mardi 17 octobre 2017
dimanche 8 octobre 2017
Le glyphosate ou le combat schizofrene!
Le glyphosate défraie la chronique, surtout parisienne,
sans que le citoyen prit en otage dans ce débat qu’il n’a pas demandé ne sache
vraiment de quoi on parle.
Le glyphosate est la matière active du Round’up inventé
en 1974 par Monsanto dont le brevet est tombé dans le domaine public en 2000 ce
qui a pour incidence que les produits commerciaux se sont multipliés sous des
marques génériques dont la plupart sont produites en Chine. Nous sommes exactement
sous le même modèle des produits pharmaceutique pour l’homme, d’ailleurs les
traitements des plantes sont aussi appelés produits pharmaceutiques de santé
des plantes, dont le raccourci anglais est pesticide, ça fait plus peur pour
ceux qui l’agitent.
Le glyphosate est quasiment le seul produit dit
désherbant total sur le marché, ce qui
signifie par définition qu’il n’est pas sélectif des plantes à éliminer mais qu’il
détruit les plantes qui reçoivent ce produit par action foliaire. Cela veut
dire aussi qu’il n’a aucune action racinaire et donc seules les plantes
touchées vont mourir, celles à venir pourront vivre sans aucune difficulté.
Cette matière active est de synthèse mais à l’origine
elle provient d’une plante, la glycine, l’homme n’a fait que de reproduire et
de multiplier cet élément de la nature
comme bien d’autres produits.
Il existe une norme pour évaluer la toxicité des
produits, cela s’appelle la DL50, pour ce produit elle est de 1,568g/kg, c’est la dose
mortelle à ingérer pour 50% d’une population de souris. Si bien sûr il ne viendrait à personne l’idée
d’ingérer du glyphosate à titre de comparaison voici la DL50 de produits que l’homme
ingère régulièrement. Le paracétamol est de 2,4g/kg, le nitrate de sodium
contenu dans la charcuterie est de 0,085g/kg, la caféine est de 0,192g/kg, le
sel de cuisine est de 3,3g/kg, le poivre est de 0,33g/kg, certaines huiles
essentielles ont une dose de 1g/kg , ou la bouillie bordelaise largement
utilisée en agriculture biologique 2g/kg et bien sûr plus le chiffre est bas
plus il est toxique.
Mais le glyphosate est appliqué sur des plantes qui les
fait mourir et donc par définition l’homme ne peut ingérer ces plantes. Il y a
un cas où il existe un risque, c’est l’emploi de cette matière active sur des
plantes OGM résistantes, alors l’utilisation de glyphosate a pour action de
détruire toutes les plantes sauf celle OGM, comme le soja où le maïs ou le
coton par exemple.
Ainsi donc la France n’étant pas productrice ni de soja,
ni de coton et encore moins OGM il n’y a aucun danger d’avoir la moindre
contamination de notre alimentation par du glyphosate. Par contre vous portez
tous les jours sur vous du coton traité au glyphosate et vous ingérez tous les
jours du soja dans les nombreux plats cuisinés et diverses sauces ou condiments
de cuisine dont les plantes ont été produites dans les pays ou les OGM et l’utilisation
du glyphosate sont autorisés.
L’utilisation du glyphosate en France ne se fait qu’en
interculture c'est-à-dire pour détruire des plantes concurrentes aux cultures
et pour la plupart des vivaces tel le liseron, le chiendent ou l’ambroisie sur
lesquels seule cette matière active est efficace.
L’ambroisie est tout à fait révélatrice de la nécessité
de l’emploi du glyphosate, car cette plante invasive pousse en fin de printemps
dans les cultures pour lesquelles les produits qui étaient alors efficaces pour
les détruire ont été retirés du marché. C’est pour cela que désormais l’ambroisie
prolifère avec ses pouvoirs allergisants qui si on retire du marché la seule
matière active efficace cela deviendra un problème sanitaire.
Ainsi donc la pression du monde écologiste, ceci dit en
passant concentré dans les villes comme on le voit à chaque élection, a décidé
de faire la peau au glyphosate comme un totem en s’attaquant au produit
indispensable à l’agriculture de conservation mais en préservant bien par
contre les importations de productions nécessaires à notre vie de tous les
jours gavés de produits toxiques retirés du marché en France depuis plus de 40
ans pour certains. Il est certes beaucoup plus facile pour ces groupuscules d’aller
chercher des financements de fondations de la grande distribution européenne
pour un combat dont les seuls enjeux reposent sur le monde agricole, que de se
battre contre des pays comme l’Inde ou la Chine où ces mêmes fondations y ont
des interets économiques à ne pas toucher.
Le glyphosate n’est pas un problème de santé, toutes les
agences de santé le déclare comme inoffensif, sauf le CIRC mais qui déclare
aussi la plupart de notre alimentation comme probablement cancérigène donc pas
plus que le glyphosate, cette matière active est un symbole. Le symbole de l’agriculture
conventionnelle, le symbole d’une matière active universelle, le symbole du
capitalisme et bien sûr un symbole parce que qui ne connaît pas le Round’up. Et
le combat écologisme pour survivre a besoin de ces symboles qui permettent de
fédérer outre le raisonnement scientifique, permettant de trouver du financement en basant
les campagnes sur la peur.
Tout le raisonnement du combat contre le glyphosate est
basé sur la peur, c’est flagrant avec cette matière active la moins toxique et
la plus utilisée mais surtout connue de tous.
Chers amis ayez donc peur car notre durée de vie augmente
tous les jours avec le risque forcément multiplié d’être intoxiqué, cela s’appelle
la schizophrénie !
mardi 3 octobre 2017
Nouvelle composition du bureau exécutif de la région Auvergne-Rhône-Alpes
Suite aux dernières élections législatives de juin
dernier et la démission de trois vice-présidents pour cause de cumul de
mandats, Laurent Wauquiez a souhaité revoir la composition du bureau exécutif.
C’est donc à cette occasion et parce que l’Allier n’avait
depuis la dernière élection régionale qui a vu notre majorité accéder au
pouvoir de la nouvelle grande région aucun représentant, que Laurent Wauquiez m’a
demandé d’intégrer le bureau exécutif comme conseiller régional délégué à la
gestion des fonds européens agricoles, pour les initiés le FEADER.
Si on compare à un gouvernement c’est comme un poste de
secrétaire d’Etat auprès d’un ministre, il a tous les attributs du ministre
mais doit référer de sa tâche à son ministre de tutelle.
C’est donc de cette façon que mon vice-président de
tutelle est Jean-Pierre Taite, le maire de Feurs dans la Loire et que j’ai une
délégation pour gérer une partie bien précise de la compétence agricole les
fonds européens de la PAC dont la gestion est déléguée par l’Europe aux
régions.
Je vais continuer à gérer, car je le faisais de manière
non-officielle sous la responsabilité d’Emilie Bonnivard l’ancienne
vice-présidente à l’agriculture, les deux plans régionaux, celui de l’ancienne
Auvergne et l’ancienne Rhône-Alpes qui les deux cumulés font 2,3 milliards d’Euros,
c’est un des plus gros budget de la région hormis le budget général.
Ces plans sont à destination du monde agricole pour une
bonne part, mais aussi au développement rural comme les fonds LEADER qui
servent aux projets des collectivités locales et des associations.
Cette gestion se fait en collaboration avec l’Europe en
direct et nous rencontrons régulièrement les techniciens de l’Europe.
En outre j’aiderai Jean-Pierre Taite sur d’autres sujets
agricoles comme la recherche et l’innovation agricole et le volet eau en tant
que représentant de la région à l’agence de bassin Loire Bretagne.
Certains sujets sont d’ailleurs transversaux à plusieurs
délégations comme l’eau qui intéresse aussi l’environnement et l’économie.
La nouveauté de ma fonction par rapport aux deux ans
écoulés est juste, mais ce n’est pas anodin, de pouvoir participer en plus au
bureau exécutif chaque semaine, le « conseil des ministres » de la
région, qui oriente propose et décide des grandes politiques régionales à
soumettre aux commissions et aux assemblées. C’est le lieu de rencontre ou
chacun peut s’exprimer et donner son avis sur tous les sujets. C’est aussi le
lieu de rencontre avec le président et les vice-présidents ou conseillers
délégués pour croiser nos différentes demandes ou propositions.
Cela me donne aussi la possibilité de représenter l’exécutif
de la région sur tous les sujets quand mes collègues ne peuvent se déplacer.
Cela ne changera pas beaucoup la tâche que j’accomplissais
jusqu’alors, j’ai même remplacé Emilie Bonnivard les quatre derniers mois sur
presque tous les sujets agricoles, mais si j’ai accepté c’est pour donner une
place et une voix plus forte pour l’Allier afin que lorsque des sujets
concernant notre département seront abordés en bureau exécutif, je puisse
intervenir et les soutenir, la courroie sera plus directe.
La région Auvergne-Rhône-Alpes plus que jamais est au
service de ses territoires.
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