Ainsi donc ce matin avait lieu l’élection du maire et des
adjoints de la commune de St Pourçain.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’en pleine séance
avant d’élire le maire, Sylvie Theveniot au nom de la liste de gauche
minoritaire demanda et prit la parole sans que la doyenne présidente de la
séance pour l’occasion un peu désarmée ne puisse réellement savoir si c’était
autorisé ou non.
S’en suivi de la part du leader de la désormais
opposition, d’une longue diatribe sur ce blog et des propos que j’ai écrit lors
de la campagne électorale, que chacun peut encore consulter sur les pages les
plus anciennes.
Il semblerait que pour un certain nombre de personnes de
la liste d’opposition mes propos furent déplacés à leur encontre et mirent le
débat bien bas.
Etait-ce le lieu de régler des comptes avec moi, puisque
j’ai été nommé dans ses propos, en pleine séance de conseil municipal et alors
que les écrits qui sont tenus sur ce blog me sont strictement personnels et n’impliquent
en rien les gens élus avec moi, chacun jugera.
Y a-t-il des phrases travestissant la vérité que j’aurais
pu tenir dans mes articles, si c’était le cas ce serait à la justice de
trancher.
Sans aller jusque là il est tout à fait possible de
répondre sur ce même blog aux propos que je tiens, je ne fais jamais aucune
censure hors diffamation, pourquoi cela n’a-t-il pas été fait le lieu aurait
sans doute été plus approprié au débat.
Je ne relèverai rien de ce qui a été dit sur le fond de
ce long discours et ceux qui voudront savoir n’auront qu’à interroger Sylvie
Theveniot.
Mais une fois la surprise passée, je suis tout à fait
ravi de constater que ce blog est lu, la presse présente ce matin pour l’occasion
a pu le constater, et que les nouveaux modes de communications interviennent
désormais activement dans les campagnes électorales. Cet évènement m’encourage
plus que jamais à continuer à écrire, nul ne pourra jamais ne pas savoir ce que
je pense, même si ma franchise ne fait sans doute pas toujours plaisir, l’expression
n’est il pas un droit fondamental de notre constitution ? Et les électeurs
préfèrent ils quelqu’un qui annonce le changement sans le faire ou un homme qui
annonce ce qu’il fait ? Lequel des deux trompe sur la marchandise ?
Sylvie Theveniot m’a dit se plaindre de la façon dont la
presse l’avait cataloguée, ce ne pourra pas être mon cas grâce à la liberté
exceptionnelle qu’apporte ce blog et de sa fréquentation.
Comme je l’ai redit à Sylvie Theveniot à la fin de la
séance autour d’un verre, les campagnes électorales sont faites pour affirmer
des idées afin que les électeurs aient un choix, un vrai choix et qui ne soit
pas un consensus mou, terreau fertile des extrêmes. Lorsque tant au niveau
local qu’au niveau national la gauche exprimera des propos et mettra en œuvre
des actes de gauche et que la droite fera de même dans son camp les extrêmes
quels qu’ils soient n’existeront plus !
La participation au vote à St Pourçain a baissé de
presque 10% entre les deux échéances de 2008 et 2014, ne serait-ce pas une
conséquence d’une vision unique de la politique municipale par les électeurs ?
Pour ceux qui pourraient penser que la rivalité politique
au sens noble du terme n’est plus nécessaire, je leur demande de regarder ce
qui se passe désormais dans les petites communes où malheureusement les
candidats peinent à composer une liste unique au point que cette année près de
100 communes en France n’ont pas eu de candidats pour gérer celles-ci. Dans
quelques mandatures cela deviendra une généralité et les mêmes qui regrettent
le combat aujourd’hui regretteront une démocratie devenue absente. Nous
reviendrons alors à la nomination d’un conseil municipal par le Préfet, devenu
seigneur par l’administration publique, temps de nouveaux rois.
Désormais la campagne électorale finie, les 27 conseillers
élus ne doivent plus former qu’un seul conseil municipal afin de gérer les
affaires communales dans le seul but du bien vivre pour les St Pourcinois. C’est ce que j’ai toujours fait
à mon poste durant mes mandats et souvent l’opposition a pu exprimer des idées
reprises par la majorité par mon intermédiaire, et je maintiendrai cette façon
de faire au cours du mandat qui commence, bien entendu loyalement d’abord envers
mon maire et les électeurs.
