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dimanche 27 décembre 2015
samedi 19 décembre 2015
Au revoir et bonjour!
Il y a parfois dans la vie des pages qui se tournent mais
aussi des chapitres.
Et c’en est un qui s’est refermé pour moi avant d’en
rouvrir un autre.
J’ai quitté mardi soir plus de 20 ans de responsabilités
syndicales, qui forment une expérience inégalée et constituent une école de la
vie.
Ayant adhéré en 1991 à peine installé, en pleine crise de
la réforme de la PAC, de l’accord de Blair House, à la veille des élections à
la chambre d’agriculture, je me suis retrouvé une fois ces élections gagnées et
le syndicat portant cette victoire décapité par le départ de syndicalistes
devenus élus dont Jean-Marie Lesage, je me suis retrouvé donc à 26 ans
président de ce syndicat départemental, l’UDAB, à l’âge où la plupart commencent
à militer aux Jeunes Agriculteurs.
S’en est suivi la métamorphose du syndicalisme agricole
depuis 20 ans dans le département avec son évolution sous forme de différentes
structures auxquelles j’ai participé à différents postes comme secrétaire
général, vice-président et redevenu président en 2008 à la suite des deux
Michel, Bonnefille et Labouesse, du syndicat majoritaire devenu sous ma
présidence FNSEA03 et adhérant pour la première fois à la FNSEA en 2010.
Depuis 20 ans je n’ai cessé de vouloir faire l’union avec
tous les syndicats et OPA agricoles du département et j’ai réussi pour certains
et échoué pour d’autres, mais ce qui m’a le plus marqué et que je regrette déjà
c’est la rudesse et la franchise des relations entre hommes.
Il y a eut des combats, forts et virils avec nos
adversaires, des prises de gueule fortes avec les adhérents déçus et qui
misaient en nous un espoir voire un salut, mais aussi des combats collectifs
dans lesquels on sentait la force de l’union, le respect des troupes envers
leur chef et le soutien lorsque celui-ci était mis en accusation comme ce
combat contre l’ONEMA avec le soutien de tous les agriculteurs y comprit de ceux
adversaires syndicaux.
Des moments humains forts lorsque je suis arrivé
quelques fois à résoudre un problème entre l’administration et un adhérent, où
la problématique résidait davantage dans le manque de dialogue que dans une
éventuelle faute de l’agriculteur.
Je ne peux résumer ici 20 ans de contacts humains, que ce
soit avec le président de la république lors d’une de ses visite ou différents
hauts personnages de l’Etat, des relations avec les préfets, les administrateurs
des services de l’Etat, les élus politiques dont le soutien était rare, les
présidents et directeurs des OPA, les collaborateurs du syndicat dévoués bien
au-delà de leur contrat de travail, mes collègues
au niveau national, régional, départemental et surtout tous ces agriculteurs de l’Allier qui
toujours plus nombreux m’ont fait confiance.
Fidèle à la devise de Xavier Beulin j’ai toujours préféré
un syndicalisme de solution au syndicalisme de revendication, même si parfois
cela est nécessaire, et c’est ce que j’ai cherché à faire durant toutes ces
années. Ce sera aux historiens de dire les réussites et les échecs du mouvement
syndical auquel j’ai appartenu et conduit quelques instants, et je souhaite
bonne chance à la FNSEA03, à Gilles Cabart en qui j’ai toute confiance, Martine
Durin et toute l’équipe d’agriculteurs syndicalistes compétents qui m’aidaient
dans ma tâche jusqu’à mardi dernier.
Désormais je rentre dans un monde que je connais peu, la
politique au niveau local ne ressemble en rien à celle à laquelle je vais participer
mais déjà j’ai bien senti les félicitations franches de ceux qui sont contents
de notre victoire, les félicitations intéressées de ceux qui espèrent quelque
chose, et puis les félicitations forcées de ceux que ça embêtent y comprit dans
mon camp politique, et dont je ne suis pas sûr qu’ils aient voté pour notre
liste sans compter ceux qui m’ont soutenu activement durant la campagne et ceux
qui ne l’ont pas fait, je vis sans rancune mais avec de la mémoire.
Et puis je suis pour le moment spectateur des ambitions
voilées ou découvertes de ceux qui prétendent à des fonctions, des
responsabilités ou des titres, activant les réseaux d’influence pour arriver à
leurs fins.
Laurent Wauquiez aura sans doute une tâche ardue dans la
répartition des postes, et j’espère qu’il fera selon sa volonté, celle de celui
qui a réussi une victoire politique hors norme très rarement partagée y comprit
dans son propre camp, caricaturée par la presse, mais que tous nous lui devons
la réussite de ce combat, il est devenu le chef il doit agir en chef.
Dans ce nouveau chapitre pour moi qui s’ouvre je mettrai
comme je l’ai promis au cours de la campagne électorale, toute mon énergie à
défendre le monde agricole et rural, je suis impatient de dévoiler toutes les
idées que j’ai en tête, de les suggérer et de les mettre en pratique si la
majorité des élus le veut bien. Et je continuerai sur le terrain au contact de
mes concitoyens à prendre les bonnes idées, comprendre les complexités et rapprocher
de St Pourçain, de l’Allier la capitale régionale.
J’ai écrit la première page de ce chapitre avec mes colistiers dimanche
dernier, je reste impatient devant toutes les pages blanches à écrire pour
notre belle région Auvergne Rhône-Alpes.
lundi 14 décembre 2015
Merci et au travail!
Il est vrai que la victoire est plus facile à accepter
que la défaite et ma pensée va tout de suite à ceux qui se sont donnés sans
compter au travail pour le bien de notre région, j’en connais, mais je n’oublie
pas non plus tous ceux qui ont profité du système en pur but personnel pour se
faire une situation ou défendre un dogme plus que de reconnaître la réalité du
terrain.
Je veux remercier tous celles et ceux qui ont mis un
bulletin dans l’urne par confiance, en espérant que nous allons changer les
choses, ma seule préoccupation durant le mandat qui commence sera celle-là.
Et puis je remercie tous ceux qui ont participé
activement à cette campagne, colistiers élus et non-élus, les petites mains
tellement grandes et importantes durant la campagne, l’équipe logistique qui
nous a suivi et quelques amis très proches autour de moi qui ont crû que nous
pouvions gagner.
La tâche va être rude car je sais déjà qu’il faudra se
battre sur tous les fronts et surtout contre celui qui nous expliquera qu’on ne
peut rien changer, c’est le front du principe.
Ce nouveau souffle que Laurent Wauquiez incarne j’espère
qu’il va se transformer en tornade pour remettre tous les compteurs à zéro et
repartir sur de nouvelles bases.
Mais nous vivons
une crise démocratique grave, et il nous faut regarder en face la déception
face au pouvoir politique d’une majorité de citoyens. Nous avons le devoir de
regagner leur confiance par des actes qui soient à la hauteur de leur
désespérance.
Il nous faut remettre des valeurs simples en avant, telles
que le travail, le mérite, la réussite et condamner le profit facile qu’il soit
petit ou grand.
Laurent Wauquiez nous a dit qu’un bon conseiller régional
devait être à portée d’engueulade, c’est ce que je veux être, accessible par
tous pour vivre et faire notre région ensemble.
Et très régulièrement sur ce blog je vous tiendrai au
courant de ma tâche.
Merci !
vendredi 11 décembre 2015
Le vote de raison c'est Wauquiez
Il est temps de faire le bon choix, celui des compétences !
Dimanche vous aurez le choix entre trois listes.
Celle du FN, regroupant 11 colistiers du Jura et dont pas
un seul n’a même une résidence secondaire dans l’Allier. Comment c’est possible
me direz vous ? Et bien tout simplement parce que dans une élection
régionale il suffit d’avoir une adresse dans la région et pour eux c’est à Lyon
au siège social du FN.
N’espérez pas une seule seconde qu’une fois élus ils s’intéressent
à vos problèmes, ce sont des mercenaires envoyés pour engranger les fonds publics
qui vont avec les voix portées sur leur liste pour financer la campagne de
Marine Lepen en 2017.
Celle de la gauche séparée au premier tour et unie au
second moyennant une tambouille nauséabonde qui ne s’occupe que de la place des
colistiers pour être élus.
Ils se sont crachés dessus durant 6 ans, ils ont fait une
campagne électorale en s’envoyant des noms d’oiseaux, ils ne sont d’accord sur
rien, sur rien sauf sur le sauvetage des places à cette élection.
Dans l’Allier c’est la caricature même : les quatre
en tête de liste et potentiellement éligibles sont tous des battus des
dernières élections municipales qui si ils perdent ce mandat de conseiller
régional vont devoir se remettre au travail ou prendre la retraite selon l’âge.
Queyranne a obtenu un « accord technique » pour
se présenter unis avec les communistes et les écologistes au deuxième tour. Un « accord
technique » cela signifie qu’ils se sont mis d’accord sur les places à
occuper sur les listes, sans être d’accord sur le programme, comme l’antagonisme
entre le PS et Les Verts sur la création du train Lyon-Turin.
Et puis vous avez celle de Laurent Wauquiez de toutes les
droites républicaines réunies avec un programme construit et réfléchi depuis
des semaines.
Toutes les
composantes de la droite sont présentes sur cette liste qui est la même pour
les deux tours, les négociations se sont faites avant les élections sur des
idées de fond et non sur des places.
Je veux juste témoigner que l’image que donne la presse de
Laurent Wauquiez est une caricature. Au cours des rencontres que j’ai eu avec
lui, j’ai trouvé un homme très à l’écoute, répondant avec une extrême précision
aux questions qu’on lui posait et une compétence extraordinaire sur tous les
sujets. Les échanges ont toujours été très calmes, courtois je dirais même qu’il
se met très facilement à notre portée.
C’est pour cela que je me suis engagé avec lui pour
représenter l’Allier, car j’espère pouvoir donner un nouveau tournant à l’agriculture
et au monde rural dans cette nouvelle grande région.
Je suis étouffé par 11 ans de socialisme, de normes à n’en
plus finir, de sectarisme, de décisions prises loin du terrain, de dogmatisme
dans toutes les décisions et de pouvoir donné à des recalés recasés des
élections locales. J’ai besoin d’un nouveau souffle et je crois en Laurent
Wauquiez et je suis avec lui pour un nouveau souffle !
jeudi 10 décembre 2015
lundi 7 décembre 2015
Merci et maintenant il faut transformer l'essai avec Laurent Wauquiez
En tout premier lieu je tiens à remercier très
chaleureusement tous les électeurs de St Pourçain qui ont placé leur confiance
pour la liste conduite par Laurent Wauquiez sur laquelle je suis candidat.
Je suis bien conscient que ce n’est pas que pour moi que
les électeurs ont fait ce choix, mais l’inverse aurait été un vrai désaveu et
je n’aurai pas pu éventuellement siéger à la région sans le soutien de ma ville
dans laquelle je suis élu local. Je les remercie d’autant plus que le score est
sans ambigüité dans un territoire où les forces de gauche restent néanmoins
présentes. La liste conduite par Laurent Wauquiez est arrivée à presque 36%
tandis que la suivante conduite par celle du Front National arrive à 23%. La
gauche totalise, elle, 35% et en premier je veux dire à ces électeurs
que si je suis élu je serai conseiller régional de tous y comprit de ceux-là et
que je m’inscris dans la ligne de Jean Mallot pour lequel j’ai un profond
respect en tant qu’homme et que je reconnais qu’il a été un conseil régional
honnête pour St Pourçain dans une majorité qui n’était pas celle que je
soutiens.
Aux électeurs de Debout La France je leur dis qu’ils se
sont égarés quelques instants mais que la droite républicaine est bien une
droite libre conduite par Laurent Wauquiez.
Enfin aux électeurs du Front National je veux leur dire
qu’ils ont voté pour des gens qui habitent dans le Jura et qu’à part leur
permettre de toucher des indemnités sans jamais les voir ni à St Pourçain ni au
Conseil Régional à Lyon ce sera faire un
joli cadeau à ces élus sans aucun retour. Mais pire que cela nous savons
maintenant que la bataille se jouera entre Wauquiez et Queyranne, ainsi donc un
vote pour le FN le 13 décembre prochain laissera la gauche au pouvoir malgré
une droite additionnée de plus de 60% sur St Pourçain et dans l’Allier.
Le bon score de Laurent Wauquiez au premier tour confirme
une dynamique pour un nouveau souffle à laquelle je participe et je serai bien,
si les électeurs le souhaitent, un conseiller régional pour l’Auvergne, l’Allier
et bien sûr pour St Pourçain.
Enfin 53% des électeurs ne sont pas déplacés au premier
tour et je conçois que tant de listes présentées peuvent troubler. Mais
désormais il n’y aura que trois listes au second tour et je demande à ces électeurs
de se mobiliser quelques minutes dimanche prochain pour prendre en main un peu
de leur avenir, dans la gestion des lycées, des trains régionaux, du
développement économique ou encore de l’agriculture.
J’ai confiance aux électeurs de St Pourçain, de la communauté
de communes et du département pour donner un nouveau souffle dimanche prochain
derrière un jeune président qu’est Laurent Wauquiez !
vendredi 4 décembre 2015
Mon intervention hier soir au meeting de Laurent Wauquiez
Alors que le monde
de l’agriculture connait une crise sans précédent dû notamment à la stagnation
des prix de vente et que les coûts de production ont augmenté, la Région a un
rôle essentiel pour le dynamisme de l’agriculture locale. La Région actuelle a
abandonné les agriculteurs. Entre 2010 et 2014, les budgets consacrés à
l’agriculture et à l’agroalimentaire ont chuté de 20% en Auvergne et 25% en
Rhône-Alpes. Nos agriculteurs méritent mieux. Il faut prendre l’engagement que la
Région Auvergne Rhône-Alpes sera au service de tous ses agriculteurs afin de
garantir l’excellence de nos produits et préserver l’esprit de notre territoire.
La région depuis
2014 est autorité de gestion des fonds européens notamment ceux du 2eme
pilier de la PAC et c’est désormais près de 2 milliards d’€ à gérer dans la
future grande région.
La gauche au
pouvoir a commencé de les gérer avec des priorités dogmatiques au service d’un
petit nombre d’agriculteurs axant tout sur l’agriculture biologique sans résultat dans ce domaine, retardant
la mise en application de 18 mois, en compliquant à souhait les contraintes
administratives pour arriver à la non-consommation des fonds européens
délégués.
Avec
Laurent Wauquiez nous voulons une agriculture qui :
-Gère des fonds européens
au service du plus grand nombre, au service de TOUTES les agricultures -Donne la priorité à l’installation notamment en ce qui concerne l’élevage avec la création d’un fonds d’investissement en faveur de celui-ci.
-Soit une agriculture au service de l’emploi en renforçant l’apprentissage et accompagnant les groupements d’employeurs.
-Mette la région dans nos assiettes » : l’objectif est de faire passer la part des produits locaux dans la restauration scolaire à 40% (contre 10-15% actuellement)
-Qui favorise l’excellence de nos produits : la région est la 1ère de France en termes de produits AOP et de signes de qualités.
-Qui préserve les zones de montagne autour des 3 massifs en tenant compte des surcoûts d’ investissement
-Qui optimise le foncier agricole en imposant la règle « éviter-réduire-compenser »
La région Auvergne Rhône-Alpes ne se fera pas sans l’agriculture. La Région veillera à l’équilibre des territoires, notamment en termes de services de santé, d’éducation, et de transport. Il ne faut pas considérer l’agriculture comme un secteur du passé, mais bien comme un secteur porteur d’avenir. La ruralité est une chance pour notre région, saisissons-la, donnons un nouveau souffle à l’agriculture !
mercredi 2 décembre 2015
vendredi 27 novembre 2015
Voilà comment les responsables du parti socialiste en Auvergne traitent les agriculteurs
Ce matin nous avons assisté à toute l’incompétence et la
méconnaissance des dossiers agricoles par les représentants du parti socialiste
au pouvoir.
Alors que se déroule ce week-end à Moulins la finale nationale
du concours charolais, les autorités étaient invitées à visiter les éleveurs
exposant leurs superbes animaux et ensuite à remettre les prix pour les gagnants valorisant souvent un
travail de très longues années.
Le président de la Chambre d’Agriculture dans ses propos
a souligné très justement les difficultés
actuelles des éleveurs. Il a aussi indiqué la complexité des relations
avec le Conseil Régional sur la gestion du 2eme pilier de la PAC qui a mis 18
mois pour élaborer la programmation, pour un calendrier qui devait être
appliqué au 1er janvier 2014, et l’appel aux projets par le Conseil
Régional en plein mois de juillet 2015 avec 15 jours pour répondre, car il est bien
connu qu’en agriculture c’est la période où les agriculteurs ont le moins de
travail.
Marie-Jo Chassin, vice-présidente chargée de l’agriculture
au Conseil Régional et candidate à sa réélection, contre toutes les règles de
préséance a pris la parole pour dire que ce n’était pas la faute du Conseil
Régional mais de l’Europe. Quand on sait comment la région a tout mis en œuvre pour
éviter le dialogue avec la profession pour mener ce dossier et que devant l’incompétence
de sa vice-présidente le président de la région a été obligé de reprendre la
gestion de ce dossier personnellement, les agriculteurs et les responsables
professionnels n’ont pu s’empêcher de sourire et de se moquer d’elle.
Et pour clore sa magnifique intervention elle déclara qu’elle
devait s’en aller pour rejoindre Clermont pour un colloque sur l’agriculture
paysanne, plantant là l’excellence des éleveurs charolais et laissant remettre
les prix du Conseil Régional à Isabelle Gardien conseillère régionale….de l’opposition
sans même avoir la politesse d’écouter aucun des discours des responsables
agricoles et politiques qui ont parlé après elle .
Ensuite le député de la circonscription au cours de son
intervention a tenté de dédouaner le Conseil Régional de la gestion de ce
dossier PAC sans convaincre l’assistance et s’est félicité que la majorité de
la surface du département de l’Allier ait été déclaré favorable à l’indemnisation
de la sécheresse par le comité national des calamités en disant qu’il avait
appuyé la demande. Je ne sais quelle demande il a pu appuyer puisque jamais il
n’a eut un quelconque contact avec la chambre d’agriculture qui gère ce
dossier. Cela s’appelle de l’opportunisme sans n’avoir jamais rien fait.
Voici donc comment les représentants du parti socialiste
au pouvoir considèrent l’agriculture Bourbonnaise et Auvergnate, par le mépris,
la méconnaissance des dossiers, le manque de politesse et la volonté de
favoriser toute l’agriculture sauf celle qui représente 90% des agriculteurs de
notre région.
Honte à eux et changeons vite de ceux qui gouvernent
actuellement la région !
mercredi 25 novembre 2015
Voilà pourquoi je m'engage aux côtés de Laurent Wauquiez
Les 100 premiers jours :
Un calendrier d’actions pour des promesses tenues Dès l’élection du Président et des Vice-présidents le 4 janvier 2016, nous lancerons immédiatement plusieurs grands chantiers et instaurerons les bases d’une gestion exemplaire et saine de la Région :
Aucune hausse d’impôts et de taxes dès le vote du premier budget de Rhône-Alpes Auvergne (soit avant le 31 mai 2016).
FISCALITÉ Les crédits nécessaires à la mise en oeuvre des 3 pactes seront ouverts dès le vote du premier budget.
LANCEMENT 3 PACTES : “1 apprenti, 1 entreprise”, “préférence régionale”, “la Région dans nos assiettes” Création d’une Viceprésidence dédiée dès l’installation de l’Assemblée régionale, dès le 4 janvier 2016.
DÉFENSE DE L’ARTISANAT ET DU COMMERCE Lancement immédiat du grand chantier pour recentrer notre offre de formation professionnelle et instaurer un système droits-devoirs pour une politique opérationnelle dès la rentrée 2016.
FORMATION PROFESSIONNELLE, DROITS ET DEVOIRS Vote des crédits pour le rétablissement des bourses au mérite dès la constitution du premier budget de Rhône- Alpes Auvergne, pour un versement des premières bourses dès juin/juillet 2016.
RÉTABLISSEMENT DES BOURSES AU MÉRITE Vote des crédits pour la création du Fonds d’intervention pour le maintien des commerces de proximité dès le vote du premier budget. Mise en oeuvre des mesures de soutien aux agriculteurs dès le vote du premier budget.
DÉFENSE DE LA RURALITÉ Lancement des études et vote des lignes budgétaires lors du vote du premier budget.
CRÉATION D’UN CAMPUS DU NUMÉRIQUE 3 Dès le vote du premier budget, vote des crédits pour le financement de la vidéoprotection dans nos gares, TER et lycées ainsi que pour les communes qui le souhaitent.
Dès le vote du premier budget, vote des lignes budgétaires pour la création du fonds de dotation pour la sécurisation des sites SEVESO. BOUCLIER SÉCURITÉ
Dès janvier 2016, mise en place d’une police ferroviaire dédiée, lancement d’un plan d’investissement pour la modernisation des lignes ferroviaires et l’amélioration de la ponctualité des trains et du confort des voyageurs.
Ici vous trouverez le détail de toutes les propositions
dimanche 15 novembre 2015
Ne fuyons pas nos responsabilités
Ne fuyons pas nos responsabilités et ne faisons pas
porter toutes celles dont nous n’avons pas le courage de les reconnaître sur
ces misérables lâches dont le cerveau est manipulé par quelques tortionnaires
se servant d’une religion comme arme du pouvoir.
Reconnaissons que notre arrogance est trop souvent la marque de fabrique de l’occident,
et le combat guerrier contre des états dont seule l’histoire est leur
légitimité n’est pas forcément une bonne initiative.
Reconnaissons aussi que le développement de notre
civilisation occidentale s’est fait trop souvent sur la construction de ruines
des pays soumis.
Les dirigeants mondiaux portent une responsabilité de l’effroi
de chaque minute depuis le 11 janvier et
le 13 novembre 2015.
Nous portons aussi la responsabilité du manque d’effort à
corriger nos travers et se cacher la vérité que l’occident décline sous le
manque de réalisme économique en créant une fracture entre ceux qui possèdent
et ceux qui n’ont rien y compris en son intérieur.
La radicalisation n’est que le fruit charnu que goûtent
les laissés pour compte de notre économie chancelante, cherchant une voie dans
les drogues parmi lesquelles des religions n’ayant pas franchi l’âge de
maturité.
Le regroupement des radicaux sous des bannières dont la
religion est le prétexte ne se fait que grâce à la complicité de l’occident qui
forme ceux qui sont à la tête des combats, jaloux de la prospérité de leurs
études au profit de leurs peuples démunis. La complicité de l’occident à leur
acheter leurs matières premières si vitales pour nos économies et leur revendre
les armes qui tuent notre population en retour.
Nous portons la responsabilité à payer des places de
football une fortune enrichissant une poignée de malheureux pousseurs de balles
accumulant cette fortune, plutôt que d’accepter de mettre le prix de ces
quelques minutes dans la formation de nos enfants, de la construction de leur
santé, dans une nourriture de qualité ou le placement dans la création d’emplois.
Notre économie va mal et elle est la cause de tous nos
malheurs car nous refusons d’élire des dirigeants courageux qui pourraient la
remettre sur pied, d’écouter la voie de la raison si difficile à entendre en
préférant succomber aux sirènes du populisme et de la facilité qui a pourtant
été la cause de tant de guerres.
Les extrêmes religieux ou politiques ont tous le même
combat, celui de la domination au nom d’un dogme, l’empêchement à la réflexion
et l’évitement du dialogue entre les différences et l’expiation du bouc
émissaire.
Nous pouvons condamner ces actes odieux, mais nos mots n’auront
jamais la force de l’histoire qui clouera au pilori les acteurs de ces
monstruosités convaincus de leur bonne foi, qui passeront dans la postérité
comme des Judas y compris dans leur propre religion.
Leurs frères le temps de quelques secondes sont
convaincus de leur martyr et des voies du paradis ouvertes, mais ne les
trouveront que dans l’enfer du paradis.
Ne fuyons pas nos responsabilités et prenons celle de
nous changer, de devenir modestes et humbles, d’engager des réformes profondes
dans nos économies, de placer comme représentants du pouvoir politique des
hommes soucieux de l’intérêt général, du service aux autres et capables d’un
langage de vérité.
L’adversité n’est faîte que pour être aplanie par le
courage, il nous faut accepter des larmes et du sang, il nous faut chasser les
populistes et diseurs de bonne aventure, la vérité fait mal n’est pas bonne à
entendre mais doit venir plus que jamais l’emblème de l’occident.
« Ils peuvent couper toutes les fleurs, mais ils ne
peuvent pas arrêter le printemps »
Pablo Néruda
mercredi 11 novembre 2015
Mon discours à l'occasion de la cérémonie du 11 novembre
« Tu
ne peux savoir, ma mère aimée, ce que l’homme peut faire contre l’homme. Voici
cinq jours que mes souliers sont gras de cervelles humaines, que j’écrase des
thorax, que je rencontre des entrailles. Les hommes mangent le peu qu’ils ont,
accotés à des cadavres. Le régiment a été héroïque : nous n’avons plus
d’officiers. »
Cet extrait de lettre d’Eugène Emmanuel Lemercier à sa
mère il y a cent ans nous rappelle par des mots très justes et très directs une
triste réalité transposable aujourd’hui.
Fermez les yeux, imaginez ce que peut écrire un
combattant en Syrie, ou quelque part au moyen orient, ces mots sont sans doute
les mêmes dans les décombres des villes détruites.
« Tu ne peux savoir, ma mère aimée, ce que l’homme
peut faire contre l’homme. »
Il n’y a aucun dieu ni aucune religion qui guide l’homme
vers la guerre, il n’y a pas de loi supérieure à l’homme qui dicterait de faire
la guerre.
Au contraire c’est l’homme seul, fanatique dont la
réflexion se situe au plus bas de sa conscience par la vanité et la soif de
pouvoir qu’il veut exercer sur l’autre, se servant de toute croyance pour se
détruire lui-même.
Ce 11 novembre 2015 commémore la barbarie humaine alors
que nous sommes il y a cent ans au paroxysme de la guerre dont nous célébrons
aujourd’hui la mémoire.
Faut il justement que nous n’ayons pas de mémoire pour
répéter sans cesse les mêmes erreurs, qui amènent aux mêmes résultats.
Soyez remerciés vous toutes et tous qui êtes présents ici
en ce jour pour se souvenir de ce que peut être la bêtise humaine et de ceux
qui ont donné leur vie pour que nous puissions jouir de nos libertés.
Usons de cette liberté pour nous exprimer, pour crier
notre expérience de la guerre, de ses souffrances, de ses horreurs et de son inutilité.
Usons de cette liberté pour porter l’éducation, le
savoir, la connaissance afin que cesse la domination de ceux qui ignorent par
ceux qui savent.
L’historial de Fleuriel que nous avons inauguré vendredi
dernier n’a pour seul but de faire savoir que ce sont les paysans, les petits,
les faibles qui ont donné leur vie comme très souvent dans toutes les guerres.
Bien au-delà soyons les chantres de la liberté de parole,
du dialogue, du respect pour que quelles que soient les différences les hommes
cessent de se faire la guerre, très loin mais aussi très près de nous, chez
nous.
La France est un pays de liberté, la France est un pays
de conscience dont ses valeurs sont malmenées en ces temps difficiles qui
amènent le trouble chez nos concitoyens et la tentation des vieux démons
ressurgit dans l’expiation des conséquences plutôt que la correction de la
cause.
Gardons la tête froide, soyons les porteurs de nos
valeurs et de nos droits, sans oublier la masse de nos devoirs et du premier d’entre eux le devoir de
mémoire.
Mesdames et Messieurs nous sommes là car la force de
notre nation est d’avoir surmonté toutes les épreuves même les pires, le peuple français s’est toujours retrouvé
pour dépasser les difficultés, en
l’honneur de ceux qui ont donné leur vie pour nous et pour leur respect nous
devons faire bloc devant l’adversité d’aujourd’hui.
La chance de notre société moderne est de porter la
connaissance, le savoir et l’information à chacun d’entre nous, pour que nous
puissions décider en toute connaissance de cause.
La propagande pouvait exister en 1915 lorsque les poilus
n’avaient qu’une seule source d’information officielle ce qui n’est plus le cas
aujourd’hui, alors jouissons de la pléthore d’informations mais ne nous laissons
pas griser par les sirènes de celles qui crient le plus fort.
Encore merci de votre présence en ce jour et je vous
invite à boire un verre autour de la fraternité
en l’honneur de ceux qui sont inscrits au fronton de notre monument aux
morts.
samedi 7 novembre 2015
Je serai candidat aux élections régionales
Le bruit courrait déjà depuis quelques temps et la
réflexion dût mettre du temps pour que je me décide, mais je serai effectivement
candidat aux élections régionales les 6 et 13 décembre sur la liste menée par
Laurent Wauquiez.
J’évacue tout de suite le côté politique de l’affaire,
personne n’ignore mes idées qui sont davantage de droite dans un courant de
démocrate chrétien sans jamais avoir jusqu’alors adhéré à aucun parti
politique. Je n’ai jamais adhéré car
l’occasion ne s’est pas trouvé mais surtout car engagé dans le syndicalisme
agricole j’ai mis toute mon énergie depuis l’accession à la présidence de la
FNSEA03 de bien distinguer syndicalisme, défense du monde agricole et politique
politicienne qui a gangréné si longtemps notre représentation agricole
départementale.
C’est donc comme élu, professionnel et acteur de la société civile
que je m’engage désormais dans le désir de participer à la gestion d’une
collectivité locale devenue très importante pour le monde agricole.
Depuis la dernière réforme de la Politique Agricole
Commune, les régions sont amenées à gérer une partie du budget délégué par
l’Europe au profit des actions du monde agricole et rural et la future région
Auvergne-Rhône-Alpes gérera un budget de plus de 2 milliards d’Euros et qui
sera le deuxième budget de cette région.
Je m’engage donc avec sincérité au service de la cause
rurale, car l’agriculture est la partie la plus importante de ce monde rural,
mais n’est pas la seule ne serait-ce que par l’aménagement du territoire
qu’elle conditionne et aussi les très grandes activités qu’elle génère en amont
et en aval.
Vous avez pu vous apercevoir de ma détermination dans
toutes les activités et tous les dossiers que j’ai été amené à travailler au
long de mon parcours d’engagement syndical et politique au niveau local, cette
détermination est intacte au futur niveau régional.
Je suis agriculteur avec mon frère à St Pourçain sur une
exploitation de polyculture élevage que nous avons repris à notre famille et
que nous faisons prospérer et même avons diversifié les productions avec en
premier la production de framboises et ensuite la construction d’une unité de
méthanisation produisant du gaz injecté dans le réseau GrDF couvrant les
besoins d’environ 260 foyers.
Pour ceux qui ne connaitraient qu’une facette de mes
engagements, je veux dire à tous que mon expérience est riche et a
naturellement commencé dans le monde associatif où j’ai exercé très tôt des
responsabilités dans une de mes passion qu’est la musique classique en
pratiquant, enseignant puis dirigeant des orchestres jusqu’à un niveau
semi-professionnel .
Dès 1995 Bernard Coulon m’a demandé de venir travailler
au sein de l’équipe municipale de St Pourçain où j’exerce la fonction d’adjoint
depuis cette date en charge d’abord de l’urbanisme à laquelle s’est ajouté
ensuite les travaux et la gestion du patrimoine
et désormais des travaux en tant que premier adjoint. Mais à cette date
Bernard m’a demandé aussi d’être vice-président du SIAD devenu en 2002 la communauté
de communes en pays St Pourcinois en charge de l’aménagement du territoire et
de l’école de musique et depuis 2014 se sont ajoutés les travaux et la
mutualisation intercommunale. Je suis aussi vice-président du SIVOM eau et
assainissement du Val d’Allier en charge des finances. Loin de moi la volonté
d’étaler un catalogue de responsabilités, mais surtout expliquer que mon
engagement régional, si les électeurs le veulent demain, se fera sur une
expérience d’élu local forgée en près de 20 ans par la réalité du terrain, des
contraintes réglementaires toujours plus importantes, de la difficile gestion
des fonds publics mais aussi du grand plaisir d’arriver à améliorer le
quotidien de mes concitoyens. La
réalisation dont je suis sans doute le plus fier est la construction de la
station d’épuration unique en Europe par son procédé de traitement des
micropolluants qui ajouté à l’incinération des boues permet un rejet zéro de la
pollution créée par l’homme dans le milieu naturel. L’écologie il y a ceux qui
en font un fonds de commerce dont le seul but est de se faire élire, moi c’est
dans la pratique que je fais de l’écologie.
Mon engagement régional se fera donc au service des
collectivités rurales afin que les aides régionales et européennes soient les
plus ajustées possibles mais surtout qu’elles ne s’accompagnent jamais de
contraintes supplémentaires en matière réglementaire.
Mon autre engagement a été dès la sortie de l’école
d’agriculture dans ma profession au service des agriculteurs par le
syndicalisme. J’y ai gravi les échelons et responsabilités jusqu’ à ce que les
agriculteurs me confient la présidence de la FNSEA03, en 2008, et deux ans plus
tard ce syndicat adhérait officiellement à la FNSEA au niveau régional et
national.
J’ai mis toute mon énergie à rassembler les agriculteurs
et gommer 40 ans de division syndicale, en 2012 les Jeunes Agriculteurs nous
rejoignaient dans un ensemble syndical majoritaire qui conforta la majorité à
la Chambre d’Agriculture en 2013. Depuis je n’ai cessé les contacts de plus en
plus rapprochés tant avec les syndicats professionnels spécialisés tels que le
Syndicat des Eleveurs de Moutons, le Syndicat des Irrigants, que les
organisations professionnelles coopératives et mutualistes, mais aussi des syndicats des salariés agricoles
en tant que représentant des employeurs de main d’œuvre ou avec
l’administration départementale et régionale.
La FNSEA03 est devenue l’acteur majeur des discussions
dans le monde agricole comme c’est le cas en ce moment en pleine crise de la
FCO, étant le relais entre le niveau national et départemental au niveau des
décisions sanitaires et de la gestion de la crise. Je l’ai fait grâce à une
équipe resserrée autour de moi, composée d’agriculteurs compétents chacun dans
leur domaine et travaillant ensemble dans une très grande confiance. Cela m’a
permis grâce aux contacts avec les agriculteurs du terrain et les membres du
conseil d’administration d’apprendre une foule de choses et d’acquérir une
expérience très pointue sur tous les sujets agricoles.
J’irai, j’espère, siéger à Lyon avec cette confiance que
me témoignent les agriculteurs de mon département avec cette conviction
chevillée au corps de continuer à les défendre, de défendre ce métier que
j’aime tant et que je ne laisse pas, avec humilité devant les difficultés mais
avec la ténacité qui me caractérise à ne jamais lâcher prise tant que je
n’obtiens pas les résultats souhaités.
Je m’engage aussi avec une conviction de moralité et
d’intégrité de servir l’intérêt général sans aucune ambition de retombées
personnelles.
En 20 ans de mandat électif, j’ai accepté les indemnités
liées à mes fonctions dans le but de dédommager mon temps, mais je n’ai jamais
accepté aucun cadeau même le plus bénin d’aucune entreprise dans le cadre de
ces fonctions. De même j’ai accepté un nombre d’invitations à des repas ou
manifestations offerts par des
entreprises qui se comptent sur les doigts d’une seule main et toujours lorsque
le marché était terminé. Je n’ai jamais demandé aucun frais de déplacement aux
collectivités hormis une fois par an un voyage en train au salon des maires et
pour cela voté en conseil municipal. Enfin même si je suis certain que beaucoup
d’élus se comportent comme moi et heureusement j’ai toujours veillé à ne jamais
mélanger mes intérêts privés de mes fonctions quitte à pénaliser ma propre
entreprise. Mes fonctions syndicales ont
été exercées de façon quasi bénévole durant toutes ces années.
Je veux dire mais surtout prouver qu’il est possible
d’exercer des fonctions électives de façon complètement désintéressée
personnellement, avec le seul souci de l’intérêt général, au service de mes
concitoyens avec un bénéfice immense et incommensurable des nombreuses
relations humaines et de l’enrichissement intellectuel créé par ces
fonctions.
Si les électeurs le souhaitent je serai à leur service
dans de nouvelles fonctions et ils peuvent déjà laisser des commentaires sur ce
blog auxquels je répondrai dans le cadre de la courtoisie.
« La grandeur est un chemin vers quelque chose qu’on
ne connaît pas » Charles De Gaulle.
dimanche 25 octobre 2015
L'interdiction de désherbage des lieux publics sera un danger!
En janvier 2014 sous l’impulsion des élus d’Europe
Ecologie Les Verts, le parlement a adopté une loi interdisant l’usage de
produits phytosanitaires dans les collectivités, en clair en 2017 les communes
n’auront plus le droit de désherber chimiquement les lieux publics.
Encore une fois si le balancier avait été un peu loin en
la matière, il revient encore plus fort sans trouver le juste milieu.
A St Pourçain comme dans toutes les collectivités, nous
nous préparons à cette nouvelle façon d’entretenir les lieux publics et nous
entrevoyons dès à présent les limites de cette interdiction qui de toute façon
aura un impact sur la sécurité des gens.
En effet il faut désormais s’attendre à voir de l’herbe
sur les trottoirs, et voir même des surfaces implantées en gazon afin d’étouffer
des mauvaises herbes hautes qui pourraient pousser. Les surfaces étanchées en
béton ou bitume ne devrait pas subir de contraintes par rapport à cette
interdiction, mais tous les trottoirs en sablé seront à terme recouvert d’herbe
plus ou moins entretenue, il faut s’y attendre, à moins que chaque propriétaire
au droit du trottoir l’entretienne lui-même mécaniquement ce qui est la loi,
mais nous savons dans la pratique que cela ne se fait pas.
Car la seule façon de contrôler ce qui poussera sur les
trottoirs, les aires de jeux, les cours etc, ce sera mécaniquement, et qui dit
mécaniquement dit main d’œuvre au moment même ou l’Etat diminue très fortement
les dotations pour les communes et donc la possibilité d’embaucher.
Qui plus est un entretien mécanique présente des dangers
bien plus importants qu’un désherbage chimique à dose raisonnée, imaginez une
tondeuse ou un rotofil et les projections que cela peut faire sur les passants
ou les voitures. En tout état de cause la commune n’aura pas les moyens d’entretenir
plusieurs fois par an les dizaines d’hectares que constituent les aires de
déplacement public.
Mais le législateur a-t-il pensé aux conséquences d’avoir
des trottoirs enherbés demain ?
Est-ce que les enfants allant à l’école un matin de rosée
ou de pluie marcheront dans l’herbe ? Est-ce que les personnes âgées ayant
déjà du mal à se déplacer sur les trottoirs accepteront de marcher dans l’herbe ?
Les mamans avec les poussettes ? Et alors que l’Etat nous oblige à grand
coup de contraintes financières à mettre aux normes handicapées les voiries,
les chariots rouleront bien dans l’herbe ? Un aveugle se déplacera bien
avec sa canne au milieu de l’herbe qui recouvre les trottoirs ? Ces
nouvelles aires enherbées ne seront-t-elles pas un peu plus le refuge des
crottes de chien des maîtres incivils ?
Les citoyens accepteront ils d’avoir les tombes de leurs
morts dans les cimetières au milieu de friches ?
Je connais d’avance le résultat de toutes ces nouvelles
contraintes, tout le monde marchera ou roulera sur la chaussée de la route à
côté des trottoirs prenant des risques énormes face aux véhicules roulant
souvent rapidement.
Une fois de plus le dogme écologique remplace le bon
sens, et si les pratiques de désherbage nécessitaient sans doute des formations
au bon usage, l’interdiction est une erreur et sera un danger pour la
population, et comme d’habitude dans vingt ans après quelques morts on
reviendra en arrière.
Pour utiliser quotidiennement ces produits je mesure les
progrès qui ont été fait et leur dégradabilité de quelques heures après leur
usage permettant d’atteindre les mauvaises herbes sans polluer l’environnement.
De la même manière il faudra s’attendre de plus en plus
en été à avoir des trains en retard tout simplement parce que les ballasts non
entretenus provoqueront des incendies avec les étincelles des rails qui
bloqueront le trafic en espérant qu’aucun train ne soit pris dans les flammes.
Quand vous voterez demain, mesurez tous les impacts des
projets portés par les partis et surtout les effets secondaires cachés sous de
bonnes intentions.
mardi 13 octobre 2015
L'administration plus forte que Dieu!
En 2015 après Jésus-Christ, Dieu visite
Noé et lui dit : "Une fois encore, la terre est devenue invivable et
surpeuplée. Construis une arche et rassemble un couple de chaque être vivant
ainsi que quelques bons humains. Dans six mois, j'envoie la pluie durant
quarante jours et quarante nuits, et je détruis tout !"
Six mois plus tard, Dieu retourne visiter Noé et ne voit qu'une
ébauche de construction navale.
- Mais, Noé, tu n'as pratiquement rien fait ! Demain il commence à pleuvoir !
-
Pardonne-moi, Tout Puissant, j'ai fait tout mon possible mais les temps ont
changé :
- Ensuite, l'agence gouvernementale pour le Développement
Durable a exigé une étude de l'impact sur l'environnement de ce fameux
déluge.
- J'ai essayé de bâtir l'arche mais il faut un permis de construire et l'inspecteur me fait des ennuis au sujet du système d'alarme anti-incendie. - Mes voisins ont créé une association parce que la construction de l'échafaudage dans ma cour viole le règlement de copropriété et obstrue-leur vue. J'ai dû recourir à un conciliateur pour arriver à un accord. - L’urbanisme m'a obligé à réaliser une étude de faisabilité et à déposer un mémoire sur les coûts des travaux nécessaires pour transporter l'arche jusqu'à la mer. Pas moyen de leur faire comprendre que la mer allait venir jusqu'à nous. Ils ont refusé de me croire. - La coupe du bois de construction navale s'est heurtée aux multiples Associations pour La Protection de l'Environnement sous le triple motif que je contribuais à la déforestation, que mon autorisation donnée par les Eaux et Forêts n'avait pas de valeur aux yeux du Ministère de l'environnement, et que cela détruisait l'habitat de plusieurs espèces animales. J'ai pourtant expliqué qu'il s'agissait, au contraire de préserver ces espèces, rien n'y a fait. - J'avais à peine commencé à rassembler les couples d'animaux que la SPA et WWF me sont tombés sur le dos pour acte de cruauté envers les animaux parce que je les soustrayais contre leur gré à leur milieu naturel et que je les enfermais dans des pièces trop exiguës.
- Dans le même temps, je me débattais avec le Ministère du
Travail qui me reprochait de violer la législation en utilisant des
travailleurs bénévoles. Je les avais embauchés car les Syndicats m'avaient
interdit d'employer mes propres fils, disant que je ne devais employer que
des travailleurs hautement qualifiés et, dans tous les cas, syndiqués.
- Enfin le Fisc a saisi tous mes avoirs, prétextant que je me
préparais à fuir illégalement le pays tandis que les Douanes menaçaient de
m'assigner devant les tribunaux pour "tentative de franchissement de frontière
en possession d'espèces protégées ou reconnues comme dangereuses".
Aussi, pardonne-moi, Tout Puissant, mais j'ai manqué de
persévérance et j'ai abandonné ce projet.
Aussitôt les nuages se sont dissipés, un arc-en-ciel est apparu
et le Soleil a lui.
- Mais tu renonces à détruire le monde ? demanda Noé.
- Inutile, répondit Dieu, l'administration s'en charge.
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mardi 6 octobre 2015
dimanche 4 octobre 2015
Réforme territoriale en pays St Pourcinois
La loi NOTRe, une loi de plus sur le sujet, va obliger à
rebattre les cartes territoriales en allant dans le sens de l’histoire à savoir
le regroupement des collectivités au plus bas de l’échelle c'est-à-dire les
communes.
La loi Chevènement en 2002 avait déjà fait faire un grand
bon en avant avec la création des communautés de communes.
Désormais le législateur à qui nous avons donné les
pleins pouvoirs en 2012, veut transformer l’organisation des collectivités
locales afin de le rendre cohérent avec l’organisation des collectivités au
niveau européen.
Avec ses 36.000 communes il est vrai que la France
possède 40% du nombre des communes de l’Europe tout entière et nous héritons
cela de notre histoire avec avant la révolution l’organisation de la France en
paroisses.
Si nous faisons l’état des lieux localement à l’échelle
de notre département nous nous apercevons que certaines communes font moins de
100 habitants, la majorité en fait 5 à 600 avec quelques « grosses »
communes de 5 à 6000 habitants et trois agglomérations qui font moins de 40.000
habitants dans un département qui en compte 350.000.
79% des communes ont moins de 1000 habitants, et même
avec le regroupement en communautés de communes encore 4 d’entre elles font
moins de 5000 habitants.
Il faut 4366 conseillers municipaux soit 1 conseiller municipal
pour 80 habitants dans l’Allier alors que dans les autres pays européens on est
en moyenne à 1 conseiller pour 350 habitants.
Loin de moi l’idée de faire dans le populisme, mais quand
je vois qu’au Canada une commune de 8000 habitants est gérée par 8 conseillers
municipaux, je me pose la question de savoir si elle est plus mal gérée qu’en France.
Ainsi donc nous allons devoir nous regrouper si ce n’est
volontairement ce sera par la force de la loi, puisque les Préfets auront le
pouvoir d’unir des communautés de communes même contre leur gré ce qui est pour
le coup le déni de démocratie le plus abouti et ceci avant janvier 2017.
Même si tous les élus sont conscients que rester dans la
situation actuelle n’est pas viable à moyen terme et coûte une fortune en
fonctionnement, il aurait été préférable d’user de la carotte plutôt que du bâton
en surdotant les collectivités qui se seraient unies et en laissant jusqu’en
2020, c'est-à-dire au prochain renouvellement municipal, la démarche de fusion.
Quoi qu’il en soit c’est à marche forcée que les unions
vont se faire et pour compliquer la chose, le législateur impose en même temps
de mettre en place des schémas de mutualisation au sein des collectivités
existantes avant la fusion, la charrue avant les bœufs.
La communauté de communes en pays St Pourcinois possède
tous les critères pour rester seule, mais par force et par raison les élus ont
décidé d’engager un processus de fusion avec quatre communautés de communes la
touchant, Varennes, Gannat et Ebreuil.
Si le principe en a été arrêté je fais partie des élus
qui militons fortement pour une fusion dans le temps afin de travailler en
premier par convention sur des sujets précis et simples, tels que le tourisme,
l’urbanisme, l’aménagement du territoire, en se laissant le temps d’harmoniser
nos bases fiscales et nos compétences intrinsèques avant de fusionner. On ne
peut fusionner un territoire qui comptera 40.000 habitants en un an ce n’est
pas possible matériellement.
Il faudra donc que l’Etat entende la voix des élus, qui
sommes prêts en engager des démarches collectives mais en douceur et en l’expliquant
à la population. Pourquoi vouloir faire une telle révolution en un an alors qu’il
a fallu des siècles pour arriver à ce que nous vivons aujourd’hui.
Ce qui compte c’est le résultat et nous n’en sommes pas à
quatre ou cinq ans près.
Il ne faut pas se leurrer ce sera la disparition de plus
de 2 tiers des conseillers communautaires sur ce nouveau territoire et ce ne
fera aucune économie puisqu’ils le font bénévolement, ce qui veut dire que les
communes pour la plupart n’auront qu’un seul représentant.
Et suivant le transfert de compétences des communes aux
communautés de communes (écoles, culture, voirie…) à terme les communes ne
seront plus que des échelons de proximité n’ayant que peu de compétences.
Nous sommes à l’aube d’un très grand chamboulement de l’organisation
des collectivités territoriales, espérons que les élus actuels n’y verront que
l’intérêt des citoyens qu’ils représentent avant leur propre intérêt.
dimanche 6 septembre 2015
Les agriculteurs sont des grands enfants!
Nous avons été manifester à Paris et il faut bien reconnaître
que nous avions un peu d’amertume en revenant, nous nourrissions tantd’espoir
dans la revalorisation des prix agricoles. Mais nous ne sommes pas en Corée du
Nord ni au temps de l’URSS et dans une économie de marché que nous avons voulue
et défendue ce n’est pas le gouvernement qui fixe les prix.
Cependant ce marché est faussé. Il l’est pas le dumping
social des autres pays européens et à fortiori des pays tiers, mais il l’est
aussi par la trop grande administration de notre agriculture européenne ne
laissant aucune souplesse. Nous appliquons en Europe des plans septennaux comme
en URSS où tout est figé durant sept ans dans une économie de marché
complètement libre et vouée au marché mondial. Ces deux éléments sont
absolument incompatibles et forcément certains acteurs en jouent, comme par
exemple dans le marché de la viande, pour bloquer la libre circulation se
réfugiant derrière un règlement européen pour en tirer un profit personnel
maximum.
Ajouté à cela des décisions politiques d’embargo, de
représailles ou des problèmes sanitaires plus ou moins fictifs et c’est toute l’économie
agricole qui en pâtit, par répercussion les millions d’agriculteurs qui n’ont
aucun autre choix de subir, atomisés par leur très grand nombre et leur manque
d’organisation.
On assiste à la situation la plus ubuesque possible où le
producteur à la base de la pyramide économique permet à des millions de gens de
travailler sur leurs débouchés et d’en vivre bien, sans pour autant en
récupérer le moindre bénéfice. Dans tous les autres secteurs économiques le
producteur fixe le prix, sa marge et jusqu’au consommateur final les
intermédiaires répercutent leurs coûts et leur marge.
En agriculture c’est l’inverse : le pouvoir
politique décide que le citoyen doit manger des aliments de bonne qualité
sanitaire, et si possible nutritionnel, au plus bas prix possible, laisse les intermédiaires fixer leurs marges et
si il ne reste rien pour le producteur, dans sa grande clémence ce même pouvoir
politique accorde quelques subsides sous forme d’aides avec de nombreuses
contraintes administratives, car il ne faudrait tout de même pas que tout cet
argent public qu’on distribue si chichement ne permette à quelque producteur d’avoir
des goûts de luxe en prenant des vacances par exemple, pour se reposer des
70 heures de travail par semaine.
Ainsi donc le manant cul terreux parfois se rebelle et à
grands coups de bennes de fumier devant les préfectures ou par une grande
manifestation dans la capitale derrière son syndicat plus que majoritaire qu’on
dit puissant, vient chercher un complément d’aide afin de passer les crises.
Et dans cette nouvelle crise que le monde agricole vit à
la suite de bien d’autres et avant celles à venir, le gouvernement en place
accorde ces nouvelles aides devenues habituelles, et criant haut et fort qu’on
pèsera tout son poids à Bruxelles pour tout changer ce que tous s’accordent à
constater que cela ne marche pas, pourtant après l’avoir mis en place.
Mais les agriculteurs ont une grande responsabilité et
malgré mes responsabilités syndicales qui me motivent à défendre la cause
agricole dans son ensemble, individuellement chacun ne fait pas toujours ce qu’il
faudrait pour surmonter ces crises. Par le manque de formation qui laisse trop
souvent le conseiller de gestion ou le banquier décider ce qui est bien ou ne l’est
pas, par cette contradiction de
comportement qui fait qu’en cas de coup dur la solidarité n’est pas un vain mot
mais qui n’empêchera pas de se battre pour les terres libres du voisin, par ce
génie à fonder ensemble des coopératives et en laisser les pouvoirs de décision
trop souvent sans contrôles à ceux qui sont payés juste pour les faire
fonctionner. Les agriculteurs sont des
chefs d’entreprises qui plutôt que d’économiser sur leur outil de travail pour
leur famille ou leur plaisir, j’allais dire loisirs, préfèrent trop souvent
mettre leur bénéfice dans du matériel neuf et rutilant exposant là un semblant
de fierté au mépris d’une dépréciation exponentielle.
Je pourrais citer beaucoup, beaucoup d’autres points
exposant les travers d’un métier composé souvent de grands enfants incapables
de se rassembler pour tirer de leur métier une raison économique plutôt que
passionnelle.
Depuis la fin de la dernière guerre et cette volonté du
pouvoir politique de dire aux agriculteurs « produisez nous ferons le
reste » c’est un peu l’infantilisation de l’agriculture qui est la cause d’une
grande partie des crises qui secouent l’agriculture ou au moins qui l’empêchent
de les surmonter.
Bref, comme je sais qu’un texte trop long n’est jamais lu
jusqu’à la fin, j’en arriverai à la conclusion que la société tout entière, au
travers de son pouvoir politique a le devoir de changer profondément et
radicalement les choses en usant de pédagogie et de patience pour le bien de
notre sécurité alimentaire qui sera importante dans les années à venir.
Il faut donc réformer l’enseignement agricole en l’axant
beaucoup plus sur l’économie notamment au travers de l’apprentissage,
accompagner la transformation et le regroupement des filières au travers du
système coopératif qui est le seul capable de s’autogérer et d’affronter les
tempêtes comme les périodes de beau, et expliquer au consommateur que si il
veut continuer à bien manger et rester en bonne santé il doit absolument
considérer mieux son kilo de pommes de terre, de viande ou son litre de lait que son Iphone 6.
En me relisant je me demande si je ne délire pas. Mais
après tout est-ce qu’il n’y aurait pas en France, localement, nationalement ou
en Europe, des syndicalistes et des hommes politiques capables avec raison d’écrire
un nouveau destin pour l’agriculture ?
mardi 18 août 2015
La croissance fait 0% mais elle est positive!
Comment est-ce possible de s’entêter à ce point dans une
politique économique si ruineuse pour notre pays.
Comment est-ce possible que les hommes qui gouvernent ce
pays continuent à appliquer par dogme une politique dont cela fait 3 ans que
les signes vont tous de mal en pis, ces hommes forgés par une formation
élitiste éloignée de toute réalité, pour la plupart n’ayant jamais eut d’autres
activités que de faire de la politique.
Comment est-ce possible de continuer à avancer dans l’erreur
par déni de la réalité et tournant le dos à toutes les promesses électorales.
Car enfin le candidat Hollande avait annoncé lors de sa
campagne qu’il rétablirait la croissance pour atteindre entre 2 et 2,5% en
2015. Et son brave ministre des finances fanfaronne il y a quelques jours en
annonçant que les 0% de croissance au second trimestre allaient dans le bon
sens après 3 ans de chiffres tous plus mauvais les uns que les autres.
« C’est 0%, mais c’est une croissance positive »
disait il aux journalistes.
Depuis 2008 et cette crise financière qui affecte une
bonne partie des pays du monde et tous ceux de l’Europe, tous ont engagé des
réformes radicales apportant la croissance dans tous les pays européens, tous
sauf la France. La Grèce à qui François Hollande s’est permis de donner
quelques leçons d’économie, malgré le
marasme financier dans lequel ce pays est englué fait 0,8% de croissance sur la
même période. L’Allemagne qui on le sait n’est pas un exemple économique fait
plus 0,4% et devrait équilibrer son budget en fin d’année. L’Espagne 1%, la
Pologne 0,9% et l’ensemble des 28 pays font une moyenne de 0,4%. La Suède, modèle social vénéré par la gauche
qui y voit un modèle d’égalitarisme fait 1%. Tous, tous obtiennent des chiffres
de croissance positifs, tous sauf la France.
Et comme on le sait maintenant il faut faire au moins 1,5%
de croissance par an pour créer des emplois, quasiment tous les pays de l’Europe
y arriveront d’ici la fin de l’année, tous sauf la France.
Le meilleur exemple de la gestion dogmatique de notre
pays par les dirigeants du Parti Socialiste est celui de ces fameux bateaux que
sont les Mistrals qui devaient être vendus à la Russie, mais qu’au nom des
droits de l’homme et à la demande des USA on ne vendra pas.
On aura, pour rompre ce contrat remboursé à la Russie
bien plus de 2,4 milliards d’Euro qui avec la différence des cours des monnaies
paye l’équivalent d’un bateau et demi à
la Russie alors que cette derniere n’avait avancé qu’un acompte de la moitié
des deux. Mais pire en les associant à la construction de ces navires la Russie
en possède tous les plans et peut désormais construire elle-même ces bateaux
avec notre technologie.
Pendant ce temps les USA ont signé deux contrats, l’un
sur une coopération dans l’espace, l’autre sur la construction d’une usine d’hélicoptère
sur le sol Russe.
En matière agricole le pouvoir en place en multipliant
les normes et en en rajoutant systématiquement à celles européennes, surtout en
matière environnemental grâce à la majorité constituée avec les écologistes,
dégrade la position de leader qu’avait la France pour la céder à l’Allemagne, l’Espagne,
ou la Pologne qui à l’inverse mettent tous les moyens pour développer leur
agriculture et donc favoriser leur croissance.
D’avoir voulu faire la politique de l’autruche, de n’avoir
pas voulu mettre en place les réformes si nécessaires en matière de droit du travail,
réforme des retraites, suppression de la moitié d’une fonction publique
pléthorique et tant de mesures impopulaires mais indispensables, notre pays se
tiers-mondise, accentuant les inégalités et un repli sur soit favorisant le
nationalisme et l’extrémisme, seul recours nettement visible pour les plus
faibles.
Nous avons eu Mitterrand en 1981, les 35 heures en 1996,
Hollande en 2012 confirmant à chaque fois que le socialisme ne s’évertue toujours
qu’à rendre plus égale la misère plutôt que d’encourager la richesse.
Le réveil lorsqu’il aura lieu sera dur.