mercredi 21 octobre 2009
Budget en trompe l'oeil
Voici l'utilisation du budget agricole du Conseil Régional d'Auvergne:
Installation: voté: 1.329.352€ dépensé: 386.699€
Diversification: voté: 600.000€ dépensé: 286.190€
Conseil aux agriculteurs: voté: 160.000€ dépensé: 0€
Emploi salarié: voté: 300.000€ dépensé: 59.040€
Bâtiments et investissements éleveurs: voté: 3.333.617€ dépensé: 1.260.329€
CUMA: voté: 550.303€ dépensé: 202.667€
Charte porcine: voté: 303.886€ dépensé: 0€
Agriculture biologique: voté 700.000€ dépensé: 105.580€
Contrat de valorisation et de qualité: voté: 1.8169.05€ dépensé: 47.420€
Manifestation et promotion: voté: 300.000€ dépensé : 87.750€
Projets exemplaires d'agriculture durable: voté: 450.000€ dépensé: 35.000€
Gestion de l'eau: voté: 450.000€ dépensé 0€
Etudes: voté: 110.000€ dépensé: 10.000€
Total: Voté: 10.797.931€ dépensé: 2.480.675€
Ce constat est au 21 septembre 2009. Le budget voté est consommé à 23%.... Alors faut il croire que sur les 3 mois qui restent les élus de cette collectivité vont engager 77% restant? Ou alors est-ce un budget d'affichage?
Il est très facile d'inscrire de grosses sommes sur des lignes dont on sait qu'elles ne seront pas dépensées...
Pendant ce temps là les agriculteurs auvergnats cumulent les difficultés financières sans que le Conseil Régional dédaigne vouloir les aider....normal il n'y a pas de lignes budgétaires pour ça....
lundi 19 octobre 2009
On ne nous dit pas tout....
dimanche 18 octobre 2009
Le jour où la Chine nous nourrira...
Il ne tardera pas à ce que la Chine mais plus globalement l’Asie nourrira la planète, d’ailleurs comme elle fera tourner l’économie mondiale toute entière.
Les Chinois viennent d’acheter à la firme américaine Général Motors la marque Hummer. Quel symbole que cette acquisition ! Le Hummer c’est cette voiture blindée tout terrain qui équipe l’armée des USA dans tous les conflits sur la planète, Irak, Afghanistan entre autres. Cette voiture pur symbole de l’Amérique patriotique, le symbole des années Bush père et fils, cette voiture symbole des Républicains qui lorsqu’elle est vendue dans le civil peut avoir comme option une arme de poing…Après une telle acquisition, on mesure mieux le potentiel économique Chinois et Asiatique. N’a t’on pas vendu, nous Européens, quelques centaines d’Airbus sous la condition qu’ils soient fabriqués en Chine ?
Cela démontre la future hégémonie de la Chine sur l’économie planétaire, ce pays dernier descendant du marxisme maoïste.
Mais plus grave à mon sens sera la main mise de la Chine et l’Asie sur l’alimentation mondiale, et ces pays savent de quoi il s’agit eux qui doivent nourrir les deux tiers de la population mondiale.
La FAO a indiqué très récemment dans un rapport que les 9 milliards probables d’êtres humains peuvent être nourris à condition de remettre en culture des terres en friches, de maîtriser l’eau, et de profiter de l’avancée des progrès en biotechnologie. Sur ces trois sujets l’Asie est en avance sur le reste du monde. En effet les pays asiatiques investissent des milliards dans l’agriculture africaine en achetant des pans entiers de pays moyennent des aménagements infrastructurels, mais en n’oubliant jamais de rester maîtres de la production à la commercialisation des matières premières agricoles. La maîtrise de l’eau est le passage obligé dans ces pays africains, mais aussi en Asie toute entière.
En ce qui concerne les biotechnologies l’Asie investit presque autant que les USA, bien qu’il ne soit pas très facile de connaître les montants exacts. Pour donner un ordre de grandeur les USA investissent, fonds privés et publics confondus, 1200 millions de dollars, l’Europe 250 millions de dollars et l’Asie 1000 millions de dollars.
On le voit bien la bataille de l’alimentation se jouera entre les deux mastodontes que sont les USA et l’Asie, sans d’ailleurs le cacher, leurs responsables politiques n’ont pas peur de l’affirmer en public lors de conférences très officielles, en insistant sur l’importance de l’arme alimentaire. Il est vrai qu’ils n’ont pas la chance d’avoir José Bové pour leur préparer une de ses actions surprises.
La plus belle démonstration en est que l’Inde vient d’homologuer pour la consommation humaine une aubergine OGM ! Simple détail me direz vous ? Un détail de 9 millions de tonnes d’aubergines, un quart de la production mondiale, un des légumes les plus consommés en Inde, mais aussi destinés à l’exportation….
La marche en avant continue puisque c’est la deuxième plante OGM destinée à l’alimentation humaine directe après le riz. Et c’est un secret de polichinelle que de savoir que tant d’autres plantes sont en préparation pour résister aux prédateurs et s’adapter aux conditions pédoclimatiques. Les grandes entreprises françaises sont d’ailleurs présentes en Asie pour leur développement des biotechnologies devenu impossible en Europe.
D’ici 20 ans à la même vitesse que les textiles puis les nouvelles technologies produites en Asie ont envahit l’occident, l’alimentation humaine sera aux mains directement ou indirectement des capitaux asiatiques.
Le jour où la Chine nous nourrira….
Les Chinois viennent d’acheter à la firme américaine Général Motors la marque Hummer. Quel symbole que cette acquisition ! Le Hummer c’est cette voiture blindée tout terrain qui équipe l’armée des USA dans tous les conflits sur la planète, Irak, Afghanistan entre autres. Cette voiture pur symbole de l’Amérique patriotique, le symbole des années Bush père et fils, cette voiture symbole des Républicains qui lorsqu’elle est vendue dans le civil peut avoir comme option une arme de poing…Après une telle acquisition, on mesure mieux le potentiel économique Chinois et Asiatique. N’a t’on pas vendu, nous Européens, quelques centaines d’Airbus sous la condition qu’ils soient fabriqués en Chine ?
Cela démontre la future hégémonie de la Chine sur l’économie planétaire, ce pays dernier descendant du marxisme maoïste.
Mais plus grave à mon sens sera la main mise de la Chine et l’Asie sur l’alimentation mondiale, et ces pays savent de quoi il s’agit eux qui doivent nourrir les deux tiers de la population mondiale.
La FAO a indiqué très récemment dans un rapport que les 9 milliards probables d’êtres humains peuvent être nourris à condition de remettre en culture des terres en friches, de maîtriser l’eau, et de profiter de l’avancée des progrès en biotechnologie. Sur ces trois sujets l’Asie est en avance sur le reste du monde. En effet les pays asiatiques investissent des milliards dans l’agriculture africaine en achetant des pans entiers de pays moyennent des aménagements infrastructurels, mais en n’oubliant jamais de rester maîtres de la production à la commercialisation des matières premières agricoles. La maîtrise de l’eau est le passage obligé dans ces pays africains, mais aussi en Asie toute entière.
En ce qui concerne les biotechnologies l’Asie investit presque autant que les USA, bien qu’il ne soit pas très facile de connaître les montants exacts. Pour donner un ordre de grandeur les USA investissent, fonds privés et publics confondus, 1200 millions de dollars, l’Europe 250 millions de dollars et l’Asie 1000 millions de dollars.
On le voit bien la bataille de l’alimentation se jouera entre les deux mastodontes que sont les USA et l’Asie, sans d’ailleurs le cacher, leurs responsables politiques n’ont pas peur de l’affirmer en public lors de conférences très officielles, en insistant sur l’importance de l’arme alimentaire. Il est vrai qu’ils n’ont pas la chance d’avoir José Bové pour leur préparer une de ses actions surprises.
La plus belle démonstration en est que l’Inde vient d’homologuer pour la consommation humaine une aubergine OGM ! Simple détail me direz vous ? Un détail de 9 millions de tonnes d’aubergines, un quart de la production mondiale, un des légumes les plus consommés en Inde, mais aussi destinés à l’exportation….
La marche en avant continue puisque c’est la deuxième plante OGM destinée à l’alimentation humaine directe après le riz. Et c’est un secret de polichinelle que de savoir que tant d’autres plantes sont en préparation pour résister aux prédateurs et s’adapter aux conditions pédoclimatiques. Les grandes entreprises françaises sont d’ailleurs présentes en Asie pour leur développement des biotechnologies devenu impossible en Europe.
D’ici 20 ans à la même vitesse que les textiles puis les nouvelles technologies produites en Asie ont envahit l’occident, l’alimentation humaine sera aux mains directement ou indirectement des capitaux asiatiques.
Le jour où la Chine nous nourrira….
lundi 12 octobre 2009
Abeille mon amie
Vous souvenez vous du brouhaha médiatique en 1997-98 au sujet du Gaucho, cet insecticide qui tuait les abeilles d’après bon nombre d’apiculteurs mais surtout des associations écologistes toujours à l’affût de la destruction de l’agriculture conventionnelle.
Que n’a t’on pas entendu sur le sujet, ces pauvres abeilles détruites par les méchants agriculteurs et surtout les firmes pharmaceutiques qui empoisonnaient la nature.
Les agriculteurs et leurs fournisseurs ont eut beau se défendre et prouver que l’insecticide n’était pas néfaste aux abeilles, et que sa condition d’emploi était la plus respectueuse qui soit, rien n’y a fait, et bien sur le pouvoir politique toujours très courageux a donné raison aux sirènes de la rue.
Dix après que le produit incriminé fut interdit à la vente il se trouve que les abeilles meurent toujours et même en plus grand nombre, d’ailleurs dans des pays où jamais le Gaucho n’a été employé. Une petite parenthèse au passage : la matière active du Gaucho est toujours en vente libre dans les jardineries et dans les pharmacies comme insecticide des plantes ou des animaux de compagnie.
Le congrès mondial des apiculteurs « apimondia » qui s’est tenu à Montpellier du 15 au 20 septembre dernier, réunissant plus de 10.000 professionnels de l’apiculture et les scientifiques concernés par la question, a donné des résultats sur le sujet plus que mitigés.
En effet la disparition des abeilles serait due à des causes multifactorielles, dont les insecticides en serait une des causes, pas la plus importante, sans faire de distinction entre les traitements de semence (Gaucho…) et insecticides par pulvérisation.
Le taux de perte atteint 30% sur le continent nord Américain et jusqu’à 80% au moyen orient.
Il s’avère que la raison principale de ces destructions d’essaim est le Varroa destructor qui est un parasite tueur des abeilles. Une autre raison est le Nosema ceranae un champignon microscopique. Un virus serait aussi en cause mais l’action des hommes n’est pas pour rien dans ces destructions. En effet certains apiculteurs peu scrupuleux combattent les parasites de l’abeille avec des insecticides et surtout afin d’avoir une meilleure productivité achètent des reines sur un marché devenu mondial, mais sans souci de l’adaptation des abeilles au contexte local. Enfin la diminution du nombre de plantes cultivées peut accroître la faiblesse des abeilles par une production de pollen pas assez diversifiée, et peu riche en éléments nourricier.
On le voit, nous sommes très loin du ravage annoncé du traitement de semence par le Gaucho.
Mais le discrédit lancé sur ce procédé est maintenant bien ancré dans la mémoire collective, et les associations environnementalistes, par la peur ont réussi leur coup médiatique.
Dommage, car ce procédé était le plus respectueux des abeilles, qu’il a été remplacé par des insecticides par pulvérisation qui eux sont nocifs en fonction du stade d’application.
Encore une fois les écologistes associés à la presse n’avait qu’une envie défendre une certaine idée de l’environnement, juste en faisant peur pour gagner à eux un électorat un peu dupe.
Que n’a t’on pas entendu sur le sujet, ces pauvres abeilles détruites par les méchants agriculteurs et surtout les firmes pharmaceutiques qui empoisonnaient la nature.
Les agriculteurs et leurs fournisseurs ont eut beau se défendre et prouver que l’insecticide n’était pas néfaste aux abeilles, et que sa condition d’emploi était la plus respectueuse qui soit, rien n’y a fait, et bien sur le pouvoir politique toujours très courageux a donné raison aux sirènes de la rue.
Dix après que le produit incriminé fut interdit à la vente il se trouve que les abeilles meurent toujours et même en plus grand nombre, d’ailleurs dans des pays où jamais le Gaucho n’a été employé. Une petite parenthèse au passage : la matière active du Gaucho est toujours en vente libre dans les jardineries et dans les pharmacies comme insecticide des plantes ou des animaux de compagnie.
Le congrès mondial des apiculteurs « apimondia » qui s’est tenu à Montpellier du 15 au 20 septembre dernier, réunissant plus de 10.000 professionnels de l’apiculture et les scientifiques concernés par la question, a donné des résultats sur le sujet plus que mitigés.
En effet la disparition des abeilles serait due à des causes multifactorielles, dont les insecticides en serait une des causes, pas la plus importante, sans faire de distinction entre les traitements de semence (Gaucho…) et insecticides par pulvérisation.
Le taux de perte atteint 30% sur le continent nord Américain et jusqu’à 80% au moyen orient.
Il s’avère que la raison principale de ces destructions d’essaim est le Varroa destructor qui est un parasite tueur des abeilles. Une autre raison est le Nosema ceranae un champignon microscopique. Un virus serait aussi en cause mais l’action des hommes n’est pas pour rien dans ces destructions. En effet certains apiculteurs peu scrupuleux combattent les parasites de l’abeille avec des insecticides et surtout afin d’avoir une meilleure productivité achètent des reines sur un marché devenu mondial, mais sans souci de l’adaptation des abeilles au contexte local. Enfin la diminution du nombre de plantes cultivées peut accroître la faiblesse des abeilles par une production de pollen pas assez diversifiée, et peu riche en éléments nourricier.
On le voit, nous sommes très loin du ravage annoncé du traitement de semence par le Gaucho.
Mais le discrédit lancé sur ce procédé est maintenant bien ancré dans la mémoire collective, et les associations environnementalistes, par la peur ont réussi leur coup médiatique.
Dommage, car ce procédé était le plus respectueux des abeilles, qu’il a été remplacé par des insecticides par pulvérisation qui eux sont nocifs en fonction du stade d’application.
Encore une fois les écologistes associés à la presse n’avait qu’une envie défendre une certaine idée de l’environnement, juste en faisant peur pour gagner à eux un électorat un peu dupe.
On ne nous dit pas tout....
Le ministère de l'écologie a demandé récemment à l'ADEME de faire un rapport sur les biocarburants. Bien sur comme toute bonne agence ministérielle celle-ci a confié l'étude a un cabinet spécialisé qui a rendu un rapport très complet et exhaustif.
Le journal Le Monde s'est procuré le rapport et en fait une synthése dans un article intitulé "Certains biocarburants sont à peine verts". Là on craint le pire. Après avoir longuement dicerté sur la forme et le contexte des biocarburants dans le monde et en Europe on apprend tout de même en fin d'article que: "Le rapport livre, par ailleurs, le bilan le plus exhaustif jamais réalisé de tous les biocarburants utilisés en France. De très grandes disparités se confirment. En haut du panier, on trouve l'éthanol de canne à sucre qui émet 90 % de moins de gaz à effet de serre que l'essence et mobilise environ 80 % d'énergie pour sa production. Viennent ensuite les bioéthanol issus du maïs, du blé, de la betterave et les biodiesel produits à partir de tournesol, de colza, de soja au bilan qualifié de correct. Ils assurent, selon le rapport, un gain en termes d'émissions de 60 % à 80 % par rapport aux énergies fossiles et des économies d'énergies dans le processus de fabrication de 50 % à 80 %.
En revanche, la filière ETBE (ethyl-tertio-buthyl-ether) issue d'éthanol de betterave, de blé, de maïs présente des gains énergétiques d'à peine 20 %. Or, après le biodiesel de colza, il s'agit de la filière la plus développée en France."
Le journal Le Monde s'est procuré le rapport et en fait une synthése dans un article intitulé "Certains biocarburants sont à peine verts". Là on craint le pire. Après avoir longuement dicerté sur la forme et le contexte des biocarburants dans le monde et en Europe on apprend tout de même en fin d'article que: "Le rapport livre, par ailleurs, le bilan le plus exhaustif jamais réalisé de tous les biocarburants utilisés en France. De très grandes disparités se confirment. En haut du panier, on trouve l'éthanol de canne à sucre qui émet 90 % de moins de gaz à effet de serre que l'essence et mobilise environ 80 % d'énergie pour sa production. Viennent ensuite les bioéthanol issus du maïs, du blé, de la betterave et les biodiesel produits à partir de tournesol, de colza, de soja au bilan qualifié de correct. Ils assurent, selon le rapport, un gain en termes d'émissions de 60 % à 80 % par rapport aux énergies fossiles et des économies d'énergies dans le processus de fabrication de 50 % à 80 %.
En revanche, la filière ETBE (ethyl-tertio-buthyl-ether) issue d'éthanol de betterave, de blé, de maïs présente des gains énergétiques d'à peine 20 %. Or, après le biodiesel de colza, il s'agit de la filière la plus développée en France."
Je vous laisse juge du contenu de l'article en rapport avec le titre....
dimanche 11 octobre 2009
Ecologie tu me coûtes....
Est-ce que lorsque vous payez vos impôts ou votre facture d’eau, vous savez combien du total est destiné à la protection de l’environnement ? Et surtout êtes vous prêt à payer davantage pour cette cause ?
La réponse à la première question est souvent non et à la seconde un oui timide.
Toutefois ce oui timide risque de vous coûter très cher dans les années à venir et pas forcément de façon justifiée.
De plus les élections dont le mode se fait par listes encourage à toujours plus d’écologie, ce mode d’élection encourageant la popularité de minorités défendant l’écologie qui ne verraient pas le jour dans un système majoritaire. La preuve en est des élections européennes et régionales en liste au contraire des élections législatives ou municipales de façon majoritaire. Ainsi sont élus à des fonctions de conseillers ou de députés européens des personnes qui n’ont souvent aucune expérience d’élu local, dont leurs plus grandes qualités sont celles d’appartenir à un parti minoritaire et de défendre souvent par dogme une idéologie environnementale.
Mais ces conseillers ou députés disposent une fois élus de réels pouvoirs et notamment financiers.
Pour siéger dans le Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau des rivières Sioule et Allier j’en mesure pleinement les conséquences.
Ces deux rivières disposent d’un diagnostic globalement positif, surtout la Sioule, mais les représentants du Conseil Régional, élus écologistes, s’évertuent à chercher la petite bête pour aller vers le moins possible d’implication de l’homme sur ces rivières, qui je le rappelle en passant ont permis depuis des siècles le développement de l’homme dans notre région.
Et le Conseil Régional n’y va pas de main morte du point de vue financier pour soutenir des actions environnementales. Ainsi sur la rivière Allier, un superbe document en papier glacé, pas très écologique, décris les quelques 80 millions d’Euros consacrés à diverses actions en faveur de l’environnement, dont la majorité sont de « la parlote » entre gens du même monde sur le sujet. Juste un petit exemple pour bien comprendre : Action 1.1 séminaire d’échange entre élus et techniciens, pour la bagatelle de ….250.000€ ! Projet de coopération avec d’autres grands bassins versants d’Europe…..1.300.000€ ! Action 22: Réalisation d'un itinéraire véloroutes et voies vertes "rivière Allier"....9.000.000€, du délire!! Et je vous passe les études, appels à projets, élaborations, coordinations, soutiens, promotions à coup de millions d’Euros. D’ailleurs ce document est consultable sur le site du Conseil régional.
Mais par contre absolument rien sur l’aide aux communes pour l’assainissement dont l’étude des SAGE montrent que c’est le véritable problème des deux rivières. La réhabilitation des stations d’épuration ou l’aide à l’assainissement individuel ne fait pas partie des priorités des écologistes du Conseil Régional. Normal ces mêmes personnes n’ont jamais géré une commune et le gros problème, notamment financier, que représente l’assainissement.
L’abaissement des normes en tout genre fera payer dans les années à venir le prix de l’eau toujours plus cher. Exemple : l’eau potable vendue par le syndicat Sioule et Bouble depuis des années sur une petite partie de l’Allier et du Puy de Dôme, et auparavant puisée dans chaque puit des habitations de la région, contient à l’état naturel de l’arsenic en quantité négligeable. Cet arsenic est à forte dose un poison et à faible dose un médicament anti-cancéreux. L’abaissement des normes de potabilité de cet élément dans l’eau induit à ce syndicat la création d’une usine fort coûteuse qui se répercutera sur le prix de l’eau. Outre que l’abaissement de cette norme est purement une idée politique environnementaliste européenne elle coûtera donc fort cher à l’usager qui est aussi contribuable mais néanmoins électeur plein de contradiction. Faut il argumenter davantage avec les ordures ménagères dont les normes ont considérablement fait s’envoler les redevances ?
La protection de l’environnement à un coût, encore fut il employé à bon escient de manière efficace.
Alors quand vous voterez prochainement, imaginez que c’est un billet en Euros que vous glissez dans l’urne et en fonction des partis et de leur politique environnementale jaugez de la valeur de ce billet, vous réfléchirez sans doute davantage à votre vote.
La réponse à la première question est souvent non et à la seconde un oui timide.
Toutefois ce oui timide risque de vous coûter très cher dans les années à venir et pas forcément de façon justifiée.
De plus les élections dont le mode se fait par listes encourage à toujours plus d’écologie, ce mode d’élection encourageant la popularité de minorités défendant l’écologie qui ne verraient pas le jour dans un système majoritaire. La preuve en est des élections européennes et régionales en liste au contraire des élections législatives ou municipales de façon majoritaire. Ainsi sont élus à des fonctions de conseillers ou de députés européens des personnes qui n’ont souvent aucune expérience d’élu local, dont leurs plus grandes qualités sont celles d’appartenir à un parti minoritaire et de défendre souvent par dogme une idéologie environnementale.
Mais ces conseillers ou députés disposent une fois élus de réels pouvoirs et notamment financiers.
Pour siéger dans le Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau des rivières Sioule et Allier j’en mesure pleinement les conséquences.
Ces deux rivières disposent d’un diagnostic globalement positif, surtout la Sioule, mais les représentants du Conseil Régional, élus écologistes, s’évertuent à chercher la petite bête pour aller vers le moins possible d’implication de l’homme sur ces rivières, qui je le rappelle en passant ont permis depuis des siècles le développement de l’homme dans notre région.
Et le Conseil Régional n’y va pas de main morte du point de vue financier pour soutenir des actions environnementales. Ainsi sur la rivière Allier, un superbe document en papier glacé, pas très écologique, décris les quelques 80 millions d’Euros consacrés à diverses actions en faveur de l’environnement, dont la majorité sont de « la parlote » entre gens du même monde sur le sujet. Juste un petit exemple pour bien comprendre : Action 1.1 séminaire d’échange entre élus et techniciens, pour la bagatelle de ….250.000€ ! Projet de coopération avec d’autres grands bassins versants d’Europe…..1.300.000€ ! Action 22: Réalisation d'un itinéraire véloroutes et voies vertes "rivière Allier"....9.000.000€, du délire!! Et je vous passe les études, appels à projets, élaborations, coordinations, soutiens, promotions à coup de millions d’Euros. D’ailleurs ce document est consultable sur le site du Conseil régional.
Mais par contre absolument rien sur l’aide aux communes pour l’assainissement dont l’étude des SAGE montrent que c’est le véritable problème des deux rivières. La réhabilitation des stations d’épuration ou l’aide à l’assainissement individuel ne fait pas partie des priorités des écologistes du Conseil Régional. Normal ces mêmes personnes n’ont jamais géré une commune et le gros problème, notamment financier, que représente l’assainissement.
L’abaissement des normes en tout genre fera payer dans les années à venir le prix de l’eau toujours plus cher. Exemple : l’eau potable vendue par le syndicat Sioule et Bouble depuis des années sur une petite partie de l’Allier et du Puy de Dôme, et auparavant puisée dans chaque puit des habitations de la région, contient à l’état naturel de l’arsenic en quantité négligeable. Cet arsenic est à forte dose un poison et à faible dose un médicament anti-cancéreux. L’abaissement des normes de potabilité de cet élément dans l’eau induit à ce syndicat la création d’une usine fort coûteuse qui se répercutera sur le prix de l’eau. Outre que l’abaissement de cette norme est purement une idée politique environnementaliste européenne elle coûtera donc fort cher à l’usager qui est aussi contribuable mais néanmoins électeur plein de contradiction. Faut il argumenter davantage avec les ordures ménagères dont les normes ont considérablement fait s’envoler les redevances ?
La protection de l’environnement à un coût, encore fut il employé à bon escient de manière efficace.
Alors quand vous voterez prochainement, imaginez que c’est un billet en Euros que vous glissez dans l’urne et en fonction des partis et de leur politique environnementale jaugez de la valeur de ce billet, vous réfléchirez sans doute davantage à votre vote.
samedi 3 octobre 2009
Votation et contradictions.
Ce matin en rentrant dans ma mairie je tombe sur une urne. Je regarde et m’aperçois que cette urne est disposée pour la « votation » sur le statut de La Poste organisée par tout un tas de partis et d’organisations de gauche. Je ne pouvais d’ailleurs pas me tromper vu que deux membres de la CGT attendaient le client pour le faire voter. Au premier abord j’ai trouvé que l’urne était tenue d’une partialité exemplaire, puisque une seule tendance était présente. En allant un peu plus loin dans la démarche je trouve un tract expliquant tous les méfaits que ce changement de statut allait provoquer dans ce noble établissement en insistant très lourdement sur une privatisation rampante. Et pour finir je saisi un bulletin de vote qui ne laisse pas de doute, car intitulé « êtes vous pour la privatisation de La Poste ? » avec deux cases oui et non.
Il est évident que présenté comme cela revient à demander à quelqu’un de malade « voulez vous guérir ? »
La démarche semble donc bien orientée et nul besoin d’attendre le dépouillement de cette votation pour connaître le résultat. D’ailleurs dans la réalité seuls les sympathisants des mouvements organisateurs votent.
Je ne porterai pas d’avis sur ce changement de statut de La Poste, mais sur quelques contradictions bien françaises.
Les gouvernements quels qu’ils soient ont favorisé par milliards le développement des communications numériques. Notre Conseil Général à présidence communiste continue par centaine de milliers d’Euros ce développement technologique et s’en fait même une gloire.
Je pose une question comment concilier maintient du service public physique avec développement d’Internet ?? Car manifestement il y a substitution du service public physique par un service public numérique. Aujourd’hui tout peut se faire grâce à Internet, virement bancaire, achat de tout produit ou service, envoi de courrier électronique, paiement des impôts, et le comble c’est que La Poste a mis un service d’achat de timbres postaux en ligne où il suffit de mettre l’enveloppe dans l’imprimante et qu’elle ressorte avec un timbre postal pour le même prix que celui qu’on va chercher à La Poste en économisant du temps, des kilomètres et donc des frais. C’est bien La Poste qui a inventé ce service, et une poste à capitaux 100% publics !
Aujourd’hui La Poste d’ailleurs fait tout bien plus que d’acheminer du courrier. Si vous vous rendez dans un bureau de poste, vous trouverez à vendre des CD, des DVD, des cartes postales ou évènementielles, du vin, des livres, des produits régionaux,et bien sur un service bancaire. Si bien que si vous vous rendez à La Poste pour acheter un malheureux timbres à 0,56€ qui est le travail originel de La Poste, vous risquez d’attendre 20 minutes devant tel client qui vient acheter un objet cité précédemment, tel autre qui viendra payer une facture EDF ou encore tel autre qui vient bénéficier d’un service bancaire que d’ailleurs toute l’assistance peut écouter dans les moindres détails.
La réponse fatale des organisateurs est « les personnes âgées n’ont pas Internet ». Je réponds qu’au contraire beaucoup de personnes âgées se servent d’Internet, et nombreuses sont les associations bénévoles qui forment ces mêmes personnes à Internet. Mon grand-père est décédé à plus de 80 ans et il se servait d’Internet. Je connais nombre de personnes ayant plus de 70 ans se servant d’Internet. Certes ce n’est pas encore la majorité, mais d’ici quelques années toutes les personnes devenues âgées sauront se servir de ce procédé technologique, car ayant travaillé avec.
Chaque personne peut aujourd’hui recevoir son journal chaque matin sur son écran, le lire, le classer et sans prendre aucune place. Et à une époque où on parle écologie, ce journal ne nécessite aucun arbre pour faire du papier, pas d’encre, et aucune énergie fossile du début de son élaboration jusqu’à son destinataire. Et en plus l’abonnement par Internet est moins cher que celui en papier.
Les courriels remplacent désormais les courriers postaux de plus en plus et ont l’avantage d’être immédiats et de ne subir aucune grève du tri postal.
Alors il faudra sans doute toujours un facteur pour distribuer un peu de courrier, mais je fais le pari que dans une génération 80% du courrier aura disparu.
Il faudra donc que La Poste s’adapte et à tous ceux qui défendent le service public comme un acquis venu du siècle dernier, je leur dis de réfléchir à d’autres modèles de services publics. Des services tels que le développe notre communauté de commune comme le transport à la demande, l’aide au maintient à domicile, l'aide à la création de maisons médicales, l’accompagnement des personnes âgées dans leurs formalités administratives etc… Il y a des milliers d’emplois à créer dans ces services qui combleront plus que largement les emplois potentiellement supprimés à La Poste, et ce seront de vrais services publics de proximité.
Mais les organisations de gauche ont comprit une chose : ces services là ne seront plus le creuset de leurs militants et activistes, et donc ce sera une perte d’influence et d’électeurs.
Voilà la vraie raison de l’hostilité au changement de statut de La Poste, la perte d’un organisme ou les syndicats de gauche avaient tous pouvoirs !
Il est évident que présenté comme cela revient à demander à quelqu’un de malade « voulez vous guérir ? »
La démarche semble donc bien orientée et nul besoin d’attendre le dépouillement de cette votation pour connaître le résultat. D’ailleurs dans la réalité seuls les sympathisants des mouvements organisateurs votent.
Je ne porterai pas d’avis sur ce changement de statut de La Poste, mais sur quelques contradictions bien françaises.
Les gouvernements quels qu’ils soient ont favorisé par milliards le développement des communications numériques. Notre Conseil Général à présidence communiste continue par centaine de milliers d’Euros ce développement technologique et s’en fait même une gloire.
Je pose une question comment concilier maintient du service public physique avec développement d’Internet ?? Car manifestement il y a substitution du service public physique par un service public numérique. Aujourd’hui tout peut se faire grâce à Internet, virement bancaire, achat de tout produit ou service, envoi de courrier électronique, paiement des impôts, et le comble c’est que La Poste a mis un service d’achat de timbres postaux en ligne où il suffit de mettre l’enveloppe dans l’imprimante et qu’elle ressorte avec un timbre postal pour le même prix que celui qu’on va chercher à La Poste en économisant du temps, des kilomètres et donc des frais. C’est bien La Poste qui a inventé ce service, et une poste à capitaux 100% publics !
Aujourd’hui La Poste d’ailleurs fait tout bien plus que d’acheminer du courrier. Si vous vous rendez dans un bureau de poste, vous trouverez à vendre des CD, des DVD, des cartes postales ou évènementielles, du vin, des livres, des produits régionaux,et bien sur un service bancaire. Si bien que si vous vous rendez à La Poste pour acheter un malheureux timbres à 0,56€ qui est le travail originel de La Poste, vous risquez d’attendre 20 minutes devant tel client qui vient acheter un objet cité précédemment, tel autre qui viendra payer une facture EDF ou encore tel autre qui vient bénéficier d’un service bancaire que d’ailleurs toute l’assistance peut écouter dans les moindres détails.
La réponse fatale des organisateurs est « les personnes âgées n’ont pas Internet ». Je réponds qu’au contraire beaucoup de personnes âgées se servent d’Internet, et nombreuses sont les associations bénévoles qui forment ces mêmes personnes à Internet. Mon grand-père est décédé à plus de 80 ans et il se servait d’Internet. Je connais nombre de personnes ayant plus de 70 ans se servant d’Internet. Certes ce n’est pas encore la majorité, mais d’ici quelques années toutes les personnes devenues âgées sauront se servir de ce procédé technologique, car ayant travaillé avec.
Chaque personne peut aujourd’hui recevoir son journal chaque matin sur son écran, le lire, le classer et sans prendre aucune place. Et à une époque où on parle écologie, ce journal ne nécessite aucun arbre pour faire du papier, pas d’encre, et aucune énergie fossile du début de son élaboration jusqu’à son destinataire. Et en plus l’abonnement par Internet est moins cher que celui en papier.
Les courriels remplacent désormais les courriers postaux de plus en plus et ont l’avantage d’être immédiats et de ne subir aucune grève du tri postal.
Alors il faudra sans doute toujours un facteur pour distribuer un peu de courrier, mais je fais le pari que dans une génération 80% du courrier aura disparu.
Il faudra donc que La Poste s’adapte et à tous ceux qui défendent le service public comme un acquis venu du siècle dernier, je leur dis de réfléchir à d’autres modèles de services publics. Des services tels que le développe notre communauté de commune comme le transport à la demande, l’aide au maintient à domicile, l'aide à la création de maisons médicales, l’accompagnement des personnes âgées dans leurs formalités administratives etc… Il y a des milliers d’emplois à créer dans ces services qui combleront plus que largement les emplois potentiellement supprimés à La Poste, et ce seront de vrais services publics de proximité.
Mais les organisations de gauche ont comprit une chose : ces services là ne seront plus le creuset de leurs militants et activistes, et donc ce sera une perte d’influence et d’électeurs.
Voilà la vraie raison de l’hostilité au changement de statut de La Poste, la perte d’un organisme ou les syndicats de gauche avaient tous pouvoirs !
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