui laisse de côté les
extrêmes en tous genre.
La république permet à chacun d’exprimer des idées, que
le souvenir des blessures des conflits passés subis par notre pays restent le
prétexte de l’essentiel, la cohésion, l’unité nationale et la volonté de
construire un monde meilleur pour nos concitoyens et nos enfants.
Je vous remercie.
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