samedi 19 décembre 2015

Au revoir et bonjour!


Il y a parfois dans la vie des pages qui se tournent mais aussi des chapitres.
Et c’en est un qui s’est refermé pour moi avant d’en rouvrir un autre.
J’ai quitté mardi soir plus de 20 ans de responsabilités syndicales, qui forment une expérience inégalée et constituent une école de la vie.
Ayant adhéré en 1991 à peine installé, en pleine crise de la réforme de la PAC, de l’accord de Blair House, à la veille des élections à la chambre d’agriculture, je me suis retrouvé une fois ces élections gagnées et le syndicat portant cette victoire décapité par le départ de syndicalistes devenus élus dont Jean-Marie Lesage, je me suis retrouvé donc à 26 ans président de ce syndicat départemental, l’UDAB, à l’âge où la plupart commencent à militer aux Jeunes Agriculteurs.
S’en est suivi la métamorphose du syndicalisme agricole depuis 20 ans dans le département avec son évolution sous forme de différentes structures auxquelles j’ai participé à différents postes comme secrétaire général, vice-président et redevenu président en 2008 à la suite des deux Michel, Bonnefille et Labouesse, du syndicat majoritaire devenu sous ma présidence FNSEA03 et adhérant pour la première fois à la FNSEA en 2010.
Depuis 20 ans je n’ai cessé de vouloir faire l’union avec tous les syndicats et OPA agricoles du département et j’ai réussi pour certains et échoué pour d’autres, mais ce qui m’a le plus marqué et que je regrette déjà c’est la rudesse et la franchise des relations entre hommes.
Il y a eut des combats, forts et virils avec nos adversaires, des prises de gueule fortes avec les adhérents déçus et qui misaient en nous un espoir voire un salut, mais aussi des combats collectifs dans lesquels on sentait la force de l’union, le respect des troupes envers leur chef et le soutien lorsque celui-ci était mis en accusation comme ce combat contre l’ONEMA avec le soutien de tous les agriculteurs y comprit de ceux adversaires syndicaux.
Des moments humains forts lorsque je suis arrivé quelques fois à résoudre un problème entre l’administration et un adhérent, où la problématique résidait davantage dans le manque de dialogue que dans une éventuelle faute de l’agriculteur.
Je ne peux résumer ici 20 ans de contacts humains, que ce soit avec le président de la république lors d’une de ses visite ou différents hauts personnages de l’Etat, des relations avec les préfets, les administrateurs des services de l’Etat, les élus politiques dont le soutien était rare, les présidents et directeurs des OPA, les collaborateurs du syndicat dévoués bien au-delà de leur contrat de travail,  mes collègues au niveau national, régional, départemental  et surtout tous ces agriculteurs de l’Allier qui toujours plus nombreux m’ont fait confiance.
Fidèle à la devise de Xavier Beulin j’ai toujours préféré un syndicalisme de solution au syndicalisme de revendication, même si parfois cela est nécessaire, et c’est ce que j’ai cherché à faire durant toutes ces années. Ce sera aux historiens de dire les réussites et les échecs du mouvement syndical auquel j’ai appartenu et conduit quelques instants, et je souhaite bonne chance à la FNSEA03, à Gilles Cabart en qui j’ai toute confiance, Martine Durin et toute l’équipe d’agriculteurs syndicalistes compétents qui m’aidaient dans ma tâche jusqu’à mardi dernier. 

Désormais je rentre dans un monde que je connais peu, la politique au niveau local ne ressemble en rien à celle à laquelle je vais participer mais déjà j’ai bien senti les félicitations franches de ceux qui sont contents de notre victoire, les félicitations intéressées de ceux qui espèrent quelque chose, et puis les félicitations forcées de ceux que ça embêtent y comprit dans mon camp politique, et dont je ne suis pas sûr qu’ils aient voté pour notre liste sans compter ceux qui m’ont soutenu activement durant la campagne et ceux qui ne l’ont pas fait, je vis sans rancune mais avec de la mémoire.
Et puis je suis pour le moment spectateur des ambitions voilées ou découvertes de ceux qui prétendent à des fonctions, des responsabilités ou des titres, activant les réseaux d’influence pour arriver à leurs fins.
Laurent Wauquiez aura sans doute une tâche ardue dans la répartition des postes, et j’espère qu’il fera selon sa volonté, celle de celui qui a réussi une victoire politique hors norme très rarement partagée y comprit dans son propre camp, caricaturée par la presse, mais que tous nous lui devons la réussite de ce combat, il est devenu le chef il doit agir en chef.
Dans ce nouveau chapitre pour moi qui s’ouvre je mettrai comme je l’ai promis au cours de la campagne électorale, toute mon énergie à défendre le monde agricole et rural, je suis impatient de dévoiler toutes les idées que j’ai en tête, de les suggérer et de les mettre en pratique si la majorité des élus le veut bien. Et je continuerai sur le terrain au contact de mes concitoyens à prendre les bonnes idées, comprendre les complexités et rapprocher de St Pourçain, de l’Allier la capitale régionale.

J’ai écrit la première page  de ce chapitre avec mes colistiers dimanche dernier, je reste impatient devant toutes les pages blanches à écrire pour notre belle région Auvergne Rhône-Alpes.

lundi 14 décembre 2015

Merci et au travail!


Il est vrai que la victoire est plus facile à accepter que la défaite et ma pensée va tout de suite à ceux qui se sont donnés sans compter au travail pour le bien de notre région, j’en connais, mais je n’oublie pas non plus tous ceux qui ont profité du système en pur but personnel pour se faire une situation ou défendre un dogme plus que de reconnaître la réalité du terrain.
Je veux remercier tous celles et ceux qui ont mis un bulletin dans l’urne par confiance, en espérant que nous allons changer les choses, ma seule préoccupation durant le mandat qui commence sera celle-là.
Et puis je remercie tous ceux qui ont participé activement à cette campagne, colistiers élus et non-élus, les petites mains tellement grandes et importantes durant la campagne, l’équipe logistique qui nous a suivi et quelques amis très proches autour de moi qui ont crû que nous pouvions gagner.
La tâche va être rude car je sais déjà qu’il faudra se battre sur tous les fronts et surtout contre celui qui nous expliquera qu’on ne peut rien changer, c’est le front du principe. 
Ce nouveau souffle que Laurent Wauquiez incarne j’espère qu’il va se transformer en tornade pour remettre tous les compteurs à zéro et repartir sur de nouvelles bases.
Mais  nous vivons une crise démocratique grave, et il nous faut regarder en face la déception face au pouvoir politique d’une majorité de citoyens. Nous avons le devoir de regagner leur confiance par des actes qui soient à la hauteur de leur désespérance.
Il nous faut remettre des valeurs simples en avant, telles que le travail, le mérite, la réussite et condamner le profit facile qu’il soit petit ou grand.
Laurent Wauquiez nous a dit qu’un bon conseiller régional devait être à portée d’engueulade, c’est ce que je veux être, accessible par tous pour vivre et faire notre région ensemble.
Et très régulièrement sur ce blog je vous tiendrai au courant de ma tâche.

Merci !

vendredi 11 décembre 2015

Le vote de raison c'est Wauquiez




Il est temps de faire le bon choix, celui des compétences !
Dimanche vous aurez le choix entre trois listes. 

Celle du FN, regroupant 11 colistiers du Jura et dont pas un seul n’a même une résidence secondaire dans l’Allier. Comment c’est possible me direz vous ? Et bien tout simplement parce que dans une élection régionale il suffit d’avoir une adresse dans la région et pour eux c’est à Lyon au siège social du FN.
N’espérez pas une seule seconde qu’une fois élus ils s’intéressent à vos problèmes, ce sont des mercenaires envoyés pour engranger les fonds publics qui vont avec les voix portées sur leur liste pour financer la campagne de Marine Lepen en 2017. 

Celle de la gauche séparée au premier tour et unie au second moyennant une tambouille nauséabonde qui ne s’occupe que de la place des colistiers pour être élus.
Ils se sont crachés dessus durant 6 ans, ils ont fait une campagne électorale en s’envoyant des noms d’oiseaux, ils ne sont d’accord sur rien, sur rien sauf sur le sauvetage des places à cette élection.
Dans l’Allier c’est la caricature même : les quatre en tête de liste et potentiellement éligibles sont tous des battus des dernières élections municipales qui si ils perdent ce mandat de conseiller régional vont devoir se remettre au travail ou prendre la retraite selon l’âge.
Queyranne a obtenu un « accord technique » pour se présenter unis avec les communistes et les écologistes au deuxième tour. Un « accord technique » cela signifie qu’ils se sont mis d’accord sur les places à occuper sur les listes, sans être d’accord sur le programme, comme l’antagonisme entre le PS et Les Verts sur la création du train Lyon-Turin. 

Et puis vous avez celle de Laurent Wauquiez de toutes les droites républicaines réunies avec un programme construit et réfléchi depuis des semaines.
 Toutes les composantes de la droite sont présentes sur cette liste qui est la même pour les deux tours, les négociations se sont faites avant les élections sur des idées de fond et non sur des places.
Je veux juste témoigner que l’image que donne la presse de Laurent Wauquiez est une caricature. Au cours des rencontres que j’ai eu avec lui, j’ai trouvé un homme très à l’écoute, répondant avec une extrême précision aux questions qu’on lui posait et une compétence extraordinaire sur tous les sujets. Les échanges ont toujours été très calmes, courtois je dirais même qu’il se met très facilement à notre portée.
C’est pour cela que je me suis engagé avec lui pour représenter l’Allier, car j’espère pouvoir donner un nouveau tournant à l’agriculture et au monde rural dans cette nouvelle grande région. 

Je suis étouffé par 11 ans de socialisme, de normes à n’en plus finir, de sectarisme, de décisions prises loin du terrain, de dogmatisme dans toutes les décisions et de pouvoir donné à des recalés recasés des élections locales. J’ai besoin d’un nouveau souffle et je crois en Laurent Wauquiez et je suis avec lui pour un nouveau souffle !

lundi 7 décembre 2015

Merci et maintenant il faut transformer l'essai avec Laurent Wauquiez


En tout premier lieu je tiens à remercier très chaleureusement tous les électeurs de St Pourçain qui ont placé leur confiance pour la liste conduite par Laurent Wauquiez sur laquelle je suis candidat.
Je suis bien conscient que ce n’est pas que pour moi que les électeurs ont fait ce choix, mais l’inverse aurait été un vrai désaveu et je n’aurai pas pu éventuellement siéger à la région sans le soutien de ma ville dans laquelle je suis élu local. Je les remercie d’autant plus que le score est sans ambigüité dans un territoire où les forces de gauche restent néanmoins présentes. La liste conduite par Laurent Wauquiez est arrivée à presque 36% tandis que la suivante conduite par celle du Front National arrive à 23%. La gauche totalise, elle, 35% et en premier je veux dire à ces électeurs que si je suis élu je serai conseiller régional de tous y comprit de ceux-là et que je m’inscris dans la ligne de Jean Mallot pour lequel j’ai un profond respect en tant qu’homme et que je reconnais qu’il a été un conseil régional honnête pour St Pourçain dans une majorité qui n’était pas celle que je soutiens.
Aux électeurs de Debout La France je leur dis qu’ils se sont égarés quelques instants mais que la droite républicaine est bien une droite libre conduite par Laurent Wauquiez.
Enfin aux électeurs du Front National je veux leur dire qu’ils ont voté pour des gens qui habitent dans le Jura et qu’à part leur permettre de toucher des indemnités sans jamais les voir ni à St Pourçain ni au Conseil Régional à Lyon ce sera  faire un joli cadeau à ces élus sans aucun retour. Mais pire que cela nous savons maintenant que la bataille se jouera entre Wauquiez et Queyranne, ainsi donc un vote pour le FN le 13 décembre prochain laissera la gauche au pouvoir malgré une droite additionnée de plus de 60% sur St Pourçain et dans l’Allier.
Le bon score de Laurent Wauquiez au premier tour confirme une dynamique pour un nouveau souffle à laquelle je participe et je serai bien, si les électeurs le souhaitent, un conseiller régional pour l’Auvergne, l’Allier et bien sûr pour St Pourçain.
Enfin 53% des électeurs ne sont pas déplacés au premier tour et je conçois que tant de listes présentées peuvent troubler. Mais désormais il n’y aura que trois listes au second tour et je demande à ces électeurs de se mobiliser quelques minutes dimanche prochain pour prendre en main un peu de leur avenir, dans la gestion des lycées, des trains régionaux, du développement économique ou encore de l’agriculture.  
J’ai confiance aux électeurs de St Pourçain, de la communauté de communes et du département pour donner un nouveau souffle dimanche prochain derrière un jeune président qu’est Laurent Wauquiez !

vendredi 4 décembre 2015

Mon intervention hier soir au meeting de Laurent Wauquiez


Alors que le monde de l’agriculture connait une crise sans précédent dû notamment à la stagnation des prix de vente et que les coûts de production ont augmenté, la Région a un rôle essentiel pour le dynamisme de l’agriculture locale. La Région actuelle a abandonné les agriculteurs. Entre 2010 et 2014, les budgets consacrés à l’agriculture et à l’agroalimentaire ont chuté de 20% en Auvergne et 25% en Rhône-Alpes. Nos agriculteurs méritent mieux. Il faut prendre l’engagement que la Région Auvergne Rhône-Alpes sera au service de tous ses agriculteurs afin de garantir l’excellence de nos produits et préserver l’esprit de notre territoire.

La région depuis 2014 est autorité de gestion des fonds européens notamment ceux du 2eme pilier de la PAC et c’est désormais près de 2 milliards d’€ à gérer dans la future grande région.
La gauche au pouvoir a commencé de les gérer avec des priorités dogmatiques au service d’un petit nombre d’agriculteurs axant tout sur l’agriculture biologique sans résultat dans ce domaine, retardant la mise en application de 18 mois, en compliquant à souhait les contraintes administratives pour arriver à la non-consommation des fonds européens délégués.

Avec Laurent Wauquiez nous voulons une agriculture qui :
-Gère des fonds européens au service du plus grand nombre, au service de TOUTES les agricultures
-Donne la priorité à l’installation notamment en ce qui concerne l’élevage avec la création d’un fonds d’investissement en faveur de celui-ci.
-Soit une agriculture au service de l’emploi en renforçant l’apprentissage et accompagnant les groupements d’employeurs.
-Mette la région dans nos assiettes » : l’objectif est de faire passer la part des produits locaux dans la restauration scolaire à 40% (contre 10-15% actuellement)
-Qui diminue le risque de sécheresses : par mise en œuvre d’un plan de retenues collinaires pour l’abreuvement des troupeaux aux initiatives d’irrigation raisonnée
-Qui favorise l’excellence de nos produits : la région est la 1ère de France en termes de produits AOP et de signes de qualités.
-Qui préserve les zones de montagne autour des 3 massifs en tenant compte des surcoûts d’ investissement
-Qui optimise le foncier agricole en imposant la règle « éviter-réduire-compenser »
La région Auvergne Rhône-Alpes ne se fera pas sans l’agriculture. La Région veillera à l’équilibre des territoires, notamment en termes de services de santé, d’éducation, et de transport. Il ne faut pas considérer l’agriculture comme un secteur du passé, mais bien comme un secteur porteur d’avenir. La ruralité est une chance pour notre région, saisissons-la, donnons un nouveau souffle à l’agriculture !
 
 
 
 

vendredi 27 novembre 2015

Voilà comment les responsables du parti socialiste en Auvergne traitent les agriculteurs


Ce matin nous avons assisté à toute l’incompétence et la méconnaissance des dossiers agricoles par les représentants du parti socialiste au pouvoir.

Alors que se déroule ce week-end à Moulins la finale nationale du concours charolais, les autorités étaient invitées à visiter les éleveurs exposant leurs superbes animaux et ensuite à remettre les prix  pour les gagnants valorisant souvent un travail de très longues années.
Le président de la Chambre d’Agriculture dans ses propos a souligné très justement les difficultés  actuelles des éleveurs. Il a aussi indiqué la complexité des relations avec le Conseil Régional sur la gestion du 2eme pilier de la PAC qui a mis 18 mois pour élaborer la programmation, pour un calendrier qui devait être appliqué au 1er janvier 2014, et l’appel aux projets par le Conseil Régional en plein mois de juillet 2015 avec 15 jours pour répondre, car il est bien connu qu’en agriculture c’est la période où les agriculteurs ont le moins de travail.
Marie-Jo Chassin, vice-présidente chargée de l’agriculture au Conseil Régional et candidate à sa réélection, contre toutes les règles de préséance a pris la parole pour dire que ce n’était pas la faute du Conseil Régional mais de l’Europe. Quand on sait comment la région a tout mis en œuvre pour éviter le dialogue avec la profession pour mener ce dossier et que devant l’incompétence de sa vice-présidente le président de la région a été obligé de reprendre la gestion de ce dossier personnellement, les agriculteurs et les responsables professionnels n’ont pu s’empêcher de sourire et de se moquer d’elle.
Et pour clore sa magnifique intervention elle déclara qu’elle devait s’en aller pour rejoindre Clermont pour un colloque sur l’agriculture paysanne, plantant là l’excellence des éleveurs charolais et laissant remettre les prix du Conseil Régional à Isabelle Gardien conseillère régionale….de l’opposition sans même avoir la politesse d’écouter aucun des discours des responsables agricoles et politiques qui ont parlé après elle .
Ensuite le député de la circonscription au cours de son intervention a tenté de dédouaner le Conseil Régional de la gestion de ce dossier PAC sans convaincre l’assistance et s’est félicité que la majorité de la surface du département de l’Allier ait été déclaré favorable à l’indemnisation de la sécheresse par le comité national des calamités en disant qu’il avait appuyé la demande. Je ne sais quelle demande il a pu appuyer puisque jamais il n’a eut un quelconque contact avec la chambre d’agriculture qui gère ce dossier. Cela s’appelle de l’opportunisme sans n’avoir jamais rien fait.
Voici donc comment les représentants du parti socialiste au pouvoir considèrent l’agriculture Bourbonnaise et Auvergnate, par le mépris, la méconnaissance des dossiers, le manque de politesse et la volonté de favoriser toute l’agriculture sauf celle qui représente 90% des agriculteurs de notre région.

Honte à eux et changeons vite de ceux qui gouvernent actuellement la région !

mercredi 25 novembre 2015

Voilà pourquoi je m'engage aux côtés de Laurent Wauquiez


Les 100 premiers jours :

Un calendrier d’actions pour des promesses tenues Dès l’élection du Président et des Vice-présidents le 4 janvier 2016, nous lancerons immédiatement plusieurs grands chantiers et instaurerons les bases d’une gestion exemplaire et saine de la Région :

Aucune hausse d’impôts et de taxes dès le vote du premier budget de Rhône-Alpes Auvergne (soit avant le 31 mai 2016).

FISCALITÉ Les crédits nécessaires à la mise en oeuvre des 3 pactes seront ouverts dès le vote du premier budget.

LANCEMENT 3 PACTES : “1 apprenti, 1 entreprise”, “préférence régionale”, “la Région dans nos assiettes” Création d’une Viceprésidence dédiée dès l’installation de l’Assemblée régionale, dès le 4 janvier 2016.

DÉFENSE DE L’ARTISANAT ET DU COMMERCE Lancement immédiat du grand chantier pour recentrer notre offre de formation professionnelle et instaurer un système droits-devoirs pour une politique opérationnelle dès la rentrée 2016.

FORMATION PROFESSIONNELLE, DROITS ET DEVOIRS Vote des crédits pour le rétablissement des bourses au mérite dès la constitution du premier budget de Rhône- Alpes Auvergne, pour un versement des premières bourses dès juin/juillet 2016.

RÉTABLISSEMENT DES BOURSES AU MÉRITE Vote des crédits pour la création du Fonds d’intervention pour le maintien des commerces de proximité dès le vote du premier budget. Mise en oeuvre des mesures de soutien aux agriculteurs dès le vote du premier budget.

DÉFENSE DE LA RURALITÉ Lancement des études et vote des lignes budgétaires lors du vote du premier budget.

CRÉATION D’UN CAMPUS DU NUMÉRIQUE 3 Dès le vote du premier budget, vote des crédits pour le financement de la vidéoprotection dans nos gares, TER et lycées ainsi que pour les communes qui le souhaitent.
Dès le vote du premier budget, vote des lignes budgétaires pour la création du fonds de dotation pour la sécurisation des sites SEVESO. BOUCLIER SÉCURITÉ
Dès janvier 2016, mise en place d’une police ferroviaire dédiée, lancement d’un plan d’investissement pour la modernisation des lignes ferroviaires et l’amélioration de la ponctualité des trains et du confort des voyageurs.

Ici vous trouverez le détail de toutes les propositions

dimanche 15 novembre 2015

Ne fuyons pas nos responsabilités


Ne fuyons pas nos responsabilités et ne faisons pas porter toutes celles dont nous n’avons pas le courage de les reconnaître sur ces misérables lâches dont le cerveau est manipulé par quelques tortionnaires se servant d’une religion comme arme du pouvoir.
Reconnaissons que notre arrogance est  trop souvent la marque de fabrique de l’occident, et le combat guerrier contre des états dont seule l’histoire est leur légitimité n’est pas forcément une bonne initiative.
Reconnaissons aussi que le développement de notre civilisation occidentale s’est fait trop souvent sur la construction de ruines des pays soumis.
Les dirigeants mondiaux portent une responsabilité de l’effroi  de chaque minute depuis le 11 janvier et  le 13 novembre 2015.
Nous portons aussi la responsabilité du manque d’effort à corriger nos travers et se cacher la vérité que l’occident décline sous le manque de réalisme économique en créant une fracture entre ceux qui possèdent et ceux qui n’ont rien y compris en son intérieur.
La radicalisation n’est que le fruit charnu que goûtent les laissés pour compte de notre économie chancelante, cherchant une voie dans les drogues parmi lesquelles des religions n’ayant pas franchi l’âge de maturité.
Le regroupement des radicaux sous des bannières dont la religion est le prétexte ne se fait que grâce à la complicité de l’occident qui forme ceux qui sont à la tête des combats, jaloux de la prospérité de leurs études au profit de leurs peuples démunis. La complicité de l’occident à leur acheter leurs matières premières si vitales pour nos économies et leur revendre les armes qui tuent notre population en retour.
Nous portons la responsabilité à payer des places de football une fortune enrichissant une poignée de malheureux pousseurs de balles accumulant cette fortune, plutôt que d’accepter de mettre le prix de ces quelques minutes dans la formation de nos enfants, de la construction de leur santé, dans une nourriture de qualité ou le placement dans la création d’emplois.
Notre économie va mal et elle est la cause de tous nos malheurs car nous refusons d’élire des dirigeants courageux qui pourraient la remettre sur pied, d’écouter la voie de la raison si difficile à entendre en préférant succomber aux sirènes du populisme et de la facilité qui a pourtant été la cause de tant de guerres.
Les extrêmes religieux ou politiques ont tous le même combat, celui de la domination au nom d’un dogme, l’empêchement à la réflexion et l’évitement du dialogue entre les différences et l’expiation du bouc émissaire.
Nous pouvons condamner ces actes odieux, mais nos mots n’auront jamais la force de l’histoire qui clouera au pilori les acteurs de ces monstruosités convaincus de leur bonne foi, qui passeront dans la postérité comme des Judas y compris dans leur propre religion.
Leurs frères le temps de quelques secondes sont convaincus de leur martyr et des voies du paradis ouvertes, mais ne les trouveront que dans l’enfer du paradis.
Ne fuyons pas nos responsabilités et prenons celle de nous changer, de devenir modestes et humbles, d’engager des réformes profondes dans nos économies, de placer comme représentants du pouvoir politique des hommes soucieux de l’intérêt général, du service aux autres et capables d’un langage de vérité.
L’adversité n’est faîte que pour être aplanie par le courage, il nous faut accepter des larmes et du sang, il nous faut chasser les populistes et diseurs de bonne aventure, la vérité fait mal n’est pas bonne à entendre mais doit venir plus que jamais l’emblème de l’occident.  

« Ils peuvent couper toutes les fleurs, mais ils ne peuvent pas arrêter le printemps »

Pablo Néruda

mercredi 11 novembre 2015

Mon discours à l'occasion de la cérémonie du 11 novembre


« Tu ne peux savoir, ma mère aimée, ce que l’homme peut faire contre l’homme. Voici cinq jours que mes souliers sont gras de cervelles humaines, que j’écrase des thorax, que je rencontre des entrailles. Les hommes mangent le peu qu’ils ont, accotés à des cadavres. Le régiment a été héroïque : nous n’avons plus d’officiers. » 

Cet extrait de lettre d’Eugène Emmanuel Lemercier à sa mère il y a cent ans nous rappelle par des mots très justes et très directs une triste réalité transposable aujourd’hui.
Fermez les yeux, imaginez ce que peut écrire un combattant en Syrie, ou quelque part au moyen orient, ces mots sont sans doute les mêmes dans les décombres des villes détruites.
« Tu ne peux savoir, ma mère aimée, ce que l’homme peut faire contre l’homme. »
Il n’y a aucun dieu ni aucune religion qui guide l’homme vers la guerre, il n’y a pas de loi supérieure à l’homme qui dicterait de faire la guerre.
Au contraire c’est l’homme seul, fanatique dont la réflexion se situe au plus bas de sa conscience par la vanité et la soif de pouvoir qu’il veut exercer sur l’autre, se servant de toute croyance pour se détruire lui-même.
Ce 11 novembre 2015 commémore la barbarie humaine alors que nous sommes il y a cent ans au paroxysme de la guerre dont nous célébrons aujourd’hui la mémoire.
Faut il justement que nous n’ayons pas de mémoire pour répéter sans cesse les mêmes erreurs, qui amènent  aux mêmes résultats.
Soyez remerciés vous toutes et tous qui êtes présents ici en ce jour pour se souvenir de ce que peut être la bêtise humaine et de ceux qui ont donné leur vie pour que nous puissions jouir de nos libertés.
Usons de cette liberté pour nous exprimer, pour crier notre expérience de la guerre, de ses souffrances, de ses horreurs et de son inutilité.
Usons de cette liberté pour porter l’éducation, le savoir, la connaissance afin que cesse la domination de ceux qui ignorent par ceux qui savent.
L’historial de Fleuriel que nous avons inauguré vendredi dernier n’a pour seul but de faire savoir que ce sont les paysans, les petits, les faibles qui ont donné leur vie comme très souvent dans toutes les guerres.
Bien au-delà soyons les chantres de la liberté de parole, du dialogue, du respect pour que quelles que soient les différences les hommes cessent de se faire la guerre, très loin mais aussi très près de nous, chez nous.
La France est un pays de liberté, la France est un pays de conscience dont ses valeurs sont malmenées en ces temps difficiles qui amènent le trouble chez nos concitoyens et la tentation des vieux démons ressurgit dans l’expiation des conséquences plutôt que la correction de la cause.
Gardons la tête froide, soyons les porteurs de nos valeurs et de nos droits, sans oublier la masse de nos devoirs  et du premier d’entre eux le devoir de mémoire.
Mesdames et Messieurs nous sommes là car la force de notre nation est d’avoir surmonté toutes les épreuves même les pires,  le peuple français s’est toujours retrouvé pour dépasser les difficultés,  en l’honneur de ceux qui ont donné leur vie pour nous et pour leur respect nous devons faire bloc devant l’adversité d’aujourd’hui.
La chance de notre société moderne est de porter la connaissance, le savoir et l’information à chacun d’entre nous, pour que nous puissions décider en toute connaissance de cause.
La propagande pouvait exister en 1915 lorsque les poilus n’avaient qu’une seule source d’information officielle ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, alors jouissons de la pléthore d’informations mais ne nous laissons pas griser par les sirènes de celles qui crient le plus fort.

Encore merci de votre présence en ce jour et je vous invite à boire un verre autour de la fraternité  en l’honneur de ceux qui sont inscrits au fronton de notre monument aux morts.

samedi 7 novembre 2015

Je serai candidat aux élections régionales


 
Le bruit courrait déjà depuis quelques temps et la réflexion dût mettre du temps pour que je me décide, mais je serai effectivement candidat aux élections régionales les 6 et 13 décembre sur la liste menée par Laurent Wauquiez.

J’évacue tout de suite le côté politique de l’affaire, personne n’ignore mes idées qui sont davantage de droite dans un courant de démocrate chrétien sans jamais avoir jusqu’alors adhéré à aucun parti politique.  Je n’ai jamais adhéré car l’occasion ne s’est pas trouvé mais surtout car engagé dans le syndicalisme agricole j’ai mis toute mon énergie depuis l’accession à la présidence de la FNSEA03 de bien distinguer syndicalisme, défense du monde agricole et politique politicienne qui a gangréné si longtemps notre représentation agricole départementale.
C’est donc comme élu,  professionnel et acteur de la société civile que je m’engage désormais dans le désir de participer à la gestion d’une collectivité locale devenue très importante pour le monde agricole.
Depuis la dernière réforme de la Politique Agricole Commune, les régions sont amenées à gérer une partie du budget délégué par l’Europe au profit des actions du monde agricole et rural et la future région Auvergne-Rhône-Alpes gérera un budget de plus de 2 milliards d’Euros et qui sera le deuxième budget de cette région.
Je m’engage donc avec sincérité au service de la cause rurale, car l’agriculture est la partie la plus importante de ce monde rural, mais n’est pas la seule ne serait-ce que par l’aménagement du territoire qu’elle conditionne et aussi les très grandes activités qu’elle génère en amont et en aval.
Vous avez pu vous apercevoir de ma détermination dans toutes les activités et tous les dossiers que j’ai été amené à travailler au long de mon parcours d’engagement syndical et politique au niveau local, cette détermination est intacte au futur niveau régional.
Je suis agriculteur avec mon frère à St Pourçain sur une exploitation de polyculture élevage que nous avons repris à notre famille et que nous faisons prospérer et même avons diversifié les productions avec en premier la production de framboises et ensuite la construction d’une unité de méthanisation produisant du gaz injecté dans le réseau GrDF couvrant les besoins d’environ 260 foyers. 
Pour ceux qui ne connaitraient qu’une facette de mes engagements, je veux dire à tous que mon expérience est riche et a naturellement commencé dans le monde associatif où j’ai exercé très tôt des responsabilités dans une de mes passion qu’est la musique classique en pratiquant, enseignant puis dirigeant des orchestres jusqu’à un niveau semi-professionnel .
Dès 1995 Bernard Coulon m’a demandé de venir travailler au sein de l’équipe municipale de St Pourçain où j’exerce la fonction d’adjoint depuis cette date en charge d’abord de l’urbanisme à laquelle s’est ajouté ensuite les travaux et la gestion du patrimoine  et désormais des travaux en tant que premier adjoint. Mais à cette date Bernard m’a demandé aussi d’être vice-président du SIAD devenu en 2002 la communauté de communes en pays St Pourcinois en charge de l’aménagement du territoire et de l’école de musique et depuis 2014 se sont ajoutés les travaux et la mutualisation intercommunale. Je suis aussi vice-président du SIVOM eau et assainissement du Val d’Allier en charge des finances. Loin de moi la volonté d’étaler un catalogue de responsabilités, mais surtout expliquer que mon engagement régional, si les électeurs le veulent demain, se fera sur une expérience d’élu local forgée en près de 20 ans par la réalité du terrain, des contraintes réglementaires toujours plus importantes, de la difficile gestion des fonds publics mais aussi du grand plaisir d’arriver à améliorer le quotidien  de mes concitoyens. La réalisation dont je suis sans doute le plus fier est la construction de la station d’épuration unique en Europe par son procédé de traitement des micropolluants qui ajouté à l’incinération des boues permet un rejet zéro de la pollution créée par l’homme dans le milieu naturel. L’écologie il y a ceux qui en font un fonds de commerce dont le seul but est de se faire élire, moi c’est dans la pratique que je fais de l’écologie.
Mon engagement régional se fera donc au service des collectivités rurales afin que les aides régionales et européennes soient les plus ajustées possibles mais surtout qu’elles ne s’accompagnent jamais de contraintes supplémentaires en matière réglementaire.
Mon autre engagement a été dès la sortie de l’école d’agriculture dans ma profession au service des agriculteurs par le syndicalisme. J’y ai gravi les échelons et responsabilités jusqu’ à ce que les agriculteurs me confient la présidence de la FNSEA03, en 2008, et deux ans plus tard ce syndicat adhérait officiellement à la FNSEA au niveau régional et national.
J’ai mis toute mon énergie à rassembler les agriculteurs et gommer 40 ans de division syndicale,  en 2012 les Jeunes Agriculteurs nous rejoignaient dans un ensemble syndical majoritaire qui conforta la majorité à la Chambre d’Agriculture en 2013. Depuis je n’ai cessé les contacts de plus en plus rapprochés tant avec les syndicats professionnels spécialisés tels que le Syndicat des Eleveurs de Moutons, le Syndicat des Irrigants, que les organisations professionnelles coopératives et mutualistes,  mais aussi des syndicats des salariés agricoles en tant que représentant des employeurs de main d’œuvre ou avec l’administration départementale et régionale.
La FNSEA03 est devenue l’acteur majeur des discussions dans le monde agricole comme c’est le cas en ce moment en pleine crise de la FCO, étant le relais entre le niveau national et départemental au niveau des décisions sanitaires et de la gestion de la crise. Je l’ai fait grâce à une équipe resserrée autour de moi, composée d’agriculteurs compétents chacun dans leur domaine et travaillant ensemble dans une très grande confiance. Cela m’a permis grâce aux contacts avec les agriculteurs du terrain et les membres du conseil d’administration d’apprendre une foule de choses et d’acquérir une expérience très pointue sur tous les sujets agricoles.
J’irai, j’espère, siéger à Lyon avec cette confiance que me témoignent les agriculteurs de mon département avec cette conviction chevillée au corps de continuer à les défendre, de défendre ce métier que j’aime tant et que je ne laisse pas, avec humilité devant les difficultés mais avec la ténacité qui me caractérise à ne jamais lâcher prise tant que je n’obtiens pas les résultats souhaités.

Je m’engage aussi avec une conviction de moralité et d’intégrité de servir l’intérêt général sans aucune ambition de retombées personnelles.
 
En 20 ans de mandat électif, j’ai accepté les indemnités liées à mes fonctions dans le but de dédommager mon temps, mais je n’ai jamais accepté aucun cadeau même le plus bénin d’aucune entreprise dans le cadre de ces fonctions. De même j’ai accepté un nombre d’invitations à des repas ou manifestations  offerts par des entreprises qui se comptent sur les doigts d’une seule main et toujours lorsque le marché était terminé. Je n’ai jamais demandé aucun frais de déplacement aux collectivités hormis une fois par an un voyage en train au salon des maires et pour cela voté en conseil municipal. Enfin même si je suis certain que beaucoup d’élus se comportent comme moi et heureusement j’ai toujours veillé à ne jamais mélanger mes intérêts privés de mes fonctions quitte à pénaliser ma propre entreprise. Mes fonctions syndicales  ont été exercées de façon quasi bénévole durant toutes ces années.
Je veux dire mais surtout prouver qu’il est possible d’exercer des fonctions électives de façon complètement désintéressée personnellement, avec le seul souci de l’intérêt général, au service de mes concitoyens avec un bénéfice immense et incommensurable des nombreuses relations humaines et de l’enrichissement intellectuel créé par ces fonctions.
Si les électeurs le souhaitent je serai à leur service dans de nouvelles fonctions et ils peuvent déjà laisser des commentaires sur ce blog auxquels je répondrai dans le cadre de la courtoisie. 

« La grandeur est un chemin vers quelque chose qu’on ne connaît pas » Charles De Gaulle.

dimanche 25 octobre 2015

L'interdiction de désherbage des lieux publics sera un danger!






En janvier 2014 sous l’impulsion des élus d’Europe Ecologie Les Verts, le parlement a adopté une loi interdisant l’usage de produits phytosanitaires dans les collectivités, en clair en 2017 les communes n’auront plus le droit de désherber chimiquement les lieux publics.
Encore une fois si le balancier avait été un peu loin en la matière, il revient encore plus fort sans trouver le juste milieu.
A St Pourçain comme dans toutes les collectivités, nous nous préparons à cette nouvelle façon d’entretenir les lieux publics et nous entrevoyons dès à présent les limites de cette interdiction qui de toute façon aura un impact sur la sécurité des gens.
En effet il faut désormais s’attendre à voir de l’herbe sur les trottoirs, et voir même des surfaces implantées en gazon afin d’étouffer des mauvaises herbes hautes qui pourraient pousser. Les surfaces étanchées en béton ou bitume ne devrait pas subir de contraintes par rapport à cette interdiction, mais tous les trottoirs en sablé seront à terme recouvert d’herbe plus ou moins entretenue, il faut s’y attendre, à moins que chaque propriétaire au droit du trottoir l’entretienne lui-même mécaniquement ce qui est la loi, mais nous savons dans la pratique que cela ne se fait pas.
Car la seule façon de contrôler ce qui poussera sur les trottoirs, les aires de jeux, les cours etc, ce sera mécaniquement, et qui dit mécaniquement dit main d’œuvre au moment même ou l’Etat diminue très fortement les dotations pour les communes et donc la possibilité d’embaucher.
Qui plus est un entretien mécanique présente des dangers bien plus importants qu’un désherbage chimique à dose raisonnée, imaginez une tondeuse ou un rotofil et les projections que cela peut faire sur les passants ou les voitures. En tout état de cause la commune n’aura pas les moyens d’entretenir plusieurs fois par an les dizaines d’hectares que constituent les aires de déplacement public.
Mais le législateur a-t-il pensé aux conséquences d’avoir des trottoirs enherbés demain ?
Est-ce que les enfants allant à l’école un matin de rosée ou de pluie marcheront dans l’herbe ? Est-ce que les personnes âgées ayant déjà du mal à se déplacer sur les trottoirs accepteront de marcher dans l’herbe ? Les mamans avec les poussettes ? Et alors que l’Etat nous oblige à grand coup de contraintes financières à mettre aux normes handicapées les voiries, les chariots rouleront bien dans l’herbe ? Un aveugle se déplacera bien avec sa canne au milieu de l’herbe qui recouvre les trottoirs ? Ces nouvelles aires enherbées ne seront-t-elles pas un peu plus le refuge des crottes de chien des maîtres incivils ?
Les citoyens accepteront ils d’avoir les tombes de leurs morts dans les cimetières au milieu de friches ?
Je connais d’avance le résultat de toutes ces nouvelles contraintes, tout le monde marchera ou roulera sur la chaussée de la route à côté des trottoirs prenant des risques énormes face aux véhicules roulant souvent rapidement.
Une fois de plus le dogme écologique remplace le bon sens, et si les pratiques de désherbage nécessitaient sans doute des formations au bon usage, l’interdiction est une erreur et sera un danger pour la population, et comme d’habitude dans vingt ans après quelques morts on reviendra en arrière.
Pour utiliser quotidiennement ces produits je mesure les progrès qui ont été fait et leur dégradabilité de quelques heures après leur usage permettant d’atteindre les mauvaises herbes sans polluer l’environnement.
De la même manière il faudra s’attendre de plus en plus en été à avoir des trains en retard tout simplement parce que les ballasts non entretenus provoqueront des incendies avec les étincelles des rails qui bloqueront le trafic en espérant qu’aucun train ne soit pris dans les flammes.
Quand vous voterez demain, mesurez tous les impacts des projets portés par les partis et surtout les effets secondaires cachés sous de bonnes intentions.

mardi 13 octobre 2015

L'administration plus forte que Dieu!


 

 En 2015 après Jésus-Christ, Dieu visite Noé et lui dit : "Une fois encore, la terre est devenue invivable et surpeuplée. Construis une arche et rassemble un couple de chaque être vivant ainsi que quelques bons humains. Dans six mois, j'envoie la pluie durant quarante jours et quarante nuits, et je détruis tout !"   
 Six mois plus tard, Dieu retourne visiter Noé et ne voit qu'une ébauche de construction navale.
  - Mais, Noé, tu n'as pratiquement rien fait ! Demain il commence à pleuvoir !  
  - Pardonne-moi, Tout Puissant, j'ai fait tout mon possible mais les temps ont changé :
  - J'ai essayé de bâtir l'arche mais il faut un permis de construire et l'inspecteur me fait des ennuis au sujet du système d'alarme anti-incendie.
  - Mes voisins ont créé une association parce que la construction de l'échafaudage dans ma cour viole le règlement de copropriété et obstrue-leur vue. J'ai dû recourir à un conciliateur pour arriver à un accord.
  - L’urbanisme m'a obligé à réaliser une étude de faisabilité et à déposer un mémoire sur les coûts des travaux nécessaires pour transporter l'arche jusqu'à la mer. Pas moyen de leur faire comprendre que la mer allait venir jusqu'à nous. Ils ont refusé de me croire.
  - La coupe du bois de construction navale s'est heurtée aux multiples Associations pour La Protection de l'Environnement sous le triple motif que je contribuais à la déforestation, que mon autorisation donnée par les Eaux et Forêts n'avait pas de valeur aux yeux du Ministère de l'environnement, et que cela détruisait l'habitat de plusieurs espèces animales. J'ai pourtant expliqué qu'il s'agissait, au contraire de préserver ces espèces, rien n'y a fait.
  - J'avais à peine commencé à rassembler les couples d'animaux que la SPA et WWF me sont tombés sur le dos pour acte de cruauté envers les animaux parce que je les soustrayais contre leur gré à leur milieu naturel et que je les enfermais dans des pièces trop exiguës.
  - Ensuite, l'agence gouvernementale pour le Développement Durable a exigé une étude de l'impact sur l'environnement de ce fameux déluge.  
- Dans le même temps, je me débattais avec le Ministère du Travail qui me reprochait de violer la législation en utilisant des travailleurs bénévoles. Je les avais embauchés car les Syndicats m'avaient interdit d'employer mes propres fils, disant que je ne devais employer que des travailleurs hautement qualifiés et, dans tous les cas, syndiqués.
  - Enfin le Fisc a saisi tous mes avoirs, prétextant que je me préparais à fuir illégalement le pays tandis que les Douanes menaçaient de m'assigner devant les tribunaux pour "tentative de franchissement de frontière en possession d'espèces protégées ou reconnues comme dangereuses".  
Aussi, pardonne-moi, Tout Puissant, mais j'ai manqué de persévérance et j'ai abandonné ce projet.  
Aussitôt les nuages se sont dissipés, un arc-en-ciel est apparu et le Soleil a lui.  
- Mais tu renonces à détruire le monde ? demanda Noé.
 
- Inutile, répondit Dieu, l'administration s'en charge.
 

dimanche 4 octobre 2015

Réforme territoriale en pays St Pourcinois


La loi NOTRe, une loi de plus sur le sujet, va obliger à rebattre les cartes territoriales en allant dans le sens de l’histoire à savoir le regroupement des collectivités au plus bas de l’échelle c'est-à-dire les communes.
La loi Chevènement en 2002 avait déjà fait faire un grand bon en avant avec la création des communautés de communes.
Désormais le législateur à qui nous avons donné les pleins pouvoirs en 2012, veut transformer l’organisation des collectivités locales afin de le rendre cohérent avec l’organisation des collectivités au niveau européen.
Avec ses 36.000 communes il est vrai que la France possède 40% du nombre des communes de l’Europe tout entière et nous héritons cela de notre histoire avec avant la révolution l’organisation de la France en paroisses.
Si nous faisons l’état des lieux localement à l’échelle de notre département nous nous apercevons que certaines communes font moins de 100 habitants, la majorité en fait 5 à 600 avec quelques « grosses » communes de 5 à 6000 habitants et trois agglomérations qui font moins de 40.000 habitants dans un département qui en compte 350.000.
79% des communes ont moins de 1000 habitants, et même avec le regroupement en communautés de communes encore 4 d’entre elles font moins de 5000 habitants.
Il faut 4366 conseillers municipaux soit 1 conseiller municipal pour 80 habitants dans l’Allier alors que dans les autres pays européens on est en moyenne à 1 conseiller pour 350 habitants.
Loin de moi l’idée de faire dans le populisme, mais quand je vois qu’au Canada une commune de 8000 habitants est gérée par 8 conseillers municipaux, je me pose la question de savoir si elle est plus mal gérée qu’en France.
Ainsi donc nous allons devoir nous regrouper si ce n’est volontairement ce sera par la force de la loi, puisque les Préfets auront le pouvoir d’unir des communautés de communes même contre leur gré ce qui est pour le coup le déni de démocratie le plus abouti et ceci avant janvier 2017.
Même si tous les élus sont conscients que rester dans la situation actuelle n’est pas viable à moyen terme et coûte une fortune en fonctionnement, il aurait été préférable d’user de la carotte plutôt que du bâton en surdotant les collectivités qui se seraient unies et en laissant jusqu’en 2020, c'est-à-dire au prochain renouvellement municipal, la démarche de fusion.
Quoi qu’il en soit c’est à marche forcée que les unions vont se faire et pour compliquer la chose, le législateur impose en même temps de mettre en place des schémas de mutualisation au sein des collectivités existantes avant la fusion, la charrue avant les bœufs.
La communauté de communes en pays St Pourcinois possède tous les critères pour rester seule, mais par force et par raison les élus ont décidé d’engager un processus de fusion avec quatre communautés de communes la touchant, Varennes, Gannat et Ebreuil.
Si le principe en a été arrêté je fais partie des élus qui militons fortement pour une fusion dans le temps afin de travailler en premier par convention sur des sujets précis et simples, tels que le tourisme, l’urbanisme, l’aménagement du territoire, en se laissant le temps d’harmoniser nos bases fiscales et nos compétences intrinsèques avant de fusionner. On ne peut fusionner un territoire qui comptera 40.000 habitants en un an ce n’est pas possible matériellement.
Il faudra donc que l’Etat entende la voix des élus, qui sommes prêts en engager des démarches collectives mais en douceur et en l’expliquant à la population. Pourquoi vouloir faire une telle révolution en un an alors qu’il a fallu des siècles pour arriver à ce que nous vivons aujourd’hui.
Ce qui compte c’est le résultat et nous n’en sommes pas à quatre ou cinq ans près.
Il ne faut pas se leurrer ce sera la disparition de plus de 2 tiers des conseillers communautaires sur ce nouveau territoire et ce ne fera aucune économie puisqu’ils le font bénévolement, ce qui veut dire que les communes pour la plupart n’auront qu’un seul représentant.
Et suivant le transfert de compétences des communes aux communautés de communes (écoles, culture, voirie…) à terme les communes ne seront plus que des échelons de proximité n’ayant que peu de compétences.
Nous sommes à l’aube d’un très grand chamboulement de l’organisation des collectivités territoriales, espérons que les élus actuels n’y verront que l’intérêt des citoyens qu’ils représentent avant leur propre intérêt.

dimanche 6 septembre 2015

Les agriculteurs sont des grands enfants!


Nous avons été manifester à Paris et il faut bien reconnaître que nous avions un peu d’amertume en revenant, nous nourrissions tantd’espoir dans la revalorisation des prix agricoles. Mais nous ne sommes pas en Corée du Nord ni au temps de l’URSS et dans une économie de marché que nous avons voulue et défendue ce n’est pas le gouvernement qui fixe les prix.
Cependant ce marché est faussé. Il l’est pas le dumping social des autres pays européens et à fortiori des pays tiers, mais il l’est aussi par la trop grande administration de notre agriculture européenne ne laissant aucune souplesse. Nous appliquons en Europe des plans septennaux comme en URSS où tout est figé durant sept ans dans une économie de marché complètement libre et vouée au marché mondial. Ces deux éléments sont absolument incompatibles et forcément certains acteurs en jouent, comme par exemple dans le marché de la viande, pour bloquer la libre circulation se réfugiant derrière un règlement européen pour en tirer un profit personnel maximum.
Ajouté à cela des décisions politiques d’embargo, de représailles ou des problèmes sanitaires plus ou moins fictifs et c’est toute l’économie agricole qui en pâtit, par répercussion les millions d’agriculteurs qui n’ont aucun autre choix de subir, atomisés par leur très grand nombre et leur manque d’organisation.
On assiste à la situation la plus ubuesque possible où le producteur à la base de la pyramide économique permet à des millions de gens de travailler sur leurs débouchés et d’en vivre bien, sans pour autant en récupérer le moindre bénéfice. Dans tous les autres secteurs économiques le producteur fixe le prix, sa marge et jusqu’au consommateur final les intermédiaires répercutent leurs coûts et leur marge.
En agriculture c’est l’inverse : le pouvoir politique décide que le citoyen doit manger des aliments de bonne qualité sanitaire, et si possible nutritionnel, au plus bas prix possible,  laisse les intermédiaires fixer leurs marges et si il ne reste rien pour le producteur, dans sa grande clémence ce même pouvoir politique accorde quelques subsides sous forme d’aides avec de nombreuses contraintes administratives, car il ne faudrait tout de même pas que tout cet argent public qu’on distribue si chichement ne permette à quelque producteur d’avoir des goûts de luxe en prenant des vacances par exemple, pour se reposer des 70  heures de travail par semaine.
Ainsi donc le manant cul terreux parfois se rebelle et à grands coups de bennes de fumier devant les préfectures ou par une grande manifestation dans la capitale derrière son syndicat plus que majoritaire qu’on dit puissant, vient chercher un complément d’aide afin de passer les crises.
Et dans cette nouvelle crise que le monde agricole vit à la suite de bien d’autres et avant celles à venir, le gouvernement en place accorde ces nouvelles aides devenues habituelles, et criant haut et fort qu’on pèsera tout son poids à Bruxelles pour tout changer ce que tous s’accordent à constater que cela ne marche pas, pourtant après l’avoir mis en place.
Mais les agriculteurs ont une grande responsabilité et malgré mes responsabilités syndicales qui me motivent à défendre la cause agricole dans son ensemble, individuellement chacun ne fait pas toujours ce qu’il faudrait pour surmonter ces crises. Par le manque de formation qui laisse trop souvent le conseiller de gestion ou le banquier décider ce qui est bien ou ne l’est pas, par cette contradiction  de comportement qui fait qu’en cas de coup dur la solidarité n’est pas un vain mot mais qui n’empêchera pas de se battre pour les terres libres du voisin, par ce génie à fonder ensemble des coopératives et en laisser les pouvoirs de décision trop souvent sans contrôles à ceux qui sont payés juste pour les faire fonctionner.  Les agriculteurs sont des chefs d’entreprises qui plutôt que d’économiser sur leur outil de travail pour leur famille ou leur plaisir, j’allais dire loisirs, préfèrent trop souvent mettre leur bénéfice dans du matériel neuf et rutilant exposant là un semblant de fierté au mépris d’une dépréciation exponentielle.
Je pourrais citer beaucoup, beaucoup d’autres points exposant les travers d’un métier composé souvent de grands enfants incapables de se rassembler pour tirer de leur métier une raison économique plutôt que passionnelle.
Depuis la fin de la dernière guerre et cette volonté du pouvoir politique de dire aux agriculteurs « produisez nous ferons le reste » c’est un peu l’infantilisation de l’agriculture qui est la cause d’une grande partie des crises qui secouent l’agriculture ou au moins qui l’empêchent de les surmonter.
Bref, comme je sais qu’un texte trop long n’est jamais lu jusqu’à la fin, j’en arriverai à la conclusion que la société tout entière, au travers de son pouvoir politique a le devoir de changer profondément et radicalement les choses en usant de pédagogie et de patience pour le bien de notre sécurité alimentaire qui sera importante dans les années à venir.
Il faut donc réformer l’enseignement agricole en l’axant beaucoup plus sur l’économie notamment au travers de l’apprentissage, accompagner la transformation et le regroupement des filières au travers du système coopératif qui est le seul capable de s’autogérer et d’affronter les tempêtes comme les périodes de beau, et expliquer au consommateur que si il veut continuer à bien manger et rester en bonne santé il doit absolument considérer mieux son kilo de pommes de terre, de viande ou  son litre de lait que son Iphone 6.
En me relisant je me demande si je ne délire pas. Mais après tout est-ce qu’il n’y aurait pas en France, localement, nationalement ou en Europe, des syndicalistes et des hommes politiques capables avec raison d’écrire un nouveau destin pour l’agriculture ?

mardi 18 août 2015

La croissance fait 0% mais elle est positive!


Comment est-ce possible de s’entêter à ce point dans une politique économique si ruineuse pour notre pays.
Comment est-ce possible que les hommes qui gouvernent ce pays continuent à appliquer par dogme une politique dont cela fait 3 ans que les signes vont tous de mal en pis, ces hommes forgés par une formation élitiste éloignée de toute réalité, pour la plupart n’ayant jamais eut d’autres activités que de faire de la politique.
Comment est-ce possible de continuer à avancer dans l’erreur par déni de la réalité et tournant le dos à toutes les promesses électorales.
Car enfin le candidat Hollande avait annoncé lors de sa campagne qu’il rétablirait la croissance pour atteindre entre 2 et 2,5% en 2015. Et son brave ministre des finances fanfaronne il y a quelques jours en annonçant que les 0% de croissance au second trimestre allaient dans le bon sens après 3 ans de chiffres tous plus mauvais les uns que les autres.
« C’est 0%, mais c’est une croissance positive » disait il aux journalistes.
Depuis 2008 et cette crise financière qui affecte une bonne partie des pays du monde et tous ceux de l’Europe, tous ont engagé des réformes radicales apportant la croissance dans tous les pays européens, tous sauf la France. La Grèce à qui François Hollande s’est permis de donner quelques leçons d’économie, malgré  le marasme financier dans lequel ce pays est englué fait 0,8% de croissance sur la même période. L’Allemagne qui on le sait n’est pas un exemple économique fait plus 0,4% et devrait équilibrer son budget en fin d’année. L’Espagne 1%, la Pologne 0,9% et l’ensemble des 28 pays font une moyenne de 0,4%.  La Suède, modèle social vénéré par la gauche qui y voit un modèle d’égalitarisme fait 1%. Tous, tous obtiennent des chiffres de croissance positifs, tous sauf la France.
Et comme on le sait maintenant il faut faire au moins 1,5% de croissance par an pour créer des emplois, quasiment tous les pays de l’Europe y arriveront d’ici la fin de l’année, tous sauf la France.
Le meilleur exemple de la gestion dogmatique de notre pays par les dirigeants du Parti Socialiste est celui de ces fameux bateaux que sont les Mistrals qui devaient être vendus à la Russie, mais qu’au nom des droits de l’homme et à la demande des USA on ne vendra pas.
On aura, pour rompre ce contrat remboursé à la Russie bien plus de 2,4 milliards d’Euro qui avec la différence des cours des monnaies paye l’équivalent d’un bateau et demi  à la Russie alors que cette derniere n’avait avancé qu’un acompte de la moitié des deux. Mais pire en les associant à la construction de ces navires la Russie en possède tous les plans et peut désormais construire elle-même ces bateaux avec notre technologie.
Pendant ce temps les USA ont signé deux contrats, l’un sur une coopération dans l’espace, l’autre sur la construction d’une usine d’hélicoptère sur le sol Russe.
En matière agricole le pouvoir en place en multipliant les normes et en en rajoutant systématiquement à celles européennes, surtout en matière environnemental grâce à la majorité constituée avec les écologistes, dégrade la position de leader qu’avait la France pour la céder à l’Allemagne, l’Espagne, ou la Pologne qui à l’inverse mettent tous les moyens pour développer leur agriculture et donc favoriser leur croissance.
D’avoir voulu faire la politique de l’autruche, de n’avoir pas voulu mettre en place les réformes si nécessaires en matière de droit du travail, réforme des retraites, suppression de la moitié d’une fonction publique pléthorique et tant de mesures impopulaires mais indispensables, notre pays se tiers-mondise, accentuant les inégalités et un repli sur soit favorisant le nationalisme et l’extrémisme, seul recours nettement visible pour les plus faibles.
Nous avons eu Mitterrand en 1981, les 35 heures en 1996, Hollande en 2012 confirmant à chaque fois que le socialisme ne s’évertue toujours qu’à rendre plus égale la misère plutôt que d’encourager la richesse.
Le réveil lorsqu’il aura lieu sera dur.