lundi 29 décembre 2008
mercredi 17 décembre 2008
Article du Monde
AGRICULTURE PUBLICATION DES COMPTES PRÉVISIONNELS 2008
La production augmente, les exportations résistent, mais les revenus agricoles baissent
L'ANNÉE 2008 laissera un goût amer aux agriculteurs. La valeur de la production de la " ferme France " s'élève certes à 66,7 milliards d'euros, en hausse de 3,9 %, selon les comptes prévisionnels de l'agriculture publiés par l'Insee, mardi 16 décembre. Mais le résultat net baisse de 8,9 %, à 23 milliards d'euros. La faute à l'envolée des prix du fioul et des engrais, et à la volatilité des cours.
C'est comme si le piège se refermait sur les agriculteurs français. En 2008, la production céréalière a augmenté en volume de 18 % et celle de lait de 4 %. En produisant plus, motivés par la flambée des cours et incités à redoubler d'efforts par l'assouplissement des quotas laitiers et la levée des jachères, les agriculteurs ont contribué au retournement des marchés. Au premier semestre, les prix ont continué de grimper, mais au deuxième, ils ont chuté. Les revenus par actif s'en ressentent. Après deux années de hausse, ils sont en 2008 en baisse, à - 15 %.
Si les agriculteurs se retrouvent de nouveau en difficulté, la hausse de la production va contribuer à amoindrir la croissance du déficit commercial français, qui pourrait avoisiner les 60 milliards d'euros en 2008. " Dans un contexte où tous les secteurs s'effondrent, la filière agricole française reste performante sur les marchés mondiaux ", note Thierry Pouch, responsable des études économiques de l'Association permanente des chambres d'agriculture.
INCERTITUDES
En octobre, selon les chiffres publiés le 12 décembre par Agreste, le service des statistiques du ministère de l'agriculture, l'excédent des échanges agroalimentaires est resté stable, à près de 1 milliard d'euros. Si les vins, champagnes et spiritueux, le gros des exportations, sont en baisse, les ventes de produits bruts augmentent. Le blé, par exemple, s'écoule bien, surtout hors de l'Union européenne.
De janvier à octobre, l'excédent s'élève à 8 milliards d'euros, ce qui signifie que le record de 9 milliards de 2007 pourrait être renouvelé en 2008, voire dépassé, car la baisse de l'euro face au dollar est positive pour le secteur.
En manque de visibilité sur l'orientation des marchés, les agriculteurs ne renouvelleront sans doute pas leurs efforts en 2009. En France, ils redoutent que la baisse de la demande alimentaire constatée en 2008 s'installe dans la durée. Un mauvais signe pour l'agroalimentaire, et donc forcément pour l'agriculture.
Sur les marchés mondiaux, les incertitudes s'accroissent aussi. Selon les perspectives de la Banque mondiale, publiées le 9 décembre, les échanges commerciaux pourraient reculer en 2009. " Les principaux partenaires de la France sont l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Espagne, dont les économies sont en récession ", relève M. Pouch. Aux Etats-Unis, au Japon, ou pour les céréales, au Maghreb ou au Proche-Orient, les achats de produits français pourraient diminuer.
Laetitia Clavreul
© Le Monde
La production augmente, les exportations résistent, mais les revenus agricoles baissent
L'ANNÉE 2008 laissera un goût amer aux agriculteurs. La valeur de la production de la " ferme France " s'élève certes à 66,7 milliards d'euros, en hausse de 3,9 %, selon les comptes prévisionnels de l'agriculture publiés par l'Insee, mardi 16 décembre. Mais le résultat net baisse de 8,9 %, à 23 milliards d'euros. La faute à l'envolée des prix du fioul et des engrais, et à la volatilité des cours.
C'est comme si le piège se refermait sur les agriculteurs français. En 2008, la production céréalière a augmenté en volume de 18 % et celle de lait de 4 %. En produisant plus, motivés par la flambée des cours et incités à redoubler d'efforts par l'assouplissement des quotas laitiers et la levée des jachères, les agriculteurs ont contribué au retournement des marchés. Au premier semestre, les prix ont continué de grimper, mais au deuxième, ils ont chuté. Les revenus par actif s'en ressentent. Après deux années de hausse, ils sont en 2008 en baisse, à - 15 %.
Si les agriculteurs se retrouvent de nouveau en difficulté, la hausse de la production va contribuer à amoindrir la croissance du déficit commercial français, qui pourrait avoisiner les 60 milliards d'euros en 2008. " Dans un contexte où tous les secteurs s'effondrent, la filière agricole française reste performante sur les marchés mondiaux ", note Thierry Pouch, responsable des études économiques de l'Association permanente des chambres d'agriculture.
INCERTITUDES
En octobre, selon les chiffres publiés le 12 décembre par Agreste, le service des statistiques du ministère de l'agriculture, l'excédent des échanges agroalimentaires est resté stable, à près de 1 milliard d'euros. Si les vins, champagnes et spiritueux, le gros des exportations, sont en baisse, les ventes de produits bruts augmentent. Le blé, par exemple, s'écoule bien, surtout hors de l'Union européenne.
De janvier à octobre, l'excédent s'élève à 8 milliards d'euros, ce qui signifie que le record de 9 milliards de 2007 pourrait être renouvelé en 2008, voire dépassé, car la baisse de l'euro face au dollar est positive pour le secteur.
En manque de visibilité sur l'orientation des marchés, les agriculteurs ne renouvelleront sans doute pas leurs efforts en 2009. En France, ils redoutent que la baisse de la demande alimentaire constatée en 2008 s'installe dans la durée. Un mauvais signe pour l'agroalimentaire, et donc forcément pour l'agriculture.
Sur les marchés mondiaux, les incertitudes s'accroissent aussi. Selon les perspectives de la Banque mondiale, publiées le 9 décembre, les échanges commerciaux pourraient reculer en 2009. " Les principaux partenaires de la France sont l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Espagne, dont les économies sont en récession ", relève M. Pouch. Aux Etats-Unis, au Japon, ou pour les céréales, au Maghreb ou au Proche-Orient, les achats de produits français pourraient diminuer.
Laetitia Clavreul
© Le Monde
Prud'hommes
J’ai été conseillé prud’homme en collège employeur durant 6 ans et maintenant que je suis libéré de cette tâche, sans sortir de la confidentialité dont je suis toujours obligé, je vais faire un certain nombre de révélations, ou vous donner mon sentiment sur cette justice très particulière.
La justice prud’homale est normalement une justice paritaire c’est à dire où les représentants des salariés et des employeurs sont représentés à parité. C’est normalement comme cela que ça se passe, sauf qu’en cas de partage des voix on doit faire appel à un juge professionnel. Déjà là, la parité n’existe plus, mais j’y reviendrai plus tard.
En réalité la justice est faussée dès le départ. En effet tous les jugements sont basés sur le code du travail qui est acquit à 90% à la cause du salarié. Donc difficile de rendre une justice équitable où à 90% l’employeur est en position d’accusé. Ensuite les salariés qui siègent dans cette instance, sont quasi-professionnels. En effet, grâce aux énormes avantages pour le salarié prévus dans le code du travail, celui-ci peut se former durant son temps de travail tout en étant payé par son employeur, il peut siéger au conseil durant son temps de travail, et vaquer à toutes les occupations du conseil durant son temps de travail. Et je peux vous dire que la plupart des conseillers salariés en abusent. J’ai pu assister par exemple pour une affaire jugée, à ce que le représentant salarié devant rédiger le jugement, est venu étudier le dossier avant audience pendant une demi-journée, prit une demi-journée pour l’audience (qui dure de 30mn à 2h…) une demi-journée pour délibérer avec les autres conseillers et deux demi-journées pour rédiger le jugement. Tout ça sur son temps de travail et payé par son employeur dans le cadre de la libération du temps syndical. Je ne vous dis même pas à comparaison lorsque l’employeur doit faire la même tâche, cela se limite au temps minimum de l’audience et 1 à 2h pour rédiger le jugement, chez lui, le soir après le travail…. Si bien que c’est une justice complètement déséquilibrée en faveur du salarié.
J’ai assisté aussi à une affaire ubuesque : Nous avons eu une audience fin juin sur cette affaire. Je précise que juin et juillet sont pour moi des mois très chargés en travail. Pour les raisons que je vous ais cité précédemment, les salariés n’ont pas voulu délibérer immédiatement après l’audience. Il fallait donc convenir d’un autre rendez-vous pour se revoir. Et bien il a fallu que je prenne sur une demi-journée de travail en pleine moisson, car les salariés ne voulaient pas se réunir durant leurs congés, qui bien sur ne tombaient pas en même temps pour les deux, et parce qu’ils avaient en plus des jours de formation à ne surtout pas prendre durant leurs congés !!!
Un autre exemple d’affaire à se taper la tête contre les murs : Un salarié « souffrant » d’une épaule devait être licencié pour inaptitude, d’une entreprise nationale dont le travail était de porter des charges plus ou moins lourdes. Bien que son employeur lui ait proposé une mutation dans l’hexagone, sur des postes administratifs, le salarié a refusé toutes les propositions pour divers motifs, la réalité étant qu’il ne voulait pas quitter son domicile.
Nous avons donc été jusqu’au blocage en jugement et il a fallu faire appel au juge départiteur. Ce dernier étant pour le mieux acquit au code du travail, pour le pire acquit à la cause du salarié, la balance penche très souvent en faveur du salarié qui a eut gain de cause et les indemnités qui vont avec. Là où le bas fait plus que blesser, c’est que ce salarié, puisqu’au chômage, travaille au noir (on dit travail dissimulé…) à monter des maisons !!!!!! Et tout ceci connu des juges…….mais sans preuves, il aurait fallu diligenter une enquête ce qui est impossible dans le cadre de la fonction.
La justice prud’homale n’est donc pas une justice, tout simplement parce qu’elle s’appuie sur des règles très largement en faveur des salariés. Et même un salarié condamné, n’aura au pire que la confirmation de son licenciement mais jamais d’amende significative. A contrario un patron non coupable, sur le fond, aura tout de même une petite indemnité à verser au salarié pour un détail de forme quelconque.
Je pourrai écrire un roman, sur ce que j’ai vécu, et si bien des fois les juges employeurs avons reconnu le tord des employeurs justiciables, très rarement les juges salariés n’ont reconnu de plein gré les tords des salariés justiciables.
Entre des conseillers salariés surformés par du temps grassement mis à disposition par le code du travail et des conseillers employeurs devant prendre sur leur temps de travail pour participer aux jugements, il y a un déséquilibre qui fausse d’entrée le jeu de cette justice. C’est donc exaspéré par 6 années d’injustice, que j’ai laissé cette tâche qui ne cause que frustrations, et je plaide contre l’avis de mes anciens pairs pour une justice professionnelle dans ce domaine !
La justice prud’homale est normalement une justice paritaire c’est à dire où les représentants des salariés et des employeurs sont représentés à parité. C’est normalement comme cela que ça se passe, sauf qu’en cas de partage des voix on doit faire appel à un juge professionnel. Déjà là, la parité n’existe plus, mais j’y reviendrai plus tard.
En réalité la justice est faussée dès le départ. En effet tous les jugements sont basés sur le code du travail qui est acquit à 90% à la cause du salarié. Donc difficile de rendre une justice équitable où à 90% l’employeur est en position d’accusé. Ensuite les salariés qui siègent dans cette instance, sont quasi-professionnels. En effet, grâce aux énormes avantages pour le salarié prévus dans le code du travail, celui-ci peut se former durant son temps de travail tout en étant payé par son employeur, il peut siéger au conseil durant son temps de travail, et vaquer à toutes les occupations du conseil durant son temps de travail. Et je peux vous dire que la plupart des conseillers salariés en abusent. J’ai pu assister par exemple pour une affaire jugée, à ce que le représentant salarié devant rédiger le jugement, est venu étudier le dossier avant audience pendant une demi-journée, prit une demi-journée pour l’audience (qui dure de 30mn à 2h…) une demi-journée pour délibérer avec les autres conseillers et deux demi-journées pour rédiger le jugement. Tout ça sur son temps de travail et payé par son employeur dans le cadre de la libération du temps syndical. Je ne vous dis même pas à comparaison lorsque l’employeur doit faire la même tâche, cela se limite au temps minimum de l’audience et 1 à 2h pour rédiger le jugement, chez lui, le soir après le travail…. Si bien que c’est une justice complètement déséquilibrée en faveur du salarié.
J’ai assisté aussi à une affaire ubuesque : Nous avons eu une audience fin juin sur cette affaire. Je précise que juin et juillet sont pour moi des mois très chargés en travail. Pour les raisons que je vous ais cité précédemment, les salariés n’ont pas voulu délibérer immédiatement après l’audience. Il fallait donc convenir d’un autre rendez-vous pour se revoir. Et bien il a fallu que je prenne sur une demi-journée de travail en pleine moisson, car les salariés ne voulaient pas se réunir durant leurs congés, qui bien sur ne tombaient pas en même temps pour les deux, et parce qu’ils avaient en plus des jours de formation à ne surtout pas prendre durant leurs congés !!!
Un autre exemple d’affaire à se taper la tête contre les murs : Un salarié « souffrant » d’une épaule devait être licencié pour inaptitude, d’une entreprise nationale dont le travail était de porter des charges plus ou moins lourdes. Bien que son employeur lui ait proposé une mutation dans l’hexagone, sur des postes administratifs, le salarié a refusé toutes les propositions pour divers motifs, la réalité étant qu’il ne voulait pas quitter son domicile.
Nous avons donc été jusqu’au blocage en jugement et il a fallu faire appel au juge départiteur. Ce dernier étant pour le mieux acquit au code du travail, pour le pire acquit à la cause du salarié, la balance penche très souvent en faveur du salarié qui a eut gain de cause et les indemnités qui vont avec. Là où le bas fait plus que blesser, c’est que ce salarié, puisqu’au chômage, travaille au noir (on dit travail dissimulé…) à monter des maisons !!!!!! Et tout ceci connu des juges…….mais sans preuves, il aurait fallu diligenter une enquête ce qui est impossible dans le cadre de la fonction.
La justice prud’homale n’est donc pas une justice, tout simplement parce qu’elle s’appuie sur des règles très largement en faveur des salariés. Et même un salarié condamné, n’aura au pire que la confirmation de son licenciement mais jamais d’amende significative. A contrario un patron non coupable, sur le fond, aura tout de même une petite indemnité à verser au salarié pour un détail de forme quelconque.
Je pourrai écrire un roman, sur ce que j’ai vécu, et si bien des fois les juges employeurs avons reconnu le tord des employeurs justiciables, très rarement les juges salariés n’ont reconnu de plein gré les tords des salariés justiciables.
Entre des conseillers salariés surformés par du temps grassement mis à disposition par le code du travail et des conseillers employeurs devant prendre sur leur temps de travail pour participer aux jugements, il y a un déséquilibre qui fausse d’entrée le jeu de cette justice. C’est donc exaspéré par 6 années d’injustice, que j’ai laissé cette tâche qui ne cause que frustrations, et je plaide contre l’avis de mes anciens pairs pour une justice professionnelle dans ce domaine !
lundi 8 décembre 2008
CONCERT
mercredi 3 décembre 2008
Anciennes ou nouvelles variétés?
Dans un post précédent je parlais de cette émission télévisuelle qui avait fait l’apologie des anciennes variétés de pommes de terre au détriment des nouvelles variétés inscrites au catalogue officiel.
Je me suis documenté en peu plus et voici quelques éléments de réflexion supplémentaires.
Tout d’abord l’hybridation n’a jamais été synonyme de réduction du choix variétal. Bien au contraire elle permet un accroissement exponentiel de nouvelles variétés tout en gardant les lignées mères si besoin est. Ensuite l’hybridation ne rend pas la plante plus sensible aux maladies et destructeurs, la preuve la plus flagrante est que le phylloxéra a détruit en trente ans 2 millions d’hectares de vignes, toutes représentants des cépages variés et adaptés localement à leur terroir comportant une multitude de gènes plus disparates les uns des autres. Le sauveur de cette terrible maladie a été un porte greffe américain hybride qui associé aux cépages locaux a permis la résurrection du vignoble français.
Ensuite existe un mythe comme quoi les anciennes variétés sont forcément plus résistantes aux maladies que les nouvelles. Par l’exemple ci-dessus je vous ai prouvé le contraire, mais une étude de l’INRA portant sur les variétés de blé sur une période de 1946 à 1992, prouve que les nouvelles variétés sont souvent bien plus résistantes que les anciennes en terme de rusticité.
Enfin le mythe du rendement contre la qualité est souvent avancé par les défenseurs du progrès d’hier. Hors la rusticité prouvée des nouvelles variétés est par essence synonyme de qualité.
Et pour finir les adorateurs des anciennes variétés mettent en avant le faible nombre de variétés cultivées aujourd’hui contre l’immensité variétale hier.
Il suffit de reprendre les chiffres : En 1974, 45 variétés de blé étaient cultivées dans les champs dont 4 pour 60% de la sole en blé. En 2008 c’est 279 variétés de blé cultivées dont 16 représentent 50% de la surface totale. Pour le maïs c’est encore plus flagrant, 200 variétés en 1976 dont 42% pour une seule variété, en 2008 c’est 1000 variétés cultivées dont la plus connue couvre seulement 5% de la surface.
On le voit bien, certains esprits ne cherchent qu’à vivre dans le souvenir du passé, à renier le progrès, surtout si il est issu de l’intelligence humaine. Les machines à vapeur, les ordinateurs, les métiers à tisser, ont largement fait les frais à leurs débuts de ces frondes qui se transmettent de génération en génération.Aujourd’hui un seul chiffre parle plus que tout : 90% de la surface en soja et maïs aux USA est OGM, et les 10% restants sont l’obligation par la loi de constituer des refuges aux insectes dans chaque parcelle représentant 10% de la surface. Sans commentaire !
Je me suis documenté en peu plus et voici quelques éléments de réflexion supplémentaires.
Tout d’abord l’hybridation n’a jamais été synonyme de réduction du choix variétal. Bien au contraire elle permet un accroissement exponentiel de nouvelles variétés tout en gardant les lignées mères si besoin est. Ensuite l’hybridation ne rend pas la plante plus sensible aux maladies et destructeurs, la preuve la plus flagrante est que le phylloxéra a détruit en trente ans 2 millions d’hectares de vignes, toutes représentants des cépages variés et adaptés localement à leur terroir comportant une multitude de gènes plus disparates les uns des autres. Le sauveur de cette terrible maladie a été un porte greffe américain hybride qui associé aux cépages locaux a permis la résurrection du vignoble français.
Ensuite existe un mythe comme quoi les anciennes variétés sont forcément plus résistantes aux maladies que les nouvelles. Par l’exemple ci-dessus je vous ai prouvé le contraire, mais une étude de l’INRA portant sur les variétés de blé sur une période de 1946 à 1992, prouve que les nouvelles variétés sont souvent bien plus résistantes que les anciennes en terme de rusticité.
Enfin le mythe du rendement contre la qualité est souvent avancé par les défenseurs du progrès d’hier. Hors la rusticité prouvée des nouvelles variétés est par essence synonyme de qualité.
Et pour finir les adorateurs des anciennes variétés mettent en avant le faible nombre de variétés cultivées aujourd’hui contre l’immensité variétale hier.
Il suffit de reprendre les chiffres : En 1974, 45 variétés de blé étaient cultivées dans les champs dont 4 pour 60% de la sole en blé. En 2008 c’est 279 variétés de blé cultivées dont 16 représentent 50% de la surface totale. Pour le maïs c’est encore plus flagrant, 200 variétés en 1976 dont 42% pour une seule variété, en 2008 c’est 1000 variétés cultivées dont la plus connue couvre seulement 5% de la surface.
On le voit bien, certains esprits ne cherchent qu’à vivre dans le souvenir du passé, à renier le progrès, surtout si il est issu de l’intelligence humaine. Les machines à vapeur, les ordinateurs, les métiers à tisser, ont largement fait les frais à leurs débuts de ces frondes qui se transmettent de génération en génération.Aujourd’hui un seul chiffre parle plus que tout : 90% de la surface en soja et maïs aux USA est OGM, et les 10% restants sont l’obligation par la loi de constituer des refuges aux insectes dans chaque parcelle représentant 10% de la surface. Sans commentaire !
mardi 2 décembre 2008
lundi 1 décembre 2008
Borloo serait il un descendant de Lyssenko?
Vous ne savez sans doute pas qui est cet illustre personnage de la période Stalinienne, qui avait fait envoyer au goulag les scientifiques « adeptes de la science bourgeoise » tandis que lui recevait les honneurs et les pouvoirs sur la « science prolétarienne ».
Certes l’époque a changé et les goulags n’existent pas en Europe. Mais notre ministre de l’environnement a tout simplement obtenu la dissolution de la Commission du génie biomoléculaire, et intime l’ordre à l’agence européenne du même nom de revoir ses méthodes d’évaluation.
Vous l’aurez compris il s’agit des OGM.
L’AFSSA (France) et l’AESA son homologue européenne ayant rendu successivement leurs rapports scientifiques rejetant sans ambiguïté la nocivité des maïs OGM sur la santé animale et humaine.
Nous voici donc remonté à d’autres temps où les hommes détenant le pouvoir politique décident des vérités de la science. Il en était déjà des mêmes méthodes avec Galilée et sa terre ronde, de la période de l’inquisition, et du stalinisme plus près de nous.
Hors contre tous les avis officiels de la science, délivrés par des agences officielles et qui plus est payées par les états, Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet ont décidé que les OGM étaient néfastes à la santé, et que par conséquent il fallait continuer à les interdire et ne plus donner la parole aux scientifiques officiels.
Nous voilà donc revenu au temps de l’obscurantisme le plus noir, et paradoxalement dans une civilisation où les scientifiques et les chercheurs maîtrisent leur art comme jamais aucune civilisation ne l’a connu auparavant.Les années passent, mais les méthodes ne changent pas…
Certes l’époque a changé et les goulags n’existent pas en Europe. Mais notre ministre de l’environnement a tout simplement obtenu la dissolution de la Commission du génie biomoléculaire, et intime l’ordre à l’agence européenne du même nom de revoir ses méthodes d’évaluation.
Vous l’aurez compris il s’agit des OGM.
L’AFSSA (France) et l’AESA son homologue européenne ayant rendu successivement leurs rapports scientifiques rejetant sans ambiguïté la nocivité des maïs OGM sur la santé animale et humaine.
Nous voici donc remonté à d’autres temps où les hommes détenant le pouvoir politique décident des vérités de la science. Il en était déjà des mêmes méthodes avec Galilée et sa terre ronde, de la période de l’inquisition, et du stalinisme plus près de nous.
Hors contre tous les avis officiels de la science, délivrés par des agences officielles et qui plus est payées par les états, Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet ont décidé que les OGM étaient néfastes à la santé, et que par conséquent il fallait continuer à les interdire et ne plus donner la parole aux scientifiques officiels.
Nous voilà donc revenu au temps de l’obscurantisme le plus noir, et paradoxalement dans une civilisation où les scientifiques et les chercheurs maîtrisent leur art comme jamais aucune civilisation ne l’a connu auparavant.Les années passent, mais les méthodes ne changent pas…
mardi 25 novembre 2008
Tripatouillage électoral au PS
Dans un article récent au quotidien local, M.Mallot 1er secrétaire départemental du PS de l’Allier et député, répondant aux questions des journalistes, indiquait que les élections au sein de son parti, même si elles semblaient difficiles restaient un modèle de démocratie.
M.Mallot a donc une vision de la démocratie très particulière…
En effet si la fraude, le trucage, les « erreurs » de retranscription des résultats, la mise en cause des résultats par les protagonistes eux mêmes sont le symbole de la démocratie il n’est pas souhaitable que ce parti dirige quelle que collectivité que ce soit et encore moins notre pays.
Les journalistes observateurs nationaux rajoutent même que c’est la « tradition » et que cela a toujours existé.
Peut on être en droit alors de douter de la régularité des élections des diverses instances de notre pays dans les collectivités tenues par le PS où se tiennent des élections ?
Peut on confier à l’avenir la gouvernance de collectivité à des tripatouilleurs ?
Doit on comprendre que ce parti si prompt à donner des leçons de démocratie n’est qu’un parti qui vit dans la fraude de ses propres élections ?
Doit on douter des élections au sein de ce parti à quel niveau que ce soit, du plus bas au plus haut ?
Il en est presque à regretter le fonctionnement du parti communiste dont on savait le résultat des élections avant qu’elles ne commencent, là au moins les règles étaient connues et sans surprises, et le parti communiste se gardait bien de donner des leçons de démocratie.Honte aux dirigeants du PS, honte aux cadres du PS, honte à ces femmes et hommes politiques qui osent encore se présenter à des élections républicaines en ayant truqué les règles de leur propre parti, honte à tous ceux qui ne sont que des tripatouilleurs, ils ne sont plus dignes de se présenter devant les Français !
M.Mallot a donc une vision de la démocratie très particulière…
En effet si la fraude, le trucage, les « erreurs » de retranscription des résultats, la mise en cause des résultats par les protagonistes eux mêmes sont le symbole de la démocratie il n’est pas souhaitable que ce parti dirige quelle que collectivité que ce soit et encore moins notre pays.
Les journalistes observateurs nationaux rajoutent même que c’est la « tradition » et que cela a toujours existé.
Peut on être en droit alors de douter de la régularité des élections des diverses instances de notre pays dans les collectivités tenues par le PS où se tiennent des élections ?
Peut on confier à l’avenir la gouvernance de collectivité à des tripatouilleurs ?
Doit on comprendre que ce parti si prompt à donner des leçons de démocratie n’est qu’un parti qui vit dans la fraude de ses propres élections ?
Doit on douter des élections au sein de ce parti à quel niveau que ce soit, du plus bas au plus haut ?
Il en est presque à regretter le fonctionnement du parti communiste dont on savait le résultat des élections avant qu’elles ne commencent, là au moins les règles étaient connues et sans surprises, et le parti communiste se gardait bien de donner des leçons de démocratie.Honte aux dirigeants du PS, honte aux cadres du PS, honte à ces femmes et hommes politiques qui osent encore se présenter à des élections républicaines en ayant truqué les règles de leur propre parti, honte à tous ceux qui ne sont que des tripatouilleurs, ils ne sont plus dignes de se présenter devant les Français !
lundi 24 novembre 2008
Veut on vraiment enrayé la crise économique
La crise économique que nous vivons n’est sans doute pas simple à résoudre.
En effet cette crise est due à une imbrication de facteurs tous dépendants les uns des autres au niveau mondial.
Notre président de la république se donne corps et âme dans cette action tant au niveau français qu’européen en tant que président de l’Europe.
Toutefois il y aurait quelques actions politiques simples à prendre au niveau européen à défaut du niveau mondial.
Par exemple mettre en place des lois « anti-trust ». Il n’est pas sain dans une économie libérale que certaines sociétés aient une position dominante voir de monopole y compris dans le secteur public.
Cela permet une concurrence plus régulière surtout si il y a accompagnement de mesures encadrant cette concurrence.
En interdisant par exemple une entreprise à détenir plus de 20% de part de marché dans un secteur, on « atomise » un peu plus et entretien une concurrence forte et loyale.
Autre exemple interdire toute spéculation sur les matières premières qui ne soit liée à de la marchandise physique. Cela permet une certaine « spéculation » ou tout du moins d’orienter un peu la loi de l’offre et la demande en jouant avec le marché. Mais comme le « débouclage » intervient à un moment ou un autre les prix reviennent rapidement à la raison et ne peuvent fluctuer comme une simple spéculation papier.
Le marché pouvant alors jouer de quelques variations conjoncturelles sans s’éloigner du prix possible de vente matérielle, permettant quelques gains ou perte en fonction des conditions réelle du marché, mais peu soucieux d’une rémunération d’un capital placé le plus cher possible.
Les économistes doivent bien avoir dans leurs cartons quelques procédés de ce genre à appliquer simplement. Malheureusement on n’écoute rien qui va dans ce sens, seulement des grandes actions qui ne sont pas sur de porter des fruits immédiats.
Alors je me pose la question, veut on vraiment enrayer cette crise économique ?
En effet cette crise est due à une imbrication de facteurs tous dépendants les uns des autres au niveau mondial.
Notre président de la république se donne corps et âme dans cette action tant au niveau français qu’européen en tant que président de l’Europe.
Toutefois il y aurait quelques actions politiques simples à prendre au niveau européen à défaut du niveau mondial.
Par exemple mettre en place des lois « anti-trust ». Il n’est pas sain dans une économie libérale que certaines sociétés aient une position dominante voir de monopole y compris dans le secteur public.
Cela permet une concurrence plus régulière surtout si il y a accompagnement de mesures encadrant cette concurrence.
En interdisant par exemple une entreprise à détenir plus de 20% de part de marché dans un secteur, on « atomise » un peu plus et entretien une concurrence forte et loyale.
Autre exemple interdire toute spéculation sur les matières premières qui ne soit liée à de la marchandise physique. Cela permet une certaine « spéculation » ou tout du moins d’orienter un peu la loi de l’offre et la demande en jouant avec le marché. Mais comme le « débouclage » intervient à un moment ou un autre les prix reviennent rapidement à la raison et ne peuvent fluctuer comme une simple spéculation papier.
Le marché pouvant alors jouer de quelques variations conjoncturelles sans s’éloigner du prix possible de vente matérielle, permettant quelques gains ou perte en fonction des conditions réelle du marché, mais peu soucieux d’une rémunération d’un capital placé le plus cher possible.
Les économistes doivent bien avoir dans leurs cartons quelques procédés de ce genre à appliquer simplement. Malheureusement on n’écoute rien qui va dans ce sens, seulement des grandes actions qui ne sont pas sur de porter des fruits immédiats.
Alors je me pose la question, veut on vraiment enrayer cette crise économique ?
samedi 22 novembre 2008
mardi 18 novembre 2008
Elections prud'homales
Les grèves qui agitent notre pays sont à cette époque aussi nombreuses que les feuilles qui tombent des arbres.
Et c’est un fait récurrent tous les 6 ans, élections prud’homales obligent. En effet chaque syndicat va redoubler d’imagination pour se distinguer et donner plus de valeur à ses actions, et les manifestations et grèves sont le passage obligé, croient ils, pour que chaque syndicat montre sa prédominance sur ses concurrents.
L’enjeu n’est d’ailleurs pas tant de bien défendre les salariés dans ces instances paritaires que de se positionner en matière de financement public, et nombre de sièges dans les comités d’entreprise. Il faut se souvenir du comité d’entreprise d’EDF qui rémunérait de façon très large les très nombreux syndicalistes de l’entreprise.
Car les élections prud’homales sont le seul moyen pour les syndicats de compter leurs troupes et d’afficher le taux de représentativité.
C’est d’ailleurs pour cela que les syndicats sont farouchement opposés à toute réforme de cette forme de justice.
Et c’est un fait récurrent tous les 6 ans, élections prud’homales obligent. En effet chaque syndicat va redoubler d’imagination pour se distinguer et donner plus de valeur à ses actions, et les manifestations et grèves sont le passage obligé, croient ils, pour que chaque syndicat montre sa prédominance sur ses concurrents.
L’enjeu n’est d’ailleurs pas tant de bien défendre les salariés dans ces instances paritaires que de se positionner en matière de financement public, et nombre de sièges dans les comités d’entreprise. Il faut se souvenir du comité d’entreprise d’EDF qui rémunérait de façon très large les très nombreux syndicalistes de l’entreprise.
Car les élections prud’homales sont le seul moyen pour les syndicats de compter leurs troupes et d’afficher le taux de représentativité.
C’est d’ailleurs pour cela que les syndicats sont farouchement opposés à toute réforme de cette forme de justice.
Mais en tant que conseiller prud’homme au Conseil de Vichy, je vous donnerai très prochainement ma vision de cette instance et l’expérience que j’ai tiré de ces 6 années de conseiller. Je vous dévoilerai l’envers du décor, et les réalités de cette justice un peu particulière. Je vous dirai aussi pourquoi je ne retourne pas siéger dans cette instance. Je ne peux le faire tant que je suis conseiller, mais soyez patients d’ici la fin de l’année je vous ferai un post sur le sujet.
lundi 17 novembre 2008
Besancenot et Sarkozy ont un bel avenir devant eux!
Le Titanic-socialiste vogue inévitablement vers son naufrage. Ce congrès de Reims qui devait être le sacre du futur premier secrétaire ne fut qu’un navire en perdition, sans capitaine, sans homme d’équipage et avec de moins en moins de passagers. Quelle pitié que de voir s’affronter ces courants, qui jettent le parti tantôt à droite tantôt à gauche, tous des caciques qui discutent de virgules dans les textes. Les dirigeants ne savent même plus ce que veut dire être un parti social de gauche, puisque que leurs tractations se font par rapport d’un côté à Besancenot (on ne parle même plus du PCF…) ou de l’autre côté à Bayrou !
C’est ubuesque ! Ce parti qui se veut être le premier parti de l’opposition, en est réduit à se positionner par rapport à son entourage politique. D’ailleurs le départ de Mélanchon en est la preuve la plus flagrante, c’est peut être le seul réaliste du parti qui se sauve avant que le navire coule. D’autres, devenus ministres depuis, l’avaient fait bien avant…
Mais ce qui est le plus affligeant, c’est que les dirigeants de ce parti espèrent un jour revenir au pouvoir national….. Quelle catastrophe ce serait !
La Presse a mis en avant ces derniers jours que ce parti n’arrivait pas à se faire élire au niveau national alors qu’il le faisait bien au niveau local.
Il faut relativiser, et ce n’est pas parce que le parti socialiste a remporté les élections régionales la dernière fois, sur le dos des difficultés du gouvernement Raffarin, que ce n’est pas qu’une parenthèse politique qui sera vite refermée. Et de plus quelle gestion est offerte par les régions ! Il suffit juste de regarder la région Auvergne : une augmentation de 62,5% des impôts depuis les élections et cette année un budget en baisse de 30% faute de recettes qu’ils disent…. Moi je dirai parce que les dépenses sont exponentielles !!!! Le seul argument répété en boucle c’est : moins de dotation de l’état ! C’est bizarre comme la région Alsace, la seule à droite, elle ne se plaint pas….
De plus le Président de la région écrit à tous les agriculteurs qu’il n’a jamais tant fait pour l’agriculture alors que le budget consacré est en baisse, et consommé à seulement 50% au terme de l’exercice.
Grâce à ce congrès la Parti Socialiste montre son vrai visage ! Celui d’hommes et de femmes sans idée, sans ligne politique, sans aucune orientation, avec une seule ambition regagner le pouvoir mais sans savoir pourquoi. Et il faudrait que nous leur fassions confiance pour conduire les destinées de la France prochainement ???
Heureusement pendant ce temps nous avons un Président de la République qui travaille, et qui au milieu d’une crise économique mondiale sans précédent, fait tout ce qu’il peut pour remettre un d’ordre dans les affaires avec des visions d’avenir pour notre pays et l’Europe.
Le contraste est saisissant ! J’espère vraiment que les Français s’en rendent compte, et surtout s’en souviendront longtemps !
C’est ubuesque ! Ce parti qui se veut être le premier parti de l’opposition, en est réduit à se positionner par rapport à son entourage politique. D’ailleurs le départ de Mélanchon en est la preuve la plus flagrante, c’est peut être le seul réaliste du parti qui se sauve avant que le navire coule. D’autres, devenus ministres depuis, l’avaient fait bien avant…
Mais ce qui est le plus affligeant, c’est que les dirigeants de ce parti espèrent un jour revenir au pouvoir national….. Quelle catastrophe ce serait !
La Presse a mis en avant ces derniers jours que ce parti n’arrivait pas à se faire élire au niveau national alors qu’il le faisait bien au niveau local.
Il faut relativiser, et ce n’est pas parce que le parti socialiste a remporté les élections régionales la dernière fois, sur le dos des difficultés du gouvernement Raffarin, que ce n’est pas qu’une parenthèse politique qui sera vite refermée. Et de plus quelle gestion est offerte par les régions ! Il suffit juste de regarder la région Auvergne : une augmentation de 62,5% des impôts depuis les élections et cette année un budget en baisse de 30% faute de recettes qu’ils disent…. Moi je dirai parce que les dépenses sont exponentielles !!!! Le seul argument répété en boucle c’est : moins de dotation de l’état ! C’est bizarre comme la région Alsace, la seule à droite, elle ne se plaint pas….
De plus le Président de la région écrit à tous les agriculteurs qu’il n’a jamais tant fait pour l’agriculture alors que le budget consacré est en baisse, et consommé à seulement 50% au terme de l’exercice.
Grâce à ce congrès la Parti Socialiste montre son vrai visage ! Celui d’hommes et de femmes sans idée, sans ligne politique, sans aucune orientation, avec une seule ambition regagner le pouvoir mais sans savoir pourquoi. Et il faudrait que nous leur fassions confiance pour conduire les destinées de la France prochainement ???
Heureusement pendant ce temps nous avons un Président de la République qui travaille, et qui au milieu d’une crise économique mondiale sans précédent, fait tout ce qu’il peut pour remettre un d’ordre dans les affaires avec des visions d’avenir pour notre pays et l’Europe.
Le contraste est saisissant ! J’espère vraiment que les Français s’en rendent compte, et surtout s’en souviendront longtemps !
mercredi 5 novembre 2008
Obama: chance ou malchance?
Les USA ont élu leur 44e président de la république.
Tout le monde aura remarqué cette particularité de l’élection d’un homme de couleur dans un pays réputé pour sa division sur le sujet et où les racistes blancs se montrent à visage découvert. Mais outre ce phénomène c’est aussi l’élection d’un démocrate qui l’emporte sur le clan républicain caricaturé par l’ère Bush.
Mais nous ne nous trompons pas ! C’est la victoire d’une Amérique unie, par l’éclatante victoire d’Obama, c’est le retour en force des USA au plus fort, avec un Président qui aura avec lui le pouvoir législatif, par la chambre des représentants et le sénat. Les Américains, peuple patriote s’il en est, vont se regrouper tout entier derrière ce nouveau président. D’une part pour oublier G.Bush, mais aussi pour reprendre la place de cette puissante nation au niveau mondial. On nous présente au travers des médias ce nouveau président comme un changement, comme un renouveau, mais tous ces qualificatifs le seront pour le peuple américain. Au niveau international c’est une Amérique plus forte que jamais qui n’hésitera pas à imposer ses volontés au reste du monde. Obama a été élu pour redonner une fierté aux USA et il aura en plus de tous ses prédécesseurs avec lui toutes les minorités.
La faiblesse du pouvoir de G.Bush a été une chance considérable pour l’Europe et la France. L’endettement dans lequel s’est enlisé le pays, ayant pour conséquence une dévalorisation du dollar, la politique étrangère sans objectif sinon celui de faire la guerre aux quatre coins du monde, la division à l’intérieur même du pays, tout ceci a permis à l’Europe de faire entendre sa voix et de peser sur l’économie mondiale et d’exposer ses idées en géopolitique, malgré une unité politique inexistante.Obama a été élu avec une campagne électorale forte onéreuse, payée par des « amis » qui attendent aujourd’hui un retour sur investissement. Les USA ne sont ni la France ni l’Europe, l’argent est omniprésent, le pouvoir se gagne ou se perd, la consistance des programmes électoraux est invariable. Les Américains ne vivent que par la fierté de leur pays, et fort de cette brillante élection Obama a tout pour redonner cette fierté aux américains, il leur a promis, il le fera.
Tout le monde aura remarqué cette particularité de l’élection d’un homme de couleur dans un pays réputé pour sa division sur le sujet et où les racistes blancs se montrent à visage découvert. Mais outre ce phénomène c’est aussi l’élection d’un démocrate qui l’emporte sur le clan républicain caricaturé par l’ère Bush.
Mais nous ne nous trompons pas ! C’est la victoire d’une Amérique unie, par l’éclatante victoire d’Obama, c’est le retour en force des USA au plus fort, avec un Président qui aura avec lui le pouvoir législatif, par la chambre des représentants et le sénat. Les Américains, peuple patriote s’il en est, vont se regrouper tout entier derrière ce nouveau président. D’une part pour oublier G.Bush, mais aussi pour reprendre la place de cette puissante nation au niveau mondial. On nous présente au travers des médias ce nouveau président comme un changement, comme un renouveau, mais tous ces qualificatifs le seront pour le peuple américain. Au niveau international c’est une Amérique plus forte que jamais qui n’hésitera pas à imposer ses volontés au reste du monde. Obama a été élu pour redonner une fierté aux USA et il aura en plus de tous ses prédécesseurs avec lui toutes les minorités.
La faiblesse du pouvoir de G.Bush a été une chance considérable pour l’Europe et la France. L’endettement dans lequel s’est enlisé le pays, ayant pour conséquence une dévalorisation du dollar, la politique étrangère sans objectif sinon celui de faire la guerre aux quatre coins du monde, la division à l’intérieur même du pays, tout ceci a permis à l’Europe de faire entendre sa voix et de peser sur l’économie mondiale et d’exposer ses idées en géopolitique, malgré une unité politique inexistante.Obama a été élu avec une campagne électorale forte onéreuse, payée par des « amis » qui attendent aujourd’hui un retour sur investissement. Les USA ne sont ni la France ni l’Europe, l’argent est omniprésent, le pouvoir se gagne ou se perd, la consistance des programmes électoraux est invariable. Les Américains ne vivent que par la fierté de leur pays, et fort de cette brillante élection Obama a tout pour redonner cette fierté aux américains, il leur a promis, il le fera.
lundi 3 novembre 2008
On nous cache la vérité!
Les scientifiques européens parlent tous d’une même voix. En effet l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire vient de confirmer ce que l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments avait affirmé depuis longtemps, à savoir que le maïs OGM Mon810 objet de toutes les polémiques, ne présentait aucun risque sanitaire ni pour les hommes ni pour les animaux qui les consommeraient.
La preuve en est d’ailleurs faite grandeur nature depuis longtemps, puisque nous en importons par pleins bateaux environ 2 millions de tonnes par an en France.
Alors devant la division des états européens la commission devrait intimer l’ordre à la France de lever sa clause de sauvegarde. Mais l’état français a déjà fait savoir qu’il ne la lèverait pas, ce qui entraînera sans doute une procédure longue devant la cour européenne de justice.
D’ici là il y a bien longtemps que la variété citée ne sera plus au goût du jour et que l’obtenteur aura délaissé cette variété.
Preuve si il en était que les polémiques autour des OGM n’ont rien de scientifiques, puisque ceux-ci prouvent que les OGM ne sont pas néfastes, mais bien dogmatiques et politiques. D’ailleurs les associations environnementalistes ont toutes crié au loup en apprenant la décision de l’agence européenne.
Pendant ce temps la production de cultures OGM dans le monde continue sa croissance à deux chiffres….en laissant la France de côté.
Jeudi dernier l’émission « Envoyé spécial » sur France 2 nous faisait l’apologie de variétés de pommes de terre anciennes éliminées de la consommation par de nouvelles variétés industrielles. En tout premier lieu ce reportage très orienté, a déversé un somme de contre vérités, la plus grosse d’entre elle étant qu’il n’y aurait qu’un petit nombre de variétés autorisées à la vente sur le catalogue officiel, et que les autres étaient par définition interdites.
Il y a plus de 200 variétés inscrites sur ce catalogue, on est certes loin des 5000 variétés existantes dans le monde, mais il semble possible de faire son choix parmi cette liste. De plus cela n’interdit nullement à un jardinier de faire ses propres plants non-inscrits au catalogue, il lui est juste interdit de les vendre. Mais si les variétés nouvelles voient le jour, et vu le coût qu’il est nécessaire pour mettre au point une variété, c’est inévitablement parce qu’il y a une demande ! Qui va de plus en plus manger au Mac Do ? qui mange dans la restauration collective ? qui veut que son repas lui coûte le moins cher possible ? C’est pour répondre à tous ses critères que les obtenteurs mettent au point de nouvelles variétés. Alors il est très facile de nous faire glisser une larme en regardant un reportage démagogique sur une chaîne nationale à une heure de grande écoute, mais le lendemain celui qui voudra manger une ancienne variété difficile à produire sera t’il prêt à la payer en rapport ?
La preuve en est d’ailleurs faite grandeur nature depuis longtemps, puisque nous en importons par pleins bateaux environ 2 millions de tonnes par an en France.
Alors devant la division des états européens la commission devrait intimer l’ordre à la France de lever sa clause de sauvegarde. Mais l’état français a déjà fait savoir qu’il ne la lèverait pas, ce qui entraînera sans doute une procédure longue devant la cour européenne de justice.
D’ici là il y a bien longtemps que la variété citée ne sera plus au goût du jour et que l’obtenteur aura délaissé cette variété.
Preuve si il en était que les polémiques autour des OGM n’ont rien de scientifiques, puisque ceux-ci prouvent que les OGM ne sont pas néfastes, mais bien dogmatiques et politiques. D’ailleurs les associations environnementalistes ont toutes crié au loup en apprenant la décision de l’agence européenne.
Pendant ce temps la production de cultures OGM dans le monde continue sa croissance à deux chiffres….en laissant la France de côté.
Jeudi dernier l’émission « Envoyé spécial » sur France 2 nous faisait l’apologie de variétés de pommes de terre anciennes éliminées de la consommation par de nouvelles variétés industrielles. En tout premier lieu ce reportage très orienté, a déversé un somme de contre vérités, la plus grosse d’entre elle étant qu’il n’y aurait qu’un petit nombre de variétés autorisées à la vente sur le catalogue officiel, et que les autres étaient par définition interdites.
Il y a plus de 200 variétés inscrites sur ce catalogue, on est certes loin des 5000 variétés existantes dans le monde, mais il semble possible de faire son choix parmi cette liste. De plus cela n’interdit nullement à un jardinier de faire ses propres plants non-inscrits au catalogue, il lui est juste interdit de les vendre. Mais si les variétés nouvelles voient le jour, et vu le coût qu’il est nécessaire pour mettre au point une variété, c’est inévitablement parce qu’il y a une demande ! Qui va de plus en plus manger au Mac Do ? qui mange dans la restauration collective ? qui veut que son repas lui coûte le moins cher possible ? C’est pour répondre à tous ses critères que les obtenteurs mettent au point de nouvelles variétés. Alors il est très facile de nous faire glisser une larme en regardant un reportage démagogique sur une chaîne nationale à une heure de grande écoute, mais le lendemain celui qui voudra manger une ancienne variété difficile à produire sera t’il prêt à la payer en rapport ?
lundi 27 octobre 2008
Le Foot opium du peuple?
Voici l'article du Monde aujourd'hui:
"Une nouvelle fois, un match " amical " de football opposant l'équipe de France à une équipe du Maghreb a été l'occasion d'une explosion de chauvinisme et de xénophobie. Gouvernement, responsables politiques et supporters se sont en effet livrés à une consternante surenchère d'expressions ethnico-identitaires, communautaristes, nationalistes, à la limite du racisme, que seul le football est capable d'engendrer, et in fine de légitimer ou de banaliser au nom d'une passion infantile qui confine à l'intoxication mentale. Pascal Boniface, qui pense que la Terre est ronde comme un ballon, soutenait il y a quelques mois encore, avec Lilian Thuram et le sociologue Michel Wieviorka, que " ce n'est pas le football qui crée le racisme. Il est même au contraire un puissant vecteur d'ouverture sur les autres et de fraternité ".
Les très nombreuses insultes, provocations et violences racistes et antisémites que l'on constate sur tous les stades d'Europe depuis plusieurs années, avec l'extension des groupes d'extrême droite - ultras, fascistes, skins, néonazis -, attestent bien évidemment le contraire.
Le football enkyste en effet les identités nationales ou régionales dans des identifications mystificatrices (les Bleus, les Verts, les Sang et Or, les Blanc et Noir, etc.), qui ne peuvent pas ne pas engendrer des comportements de rejet et de haine de l'autre, et surtout des désirs de revanche ou de vengeance (mettre une " raclée ", une " déculottée ", une " branlée "...).
Que ce soit pour les Bleus ou pour les Rouges, contre la France pour la Tunisie, contre la Tunisie pour la France, c'est dans un même élan irrationnel d'identification mimétique à la mère patrie ou à des mythes nationaux que se produisent ces stigmatisations de l'adversaire et ces désignations de boucs émissaires, comme on l'a vu pour les huées adressées à Hatem Ben Arfa, international français d'origine tunisienne, quasiment considéré comme un " traître " ou un " harki ".
Contrairement aux illusions de tous ces intellectuels qui ne veulent voir dans le football qu'un jeu de balle qui permettrait l'intégration républicaine, la concorde civile et l'amitié entre les peuples, la réalité effective des terrains montre qu'il remplit surtout une fonction réactionnaire de dépolitisation, de grégarisation régressive et d'exutoire aux frustrations.
La Marseillaise copieusement sifflée au Stade de France a été ainsi l'occasion d'une vaste opération de diversion idéologique en pleine crise financière. Indignés par cette " insulte " à la France, la droite, Nicolas Sarkozy et ses ministres ont immédiatement récupéré l'affaire et dénoncé cet affront à l'" identité nationale ", ses symboles et ses valeurs.
" OUTRAGE À L'HYMNE NATIONAL "
Le député UMP Lionel Luca demandait aux siffleurs de " faire leur valise pour réintégrer le pays de leur origine ". Bernard Laporte ne voulait plus de rencontres contre les équipes du Maghreb au Stade de France, Michèle Alliot-Marie entendait porter plainte pour " outrage à l'hymne national ", tandis que Jean-Marie Le Pen dénonçait sans surprise " l'utopie de l'intégration des masses étrangères à notre culture ". Le gouvernement proposait même d'interrompre les matches où l'hymne national serait sifflé.
On imagine les mesures de sécurité destinées à évacuer les stades et à contrôler des milliers de supporters chauffés à blanc ! Pour M. Sarkozy, " l'amour profond du football " invite donc les contribuables à financer la bunkerisation militaro-policière des stades et de leurs alentours. Michel Platini, président de l'UEFA, qui semble oublier les responsabilités propres du football-business, et notamment les massacres du Heysel en 1985 et de Sheffield en 1989, prétend que le football est " pris en otage par le monde politique " (Le Monde du 18 octobre).
Or, c'est l'inverse qui se produit : les hommes politiques sont non seulement sous l'emprise de la folie foot, mais c'est l'espace public dans son ensemble qui est gangrené par l'hystérie des pelouses vertes. C'est bien le football dans son ensemble, ses mercenaires en crampons, ses affrontements belliqueux dans des " matchs à hauts risques ", ses mouvements de foule dans le cadre d'une mise en scène guerrière chargée en émotions archaïques et en effets d'ambiance - haut-parleurs, banderoles agressives, hymnes nationaux, levées de drapeaux, chants vengeurs - qui est la source ultime de tous les " incidents ", " dérapages ", " excès ", " déviations ", " bavures ".
Sepp Blatter, président de la FIFA, le sait pertinemment : " Quand un nationalisme exacerbé s'ajoute à la passion et à l'émotion, cela devient explosif " (L'Equipe du 16 octobre). Plutôt que d'arrêter les matches, il serait donc peut-être temps de songer à zapper le football, opium du peuple.
;
Sofia Bouratsis,
master de philosophie, université Paris-I
Jean-Marie Brohm,
professeur de sociologie, université Montpellier-III ;
Olivier Gras,
doctorant en sociologie, université Montpellier-III ;
Fabien Ollier,
directeur de publication de la revue Quel sport ?
© Le Monde"
"Une nouvelle fois, un match " amical " de football opposant l'équipe de France à une équipe du Maghreb a été l'occasion d'une explosion de chauvinisme et de xénophobie. Gouvernement, responsables politiques et supporters se sont en effet livrés à une consternante surenchère d'expressions ethnico-identitaires, communautaristes, nationalistes, à la limite du racisme, que seul le football est capable d'engendrer, et in fine de légitimer ou de banaliser au nom d'une passion infantile qui confine à l'intoxication mentale. Pascal Boniface, qui pense que la Terre est ronde comme un ballon, soutenait il y a quelques mois encore, avec Lilian Thuram et le sociologue Michel Wieviorka, que " ce n'est pas le football qui crée le racisme. Il est même au contraire un puissant vecteur d'ouverture sur les autres et de fraternité ".
Les très nombreuses insultes, provocations et violences racistes et antisémites que l'on constate sur tous les stades d'Europe depuis plusieurs années, avec l'extension des groupes d'extrême droite - ultras, fascistes, skins, néonazis -, attestent bien évidemment le contraire.
Le football enkyste en effet les identités nationales ou régionales dans des identifications mystificatrices (les Bleus, les Verts, les Sang et Or, les Blanc et Noir, etc.), qui ne peuvent pas ne pas engendrer des comportements de rejet et de haine de l'autre, et surtout des désirs de revanche ou de vengeance (mettre une " raclée ", une " déculottée ", une " branlée "...).
Que ce soit pour les Bleus ou pour les Rouges, contre la France pour la Tunisie, contre la Tunisie pour la France, c'est dans un même élan irrationnel d'identification mimétique à la mère patrie ou à des mythes nationaux que se produisent ces stigmatisations de l'adversaire et ces désignations de boucs émissaires, comme on l'a vu pour les huées adressées à Hatem Ben Arfa, international français d'origine tunisienne, quasiment considéré comme un " traître " ou un " harki ".
Contrairement aux illusions de tous ces intellectuels qui ne veulent voir dans le football qu'un jeu de balle qui permettrait l'intégration républicaine, la concorde civile et l'amitié entre les peuples, la réalité effective des terrains montre qu'il remplit surtout une fonction réactionnaire de dépolitisation, de grégarisation régressive et d'exutoire aux frustrations.
La Marseillaise copieusement sifflée au Stade de France a été ainsi l'occasion d'une vaste opération de diversion idéologique en pleine crise financière. Indignés par cette " insulte " à la France, la droite, Nicolas Sarkozy et ses ministres ont immédiatement récupéré l'affaire et dénoncé cet affront à l'" identité nationale ", ses symboles et ses valeurs.
" OUTRAGE À L'HYMNE NATIONAL "
Le député UMP Lionel Luca demandait aux siffleurs de " faire leur valise pour réintégrer le pays de leur origine ". Bernard Laporte ne voulait plus de rencontres contre les équipes du Maghreb au Stade de France, Michèle Alliot-Marie entendait porter plainte pour " outrage à l'hymne national ", tandis que Jean-Marie Le Pen dénonçait sans surprise " l'utopie de l'intégration des masses étrangères à notre culture ". Le gouvernement proposait même d'interrompre les matches où l'hymne national serait sifflé.
On imagine les mesures de sécurité destinées à évacuer les stades et à contrôler des milliers de supporters chauffés à blanc ! Pour M. Sarkozy, " l'amour profond du football " invite donc les contribuables à financer la bunkerisation militaro-policière des stades et de leurs alentours. Michel Platini, président de l'UEFA, qui semble oublier les responsabilités propres du football-business, et notamment les massacres du Heysel en 1985 et de Sheffield en 1989, prétend que le football est " pris en otage par le monde politique " (Le Monde du 18 octobre).
Or, c'est l'inverse qui se produit : les hommes politiques sont non seulement sous l'emprise de la folie foot, mais c'est l'espace public dans son ensemble qui est gangrené par l'hystérie des pelouses vertes. C'est bien le football dans son ensemble, ses mercenaires en crampons, ses affrontements belliqueux dans des " matchs à hauts risques ", ses mouvements de foule dans le cadre d'une mise en scène guerrière chargée en émotions archaïques et en effets d'ambiance - haut-parleurs, banderoles agressives, hymnes nationaux, levées de drapeaux, chants vengeurs - qui est la source ultime de tous les " incidents ", " dérapages ", " excès ", " déviations ", " bavures ".
Sepp Blatter, président de la FIFA, le sait pertinemment : " Quand un nationalisme exacerbé s'ajoute à la passion et à l'émotion, cela devient explosif " (L'Equipe du 16 octobre). Plutôt que d'arrêter les matches, il serait donc peut-être temps de songer à zapper le football, opium du peuple.
;
Sofia Bouratsis,
master de philosophie, université Paris-I
Jean-Marie Brohm,
professeur de sociologie, université Montpellier-III ;
Olivier Gras,
doctorant en sociologie, université Montpellier-III ;
Fabien Ollier,
directeur de publication de la revue Quel sport ?
© Le Monde"
Et on nous fait tout un plat de la pollution de nos voitures...
DES CHERCHEURS américains viennent de mesurer, pour la première fois, la teneur atmosphérique d'un puissant gaz à effet de serre non pris en compte dans les négociations internationales de réduction des émissions - alors que son pouvoir de réchauffement est 17 000 fois plus élevé que celui du CO2. En étudiant des échantillons de la troposphère prélevés depuis 1978, les auteurs de ces travaux sont parvenus à mesurer la vitesse à laquelle la concentration de NF3 augmente dans l'atmosphère : celle-ci n'était alors que de 0,015 ppt. En trente ans, la concentration de ce gaz a donc été multipliée d'un facteur 30 - soit une croissance quasi exponentielle au cours de cette période.
Autre motif de préoccupation, le temps de résidence dans l'atmosphère du NF3 est cinq fois plus grand que celui du gaz carbonique, déjà de l'ordre du siècle...
UNE TENEUR SOUS-ÉVALUÉE
La raison de cette envolée tient à de récents changements dans les pratiques industrielles. La production de trifluorure d'azote est en effet intimement liée à certaines productions de circuits intégrés et d'écrans à cristaux liquides.
Autre constat montrant toute la difficulté à lutter contre le réchauffement : le NF3 est nécessaire à la conception d'éléments des cellules photovoltaïques - dont le déploiement est réputé lutter contre l'effet de serre anthropique.
" Ces premières valeurs de NF3 mesurées dans l'atmosphère montrent que les concentrations actuelles sont significativement plus élevées que ce qui avait été prédit sur la base des seules données fournies par les industriels ", ajoutent les auteurs.
Les extrapolations issues des données industrielles de 2006 donnent par exemple une concentration atmosphérique quatre fois inférieure à celle mesurée au cours de la même période...Les chercheurs recommandent donc, en conclusion, que le NF3 soit " ajouté à la liste des gaz à effet de serre perfluorés dont la production est inventoriée et dont les émissions sont régulées " à partir de 2012.
Autre motif de préoccupation, le temps de résidence dans l'atmosphère du NF3 est cinq fois plus grand que celui du gaz carbonique, déjà de l'ordre du siècle...
UNE TENEUR SOUS-ÉVALUÉE
La raison de cette envolée tient à de récents changements dans les pratiques industrielles. La production de trifluorure d'azote est en effet intimement liée à certaines productions de circuits intégrés et d'écrans à cristaux liquides.
Autre constat montrant toute la difficulté à lutter contre le réchauffement : le NF3 est nécessaire à la conception d'éléments des cellules photovoltaïques - dont le déploiement est réputé lutter contre l'effet de serre anthropique.
" Ces premières valeurs de NF3 mesurées dans l'atmosphère montrent que les concentrations actuelles sont significativement plus élevées que ce qui avait été prédit sur la base des seules données fournies par les industriels ", ajoutent les auteurs.
Les extrapolations issues des données industrielles de 2006 donnent par exemple une concentration atmosphérique quatre fois inférieure à celle mesurée au cours de la même période...Les chercheurs recommandent donc, en conclusion, que le NF3 soit " ajouté à la liste des gaz à effet de serre perfluorés dont la production est inventoriée et dont les émissions sont régulées " à partir de 2012.
Et personne ne parle non plus des émissions de CO2 par la Chine. L'Asie représente 34,5% de ces émissions avec 9,35 millions de tonnes tandis que l'Europe produit 24,5% avec 6,6 millions de tonnes et la France 1,4%.....
Je sens que le Grenelle de l'environnement va tout changer......!!!
lundi 20 octobre 2008
Super Sarko!
Quelle chance avons nous d’avoir un tel Président !
Et quelle fracture avec ses prédécesseurs ! Ce n’est pas la première fois que la France préside l’Union Européenne, mais c’est bien la première fois que son Président en exercice s’implique autant dans sa fonction. Et en 6 mois Sarko va réussir à faire ce que d’autres auraient mis 6 ans. Tout d’abord il a évité qu’une guerre fratricide se fasse en Géorgie. Et vu l’expérience de la Tchétchénie, il est fort à parier que sans son intervention, la Russie aurait profité de l’occasion pour réaffirmer son pouvoir sur d’anciens pays du bloc de l’Est qui plus est, riche en pétrole et gaz et au cœur d’un nœud de communication de ces matières premières. Et puis avec la crise financière il est sur tous les fronts, ne ménageant pas sa peine, arrivant à concilier l’inconciliable, à convaincre jusqu’aux USA de revoir le système financier mondial, alors que la monnaie de ce pays est la monnaie de référence mondiale. Incroyable !
Il est sur tous les fronts, parcourant le monde pour mettre les états d’accord entre eux, alors quand quelques mauvaises voix s’élèvent pour critiquer l’augmentation des frais de déplacement de l’Elysée, quelle ringardise et c’est vraiment ne pas voir les immenses profits que la France saura tirer de ces déplacements.
Aucun chef d’état de pays Européen, ne s’est autant impliqué dans cette fonction pourtant plus que provisoire. Et d’ailleurs aucun pays tout simplement ne s’est impliqué dans cette présidence tournante. N’oublions pas non plus les ministres qui enchaînent sommets sur sommets dont ils assurent la présidence dans leurs domaines.
Et Sarko ne laisse pas pour autant la France. Les réformes continuent de s’enchaîner. Jamais aucun gouvernement n’a fait autant de réformes en si peu de temps. Et dont certaines devaient remettre à flots notre économie Nationale.
Imaginons simplement que nous ayons Ségolène comme Présidente…..Je sais ça fait peur, mais imaginons deux secondes. Mais quelle catastrophe avons nous évité en la laissant au fond de son Poitou….
J’étais convaincu en votant Sarkozy, mais là je suis conquis !
Certes il n’a pas que des amis, et ceux qui lui en veulent c’est viscéral. Mais malgré une certaine impopularité il travaille sans cesse pour le bien de la France, et je suis certain que son travail paiera, j’espère que la France saura reconnaître ses valeurs de travailleur forcené et compétent le moment venu.Vive Sarkozy !
Et quelle fracture avec ses prédécesseurs ! Ce n’est pas la première fois que la France préside l’Union Européenne, mais c’est bien la première fois que son Président en exercice s’implique autant dans sa fonction. Et en 6 mois Sarko va réussir à faire ce que d’autres auraient mis 6 ans. Tout d’abord il a évité qu’une guerre fratricide se fasse en Géorgie. Et vu l’expérience de la Tchétchénie, il est fort à parier que sans son intervention, la Russie aurait profité de l’occasion pour réaffirmer son pouvoir sur d’anciens pays du bloc de l’Est qui plus est, riche en pétrole et gaz et au cœur d’un nœud de communication de ces matières premières. Et puis avec la crise financière il est sur tous les fronts, ne ménageant pas sa peine, arrivant à concilier l’inconciliable, à convaincre jusqu’aux USA de revoir le système financier mondial, alors que la monnaie de ce pays est la monnaie de référence mondiale. Incroyable !
Il est sur tous les fronts, parcourant le monde pour mettre les états d’accord entre eux, alors quand quelques mauvaises voix s’élèvent pour critiquer l’augmentation des frais de déplacement de l’Elysée, quelle ringardise et c’est vraiment ne pas voir les immenses profits que la France saura tirer de ces déplacements.
Aucun chef d’état de pays Européen, ne s’est autant impliqué dans cette fonction pourtant plus que provisoire. Et d’ailleurs aucun pays tout simplement ne s’est impliqué dans cette présidence tournante. N’oublions pas non plus les ministres qui enchaînent sommets sur sommets dont ils assurent la présidence dans leurs domaines.
Et Sarko ne laisse pas pour autant la France. Les réformes continuent de s’enchaîner. Jamais aucun gouvernement n’a fait autant de réformes en si peu de temps. Et dont certaines devaient remettre à flots notre économie Nationale.
Imaginons simplement que nous ayons Ségolène comme Présidente…..Je sais ça fait peur, mais imaginons deux secondes. Mais quelle catastrophe avons nous évité en la laissant au fond de son Poitou….
J’étais convaincu en votant Sarkozy, mais là je suis conquis !
Certes il n’a pas que des amis, et ceux qui lui en veulent c’est viscéral. Mais malgré une certaine impopularité il travaille sans cesse pour le bien de la France, et je suis certain que son travail paiera, j’espère que la France saura reconnaître ses valeurs de travailleur forcené et compétent le moment venu.Vive Sarkozy !
samedi 11 octobre 2008
Lu, vu et entendu cette semaine:
Les prix des matières premières agricoles a baissé d’environ 44% par rapport à l’an dernier à la même époque. Ainsi le blé qui valait 180€/T en vaut aujourd’hui 130, le maïs qui valait 200€/T en vaut 150 etc… Avez vous vu baisser le prix de la baguette ? du pain ? des pattes ? des produits laitiers ?
Le pétrole fait le même exercice, avez vous vu baisser l’essence à la pompe dans la même proportion ?
Une expérimentation a eu lieu en grandeur nature sur deux vergers de 15ha mitoyens dans le Lot et Garonne sous contrôle d’huissier et d’experts.
L’un était conduit suivant la méthode traditionnelle et l’autre suivant les nouvelles préconisations de la réglementation d’utilisation des produits phytosanitaires.
Le premier a subi 20 traitements et tous les fruits ont été récoltés avec une qualité correcte.
Le second a subi 34 traitements ( !) et aucun des fruits n’a pu être commercialisé car tous les fruits étaient pourris.
En effet dès le 22 mai le taux de tavelure sur les arbres était de 95% sur les feuilles et 80% sur les fruits. Ainsi en respectant les préconisations, l’agriculteur ne pouvant pas repénetrer dans ses parcelles à moins de 48 heures, cumulé à l’interdiction de traitement par vent de maximum 19km/h, la tavelure s’est propagée en moins de 24 heures créant des dégâts irrémédiables. De plus l’agriculteur a dû ramasser tous les fruits abîmés ainsi que les feuilles afin que la tavelure ne se propage pas l’année suivante….
Des expérimentations similaires ont eu lieu sur céréales donnant les mêmes résultats.
Avec de telles méthodes, la famine est à nos portes !
La crise financière affectera sérieusement la constitution des budgets des collectivités locales. D’une part parce que l’état va sérieusement réduire ses dotations et compensations en tout genre, et d’autre part car le crédit plus cher va diminuer les possibilités d’investissement.
Qui plus est, Dexia et la Caisse d’Epargne étant les deux plus importantes banques prêteuses aux collectivités sont en difficulté, les accords de crédit vont se faire plus difficiles.
Les experts misent sur un alourdissement des frais financiers d’environ 10%.Les budgets 2009 devront en tenir compte et les marges de manœuvre en investissement devront inévitablement être réduites.
Le pétrole fait le même exercice, avez vous vu baisser l’essence à la pompe dans la même proportion ?
Une expérimentation a eu lieu en grandeur nature sur deux vergers de 15ha mitoyens dans le Lot et Garonne sous contrôle d’huissier et d’experts.
L’un était conduit suivant la méthode traditionnelle et l’autre suivant les nouvelles préconisations de la réglementation d’utilisation des produits phytosanitaires.
Le premier a subi 20 traitements et tous les fruits ont été récoltés avec une qualité correcte.
Le second a subi 34 traitements ( !) et aucun des fruits n’a pu être commercialisé car tous les fruits étaient pourris.
En effet dès le 22 mai le taux de tavelure sur les arbres était de 95% sur les feuilles et 80% sur les fruits. Ainsi en respectant les préconisations, l’agriculteur ne pouvant pas repénetrer dans ses parcelles à moins de 48 heures, cumulé à l’interdiction de traitement par vent de maximum 19km/h, la tavelure s’est propagée en moins de 24 heures créant des dégâts irrémédiables. De plus l’agriculteur a dû ramasser tous les fruits abîmés ainsi que les feuilles afin que la tavelure ne se propage pas l’année suivante….
Des expérimentations similaires ont eu lieu sur céréales donnant les mêmes résultats.
Avec de telles méthodes, la famine est à nos portes !
La crise financière affectera sérieusement la constitution des budgets des collectivités locales. D’une part parce que l’état va sérieusement réduire ses dotations et compensations en tout genre, et d’autre part car le crédit plus cher va diminuer les possibilités d’investissement.
Qui plus est, Dexia et la Caisse d’Epargne étant les deux plus importantes banques prêteuses aux collectivités sont en difficulté, les accords de crédit vont se faire plus difficiles.
Les experts misent sur un alourdissement des frais financiers d’environ 10%.Les budgets 2009 devront en tenir compte et les marges de manœuvre en investissement devront inévitablement être réduites.
mercredi 8 octobre 2008
mardi 7 octobre 2008
La tête dans le mur!
Je pense que la crise financière n’est pas terminée et que la crise économique qui va suivre va sans doute être assez forte. Mais pour faire suite à mon article sur la Chine et l’Asie, observez bien l’indice des bourses de l’Asie et particulièrement celui de Shanghai : et bien ils ne baissent que très peu voir même gagnent quelques points lorsque les bourses occidentales s’effondrent. Je maintiens mon analyse, le pouvoir économique change son épicentre, et il n’est pas anormal que les pays qui ont le plus de croissance gagnent de l’argent.
Qui plus est les pays tels les USA qui soutiennent leur économie à grand renfort d’injection d’argent publique s’enfoncent dans une faillite programmée. Ces pays, dont la France fait partie, s’endettent chaque jour un peu plus…..auprès des hedges funds asiatiques !
Et plus l’endettement grandira en occident, plus le pouvoir économique grandira en Asie.
Qui plus est l’Asie fait fonctionner très sainement son économie et ses finances, je m’explique. Les capitaux qui sont prêtés par l’Asie à l’occident, le sont du fruit de placements financiers réalisés par les bénéfices des entreprises. En gros, je gagne de l’argent, je le place à la banque, qui elle le prête à ceux qui en ont besoin. Hors notre système qui s’écroule lui, était basé sur des règles absurdes économiquement. Je spécule sur l’argent des autres, je gagne de l’argent et je le prête à ceux qui en ont besoin. Ce dernier système ne s’appuie sur aucune réalité économique ! Aucun rapport avec le capital ! Si il fallait expliquer cela en méthode de bilan cela voudrait dire que les Asiatiques prêtent de l’argent avec l’excédent du haut de bilan énorme, alors que les occidentaux n’ont peut être même pas de haut de bilan !
Il serait donc sain que notre économie s’écroule davantage, afin que les parasites qui ont fonctionné avec l’argent des autres disparaissent.
Mais cela veut dire beaucoup de souffrance, car il va falloir que notre économie soit exsangue avant de repartir. Cela veut dire baisse de la consommation, récession économique, chômage faillite.
Alors et seulement alors, tout ce qui sera lié à du capital physique aura une chance de reconstruire une économie durable. Cela veut juste dire que la valeur des choses sera en contrepartie d’un bien physique. Un prêt bancaire contre une machine, une terre, une maison, un salaire en contrepartie d’un travail sur un bien matériel, et une rémunération de l’argent sur un placement fruit d’un bénéfice du travail.
Dans cette période incertaine, je vois deux conséquences pour les secteurs qui me touchent. Une revalorisation de l’agriculture et de ses fondamentaux, il faudra bien se nourrir, et un ralentissement des investissements des collectivités locales qui ne pourront plus bénéficier des dotations de compensations ou du prélèvement par l’impôt dans une économie appauvrie. Il va juste falloir se serrer la ceinture….
Qui plus est les pays tels les USA qui soutiennent leur économie à grand renfort d’injection d’argent publique s’enfoncent dans une faillite programmée. Ces pays, dont la France fait partie, s’endettent chaque jour un peu plus…..auprès des hedges funds asiatiques !
Et plus l’endettement grandira en occident, plus le pouvoir économique grandira en Asie.
Qui plus est l’Asie fait fonctionner très sainement son économie et ses finances, je m’explique. Les capitaux qui sont prêtés par l’Asie à l’occident, le sont du fruit de placements financiers réalisés par les bénéfices des entreprises. En gros, je gagne de l’argent, je le place à la banque, qui elle le prête à ceux qui en ont besoin. Hors notre système qui s’écroule lui, était basé sur des règles absurdes économiquement. Je spécule sur l’argent des autres, je gagne de l’argent et je le prête à ceux qui en ont besoin. Ce dernier système ne s’appuie sur aucune réalité économique ! Aucun rapport avec le capital ! Si il fallait expliquer cela en méthode de bilan cela voudrait dire que les Asiatiques prêtent de l’argent avec l’excédent du haut de bilan énorme, alors que les occidentaux n’ont peut être même pas de haut de bilan !
Il serait donc sain que notre économie s’écroule davantage, afin que les parasites qui ont fonctionné avec l’argent des autres disparaissent.
Mais cela veut dire beaucoup de souffrance, car il va falloir que notre économie soit exsangue avant de repartir. Cela veut dire baisse de la consommation, récession économique, chômage faillite.
Alors et seulement alors, tout ce qui sera lié à du capital physique aura une chance de reconstruire une économie durable. Cela veut juste dire que la valeur des choses sera en contrepartie d’un bien physique. Un prêt bancaire contre une machine, une terre, une maison, un salaire en contrepartie d’un travail sur un bien matériel, et une rémunération de l’argent sur un placement fruit d’un bénéfice du travail.
Dans cette période incertaine, je vois deux conséquences pour les secteurs qui me touchent. Une revalorisation de l’agriculture et de ses fondamentaux, il faudra bien se nourrir, et un ralentissement des investissements des collectivités locales qui ne pourront plus bénéficier des dotations de compensations ou du prélèvement par l’impôt dans une économie appauvrie. Il va juste falloir se serrer la ceinture….
Mais un grand danger nous guette: n'oubliez pas que la dictature nazi en Europe est issue de la crise économique de 1929....
J’ai une méthode qui a fait souvent ses preuves depuis que je l’applique : la tête dans le mur. Même prévenu il faut pour que tout travers se passe, foncer la tête dans le mur pour comprendre qu’il faut changer.Et bien je crois que nous ne sommes pas encore dans le mur, mais avec un petit effort nous devrions y arriver bientôt !
J’ai une méthode qui a fait souvent ses preuves depuis que je l’applique : la tête dans le mur. Même prévenu il faut pour que tout travers se passe, foncer la tête dans le mur pour comprendre qu’il faut changer.Et bien je crois que nous ne sommes pas encore dans le mur, mais avec un petit effort nous devrions y arriver bientôt !
jeudi 25 septembre 2008
Capitaliste?
En pleine crise financière, au moment où tous les chefs d’états et le nôtre en particulier réfléchit comment moraliser la spéculation financière, il serait bon de réfléchir à quelques fondamentaux de notre économie.
Notre civilisation, industrielle par essence, a été construite au cours des deux derniers siècles par la mise à dispositions des capitaux par ceux qui les détenaient, dans des outils de production. Tous les grands empires industriels se sont construits sur la relation investissement-travail. Ainsi le patron avec son argent construisait des usines, et employait des ouvriers qu’il payait pour faire fonctionner son usine. Et le bénéfice financier se partageait plus ou moins justement entre le patron et l’ouvrier, Zola nous ayant bien expliqué que ce n’était pas toujours le grand amour entre les deux parties, mais que chacun avait besoin de l’autre, d’où la création des syndicats.
Ce système a fonctionné jusque dans les années 80, les bourses du monde entier s’échangeant des actions qui correspondaient derrière ou à l’outil industriel ou un échange or.
Mais dans les années 80, de riches hommes d’affaires ont décidé de ne plus investir dans les moyens de production mais dans la commercialisation d’actions, c’est ce qu’on a appelé la spéculation financière.
Et en France le gouvernement de gauche n’a rien fait pour l’interdire…
Et depuis 1987 plus de 10% du PIB en France sont passés de la rémunération du travail à celui de la rémunération du capital.
C’est donc 150 milliards d’Euros en France(une douzaine de fois le trou de la sécu) qui ont échappé à la force du travail, pour enrichir le capital. C’est le patron de la fédération de toutes les banques centrales mondiales qui le dit, l’ancien patron de la FED aux USA….
Vous imaginez à l’échelle du monde…..
Et aucun parti ou syndicat de gauche ne s’est jamais battu contre cette évidence, comme si ce devait être une fatalité. Avez vous entendu le parti socialiste, seul parti de gauche au pouvoir depuis 1981, défendre ces idées ? avez vous entendu Ségolène Royale durant la campagne électorale défendre ces idées ? Entendez vous aujourd’hui un responsable politique ou syndical de gauche demander que le partage des richesses revienne à la force du travail ?
Non rien ! le désert absolu ! Seul Besancenot demande la révolution, hors on sait maintenant que le collectivisme ne marche pas non plus.
Alors me direz vous : tu défends des idées de gauche ? Tu défends les salariés ? Tu es à gauche ?
Non ! Je suis un libéral ! Mais le libéralisme pour moi signifie que celui qui a le capital le mette à disposition du travail et que chacun des deux doit y trouver son compte, sur un rapport de force équitable et dans un esprit de concurrence fut-ce t’il mondial. Et la spéculation financière m’horrifie ! Mais l’actionnariat particulier devrait lui être favorisé.
Tous nos chefs d’états avec un peu de bon sens devraient revenir à ce fondamental et beaucoup de problèmes seraient résolus.
N’est-ce pas le Général de Gaulle qui voulait mettre en place l’intéressement obligatoire pour les entreprises ? était il de gauche ? 50 ans après ses idées, on y vient enfin, mais très timidement. C’est pourtant la meilleure façon de partager les richesses, et permettre à tout le monde d’y trouver son compte.
Notre civilisation, industrielle par essence, a été construite au cours des deux derniers siècles par la mise à dispositions des capitaux par ceux qui les détenaient, dans des outils de production. Tous les grands empires industriels se sont construits sur la relation investissement-travail. Ainsi le patron avec son argent construisait des usines, et employait des ouvriers qu’il payait pour faire fonctionner son usine. Et le bénéfice financier se partageait plus ou moins justement entre le patron et l’ouvrier, Zola nous ayant bien expliqué que ce n’était pas toujours le grand amour entre les deux parties, mais que chacun avait besoin de l’autre, d’où la création des syndicats.
Ce système a fonctionné jusque dans les années 80, les bourses du monde entier s’échangeant des actions qui correspondaient derrière ou à l’outil industriel ou un échange or.
Mais dans les années 80, de riches hommes d’affaires ont décidé de ne plus investir dans les moyens de production mais dans la commercialisation d’actions, c’est ce qu’on a appelé la spéculation financière.
Et en France le gouvernement de gauche n’a rien fait pour l’interdire…
Et depuis 1987 plus de 10% du PIB en France sont passés de la rémunération du travail à celui de la rémunération du capital.
C’est donc 150 milliards d’Euros en France(une douzaine de fois le trou de la sécu) qui ont échappé à la force du travail, pour enrichir le capital. C’est le patron de la fédération de toutes les banques centrales mondiales qui le dit, l’ancien patron de la FED aux USA….
Vous imaginez à l’échelle du monde…..
Et aucun parti ou syndicat de gauche ne s’est jamais battu contre cette évidence, comme si ce devait être une fatalité. Avez vous entendu le parti socialiste, seul parti de gauche au pouvoir depuis 1981, défendre ces idées ? avez vous entendu Ségolène Royale durant la campagne électorale défendre ces idées ? Entendez vous aujourd’hui un responsable politique ou syndical de gauche demander que le partage des richesses revienne à la force du travail ?
Non rien ! le désert absolu ! Seul Besancenot demande la révolution, hors on sait maintenant que le collectivisme ne marche pas non plus.
Alors me direz vous : tu défends des idées de gauche ? Tu défends les salariés ? Tu es à gauche ?
Non ! Je suis un libéral ! Mais le libéralisme pour moi signifie que celui qui a le capital le mette à disposition du travail et que chacun des deux doit y trouver son compte, sur un rapport de force équitable et dans un esprit de concurrence fut-ce t’il mondial. Et la spéculation financière m’horrifie ! Mais l’actionnariat particulier devrait lui être favorisé.
Tous nos chefs d’états avec un peu de bon sens devraient revenir à ce fondamental et beaucoup de problèmes seraient résolus.
N’est-ce pas le Général de Gaulle qui voulait mettre en place l’intéressement obligatoire pour les entreprises ? était il de gauche ? 50 ans après ses idées, on y vient enfin, mais très timidement. C’est pourtant la meilleure façon de partager les richesses, et permettre à tout le monde d’y trouver son compte.
mardi 23 septembre 2008
La Chine vient de gagner une bataille
En effet l’Asie vient de remporter une victoire sur le monde occidental et particulièrement les Etats Unis bien plus forte que toute victoire de guerre dans l’histoire de l’humanité.
Cette crise économique, ou plus exactement financière que nous venons de vivre et qui n’est sans doute pas finie, ou qui recommencera a été décidée par la Chine. Stratégiquement bien réfléchie, un mois après les jeux olympiques de Pékin ou son honneur a été quelque peu titillée, ce mastodonte humain économique et militaire a voulu faire comprendre à ceux qui voulaient la chatouiller que la Chine n’était pas prête, n’était plus prête à se laisser donner des leçons quelles qu’elles soient.
Les fonds souverains chinois représentent plus de 2000 milliards de dollars en participation dans les capitaux des principaux établissements bancaires des banques anglo-saxonnes. En effet la France est quelque peu épargnée par ce phénomène, mais a frôlé la punition, il suffit de voir les déboires du Crédit Agricole.
Ainsi il suffit que la Chine, ou ses fonds souverains largement télécommandés par les dirigeants chinois, décide de retirer quelques milliers de dollars du fonctionnement des banques américaines, ou décide de vendre des dollars contre des euros pour que comme un jeu de domino toutes les institutions financières s’écroulent.
En effet l’économie américaine vit depuis des années à crédit sur un endettement très élevé des ménages, des banques et de l’état et ce sont ces fonds souverains et la faiblesse du dollar qui financent la dette. Mais le jour ou des capitaux nécessaires au bon fonctionnement de cette dette sont retirés par ceux qui les prêtent tout s’écroule ! L’état emprunte auprès des banques, les ménages empruntent auprès des banques sans l’assurance de pouvoir rembourser (subprimes), les banques se prêtent entre elles, et la chine prête aux banques américaines.
De ce fait les USA viennent devant ce désastre financier, de faire ce qui est l’opposé de toute leur philosophie depuis la constitution de ce pays, à savoir renflouer les entreprises et nationaliser. Mais c’est encore plus grave que grave ! Car cela veut dire que pour faire cette manœuvre la banque centrale a puisé dans ses réserves ! Et donc affaiblie encore un peu plus l’économie du pays, déjà en grande difficulté due entre autre à la guerre en Irak…
Je pense que septembre 2008 sera un changement dans l’équilibre tout entier de notre planète, les pouvoirs de décisions se déplaçant vers l’Est, vers l’Asie.
Et l’économie n’est pas la seule démonstration de ce pouvoir, même si c’est très important. La Chine en détruisant l’an passé un de ses satellite par un de ses missile a voulu prouver au monde qu’elle était aussi une puissance militaire capable demain de mettre à genoux n’importe quel pays par l’aveuglement en matière d’observation et télécommunication qui sont les fondamentaux des nouvelles données militaires.
Et puis la Chine a compris que l’alimentation serait aussi une arme très importante et le mois dernier en ajoutant 500 millions d’euros au 1,4 milliards du budget de recherche sur les OGM en particulier le maïs et le riz, la Chine prend une avance mondiale en ce domaine. A titre de comparaison l’Europe cumule en ce domaine toutes formes de recherche confondues, 100 millions d’euros ( !), et José Bové continue de détruire des parcelles d’essai.
La Chine investit massivement en Afrique dans la recherche sur le pétrole, mais aussi sur d’immenses surfaces cultivables où elle met à disposition des tracteurs performants qu’elle n’autorise pas à utiliser en Chine, ce qui mettraient les paysans chinois « au chômage » venant grossir les immenses mégapoles déjà saturées.
Alors lorsqu’un Président d’une république démocratique vient parler des droits de l’homme ou Tibet en Chine, tarabusté par quelques excités gauchistes, attendons-nous à recevoir de sa part un coup de patte qui puisse nous démolir…La Chine s’est éveillée, c’était le 15 septembre 2008…
Cette crise économique, ou plus exactement financière que nous venons de vivre et qui n’est sans doute pas finie, ou qui recommencera a été décidée par la Chine. Stratégiquement bien réfléchie, un mois après les jeux olympiques de Pékin ou son honneur a été quelque peu titillée, ce mastodonte humain économique et militaire a voulu faire comprendre à ceux qui voulaient la chatouiller que la Chine n’était pas prête, n’était plus prête à se laisser donner des leçons quelles qu’elles soient.
Les fonds souverains chinois représentent plus de 2000 milliards de dollars en participation dans les capitaux des principaux établissements bancaires des banques anglo-saxonnes. En effet la France est quelque peu épargnée par ce phénomène, mais a frôlé la punition, il suffit de voir les déboires du Crédit Agricole.
Ainsi il suffit que la Chine, ou ses fonds souverains largement télécommandés par les dirigeants chinois, décide de retirer quelques milliers de dollars du fonctionnement des banques américaines, ou décide de vendre des dollars contre des euros pour que comme un jeu de domino toutes les institutions financières s’écroulent.
En effet l’économie américaine vit depuis des années à crédit sur un endettement très élevé des ménages, des banques et de l’état et ce sont ces fonds souverains et la faiblesse du dollar qui financent la dette. Mais le jour ou des capitaux nécessaires au bon fonctionnement de cette dette sont retirés par ceux qui les prêtent tout s’écroule ! L’état emprunte auprès des banques, les ménages empruntent auprès des banques sans l’assurance de pouvoir rembourser (subprimes), les banques se prêtent entre elles, et la chine prête aux banques américaines.
De ce fait les USA viennent devant ce désastre financier, de faire ce qui est l’opposé de toute leur philosophie depuis la constitution de ce pays, à savoir renflouer les entreprises et nationaliser. Mais c’est encore plus grave que grave ! Car cela veut dire que pour faire cette manœuvre la banque centrale a puisé dans ses réserves ! Et donc affaiblie encore un peu plus l’économie du pays, déjà en grande difficulté due entre autre à la guerre en Irak…
Je pense que septembre 2008 sera un changement dans l’équilibre tout entier de notre planète, les pouvoirs de décisions se déplaçant vers l’Est, vers l’Asie.
Et l’économie n’est pas la seule démonstration de ce pouvoir, même si c’est très important. La Chine en détruisant l’an passé un de ses satellite par un de ses missile a voulu prouver au monde qu’elle était aussi une puissance militaire capable demain de mettre à genoux n’importe quel pays par l’aveuglement en matière d’observation et télécommunication qui sont les fondamentaux des nouvelles données militaires.
Et puis la Chine a compris que l’alimentation serait aussi une arme très importante et le mois dernier en ajoutant 500 millions d’euros au 1,4 milliards du budget de recherche sur les OGM en particulier le maïs et le riz, la Chine prend une avance mondiale en ce domaine. A titre de comparaison l’Europe cumule en ce domaine toutes formes de recherche confondues, 100 millions d’euros ( !), et José Bové continue de détruire des parcelles d’essai.
La Chine investit massivement en Afrique dans la recherche sur le pétrole, mais aussi sur d’immenses surfaces cultivables où elle met à disposition des tracteurs performants qu’elle n’autorise pas à utiliser en Chine, ce qui mettraient les paysans chinois « au chômage » venant grossir les immenses mégapoles déjà saturées.
Alors lorsqu’un Président d’une république démocratique vient parler des droits de l’homme ou Tibet en Chine, tarabusté par quelques excités gauchistes, attendons-nous à recevoir de sa part un coup de patte qui puisse nous démolir…La Chine s’est éveillée, c’était le 15 septembre 2008…
lundi 22 septembre 2008
Elections sénatoriales, fin!
Nous aurons maintenant un sénateur communiste dans le département, ou plutôt une sénatrice.
Petit retour en arrière sur une élection où un des deux sièges à droite était largement compromis d’avance.
Il y a longtemps, bien longtemps, trop longtemps il s’était murmuré, voir dit au sein de l’URB qu’en cas de départ de Bernard Barraux, le mieux placé pour lui succéder serait Bernard Coulon. Mais voilà les élections cantonales et municipales en 2008 ont fait que la répartition des grands électeurs a bien changé depuis 1998 date de la dernière élection sénatoriale. Et surtout à droite cette élection n’a pas été préparée, Gérard Deriot ne voulant surtout pas faire de bruit trop longtemps à l’avance sur une élection qui le concernait, et Bernard Barraux ne disant pas qu’il ne se représentait pas afin de ne pas aiguiser l’appétit de loups qui se seraient dévorés entre eux.
Ainsi il y a 1 mois la droite voyait émerger 4 candidats tous issus de l’URB dont 2 faisant tandem à savoir Deriot-Rozier. Ainsi le sénateur sortant choisissait pour faire tandem avec lui un conseiller général n’ayant aucun mandat de maire ou d’élu communautaire et ayant un passé trouble dans ses implications dans les organisations agricoles et rurales.
Yves Simon, député déchu et très aimé du monde agricole et rural s’est dit qu’il avait alors ses chances. Et surtout Bernard Coulon fort de l’appui des trois grandes villes et de leur conseil municipal et d’une grande partie du monde agricole avec le soutien fort de leaders agricoles est lui aussi parti en campagne.
L’URB n’ayant pas voulu ou pas pu trancher entre ces 4 candidats.
Après une campagne somme toute soft, tous les électeurs se sont retrouvés à la préfecture ce dimanche 21 septembre.
Résultat du premier tour à droite Deriot 349, Rozier 220, Coulon 183, Simon 153.
La règle d’avant élection était que ceux les moins bien placés devaient se désister au profit des deux mieux placés.
Entre les deux tours Yves Simon déclare forfait. Mais Bernard Coulon tente d’expliquer qu’il est sans doute le mieux placé fort du soutien des grandes villes. Rien n’y fait Rozier décide de rester malgré 129 voix qui le séparait de Deriot alors que leurs deux noms étaient sur le même bulletin à la différence des deux autres, et donc bénéficiant de « l’appel d’air » du sénateur sortant. Je sais aussi que les communistes ne veulent pas d’un sénateur socialiste dans le département.
Dans l’après-midi deuxième tour, Deriot 479 élu, Rozier 433 battu, Schurch 459 élue, Denizot 447 battu, plus quelques voix sur les écologistes et divers.
Tout ceci était prévisible : les 46 voix qu’il manque à Rozier par rapport à Deriot s’expliquent par le dédain porté aux grandes villes, Dugléry, Périssol et Malhuret ayant fortement soutenu Coulon dans les négociations d’entre deux tours, et le refus d’une partie du monde agricole de voir élu Rozier sénateur.
Ensuite les communistes disciplinés ayant fait le nécessaire pour battre le socialiste, aidés par ceux qui n’ont pas voulu de Rozier et le tour était joué. Un tandem Deriot-Coulon ou Deriot-Simon aurait considérablement modifié la donne, mais pour cela encore aurait il fallu entendre le souhait des grands électeurs de droite avant les élections et entre les deux tours…
Petit retour en arrière sur une élection où un des deux sièges à droite était largement compromis d’avance.
Il y a longtemps, bien longtemps, trop longtemps il s’était murmuré, voir dit au sein de l’URB qu’en cas de départ de Bernard Barraux, le mieux placé pour lui succéder serait Bernard Coulon. Mais voilà les élections cantonales et municipales en 2008 ont fait que la répartition des grands électeurs a bien changé depuis 1998 date de la dernière élection sénatoriale. Et surtout à droite cette élection n’a pas été préparée, Gérard Deriot ne voulant surtout pas faire de bruit trop longtemps à l’avance sur une élection qui le concernait, et Bernard Barraux ne disant pas qu’il ne se représentait pas afin de ne pas aiguiser l’appétit de loups qui se seraient dévorés entre eux.
Ainsi il y a 1 mois la droite voyait émerger 4 candidats tous issus de l’URB dont 2 faisant tandem à savoir Deriot-Rozier. Ainsi le sénateur sortant choisissait pour faire tandem avec lui un conseiller général n’ayant aucun mandat de maire ou d’élu communautaire et ayant un passé trouble dans ses implications dans les organisations agricoles et rurales.
Yves Simon, député déchu et très aimé du monde agricole et rural s’est dit qu’il avait alors ses chances. Et surtout Bernard Coulon fort de l’appui des trois grandes villes et de leur conseil municipal et d’une grande partie du monde agricole avec le soutien fort de leaders agricoles est lui aussi parti en campagne.
L’URB n’ayant pas voulu ou pas pu trancher entre ces 4 candidats.
Après une campagne somme toute soft, tous les électeurs se sont retrouvés à la préfecture ce dimanche 21 septembre.
Résultat du premier tour à droite Deriot 349, Rozier 220, Coulon 183, Simon 153.
La règle d’avant élection était que ceux les moins bien placés devaient se désister au profit des deux mieux placés.
Entre les deux tours Yves Simon déclare forfait. Mais Bernard Coulon tente d’expliquer qu’il est sans doute le mieux placé fort du soutien des grandes villes. Rien n’y fait Rozier décide de rester malgré 129 voix qui le séparait de Deriot alors que leurs deux noms étaient sur le même bulletin à la différence des deux autres, et donc bénéficiant de « l’appel d’air » du sénateur sortant. Je sais aussi que les communistes ne veulent pas d’un sénateur socialiste dans le département.
Dans l’après-midi deuxième tour, Deriot 479 élu, Rozier 433 battu, Schurch 459 élue, Denizot 447 battu, plus quelques voix sur les écologistes et divers.
Tout ceci était prévisible : les 46 voix qu’il manque à Rozier par rapport à Deriot s’expliquent par le dédain porté aux grandes villes, Dugléry, Périssol et Malhuret ayant fortement soutenu Coulon dans les négociations d’entre deux tours, et le refus d’une partie du monde agricole de voir élu Rozier sénateur.
Ensuite les communistes disciplinés ayant fait le nécessaire pour battre le socialiste, aidés par ceux qui n’ont pas voulu de Rozier et le tour était joué. Un tandem Deriot-Coulon ou Deriot-Simon aurait considérablement modifié la donne, mais pour cela encore aurait il fallu entendre le souhait des grands électeurs de droite avant les élections et entre les deux tours…
vendredi 19 septembre 2008
Dernier sprint!
A tous les grands électeurs qui viendront sur ce blog.
Dimanche il faut voter Bernard Coulon! Pas plus de deux noms par enveloppe, mais vous avez le droit de rayer ou de panacher avec tous les candidats que vous souhaitez voir élus. De plus le premier tour est vraiment un premier tour de choix, donc aucune crainte, c'est le deuxième tour qui finalise.
Aucun des candidats de droite n'a été investi par l'URB, et Bernard Coulon fort de son ancien mandat de député, connait parfaitement les rouages du Sénat, tout en étant un maire et président de commune en milieu rural, fort d'une très grande connaissance de ces institutions.
Vous étes elus dans les communes et les communautés de communes, alors votez pour un élu qui siège déjà dans ces collectivités, votez pour vous, votez Bernard Coulon!
mercredi 17 septembre 2008
Nous manifestions....
Nous avons manifesté hier, et nous étions nombreux !
A l’appel de la FNSEA Massif Central nous avons été manifester à Clermont hier afin d’essayer de faire comprendre à nos dirigeants politiques que nos régions sont très particulières et que le revenu dégagé par les exploitations agricoles dans le massif central n’a rien de comparable avec les grandes régions agricoles.
Si le revenu augmente de 17% en 2007 au niveau de la France, il baisse de 5% dans le massif central.
Ceci est essentiellement du au manque de revalorisation des productions d’herbe, donc tous les élevages, mais aussi à un accroissement des charges qui touchent toutes les productions. En effet loin des ports les carburants, les engrais, les différents intrants nécessaires à la production agricole sont plus cher dans nos régions que partout ailleurs.
Mais il faut souligner la baisse des revenus des éleveurs qui ne peuvent qu’exploiter l’herbe, et d’ailleurs si ils ne le faisaient pas ce serait dans doute la friche qui dominerait.
Sont très touchés en particulier les éleveurs de moutons, qui cumulent la faiblesse des cours du mouton avec la maladie qu’est la FCO (fièvre catarrhale ovine) avec parfois des élevages réduits jusqu’à néant !
Ensuite les éleveurs de bovins viandes, qui cumulent faiblesse des cours des bovins, avec hausse des charges et FCO parfois.
Nous sollicitons dans la révision de la PAC que les hectares d’herbes bénéficient des même aides que les grandes cultures.
C’est possible pour deux raisons : la première est qu’avec la hausse des cours des céréales, les régions de grandes cultures continuent de toucher des aides parfois très élevées, alors que les céréaliers de nos régions eux ne bénéficient pas du même montant des aides pourtant sur les mêmes productions. La deuxième est que le budget agricole européen n’est jamais consommé en entier, ainsi en 2007 1,7 milliards d’euros ont été prélevés sur le budget agricole pour alimenter le projet de satellite Galiléo, et en 2008 ce sera 1,4 milliards pour l’aide des pays en voie de développement, où l’on sait très bien que cet argent ne sert qu’à alimenter la corruption de ces pays…
Nous espérons donc que les gouvernants auront compris le message ! Pour qu’une manifestation d’une telle ampleur soit possible aujourd’hui, alors que le nombre d’agriculteurs à diminué de moitié en 15 ans c’est sans nul doute que la situation est grave.Mais nous avons espoir d’être entendus, espoir d’être compris, et espoir d’être soutenus !
A l’appel de la FNSEA Massif Central nous avons été manifester à Clermont hier afin d’essayer de faire comprendre à nos dirigeants politiques que nos régions sont très particulières et que le revenu dégagé par les exploitations agricoles dans le massif central n’a rien de comparable avec les grandes régions agricoles.
Si le revenu augmente de 17% en 2007 au niveau de la France, il baisse de 5% dans le massif central.
Ceci est essentiellement du au manque de revalorisation des productions d’herbe, donc tous les élevages, mais aussi à un accroissement des charges qui touchent toutes les productions. En effet loin des ports les carburants, les engrais, les différents intrants nécessaires à la production agricole sont plus cher dans nos régions que partout ailleurs.
Mais il faut souligner la baisse des revenus des éleveurs qui ne peuvent qu’exploiter l’herbe, et d’ailleurs si ils ne le faisaient pas ce serait dans doute la friche qui dominerait.
Sont très touchés en particulier les éleveurs de moutons, qui cumulent la faiblesse des cours du mouton avec la maladie qu’est la FCO (fièvre catarrhale ovine) avec parfois des élevages réduits jusqu’à néant !
Ensuite les éleveurs de bovins viandes, qui cumulent faiblesse des cours des bovins, avec hausse des charges et FCO parfois.
Nous sollicitons dans la révision de la PAC que les hectares d’herbes bénéficient des même aides que les grandes cultures.
C’est possible pour deux raisons : la première est qu’avec la hausse des cours des céréales, les régions de grandes cultures continuent de toucher des aides parfois très élevées, alors que les céréaliers de nos régions eux ne bénéficient pas du même montant des aides pourtant sur les mêmes productions. La deuxième est que le budget agricole européen n’est jamais consommé en entier, ainsi en 2007 1,7 milliards d’euros ont été prélevés sur le budget agricole pour alimenter le projet de satellite Galiléo, et en 2008 ce sera 1,4 milliards pour l’aide des pays en voie de développement, où l’on sait très bien que cet argent ne sert qu’à alimenter la corruption de ces pays…
Nous espérons donc que les gouvernants auront compris le message ! Pour qu’une manifestation d’une telle ampleur soit possible aujourd’hui, alors que le nombre d’agriculteurs à diminué de moitié en 15 ans c’est sans nul doute que la situation est grave.Mais nous avons espoir d’être entendus, espoir d’être compris, et espoir d’être soutenus !
vendredi 5 septembre 2008
Elections sénatoriales
Les élections sénatoriales auront lieu le 21 septembre prochain. Le sénat, et son élection, est très particulier. Tout d’abord cette élection se fait par moitié tous les 3 ans ce qui fait qu’un sénateur est élu pour 6 ans. Mais un sénateur n’est pas élu par le suffrage universel, mais uniquement par les « grands électeurs » au niveau départemental. Qui sont ces grands électeurs ? Tous les élus nationaux, régionaux et départementaux, la totalité des maires, une partie des conseillers municipaux, et parfois une partie de la population désignée par le conseil municipal. En effet en ce qui concerne l’échelon le plus bas, à savoir la commune la désignation des grands électeurs se fait par le conseil municipal au prorata de la population. C’est à dire que pour les « petites » communes souvent seul le maire, ou un conseiller, peut être élu, et dans les « grandes » villes où le nombre de conseillers municipaux n’est pas assez important, ce dernier désigne des grands électeurs parmi la population.
A noter aussi que pour cette future élection les minorités seront représentées.
Il faut dire aussi que même si les candidats sont liés à un parti politique, cette élection dépasse très largement le clivage de ces derniers. En effet le sénat est le représentant des collectivités locales, donc un candidat est pratiquement toujours issu de ses rangs et un Président de conseil général a par sa connaissance naturelle de tous les élus beaucoup plus de chance que les autres candidats, dans la limite du cumul des mandats.
De plus cette élection se passe le même jour dans un même lieu où sont rassemblés tous les élus votants, se connaissants tous pour la plupart, aussi les relations humaines comptent pour beaucoup, en deux tours, un le matin l’autre l’après-midi.
Pour avoir déjà été grand électeur en 1998 j’ai vécu cette expérience avec assez de gourmandise, car jeune élu et n’ayant aucun poids si ce n’est que celui de ma voix, je fus un observateur amusé des tractations entre électeurs et candidats, ne respectant pas toujours la logique politicienne…
Cette fois-ci je serai encore grand électeur, et ayant maintenant plus de 13 ans de vie d’élu, je connais beaucoup plus de monde et surtout les candidats et surtout ceux de mon camp. De plus ayant quelques responsabilités locales ou départementales, le choix de mon engagement intéresse un peu plus de monde.
Aussi sans ambiguïté j’apporte mon soutien à Bernard Coulon.
Tout d’abord parce que je suis son adjoint à St Pourçain et Vice-Président à la communauté de commune. Mais surtout car je pense qu’il a une excellente connaissance des collectivités locales et que la réussite qu’il obtient avec ses équipes là où il gère lui permet d’aller porter à Paris une voix d’expérience. De plus il a la « chance » d’être un élu de « petites » collectivités et c’est ce qui manque sans doute à tous nos décideurs parisiens. Enfin son mandat de député de 1993 à 1997 lui permet de connaître les rouages du parlement et donc d’être opérationnel tout de suite.
Comme cette élection devra désigner deux sénateurs, mon deuxième choix n’est pas arrêté. Bien sur au deuxième tour je voterai les deux candidats de ma sensibilité politique quels qu’ils soient.
Mais j’hésite entre Gérard Deriot, sénateur sortant, ancien président du conseil général, et homme connaissant parfaitement si bien l’échelon local que celui parisien. Enfin il est un sénateur reconnu par ses pairs, ce qui est important.
Et j’hésite aussi par rapport à Yves Simon, ancien député, d’une compétence remarquable, très bien introduit à Paris et connaissant parfaitement les problèmes agricoles et qui a démontré une très grande efficacité dans les problèmes qu’il a eut à traiter en tant que député. Et puis il est maire d’une commune de moins de 500 habitants, autant dire que c’est un élu de terrain.Quoi qu’il en soit il serait bien que parmi ces trois là au moins deux soient élus sénateurs !
A noter aussi que pour cette future élection les minorités seront représentées.
Il faut dire aussi que même si les candidats sont liés à un parti politique, cette élection dépasse très largement le clivage de ces derniers. En effet le sénat est le représentant des collectivités locales, donc un candidat est pratiquement toujours issu de ses rangs et un Président de conseil général a par sa connaissance naturelle de tous les élus beaucoup plus de chance que les autres candidats, dans la limite du cumul des mandats.
De plus cette élection se passe le même jour dans un même lieu où sont rassemblés tous les élus votants, se connaissants tous pour la plupart, aussi les relations humaines comptent pour beaucoup, en deux tours, un le matin l’autre l’après-midi.
Pour avoir déjà été grand électeur en 1998 j’ai vécu cette expérience avec assez de gourmandise, car jeune élu et n’ayant aucun poids si ce n’est que celui de ma voix, je fus un observateur amusé des tractations entre électeurs et candidats, ne respectant pas toujours la logique politicienne…
Cette fois-ci je serai encore grand électeur, et ayant maintenant plus de 13 ans de vie d’élu, je connais beaucoup plus de monde et surtout les candidats et surtout ceux de mon camp. De plus ayant quelques responsabilités locales ou départementales, le choix de mon engagement intéresse un peu plus de monde.
Aussi sans ambiguïté j’apporte mon soutien à Bernard Coulon.
Tout d’abord parce que je suis son adjoint à St Pourçain et Vice-Président à la communauté de commune. Mais surtout car je pense qu’il a une excellente connaissance des collectivités locales et que la réussite qu’il obtient avec ses équipes là où il gère lui permet d’aller porter à Paris une voix d’expérience. De plus il a la « chance » d’être un élu de « petites » collectivités et c’est ce qui manque sans doute à tous nos décideurs parisiens. Enfin son mandat de député de 1993 à 1997 lui permet de connaître les rouages du parlement et donc d’être opérationnel tout de suite.
Comme cette élection devra désigner deux sénateurs, mon deuxième choix n’est pas arrêté. Bien sur au deuxième tour je voterai les deux candidats de ma sensibilité politique quels qu’ils soient.
Mais j’hésite entre Gérard Deriot, sénateur sortant, ancien président du conseil général, et homme connaissant parfaitement si bien l’échelon local que celui parisien. Enfin il est un sénateur reconnu par ses pairs, ce qui est important.
Et j’hésite aussi par rapport à Yves Simon, ancien député, d’une compétence remarquable, très bien introduit à Paris et connaissant parfaitement les problèmes agricoles et qui a démontré une très grande efficacité dans les problèmes qu’il a eut à traiter en tant que député. Et puis il est maire d’une commune de moins de 500 habitants, autant dire que c’est un élu de terrain.Quoi qu’il en soit il serait bien que parmi ces trois là au moins deux soient élus sénateurs !
vendredi 29 août 2008
Billet du Québec
Une fois de plus je ne suis pas déçu par mon voyage. Même si j'y suis déjà venu, je retrouve toujours ce même plaisir à traverser et voyager dans ce pays nord-américain, avec ses dimensions démesurées, ses habitudes nord-américaines mais avec notre langue même avec cet accent si mélodieux à nos oreilles. Les gens sont d'une gentillesse sans pareille, et Montréal en pleine journée d'un calme étourdissant comparé à nos villes françaises de même taille. Jamais de coup de klaxon, on s'arrete au stop (arrêt) même si ce n'était pas à vous de passer, les bouchons (congestions) routiers ne mettent personne en colère, et si quelqu'un perd son travail, et bien il se dit qu'après tout il en trouvera bien un autre ailleurs. Par contre les petites villes manquent d'un centre ville où serait regroupés mairie, églises (il y a en beaucoup, souvent plusieurs par ville) et autres bâtiments publics. Tout est éparpillé, suivant des routes toutes taillées au carré. Les moissons battent leur plein, colza (canola) orges mais le blé et avoine encore tout vert se récolteront plus tard, comme le maïs mais qui se récoltera bien plus tard.
Les villes n'ont pratiquement aucun service municipal technique, tout est fait par le privé, que ce soit les routes, les fleurs (!) le déneigement, et bien sur l'entretien des bâtiments. Et la population n'a pas l'air d'en souffrir. Il y a d'ailleurs plus d'écoles privées que publiques.
On sent que la responsabilité des gens est beaucoup plus grande, sans doute parce qu'ils sont moins assistés...
mercredi 20 août 2008
Guerre en Afghanistan
Nous venons de perdre dix de nos soldats en Afghanistan, et venons de nous rappeler que la guerre existe toujours là bas et que notre pays y participe au travers de l’OTAN sous impulsion Américaine.
N’oublions pas que cette guerre a commencé en riposte aux attentats du 11 septembre à New-York, et qu’elle avait pour but de détruire l’armée des talibans, leurs camps d’entraînement terroristes, et de capturer leur chef Ben Laden.
Hors après 7 ans de guerre aucun de ces objectifs n’est réalisé. La guerre en Afghanistan par l’OTAN, tout comme celle par l’URSS dans les années 80 et tout comme la tentative par Pierre le Grand ne réussit à ceux qui ne sont pas du pays. Mais c’est un fait que l’on peut constater aussi dans tout le Moyen Orient avec l’Irak et bien avant l’Iran.
Je ne prétends pas avoir la solution, mais nos armées vont se battre là bas avec des moyens militaires modernes contre des forces moyenâgeuses, dont toute la stratégie est de mobiliser des troupes parmi une population pauvre et non instruite. De plus les chefs de guerre locaux, souvent seigneurs d’un territoire, apportent le minimum nécessaire à la vie autochtone par le produit considérable des bénéfices sur la drogue vendue aux pays occidentaux, tout en gardant la plus grosse part de ces bénéfices pour l’achat d’armes légères. Ajouté à cela un pays escarpé, sans route, où justement les armes modernes ne peuvent se déplacer au contraire de petits groupes locaux connaissant parfaitement les moindres recoins et se déplaçant à pied ou à cheval, rendant inopérantes nos armées.
La guerre en Afghanistan ne sera pas gagnée par les armes ! Il faut se rendre à l’évidence.
La guerre là bas ne sera gagnée que lorsqu’on aura compris qu’à la place des sommes considérables consacrées à l’entretien des armées occidentales, ces mêmes sommes seront utilisées au développement économique du pays. Il faut des routes, il faut des écoles, il faut des dispensaires, il faut tout mettre en œuvre pour que les habitants se sèvrent du pouvoir des talibans par une éducation et un niveau de vie plus élevé que celui d’aujourd’hui. Les talibans n’auront aucune prise sur une population capable de comprendre, capable de se nourrir par elle-même, capable de s’informer, capable de se déplacer, capable de se soigner, capable de décider ses choix de vie !Mais si ces choses si faciles à mettre en œuvre ne sont pas faites, c’est peut être parce que certains occidentaux préfèrent que tout reste comme cela…..
N’oublions pas que cette guerre a commencé en riposte aux attentats du 11 septembre à New-York, et qu’elle avait pour but de détruire l’armée des talibans, leurs camps d’entraînement terroristes, et de capturer leur chef Ben Laden.
Hors après 7 ans de guerre aucun de ces objectifs n’est réalisé. La guerre en Afghanistan par l’OTAN, tout comme celle par l’URSS dans les années 80 et tout comme la tentative par Pierre le Grand ne réussit à ceux qui ne sont pas du pays. Mais c’est un fait que l’on peut constater aussi dans tout le Moyen Orient avec l’Irak et bien avant l’Iran.
Je ne prétends pas avoir la solution, mais nos armées vont se battre là bas avec des moyens militaires modernes contre des forces moyenâgeuses, dont toute la stratégie est de mobiliser des troupes parmi une population pauvre et non instruite. De plus les chefs de guerre locaux, souvent seigneurs d’un territoire, apportent le minimum nécessaire à la vie autochtone par le produit considérable des bénéfices sur la drogue vendue aux pays occidentaux, tout en gardant la plus grosse part de ces bénéfices pour l’achat d’armes légères. Ajouté à cela un pays escarpé, sans route, où justement les armes modernes ne peuvent se déplacer au contraire de petits groupes locaux connaissant parfaitement les moindres recoins et se déplaçant à pied ou à cheval, rendant inopérantes nos armées.
La guerre en Afghanistan ne sera pas gagnée par les armes ! Il faut se rendre à l’évidence.
La guerre là bas ne sera gagnée que lorsqu’on aura compris qu’à la place des sommes considérables consacrées à l’entretien des armées occidentales, ces mêmes sommes seront utilisées au développement économique du pays. Il faut des routes, il faut des écoles, il faut des dispensaires, il faut tout mettre en œuvre pour que les habitants se sèvrent du pouvoir des talibans par une éducation et un niveau de vie plus élevé que celui d’aujourd’hui. Les talibans n’auront aucune prise sur une population capable de comprendre, capable de se nourrir par elle-même, capable de s’informer, capable de se déplacer, capable de se soigner, capable de décider ses choix de vie !Mais si ces choses si faciles à mettre en œuvre ne sont pas faites, c’est peut être parce que certains occidentaux préfèrent que tout reste comme cela…..
mardi 12 août 2008
Laure de l'ingratitude
Quel désastre que les résultats de la championne olympique Laure Manaudou.
Mais sans doute cet exemple est il à méditer. Il est le reflet de notre société actuelle, celui de l’insouciance et de l’ingratitude.
Cette jeune fille brillante, exceptionnelle, très belle et ayant des aptitudes incomparables pour son sport tombe aujourd’hui dans la déchéance sportive. Et le reste suivra, il faut s’en douter. Quel sponsor soutiendra une perdante ?
Cette championne est arrivée au niveau où elle était grâce à deux facteurs étroitement liés, du travail et son entraineur, ou son entraineur et du travail.
A 22 ans c’est une jeune très jeune sportive qui tombe, une sportive qui aurait pu encore jouer une séance de jeux olympiques après ceux de Pékin.
Mais voilà Laure a décidé de se détacher de son mentor de celui qui l’avait faite, Laure a décidé de ne plus travailler.
C’est une vraie parabole vivante et d’actualité qui se montre devant nous, et quelle leçon de vérité.
Et combien connaissons nous autour de nous d’exemples comme celui-ci, certes pas forcément au niveau sportif, mais de gens qui doivent une partie de leur réussite à des professeurs, des collègues, des subordonnés, des collaborateurs, des proches et qui forts du prestige gagné se détournent de ceux qui leurs ont aidé ou permis d’obtenir les résultats acquis.
Ce qui est frappant dans le cas de Laure c’est que son ingratitude ne paie pas, et que la sanction est immédiate, car dans le sport la sanction ne se fait jamais attendre.
Laure devrait avoir de la mémoire, et si elle veut s’en sortir revenir à son meilleur niveau, elle devrait faire fonctionner sa mémoire et se souvenir que les résultats ne peuvent s’obtenir que grâce au travail et à celui qui lui a permis d’arriver là où elle est.
Mais sans doute cet exemple est il à méditer. Il est le reflet de notre société actuelle, celui de l’insouciance et de l’ingratitude.
Cette jeune fille brillante, exceptionnelle, très belle et ayant des aptitudes incomparables pour son sport tombe aujourd’hui dans la déchéance sportive. Et le reste suivra, il faut s’en douter. Quel sponsor soutiendra une perdante ?
Cette championne est arrivée au niveau où elle était grâce à deux facteurs étroitement liés, du travail et son entraineur, ou son entraineur et du travail.
A 22 ans c’est une jeune très jeune sportive qui tombe, une sportive qui aurait pu encore jouer une séance de jeux olympiques après ceux de Pékin.
Mais voilà Laure a décidé de se détacher de son mentor de celui qui l’avait faite, Laure a décidé de ne plus travailler.
C’est une vraie parabole vivante et d’actualité qui se montre devant nous, et quelle leçon de vérité.
Et combien connaissons nous autour de nous d’exemples comme celui-ci, certes pas forcément au niveau sportif, mais de gens qui doivent une partie de leur réussite à des professeurs, des collègues, des subordonnés, des collaborateurs, des proches et qui forts du prestige gagné se détournent de ceux qui leurs ont aidé ou permis d’obtenir les résultats acquis.
Ce qui est frappant dans le cas de Laure c’est que son ingratitude ne paie pas, et que la sanction est immédiate, car dans le sport la sanction ne se fait jamais attendre.
Laure devrait avoir de la mémoire, et si elle veut s’en sortir revenir à son meilleur niveau, elle devrait faire fonctionner sa mémoire et se souvenir que les résultats ne peuvent s’obtenir que grâce au travail et à celui qui lui a permis d’arriver là où elle est.
mercredi 6 août 2008
les agriculteurs travaillent le plus!
Une étude très intéressante sur le temps de travail vient d’être publiée par l’INSEE. Et on y découvre que la catégorie professionnelle travaillant le plus en France est les agriculteurs.
Rien d’étonnant, voir même cela confirme le sentiment qui ressort de tous les sondages sur le domaine agricole que les agriculteurs sont des gens qui travaillent beaucoup. L’INSEE révele qu’en moyenne les agriculteurs travaillent 59 heures par semaine. Et comme c’est une moyenne cela indique qu’il y a des grandes disparités derrière ce chiffre. Certains comme les polyculteurs-éleveurs, c’est à dire ceux qui ont des cultures et des animaux, travaillent sans doute beaucoup plus et doivent frôler les 70 heures par semaine, car eux ont du travail toute l’année. A contrario quelques céréaliers des grandes plaines doivent plutôt être proches de 40 heures. Mais dans tous les cas les agriculteurs doivent travailler avec la nature, la météo, et donc adapter leur emploi du temps aux conditions naturelles. Et il n’est pas rare qu’un agriculteur travaille aux jours de pointe plus de 15heures par jour, et souvent les dimanches, comme les éleveurs qui doivent soigner les animaux tous les jours.
En corrélation avec les heures de travail il faut, comme dans toutes les professions, indiquer le revenu des agriculteurs. Car travailler 59 heures par semaine pour devenir millionnaire ne serait pas contradictoire. Cependant c’est loin d’être la réalité. De 2007 par rapport à 2006 le revenu des agriculteurs a augmenté en moyenne de 12%. Certes, mais en oubliant pas de préciser que les viticulteurs voient leurs revenus augmenter de 51% et les éleveurs de diminuer de 35% ou les maraîchers de –50%…
Le revenu moyen se situe donc à 21450€ par an toujours selon l’INSEE. Si on considère que les agriculteurs peuvent prendre 2 semaines de vacances par an cela fait donc 2950 heures de travail par an. L’agriculteur moyen travaille donc pour 7,27€ de l’heure. Je rappelle que le SMIC est à 8,71€ de l’heure….
Le vigneron gagnera lui sans doute à peine plus que le SMIC et l’éleveur lui travaillera pour environ 5€ de l’heure.
Qui accepterait à notre époque d’être chef d’entreprise, secrétaire administratif, conducteur de tracteur, maçon, mécanicien, soigneur d’animaux etc…. pour moins que le SMIC horaire ???
Et que n’a ton pas entendu que le cours des matières premières avaient terriblement augmenté de la faute aux agriculteurs….
Est ce que tout le monde se rend bien compte qu’à notre époque et dans notre pays, si tout le monde mange à peu près à sa faim et pour pas trop cher c’est tout simplement parce que des gens acceptent de travailler à un tarif inférieur au SMIC ?Alors si demain vous achetez vos légumes, votre baguette, votre poulet, votre viande ou vos fruits un peu plus cher, vous ne ferez que en partie revaloriser le métier d’agriculteurs !
Rien d’étonnant, voir même cela confirme le sentiment qui ressort de tous les sondages sur le domaine agricole que les agriculteurs sont des gens qui travaillent beaucoup. L’INSEE révele qu’en moyenne les agriculteurs travaillent 59 heures par semaine. Et comme c’est une moyenne cela indique qu’il y a des grandes disparités derrière ce chiffre. Certains comme les polyculteurs-éleveurs, c’est à dire ceux qui ont des cultures et des animaux, travaillent sans doute beaucoup plus et doivent frôler les 70 heures par semaine, car eux ont du travail toute l’année. A contrario quelques céréaliers des grandes plaines doivent plutôt être proches de 40 heures. Mais dans tous les cas les agriculteurs doivent travailler avec la nature, la météo, et donc adapter leur emploi du temps aux conditions naturelles. Et il n’est pas rare qu’un agriculteur travaille aux jours de pointe plus de 15heures par jour, et souvent les dimanches, comme les éleveurs qui doivent soigner les animaux tous les jours.
En corrélation avec les heures de travail il faut, comme dans toutes les professions, indiquer le revenu des agriculteurs. Car travailler 59 heures par semaine pour devenir millionnaire ne serait pas contradictoire. Cependant c’est loin d’être la réalité. De 2007 par rapport à 2006 le revenu des agriculteurs a augmenté en moyenne de 12%. Certes, mais en oubliant pas de préciser que les viticulteurs voient leurs revenus augmenter de 51% et les éleveurs de diminuer de 35% ou les maraîchers de –50%…
Le revenu moyen se situe donc à 21450€ par an toujours selon l’INSEE. Si on considère que les agriculteurs peuvent prendre 2 semaines de vacances par an cela fait donc 2950 heures de travail par an. L’agriculteur moyen travaille donc pour 7,27€ de l’heure. Je rappelle que le SMIC est à 8,71€ de l’heure….
Le vigneron gagnera lui sans doute à peine plus que le SMIC et l’éleveur lui travaillera pour environ 5€ de l’heure.
Qui accepterait à notre époque d’être chef d’entreprise, secrétaire administratif, conducteur de tracteur, maçon, mécanicien, soigneur d’animaux etc…. pour moins que le SMIC horaire ???
Et que n’a ton pas entendu que le cours des matières premières avaient terriblement augmenté de la faute aux agriculteurs….
Est ce que tout le monde se rend bien compte qu’à notre époque et dans notre pays, si tout le monde mange à peu près à sa faim et pour pas trop cher c’est tout simplement parce que des gens acceptent de travailler à un tarif inférieur au SMIC ?Alors si demain vous achetez vos légumes, votre baguette, votre poulet, votre viande ou vos fruits un peu plus cher, vous ne ferez que en partie revaloriser le métier d’agriculteurs !
dimanche 20 juillet 2008
Finances locales
Allez vous promener sur ce blog et cherchez votre région, votre département ou votre commune, c'est très intéressant!
http://finances-locales.blog.lemonde.fr/
http://finances-locales.blog.lemonde.fr/
vendredi 11 juillet 2008
Crédit.........Agricole?
Tempête sur les dirigeants du Crédit Agricole. Les révélations du journal « Le Monde » aujourd’hui, et les quelques courts passages sur les sites spécialisés agricoles relatifs à cette information qui fait que la banque verte est une des banques française les plus touchée par la crise des subprimes, prouve que le monde agricole a perdu le contrôle de « sa » banque.
Le divorce a été amorcé en 2001 lorsque la caisse nationale a décidé son introduction en bourse. En effet à l’époque, alors que depuis toujours jusque vers les années 90 le capital du Crédit Agricole était constitué des seules parts sociales des agriculteurs non rémunérées, les dirigeants de la caisse décidaient de vendre ce capital en actions boursières, en créant à côté de la fédération, une société anonyme. En clair l’expansion du Crédit Agricole avait été financée pendant près de 100 ans par les avoirs non rémunérés des agriculteurs, et les actifs ainsi constitués étaient mis en vente auprès de spéculateurs boursiers.
La pilule était très mal passée à l’époque…
Mais voilà que des boursicoteurs parisiens employés de notre banque ont décidé d’aller chercher sur des marchés à risques des gains incertains et des pertes avérées.
Et le comble maintenant lorsqu’un agriculteur souhaite faire des affaires avec sa banque, on lui demande beaucoup de garanties et on lui offre peu de privilèges pour cause de rigueur bancaire. Encore une fois l’agriculteur bon gestionnaire et qui n’aura gagné l’argent qu’à la sueur de son front devra se serrer la ceinture pour éponger les erreurs d'une poignée d'aventuriers boursiers.
Mais là où le bas blesse, voir même charcute, c’est que les agriculteurs au travers des différents échelons sont encore propriétaires de près de 55% du capital de la banque et donc de ce fait devraient pouvoir décider des orientations politiques et économiques de la banque.
Mais les agriculteurs dirigent ils toujours « leur » banque ??? En apparence oui, mais seulement en apparence. Il faut pour être membre d’un conseil d’administration du Crédit Agricole, surtout ne rien dire, ne pas se faire remarquer, surtout ne pas être marqué politiquement ou syndicalement, agriculteur dans la moyenne et devoir un peu d’argent à sa banque histoire de calmer quelques possibles véleïtés…
Mais l’agriculteur, chef d’entreprise, dynamique bon gestionnaire entreprenant et l’ouvrant un peu facilement n’a pas sa place. Il pourrait déranger….et dire quelques vérités par forcément bonnes à entendre. Mais voilà, aujourd’hui faute de tempéraments bien trempés, d’agriculteurs dynamiques mais pragmatiques, la banque verte s’est détournée de ses membres fondateurs, parfois avec mépris, pour aller jouer dans la cours des grands. Ces grands qui sont tenus par des fonds de pension américains ou asiatiques et que l’actionnaire de base n’intéresse pas. La reprise en main par les agriculteurs de leur banque est plus que souhaitable et nécessaire à la vitalité économique du monde économique rural. Le Crédit Agricole doit revenir à son rôle et ses missions historiques et se doit de répondre avant tout aux décisions des agriculteurs actionnaires majoritaires.
Le divorce a été amorcé en 2001 lorsque la caisse nationale a décidé son introduction en bourse. En effet à l’époque, alors que depuis toujours jusque vers les années 90 le capital du Crédit Agricole était constitué des seules parts sociales des agriculteurs non rémunérées, les dirigeants de la caisse décidaient de vendre ce capital en actions boursières, en créant à côté de la fédération, une société anonyme. En clair l’expansion du Crédit Agricole avait été financée pendant près de 100 ans par les avoirs non rémunérés des agriculteurs, et les actifs ainsi constitués étaient mis en vente auprès de spéculateurs boursiers.
La pilule était très mal passée à l’époque…
Mais voilà que des boursicoteurs parisiens employés de notre banque ont décidé d’aller chercher sur des marchés à risques des gains incertains et des pertes avérées.
Et le comble maintenant lorsqu’un agriculteur souhaite faire des affaires avec sa banque, on lui demande beaucoup de garanties et on lui offre peu de privilèges pour cause de rigueur bancaire. Encore une fois l’agriculteur bon gestionnaire et qui n’aura gagné l’argent qu’à la sueur de son front devra se serrer la ceinture pour éponger les erreurs d'une poignée d'aventuriers boursiers.
Mais là où le bas blesse, voir même charcute, c’est que les agriculteurs au travers des différents échelons sont encore propriétaires de près de 55% du capital de la banque et donc de ce fait devraient pouvoir décider des orientations politiques et économiques de la banque.
Mais les agriculteurs dirigent ils toujours « leur » banque ??? En apparence oui, mais seulement en apparence. Il faut pour être membre d’un conseil d’administration du Crédit Agricole, surtout ne rien dire, ne pas se faire remarquer, surtout ne pas être marqué politiquement ou syndicalement, agriculteur dans la moyenne et devoir un peu d’argent à sa banque histoire de calmer quelques possibles véleïtés…
Mais l’agriculteur, chef d’entreprise, dynamique bon gestionnaire entreprenant et l’ouvrant un peu facilement n’a pas sa place. Il pourrait déranger….et dire quelques vérités par forcément bonnes à entendre. Mais voilà, aujourd’hui faute de tempéraments bien trempés, d’agriculteurs dynamiques mais pragmatiques, la banque verte s’est détournée de ses membres fondateurs, parfois avec mépris, pour aller jouer dans la cours des grands. Ces grands qui sont tenus par des fonds de pension américains ou asiatiques et que l’actionnaire de base n’intéresse pas. La reprise en main par les agriculteurs de leur banque est plus que souhaitable et nécessaire à la vitalité économique du monde économique rural. Le Crédit Agricole doit revenir à son rôle et ses missions historiques et se doit de répondre avant tout aux décisions des agriculteurs actionnaires majoritaires.
jeudi 10 juillet 2008
Forum
Allez voir et discuter sur le "Forum"!! Il s'y passe pas mal de choses et le débat est ouvert sans censure. Si vous souhaitez intervenir sur celui-ci, répondre à des billets virulents, être virulent vous même c'est l'occasion. Même si l'inscription demande quelques renseignements que personne ne connaitra à part vous, il est intéressant de débattre, et d'ailleurs les billets n'engagent que leur auteur il va de soit que je ne cautionne pas tout ce qui se dit. Dans la vie politique actuelle nous manquons cruellement de débat, c'est l'occasion. Et puis il est intéressant de lire aussi ceux qui ont le courage d'écrire....
Cliquez sur "forum" colonne de droite.
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mardi 1 juillet 2008
quelques vérités
-Il est bon de rappeler de temps en temps quelques vérités. Par exemple on ne cesse de nous seriner les oreilles avec la hausse des prix des matières premières. Hors au premier trimestre les denrées agricoles ont baissé de 2,7% et la hausse sur un an n’est que de 16%, pas de comparaison avec la hausse de l’alimentation…
-Au jour de la prise de fonction de la présidence européenne par la France, qui veut faire de l’agriculture une de ses priorité, on constate que l’OMC et son directeur général socialiste Pascal Lamy veut un démantèlement des aides aux agriculteurs, la commission européenne se laisserait presque faire, tandis que les USA votent un nouveau Farm Bill de plus de 300 milliards de dollars d’aides à son agriculture pour 5 ans soit 15% de plus que l’ancien Farm Bill.
-En cette période estival ou l’irrigation des cultures se verra, et ses détracteurs ne manqueront pas de crier au gaspillage, il faut rappeler que l’évolution des surfaces irriguées baisse tous les ans, que l’irrigation agricole ne représente que 15% des prélèvements en eau et dont la destination finale est tout de même l’alimentation des hommes, loin derrière l’énergie (57%) ou l’industrie (10%) et l’eau potable (18%).
N’oublions pas non plus que les agriculteurs paient l’eau grâce au moyens de compteurs et que sur 170 milliards de m3 de pluie qui tombe chaque année sur la France seulement 4,5 milliards sont prélevés par l’agriculture.
Tout ceci à méditer
-Au jour de la prise de fonction de la présidence européenne par la France, qui veut faire de l’agriculture une de ses priorité, on constate que l’OMC et son directeur général socialiste Pascal Lamy veut un démantèlement des aides aux agriculteurs, la commission européenne se laisserait presque faire, tandis que les USA votent un nouveau Farm Bill de plus de 300 milliards de dollars d’aides à son agriculture pour 5 ans soit 15% de plus que l’ancien Farm Bill.
-En cette période estival ou l’irrigation des cultures se verra, et ses détracteurs ne manqueront pas de crier au gaspillage, il faut rappeler que l’évolution des surfaces irriguées baisse tous les ans, que l’irrigation agricole ne représente que 15% des prélèvements en eau et dont la destination finale est tout de même l’alimentation des hommes, loin derrière l’énergie (57%) ou l’industrie (10%) et l’eau potable (18%).
N’oublions pas non plus que les agriculteurs paient l’eau grâce au moyens de compteurs et que sur 170 milliards de m3 de pluie qui tombe chaque année sur la France seulement 4,5 milliards sont prélevés par l’agriculture.
Tout ceci à méditer
jeudi 26 juin 2008
A lire!
Je vous recommande vivement de lire "Et si la terre s'en sortait toute seule" de Laurent Cabrol. Ce présentateur météo à la télévision mais aussi journaliste a fait un réel travail d'enquête, et a été chercher quelques vérités qui vont sans doute déplaire. Ce livre s'inscrit dans la lignée de celui de Claude Allègre, et tend à déculpabiliser l'homme de tous les maux qu'on lui fait porter, même si il aggrave parfois les tendances naturelles. Le réchauffement climatique comme les périodes froides ont toujours existé sur terre et avec des ampleurs bien supérieures à celle que nous vivons. Juste un exemple au 17e siècle durant une paire d'années on pouvait traverser le Rhin à pieds secs.... Je vous laisse le lire, on se sent mieux après...
vendredi 20 juin 2008
agriculture et occupation du territoire
L’agriculture et l’occupation du territoire seront sans doute un des enjeux les plus important sur notre planète au 21e siècle.
Notre population, va être multipliée par 4 entre 1960 et 2050, soit autant qu’entre le début de l’humanité et 1960 !
L’Inde augmente sa population de 15 millions d’habitants par an, soit une France tous les 4 ans. Et avec une croissance économique de plus de 10% par an, la conjonction des deux fait une augmentation du pouvoir d’achat exponentielle, et en quantité et en qualité notamment de viande et de lait. Il faudra donc doubler la production alimentaire par deux !
En même temps il disparaît en terre agricole en France l’équivalent de la surface d’un département tous les 10 ans. Depuis 1960 il a disparu sous le béton l’équivalent de la région Auvergne.
En même temps l’Allemagne a développé son économie 1,5 fois de plus que la France en utilisant la moitié de la surface. Le Québec lui, protège par la loi les surface consacrées à la production agricole.
Si on ajoute à cela le dérèglement climatique qui va accroître les risques de destruction des récoltes, comme en ce moment aux USA dans l’Iowa sur des milliers d’hectares de maïs, la neutralisation de surfaces agricoles par des mesures environnementales abusives, empêchant entre autre la construction de barrage stockeur d’eau potable et agricole, nous courrons tout droit vers la famine. En France la politique de l’habitat privilégie l’étalement urbain au détriment de la réhabilitation des centres villes, faisant que la densité de population urbaine est une des plus faible d’Europe.
Il va donc falloir produire et beaucoup ! Cela passe inévitablement par un développement de l’agriculture partout dans le monde, sous toutes ses formes, vivrières et industrielles, une gestion de l’eau et un stockage maximum de celle-ci. Il faut que le FMI et la Banque Mondiale cesse de subventionner le développement industriel des pays en voie de développement (financement qui ne va pas toujours au développement…) au profit du développement agricole, et de ses filières, sans attendre de retour sur investissement. Mais l’augmentation de la production passe aussi par l’innovation, la recherche de nouvelles techniques et technologies (biotech, OGM…) et la formation des agriculteurs et des agents des filières agricoles.
Il faut aussi protéger les agriculteurs, notamment dans le maintien de leur revenu et surtout dans l’absorption des accoups des prix agricoles. L’Europe doit pour cela continuer à maintenir les outils de régulation en place, et protéger les filières à risques notamment l’élevage qui contribue de plus à l’aménagement du territoire.
Mais il faut surtout penser à protéger les sols agricoles et surtout les plus productifs. Cela passe par une organisation des territoires et une rationalisation de l’extension de zones urbaines ou économiques. Il faut penser à densifier ces zones, à réhabiliter les friches industrielles et penser désormais économie de terres.Peut être que d’écouter des agriculteurs, qui depuis des générations vivent aux temps des saisons, permettrait beaucoup de sagesse dans les décisions en matière d’alimentation liées à l’occupation du territoire.
Notre population, va être multipliée par 4 entre 1960 et 2050, soit autant qu’entre le début de l’humanité et 1960 !
L’Inde augmente sa population de 15 millions d’habitants par an, soit une France tous les 4 ans. Et avec une croissance économique de plus de 10% par an, la conjonction des deux fait une augmentation du pouvoir d’achat exponentielle, et en quantité et en qualité notamment de viande et de lait. Il faudra donc doubler la production alimentaire par deux !
En même temps il disparaît en terre agricole en France l’équivalent de la surface d’un département tous les 10 ans. Depuis 1960 il a disparu sous le béton l’équivalent de la région Auvergne.
En même temps l’Allemagne a développé son économie 1,5 fois de plus que la France en utilisant la moitié de la surface. Le Québec lui, protège par la loi les surface consacrées à la production agricole.
Si on ajoute à cela le dérèglement climatique qui va accroître les risques de destruction des récoltes, comme en ce moment aux USA dans l’Iowa sur des milliers d’hectares de maïs, la neutralisation de surfaces agricoles par des mesures environnementales abusives, empêchant entre autre la construction de barrage stockeur d’eau potable et agricole, nous courrons tout droit vers la famine. En France la politique de l’habitat privilégie l’étalement urbain au détriment de la réhabilitation des centres villes, faisant que la densité de population urbaine est une des plus faible d’Europe.
Il va donc falloir produire et beaucoup ! Cela passe inévitablement par un développement de l’agriculture partout dans le monde, sous toutes ses formes, vivrières et industrielles, une gestion de l’eau et un stockage maximum de celle-ci. Il faut que le FMI et la Banque Mondiale cesse de subventionner le développement industriel des pays en voie de développement (financement qui ne va pas toujours au développement…) au profit du développement agricole, et de ses filières, sans attendre de retour sur investissement. Mais l’augmentation de la production passe aussi par l’innovation, la recherche de nouvelles techniques et technologies (biotech, OGM…) et la formation des agriculteurs et des agents des filières agricoles.
Il faut aussi protéger les agriculteurs, notamment dans le maintien de leur revenu et surtout dans l’absorption des accoups des prix agricoles. L’Europe doit pour cela continuer à maintenir les outils de régulation en place, et protéger les filières à risques notamment l’élevage qui contribue de plus à l’aménagement du territoire.
Mais il faut surtout penser à protéger les sols agricoles et surtout les plus productifs. Cela passe par une organisation des territoires et une rationalisation de l’extension de zones urbaines ou économiques. Il faut penser à densifier ces zones, à réhabiliter les friches industrielles et penser désormais économie de terres.Peut être que d’écouter des agriculteurs, qui depuis des générations vivent aux temps des saisons, permettrait beaucoup de sagesse dans les décisions en matière d’alimentation liées à l’occupation du territoire.
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