Avant hier la commission de Bruxelles a interdit
3 produits à base de substances néonicotinoides sous la pression des
environnementalistes.
Loin de moi l’envie de défendre des produits qui
pourraient être toxiques pour certaines utilisations.
Ces produits vont être interdits notamment sur
la betterave à sucre qui les protègent de tas d’insectes nuisibles, comme les
pucerons, les charançons, la teigne et qui ces derniers propagent notamment des
virus pouvant détruire complètement les cultures.
A-t-on déjà vu des betteraves à sucre en fleur ???
Et donc a-t-on vu une abeille butiner une betterave à sucre ??
Le risque
pour les abeilles est donc nul.
-En revanche le risque de destruction des
cultures est bien réel cela permettra au Brésil ou d’autres pays de nous
envoyer du sucre provenant de la betterave ou de la canne à sucre traités à
grands coups de pesticides hautement toxiques et interdit chez nous.
-Le gouvernement décide de favoriser l’utilisation
du bioéthanol E85 dans les voitures, mais sans production de betteraves ce sera
impossible à moins de l’importer, comme c’est prévu dans l’accord du MERCOSUR.
- A savoir en outre que les produits désormais
interdits étaient appliqués sur la semence et enfouis pour un risque 0 dans l’atmosphère
et pour réduire les doses en quelques grammes par hectares.
On devra donc pour remplacer et si on ne veut
pas que les cultures soient détruites, employer des insecticides par
application foliaires, en litres par hectares, bien plus dangereux pour tous
les insectes mais cependant autorisés.
-Le grand public pourra continuer d’acheter ces néonicotinoïdes en vente libre pour traiter les chiens et chats à des doses
transposées en grandes cultures en hectolitres par hectares, avec toute la famille
caressant le chien ou le chat après traitement diffusant ainsi les produits
directement sur le corps.
-On ne diminuera pas plus la mort des abeilles, dont
la raison est bien davantage le varroa cet acarien tueur d’abeille ou la
maltraitance des apiculteurs amateurs qui ne savent pas élever des abeilles
comme on élève des animaux, en leur donnant à manger l’hiver, en changeant les
ruches, en désinfectant les installations. Les abeilles meurent aussi du pollen
de l’ambroisie, toxique et que seul le glyphosate peut combattre activement.
Les associations environnementalistes célèbrent
ces interdictions comme une grande victoire de la même façon qu’on interdirait
tous les progrès de la science en médecine comme la vaccination (je sais hélas
les mêmes sont contre la vaccination...) les traitements contre le cancer ou
autres traitements permettant de soigner les hommes. On célèbre la science sauf
quand elle va à l’encontre des dogmes qui deviennent plus forts. On est à la veille de dangers sanitaires
humains portés par des insectes (moustiques…) qui jusque-là étaient contenus
notamment par les insecticides agricoles et on épandra alors comme l’été
dernier des insecticides interdits depuis 20 ans par hélicoptères sur les zones
contaminées et habitées.
Les entreprises étrangères rachètent des pans
entiers de notre industrie agroalimentaire pour importer les process ou les
produits comme étant les plus sûrs du monde sanitairement, le secteur de l’agriculture
et de l’agroalimentaire est un des seuls secteurs excédentaires pour notre
commerce extérieur et capable de faire rentrer des devises pour combler le
déficit abyssal de la France et on le détruit petit à petit en remettant en
cause tous les progrès de la science. On demande à l’UNESCO de reconnaitre
notre gastronomie au patrimoine de l’humanité, cette même gastronomie produite
depuis plus de 40 ans comme la plus riche du monde.
Le ministre Nicolas Hulot préfère dire bonne
chance que bon appétit lorsqu’il se met à table, injuriant par là même ceux qui
font des centaines de kilomètres pour venir goûter la richesse et la diversité de
notre alimentation produite par nos agriculteurs.
Pendant ce temps là et alors que les
agriculteurs de notre pays croulent sous les contraintes en tout genre dont administratives
pour avoir le droit de travailler, peinent à se sortir un revenu ou se
suicident en silence, on autorise quelques illuminés dans une ZAD à exploiter en
toute illégalité et en remplissant le recto d'une seule feuille A4, des terres où devait
se construire un aéroport.
Le gouvernement veut promouvoir l’agriculture
biologique mais ne sait pas où trouver les millions d’Euros qui manquent pour
compenser aux agriculteurs le manque de revenu que les consommateurs ne veulent
pas payer pour un produit bio plus cher qu’un produit conventionnel.
Les pays du monde entier qui le peuvent développent
leur agriculture avec une croissance à deux chiffres, sur tous les continents
et parfois dans des déserts (Ukraine, Russie, Chine, Brésil Arabie-Saoudite,
Tunisie, Afrique septentrionale…) trouvant là une source de richesse et un
besoin vital pour leur population.
En Europe et plus particulièrement en France on
détruit notre agriculture, on la guide sur des rails de la décroissance pour
faire plaisir à quelques bobos parisiens, important à bas prix l’alimentation de
masse produite à des milliers de kilomètres traités par des produits devenus
interdits chez nous, au nom de dogme du ventre plein et d’une agriculture du
passé idyllique que pourtant le plus grand nombre a fui en conspuant ceux qui
avaient le courage et la passion de continuer à en vivre avec le soucis de nourrir
au mieux les déserteurs des campagnes devenus bobos des villes.
Quand le balancier reviendra il sera trop tard
et comme le nuage de Tchernobyl, l’alimentation mondiale irradiée de pesticides dangereux et interdits chez nous ne s’arrêtera pas aux
frontières de la France avec les mêmes répercussions sur notre santé et pire
notre souveraineté alimentaire.