Ce lundi la majorité du conseil municipal a voté le
budget de St Pourçain en alliant baisse du fonctionnement et hausse de l’investissement
sans augmentation des impôts.
La commune a subi durant trois années des baisses de
dotations de l’Etat de presque 300.000€ et si cette année le gouvernement a
annoncé une pause, le plan de 13 milliards d’économie annoncé pour les 4 années
qui viennent ne laisse pas présager de bonnes nouvelles de ce côté.
Aussi Bernard Coulon et Christine Burkhardt accompagnés
de toute la majorité municipale a préféré prendre les devants en imposant au
fonctionnement de la mairie une baisse des charges de près de 400.000€ sur un
budget de 5,2 millions d’Euros.
Bien que les agents bénéficient cette année d’une légère
augmentation qui n’est en fait qu’un rattrapage des années antérieures, la
masse salariale est contenue notamment par des départs en retraite d’agents non
remplacés. Mais c’est aussi grâce à une baisse des dépenses sur tous les postes
de consommation bien que la limite arrive à son terme et qu’il ne sera pas
possible indéfiniment de baisser les dépenses sans diminuer le service à la
population ou en augmentant les impôts.
Car outre les baisses de dotations, l’Etat se décharge
sur notre commune de services à la population supplémentaires comme les
passeports, cartes d’identité ou permis de conduire qui demande une
mobilisation plus importante de personnel. Tout comme la suppression des
herbicides qui demanderont soit que la ville ne soit plus désherbée, soit que
du personnel désherbe à la main et donc une dépense supplémentaire.
Notre majorité municipale a donc anticipé de nouvelles
baisses de dotations en privilégiant l’investissement qui est créateur d’emplois
et qui dynamise la ville.
Nous avons programmé plus de 2 millions d’Euros de
travaux et en partie phasés sur plusieurs années comme l’église ou la route de
Briailles, en réalité c’est plus de 3 millions d’Euros d’opérations à venir.
Dans ces travaux, les plus significatifs seront l’ascenseur
salle Mirendense, la route de Briailles et la rénovation intérieure de l’église
qui permettra à terme le remontage de l’orgue, ainsi que d’ici la fin de l’année
peut être le début de la réfection de la passerelle.
Mais St Pourçain est une petite ville qui optimise les
recettes et dépenses surtout grâce à des élus très proches du terrain et de la
réalité à même de prendre au quotidien les bonnes décisions au bon moment. Et c’est
en outre un effort de la part des agents de toujours trouver les meilleures
solutions techniques pour économiser ou ajuster au mieux les dépenses.
Cette année l’innovation a surtout résidé dans un vote du
budget avant le 1er janvier dans le but de pouvoir démarrer les travaux déjà en
préparation dès le début de l’année et surtout pouvoir faire la demande de subventions
auprès de la Région, du Département et de l’Etat dans les temps qui se situent
souvent en février.
Bien que l’opposition de gauche ait voté contre ce budget,
nous pensons que notre majorité a élaboré un budget de combat, celui de
continuer à rénover notre ville, améliorer les services et de faire toutes les
économies.
Nous espérons être suivis par la population et surtout
par les nombreux utilisateurs d’équipements publics pour que chacun pense bien
à ne pas dérégler le chauffage ou éteindre les lumières par exemple.
Encore cette année et pour la 25e année les taux
d’imposition n’augmenteront pas cette année à St Pourçain parce que nous
pensons que le citoyen subit déjà très largement les hausses d’imposition
notamment par l’Etat, mais si celui-ci continue à faire des économies sur le
dos des collectivités cette bonne gestion aura sa limite. L’exonération de la
taxe d’habitation par exemple ne sera jamais compensée ni réévaluée et sera
donc une perte de recettes pour la commune.
Juste en conclusion, nous apprenons que l’Etat augmentera
pour 2018 les prélèvements obligatoires de 4,5 milliards d’Euros.
A la région nous faisons 130 millions d’Euros d’économies
par an sans augmenter les impôts et à St Pourçain nous faisons une économie de
400.000€ et n’augmentons pas les impôts.
Si le gouvernement s’appliquait à lui-même la manière de
gérer notre région ou notre commune, les comptes nationaux seraient rétablis en
5 ans. Je vous laisse vous faire votre propre jugement en face des actes !
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