Le transport scolaire intra-muros sera supprimé à la
rentrée. Celui-ci a été créé lors de l’agrandissement du pont Charles De Gaulle
en 1986 et avait deux défauts majeurs.
Le premier est qu’il coûtait cher, environ 35.000€ par an
et le second est qu’il ne servait qu’à des familles habitants toutes à moins d’1km
de l’école et pour certaines à 300 mètres.
En clair tous les élèves habitants dans les écarts ou en
dehors de la ville ne bénéficiaient pas de ce service et ceux qui habitaient le
plus près étaient desservis.
L’adoption des nouveaux rythmes scolaires auraient
augmenté de 25% le coût de ce service en rajoutant une journée de plus et cela
ne devenait plus tenable en plus du coût de la réforme à la charge de la
commune même si une participation est demandée aux familles.
C’est donc un conseil municipal à l’unanimité (majorité
et opposition) qui a décidé de cette suppression de service alors que justement
le contrat avec le transporteur arrivait à échéance cet été et qui ne concernait que 60 enfants.
Il est à noté que cela concerne uniquement les élèves de
maternelle et de primaire, le service de transport du conseil général lui
continue de fonctionner.
D’une manière générale le budget communal devient de plus
en plus difficile à boucler par la baisse considérable des compensations et
aides de l’Etat de la même manière celles des autres collectivités locales. La
commune de St Pourçain sans augmenter les impôts a ainsi perdu plus de 100.000€
sur son budget de fonctionnement depuis 5 ans.
Pour l’avenir si nous ne voulons pas augmenter les impôts
il n’y aura donc que trois solutions, augmenter la population pour augmenter la
base des entrées fiscales, transférer un maximum de compétences à la communauté
de communes, ou diminuer les dépenses de la commune.
Nous avons entrepris une révision du PLU afin de
favoriser la venue de nouveaux habitants et deux lotissements vont voir
rapidement le jour, nous travaillons sur la mutualisation d’achat et des
services au sein de la communauté de communes, mais nous envisageons aussi la
réduction des dépenses d’autant plus que l’Etat transférera des compétences
nouvelles aux communes.
La prise en régie du service d’assainissement s’inscrit
aussi dans cette politique afin de maîtriser au maximum les coûts pour arriver
à une baisse des dépenses pour les citoyens.
Nous n’augmenterons pas les impôts car ceux qui en payent
sont largement mis à contribution par l’Etat et les autres collectivités qui
tous ne manquent pas de recourir à ce seul moyen.
Si nous allons tout faire pour augmenter les recettes, il
faudra sans doute dans les années à venir s’attendre aussi à une baisse des
dépenses.
Gérer la commune en bon père de famille et ne pas
dépenser davantage que ce qu’on gagne !