Le rapport de l’observatoire des prix et des marges a accouché d’une souris.
Certes il met en évidence que la grande distribution se taille des croupières sur le dos des producteurs sur certains produits alimentaires, mais que cette dernière d’une manière générale ne fait pas des bénéfices exceptionnels sur ce secteur.
En clair la conclusion du rapport explique bien que les producteurs ne gagnent pas leur vie avec leurs produits, et les transformateurs et la grande distribution font une marge de 1 à 2% et donc comptent sur le volume pour améliorer les marges nettes.
Qui est le gagnant ? Sans doute le consommateur qui peut se nourrir avec une alimentation de qualité pour un prix dérisoire, moins de 15% de son budget familial.
Mais cela peut il durer ? Non, et le risque est l’envolée des prix pour le consommateur ou la disparition des producteurs.
C’est donc toute la chaîne de l’alimentation qui est à revoir, car même si le consommateur achète des produits bons marchés, il les paie souvent de 4 à 10 fois le prix payé au producteur. Conclusion, l’imposante et lourde machine qui sépare le producteur du consommateur fait se multiplier le prix de départ. Mais cette lourde machine fait travailler des milliers d’emplois qui sont aussi des consommateurs et tout ceci procure des taxes à l’Etat.
Il faut donc faire un vrai choix de société sur notre système alimentaire.
La solution la plus simple et qui déstabiliserait moins un système qui ne marche pas si mal que cela, serait sans nul doute le coefficient multiplicateur en partant du prix de revient du producteur, tolérer à chaque maillon de la chaîne une marge minimum.
Certes cela risque de faire augmenter les prix à la consommation de 1 à 3% en moyenne, mais n’est ce pas le prix à payer pour une alimentation saine et en abondance ?
C’est le système qu’applique la filière avicole, et cela ne marche pas si mal…
L’autre alternative est la vente directe, cela peut être une solution pour quelques produits, mais d’une manière générale, la famille de la banlieue parisienne ne fera pas plusieurs dizaines de kilomètres pour trouver ses produits chez plusieurs producteurs.Il serait temps qu’en matière d’alimentation nous nous posions les vraies questions.
Certes il met en évidence que la grande distribution se taille des croupières sur le dos des producteurs sur certains produits alimentaires, mais que cette dernière d’une manière générale ne fait pas des bénéfices exceptionnels sur ce secteur.
En clair la conclusion du rapport explique bien que les producteurs ne gagnent pas leur vie avec leurs produits, et les transformateurs et la grande distribution font une marge de 1 à 2% et donc comptent sur le volume pour améliorer les marges nettes.
Qui est le gagnant ? Sans doute le consommateur qui peut se nourrir avec une alimentation de qualité pour un prix dérisoire, moins de 15% de son budget familial.
Mais cela peut il durer ? Non, et le risque est l’envolée des prix pour le consommateur ou la disparition des producteurs.
C’est donc toute la chaîne de l’alimentation qui est à revoir, car même si le consommateur achète des produits bons marchés, il les paie souvent de 4 à 10 fois le prix payé au producteur. Conclusion, l’imposante et lourde machine qui sépare le producteur du consommateur fait se multiplier le prix de départ. Mais cette lourde machine fait travailler des milliers d’emplois qui sont aussi des consommateurs et tout ceci procure des taxes à l’Etat.
Il faut donc faire un vrai choix de société sur notre système alimentaire.
La solution la plus simple et qui déstabiliserait moins un système qui ne marche pas si mal que cela, serait sans nul doute le coefficient multiplicateur en partant du prix de revient du producteur, tolérer à chaque maillon de la chaîne une marge minimum.
Certes cela risque de faire augmenter les prix à la consommation de 1 à 3% en moyenne, mais n’est ce pas le prix à payer pour une alimentation saine et en abondance ?
C’est le système qu’applique la filière avicole, et cela ne marche pas si mal…
L’autre alternative est la vente directe, cela peut être une solution pour quelques produits, mais d’une manière générale, la famille de la banlieue parisienne ne fera pas plusieurs dizaines de kilomètres pour trouver ses produits chez plusieurs producteurs.Il serait temps qu’en matière d’alimentation nous nous posions les vraies questions.